Le mythe du stockage d’énergie par hydrogène

En l’état, les scénarios énergétiques accordant une place importante à l’éolien ne sont pas adaptés à l’industrie de l’électricité.

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Le mythe du stockage d’énergie par hydrogène

Publié le 21 juillet 2018
- A +

Par Michel Gay.

Les espoirs du gouvernement semblent actuellement se tourner vers une option de stockage d’énergie futuriste : la production d’hydrogène, notamment par électrolyse.

Pourtant, le stockage de la production excédentaire d’électricité éolienne sous forme d’hydrogène (produit par électrolyse) ensuite injectée dans le réseau de gaz naturel, ou éventuellement retransformée en électricité, est une utopie pour des raisons physiques.

L’efficacité de la production d’hydrogène par électrolyse est problématique

Les installations d’électrolyse ne fonctionneront qu’environ 15 % du temps sur une année (1 000 à 2 000 heures sur 8 760 heures) pour ne stocker qu’environ 10 % de l’électricité produite, et surtout pour n’en restituer que moins de 30 % compte tenu du faible rendement du processus.

En effet, les rendements (souvent mal pris en compte) sont pénalisants, et la faisabilité dans des conditions économiques acceptables ne pourra pas être assurée.

La voie hydrogène de stockage est une impasse à cause :

  • Du temps de fonctionnement limité des électrolyseurs,
  • De la variabilité considérable des pics de production éolienne,
  • Des investissements important pour un taux d’usage faible,
  • Des incertitudes sur les performances des processus de transformation de l’hydrogène stocké en électricité,
  • et des importantes pertes d’une électricité éolienne déjà chère par elle-même (on ne récupère que 20 % à 30 % de l’électricité injectée dans le système).

La difficulté de stocker l’électricité produite par une source d’énergie aussi variable que l’éolien (surinvestissement, faible taux d’usage, transport de l’électricité d’un bout à l’autre de l’Europe) sera la même pour tout type de stockage et pèsera lourdement sur la rentabilité.

Un pari à l’aveugle

En l’état, les scénarios énergétiques accordant une place importante à l’éolien ne sont pas adaptés à l’industrie de l’électricité. Un fonctionnement en continu qui répond instantanément au besoin et au coût le plus bas est essentiel pour la viabilité de notre économie et le confort des citoyens.

Le monde politique semble s’orienter à l’aveugle vers des choix de scénarios énergétiques qui peuvent se révéler inefficaces et coûteux, voire dangereux pour les économies de la France et de l’Europe et conduire à une crise économique.

Nicolas Hulot avait déclaré « « Nous sommes à l’aube d’une révolution dont on ne connaît pas encore le point d’atterrissage ». Il risque d’être dur… et douloureux.

Post-scriptum : Cet article, notamment son annexe plus détaillée, se concentre uniquement sur le stockage des surplus éoliens d’électricité mais le raisonnement et la conclusion restent les mêmes en y ajoutant la production solaire.

Voir les commentaires (49)

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  • En parlant stockage d’hydrogène on parle bien de valorisation des déchets de production éolienne ?
    La rentabilité de ce genre d’opération n’est pas vraiment le but sinon on arrêterait de recycler nos poubelles….
    Avec les éoliennes on a deux choix , obliger la consommation au détriment de toute la filiaire électrique ou stocker…et une troisième…ne plus installer d’éoliennes..le meilleur choix.

    • Déchets, déchets…
      En fait, c’est la production qui est supérieure à la consommation équivalente dans la même période.
      On connait cela dans le domaine agricole :
      – On engage des productions agricoles le plus tôt possible afin de produire à moindre coût/meilleure rentabilité ;
      – La production supérieure à la consommation immédiate locale ou différée globale, va être transformée pour être stockée et répondre à une consommation ultérieure. Ou détruite sinon.

      Dans l’esprit hulotesque, on retrouve les mêmes aspects, avec les inconnues de production et de consommation.
      Mais alors que les Hulots vouent aux gémonies l’agriculture productiviste, ils veulent absolument faire la même chose dans l’énergie…

    • Michel Gay n’aime pas le pétrole, pas l’éolien, pas le solaire, pas l’hydrogène, pas les batteries. Michel Gay va-t-il enfin nous dire à quoi roulent ses voitures du futur ? 😉

  • Exact mais les décideurs se moquent des arguments techniques. Outre les voix de quelques écolos illuminés, leurs seuls buts sont d’alourdir encore le poids de l’état (réglementations et taxes) et de convaincre les électeurs que seul un état hypertrophié conduit par eux peut les sauver des dangers présentés comme mortels qui les entourent.

    • « …les décideurs se moquent des arguments techniques… »

      Ou alors à l’inverse, ils s’y intéressent trop (génie stratégique, développement scientifique…), en ignorant les ratios d’efficacité des investissements et des risques à faire ceci plutôt que cela. On notera aussi leur intérêt pour un idéal hygiénique, plutôt qu’un nettoyage de la réalité concrète…

  • Le mythe de la consommation d’énergie importante et surtout inépuisable, n’est pas adapté à la réalité.
    .
    Je ne sais si c’est une bonne solution technique dont il est discuté ici mais faut bien faire quelque chose, tenter d’anticiper l’effondrement, non ?

    • Faire quelque chose, pourquoi pas, mais surtout pas l’Etat.

    • @leham:
      L’effondrement : il ya des théoriciens de l’effondrement (chercher la courbe/l’effet Sénèque).
      Mais il est toujours contrecarré par d’autres effets : la concurrence, l’amélioration continue ou les alternatives à fonction équivalente.

      En tout cas, l’anticipation est toujours conseillère, jamais payeuse.

      • @amike
        « Mais il est toujours contrecarré par d’autres effets : la concurrence, l’amélioration continue ou les alternatives à fonction équivalente. »
        Oui en phase ascendante de consommation des ressources.
        Jusque là on a fait mieux avec toujours plus.
        Faudra être très convaincant pour me démontrer que l’on peut faire mieux, voir égal avec moins.(de ressources non renouvelables, dont l’énergie)
        En tout cas, à ma connaissance, ça n’a jamais été fait.

        • n’importe quoi, faire mieux avec moins c’est la base même du capitalisme et du progrès technique en générale. Si on a arrêté de consommer du bois c’est pas parce qu’il n’y avait plus de bois c’est qu’on a trouvé des substitues plus intéressant.

          • Ah bon ? regardez les courbes de consommation d’énergie mondiale, elle diminuent avec le temps et avec le progrès ?

            • https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/EG.GDP.PUSE.KO.PP.KD?end=2015

              En 2015, le monde produisait 8 points de PIB contre seulement 5,5 points en 1990 avec la même quantité d ‘énergie.

              La courbe a une forme croissante légèrement exponentielle. Autrement dit, l’économie réalisée s’accélère avec le temps. Il faudra un peu plus de trois décennies pour que le monde produise deux fois plus de PIB avec la même quantité d’intrant énergétique.

              Autre constat : les factures d’énergie devraient coûter aux Français moins de pouvoir d’achat avec le temps, et on devrait observer une réduction continue de la précarité énergétique. Or, il n’en est rien. En effet, le phénomène bienfaisant du progrès est complètement spolié par les hausses de taxes démentielles. En s’appropriant toutes les richesses nouvelles, l’Etat obèse crée la pauvreté.

    • laisser faire le marché est certainement l’option la plus efficace, avec l’état on est sur que des centaines de milliards seront cramés en pure perte.

  • on tente tous d’anticiper ça s’appelle spéculer… or la viabilité technique est essentielle pour spéculer « juste », par ailleurs il est évident qu’un des facteurs principaux capable d’affecter la production énergétique future est la politique….alors que les politiciens, spéculent sur un truc tout est sachant bien que par ailleurs ce sont eux qui décident de pas mal de chose est ridicule ,en gros, c’est une personne qui interdit les voitures à essence et qui est tout joyeux de s’apercevoir que la voiture électrique est un « succès »…

    sauf que l’économie est mondialisée… ce n’est pas un hasard si nos politiques veulent forcer le monde entier à faire les même choix!!! même si une solution technologique s’impose à terme, vouloir l’imposer contre la vérité économique de l’instant est mortifère pour une économie!!

    • c’est une réponse à léham…par nature l’interventionnisme poli tique en économie..est antiéconomique! dès lors que le politique impose une solution technologique il admet que cette solution est antiéconomique..pareil pour l’isolation de logements, le recyclage etc…

      quand une solution est économique elle s’impose! même quand les gens sont cons.

      • « Quand une solution est économique elle s’impose! même quand les gens sont cons. »
        Je ne suis pas d’accord. L’isolation de logements est une bonne chose et beaucoup n’en ont pas les moyens.
        Je sais que l’on peut tordre la réalité à votre avantage, il n’en ont pas les moyens parce que pas assez d’argent vu que trop d’état ou que sais-je.
        Je suis pragmatique (utopiste parfois), le fait est qu’ils n’ont pas les moyens d’investir. Ne pas les aider à isoler les enfonce encore plus.
        Vous rêveriez de pauvres prenant un crédit pour isoler leur logement, ils seraient ainsi responsables et fiers mais certains n’ont pas les moyens de le faire et dilapides des fortunes pour eux, dans des passoires énergétiques.
        Le fait est qu’il faut isoler…
        Le fait est qu’ils n’en ont pas le moyens.
        On fait quoi ?
        personnellement je ne suis pas éligible à l’isolation 1 Euro, pourtant j’isole, ce n’est pas rentable à court terme mais je spécule que ça le sera à moyen terme lorsque l’énergie va s’envoler.
        « Au pire  » (pour ma spéculation) si les prix de l’énergie restent stable, sur le long terme mon investissement aura été rentable.
        J’en ai les moyens aujourd’hui et je suis convaincu de l’utilité de le faire.
        Votre phrase ne fonctionne que pour les situations très marquées, lorsque l’on est plus dans l’anticipation, où on est déjà dans le caca.

        • une bonne chose de quel point de vue ? Si l’isolation coûte plus cher que la valeur nette actualisée des économies ?

          • du point de vue que les énergies ne peuvent que se raréfier et donc leur disponibilité diminuer, leur coût s’accroître, du moins avec les sources fossiles existantes et connues.
            et pourquoi pas du point de vue Economique global et immédiat, par ruissellement de l’activité engendrée par le travail d’isolation thermique.
            Ne pas oublier que l’énergie est pour un pays comme le notre qui n’a pas de source majeure, comme un loyer pour un locataire, ça part en fumée.
            tout ce qui est capitalisé (isolation) et économisé(économies d’énergies) ne peut qu’être favorable au dit pays.
            cela s’entend si le coût de l’énergie n’est plus négligeable bien sur, or c’est d moins en moins le cas.

            • « les énergies ne peuvent que se raréfier » : ah bon ?

              « le coût de l’énergie n’est plus négligeable » : parce que taxé de 45 % (électricité et gaz) à 180 % (carburants automobiles) et ce n’est pas fini.
              En supprimant ces taxes, l’énergie est très abordable.

              Quant à l’isolation des bâtiments/logements, c’est un sujet complexe, surtout en rénovation, tant pour l’aspect technique que pour l’aspect financier.

              • « En supprimant ces taxes, l’énergie est très abordable. »
                LOL pourquoi pas mais il faudra payer les services qui sont financés grâce a ces taxes, d’une autre manière. Là ou ailleurs…l’énergie est la gabelle de notre siècle.
                La disponibilité peut et sera un problème.
                « Quant à l’isolation des bâtiments/logements, c’est un sujet complexe »
                ce qui ne dispense pas de s’en préoccuper 🙂

                • « il faudra payer les services qui sont financés grâce a ces taxes, d’une autre manière »
                  oui, par ceux qui utilisent ces services par exemple, plutôt que de voler paul pour habillé jean. Cela s’appelle le marché, chacun paie pour les services qu’il estime nécessaire.
                  Quand la disponibilité sera un problème les prix augmenteront et les bonnes solutions alternatives seront trouvés, les armées de Mme irma des différents gouvernements du passé ont toujours échoué à prédire l’avenir pourquoi il en serait différemment aujourd’hui?

                  • « pourquoi il en serait différemment aujourd’hui? »
                    Pour vous ennuyer. lol ,la réalité est taquine.
                    Et si le prix n’était pas le bon indicateur et si la non disponibilité subie ne nous laissait pas le temps et les moyens de nous retourner sur une source que l’on cherche encore….
                    On se débrouillera bien, je vous rassure mais ce ne sera pas une partie de plaisir pour tout le monde.

            • « ruissellement de l’activité engendrée par le travail d’isolation thermique »

              Si cette activité est subventionnée, c’est la destruction de richesses et d’emplois qui ruissellera. Chaque emploi créé par subvention, comme chaque emploi de fonctionnaire, détruit 2 à 3 emplois par ailleurs.

              A la question « on fait quoi », la réponse est « Sire, surtout ne faites rien ! Vous nous avez assez aidés. »

            • « du moins avec les sources fossiles existantes et connues » : voilà, vous savez déjà pourquoi votre raisonnement ne tient pas la route.

              « L’isolation de logements est une bonne chose et beaucoup n’en ont pas les moyens. » Si je consomme 10 fois plus d’énergie pour isoler que d’énergie économisée par l’isolation, l’opération est absurde. La plupart aurait les moyens d’isoler mais fait le calcul rationnel que ça ne sert à rien sauf cas spécifiques.

              Les énergies soi-disant renouvelables créent l’essentiel de la précarité énergétique par leur impact démentiel sur les factures. Les victimes de la précarité énergétique sont les victimes des choix politiciens. Chaque fois qu’une éolienne fait une rotation, il y a un pauvre supplémentaire dans ce pays.

              • « voilà, vous savez déjà pourquoi votre raisonnement ne tient pas la route. »
                J’utilise une prudence de convention car personne ne peut prédire l’avenir avec certitude.
                Par contre le faisceaux d’indices me donne raison.
                Je sais que »vous en général », utilisez que tout c’est bien passé jusque là, alors pourquoi demain serait-il différent ?
                C’est passer sous silence que tout le monde, depuis 170 ans essentiellement, c’est construit sur une pente ascendante du volume de pétrole. Facile je dirais de faire mieux avec toujours plus d’énergie.
                Faudra arriver à bien me convaincre qu’il sera facile de faire avec toujours moins.
                Je dirais que seul un lapin du chapeau pourrait vous donner raison, je l’attends, tout comme vous.

                • non….en outre des travaux d’isolation impliquent une spéculation sur la durée d’occupation du logement et n’ oubliez pas une chose un pauvre a une option moins chère que l’isolation..ne pas se chauffer…

                  vous vous trompez de débat…personne n’est contre l’isolation en tant que tel ..on parle de favoriser l’isolation..ou à peu près n’importe quoi..

                  or parfois l’isolation c’est intéressant parfois non..pour l’etat on file des sousous pour isoler que ce soit con ou pas…

                  et c’est fatigant…de vous répéter toujours la m^me chose…

                  SI c’est économique..alors je vous propose de créer une société privée qui prête de l’argent aux pauvres gens pour isoler leur maison …

                  et que l’énergie soit rare on s’en fout on veut bien l’admettre..mais quand?

                  • « et que l’énergie soit rare on s’en fout on veut bien l’admettre..mais quand? »
                    Depuis le début, puisqu’elle est non renouvelable…
                    -> Abondance MOMENTANE de ressources énergétiques même si ça vous parait une éternité que ça dure depuis 170 ans.
                    c’est très peu a l’échelle géologique.
                    « or parfois l’isolation c’est intéressant parfois non »
                    Vous ne voyez pas les priorités. Votre seul critère de jugement est la rentabilité financière du moment ou non.
                    Vous ne saisissez pas que c’est un jeu de dupe, pris dans les phares de la voiture comme un lapin, les phares du système bancaire/monétaire dans lequel vous avez cru toute votre vie, sans jamais oser le remettre en cause.
                    Je ne vous convaincrais pas, on ne touche pas à « Dieu ».
                    illusion de rareté de l’argent…illusion que la rentabilité financière doit tout diriger, or faire utile n’est pas nécessairement rentable.
                    Soigner les vieux n’est pas rentable du tout par exemple.
                    La calculatrice NE DOIT PAS diriger le monde et c’est pourtant ce que vous appelez de vos vœux, n’est ce pas ?
                    cela est bien triste d’autant plus que le monde est abondance réelle de biens et service et de main d’oeuvre.
                    Pour l’énergie ça ne va pas durer, sauf lapin du chapeau…
                    Bonne soirée.

                    • « Vous ne voyez pas les priorités. Votre seul critère de jugement est la rentabilité financière du moment ou non. »
                      Et vous déterminé comment vos priorités? en fonction de l’état du monde supposé dans 10 ans?20 ans? 50 ans?200 ans? Les gens modestes admettent que l’avenir est inconnu d’une part et que d’autre part si ils souhaitent faire un paris sur celui ci ils ont la décence de ne pas forcer les autres à faire de même. Que chacun isole selon ses prédictions et nous verrons bien de quoi sera fait l’avenir (petite prédiction gratuite : tout le monde sera surpris).

                • « J’utilise une prudence de convention car personne ne peut prédire l’avenir avec certitude. »
                  pourtant ça n’a jamais empêché les donneur de leçon d’affirmer de quoi il sera fait de façon péremptoire.

                  • « pourtant ça n’a jamais empêché les donneur de leçon d’affirmer de quoi il sera fait de façon péremptoire. »
                    C’est sur qu’en ne s’intéressant pas au sujet, ça parait péremptoire, d’autant plus que ça contredit ce que vous avez envie d’entendre.
                    Les données scientifiques sont pourtant là…
                    « tout le monde sera surpris » C’est certain, en bien ou en mal. Personnellement, je ne peux qu’être surpris en bien, ce que je souhaite ardemment mais pour l’instant force est de constater que j’ai peu d’espoir dans ce sens.

        • L’isolation des logement est une bonne chose SI elle est économiquement viable. si le cout de l’isolation équivaut à 150 années d’économie de chauffage alors il est parfaitement stupide d’isoler. ceci dit dans un marché libre les acteurs ont parfaitement le droit de se faire plaisir en dépensant de l’argent inutilement par contre si c’est vraiment bénéfique économiquement parlant vous pouvez parier que cela se répandra et de fait cela deviendra de moins en moins cher et de plus en plus intéressant économiquement.

    • «  » »qui est tout joyeux de s’apercevoir que la voiture électrique est un « succès »… » » » »

      La nuit dernière (02 H) j’ai failli percuter une Zoé (Renault) en panne électrique totale….Un couple de crétins s’est lancé sur une route de campagne la nuit avec ce genre de véhicule dont la consommation électrique est totalement erratique….Résultat panne dans le noir sans même une torche pour se signaler…
      Quand on est con c’est pour longtemps…Le crétin s’est permis de critiquer mon vénérable Mercedes classe G en le qualifiant de « monstre de pollution »…Si sa femelle ne l’avait fait taire ils finissaient la nuit enrase campagne percheronne.

      • il n’aurait fallu prendre en stop que la femelle et laisser le crétin sur le bord de la route en lui disant qu’il fallait que quelqu’un reste à proximité pour signaler le danger aux autres automobilistes.

      • Bonjour Kansas beat, justement je pensais à vous.
        Rien a voir avec le sujet présent, sauf en élargissant pas mal mais ça pourrait vous intéresser:

        dommage pour la qualité d’image…

        • Merci de penser à moi…Mais les premiers résultats de mes moissons, tant en France qu’en Serbie et en Biélorussie contredisent tout le pénible laïus que vous m’avez servi….
          N’importe quel agronome vous dira qu’il est totalement idiot d’aller faire des travaux sur le complexe argilo-humique en montagne où les terres hyper acides rendent les résultats totalement aberrants….
          Et puis, qui veut aller cultiver des pentes à 45°? Quelques crétins écolos-nazis qui chialeront et rendront bien sur Monsanto responsable quand toute la terre se retrouvera en fond de vallées du fait de l’érosion qu’ils auront provoqué?

          • Dois je comprendre que vous n’avez regardé que les premières minutes ?
            Quand ça veut pas, ça veut pas… lol
            Le laïus pénible car le Le tchernoziom (ou chernosol), est un don de la nature malheureusement localisé.
            Partout ailleurs, l’humus disparaît sous agriculture intensive classique.
            Donc l’exception (que vous passez sou silence), n’est pas la norme et la laïus pénible ainsi que la vidéo ont toute leur utilité.
            Vous connaissant un peu , vous serez sans doute trop fier pour l’admettre ?

            • « Partout ailleurs, l’humus disparaît sous agriculture intensive classique. »

              Faux, archi faux, j’ai plusieurs milliers d’analyses de terre sur 40ans
              qui le prouvent, et plusieurs centaines de profils pédologiques depuis 20ans qui expliquent pourquoi.
              -Gestion des résidus de récolte
              -Engrais verts
              -Limitation raisonné des labours
              -Cultures dérobées suivant les espèces cultivées
              -Gestion du tassement (utilisation systématique d’engins chenillés , tracteurs, combines, et utilisations d’outils les plus larges possibles pour limiter les passages)
              Bilan: taux d’humus stables, voir en légère augmentation. Pénétration des racines augmentée de 70% en 20ans ce qui a un effet très positifs sur les besoins en irrigation.

              Laissez les Her Doktors à leurs délires verts et redescendez sur terre.

              • Bah vous faites presque exactement ce qu’ils préconisent !
                Normal d’avoir de bons résultats en humus.
                Je ne comprends que vous critiquiez ceux qui font comme vous, en mieux 🙂 : semi direct, bio, etc.. je vous taquine mais je suis convaincu que c’est mieux.
                Combien font comme vous en France en proportion, vous avez une idée ??? (moi pas)
                je peux vous dire que dans mon voisinage proche, personne ne fait comme vous, se sont des purs et dur du « conventionnel à la papa, comme on leur a bien expliqué à l’école « .
                Ah si il y a en 1 à 6km qui fait a peu près comme vous.
                et 1 bio a 17 km.
                2 sur combien ?..
                Vous êtes dans quelle région de France pour savoir quel type de sol et quel climat vous avez ?

                • Nous sommes très nombreux à utiliser ces méthodes en France et encore plus en Europe de l’est.
                  La technologie des drones couplée à la cartographie numérique et au report de films sur celle ci nous aide encore plus depuis 7ans…Un de mes fils est un virtuose de ces techniques qui nous permettent d’analyser et corriger des situation très précisément.
                  En France on cultive en Bretagne, plaine de Pontivy et bassin de Rennes, en région Centre,(Bourges) et en Aquitaine (Landes et Lot et Garonne)….En Serbie, région de Novi-Sad, et en Biélorussie sud est région de Gomel.
                  On a quasiment tous les sols et tous les climats.
                  Désolé de devoir vous détromper, les bios sont de grands bousilleurs de sol. En région centre j’ai repris des terres exploitées en bio pendant 15 ans; une véritable catastrophe agronomique tant en composition, qu’en structure et qu’en adventices.
                  Tout ce travail d’analyse est très largement compensé par les économies de façons culturales, d’engrais, d’heures de tracteurs et de chauffeurs, ainsi que par une réduction des couts phytosanitaires.

                  • « Désolé de devoir vous détromper, les bios sont de grands bousilleurs de sol. En région centre j’ai repris des terres exploitées en bio pendant 15 ans; une véritable catastrophe agronomique tant en composition, qu’en structure et qu’en adventices. »
                    Un exemple n’est pas généralité.
                    Il ne suffit d’être estampillé Bio pour obtenir de bons résultats, cet exemple le prouve.
                    Il faut aussi de de bonne pratiques (que vous faites d’une
                    certaine manière).
                    bio, voire nouvelles techniques, plus les bonnes pratiques garantissent un avenir durable.
                    Par contre le tout chimique, tout labour, « sans se poser de question », est voué à l’échec sur le long terme, ce n’est pas durable car destructeur de sols et basé sur des ressources non -renouvelables.
                    J’imagine que vous en conviendrez puisque vous vous en êtes écarté en partie ?

  • « Nicolas Hulot avait déclaré : « Nous sommes à l’aube d’une révolution dont on ne connaît pas encore le point d’atterrissage » Et il veut que cette révolution soit financée par les contriubuables sans savoir où elle mènera, ou si elle sera un fiasco. En tout cas une ruine pour les contribuables. Il est dans la même de ce que Winston Churchill avait dit au sujet de Christophe Colomb :
    – « Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait… et il faisait tout ça aux frais des contribuables. »

    • « Nous sommes à l’aube d’une révolution dont on ne connaît pas encore le point d’atterrissage »
      L’image étant que nous sommes dans un avion (économie sous perfusion des énergies fossile depuis presque 170 ans) et nous n’avons pas encore construit la piste d’atterrissage (un monde avec plus de gens , habitués a un fort niveau de vie, pas de solution intéressante à la raréfaction des énergies fossiles, donc pas de piste )

    • « il faisait tout ça aux frais des contribuables »
      Nous sommes tous le parasite de l’autre, tous liés, tous nous exploitons quelqu’un.
      Certes on peut le camoufler sous le mot service.

      • « tous nous exploitons quelqu’un. » Vous confondez exploitation et solidarité. C’est en effet par le travail acharné dans le cadre du marché libre que nous sommes véritablement solidaires, en échangeant volontairement entre nous nos services, services dont la démultiplication est directement liée à la quantité de capitaux privés engagés.

        • Façon de voir, ce n’est pas la mienne.
          Je n’ai pas le sentiment d’être solidaire de la petite main qui a fabriqué ma paire de basket ou mon smartphone. J’ai plutôt le sentiment d’exploiter sa misère.
          Ça me désole de voir certains bas prix en magasin, sur des articles qui, s’il devaient être fabriqués en France ou en Europe, seraient 10 fois plus cher.

          • vous le sortez ,un peu, de la misère…misère qui a été amplifiée par les restrictions diverses et variées au libre échange…
            le monde se rééquilibre ça ne va pas se faire en un clin d’œil mais j’ai du mal comment on aide pas un pauvre en le faisant travailler….
            ça ressemble un peu au salaire minimum qui protégerait les travailleurs de la misère, il condamne de fait les moins productifs à vivre d’aides sociales.
            et en général il ne faut pas creuser beaucoup pour se rendre compte que les alternative au libre échange soi disant morale façon commerce équitable sont une illusion…
            le seul atout d’un pauvre c’est sa capacité à accepter un salaire plus bas qu’un autre!!!! et se faisant ils sort de la pauvreté…

          • « Je n’ai pas le sentiment d’être solidaire de la petite main qui a fabriqué ma paire de basket ou mon smartphone ».
            pourtant vous devriez, qui sait ce qui serait advenu à cette « petite main » sans travail pour la faire vivre. Si je suis votre raisonnement les paysans qui fuyait la misère des compagnes pour aller travaillé en ville au 19 ième siècle aurait du rester sur place et mourir plutôt que remplir les usines…

            • « pourtant vous devriez, qui sait ce qui serait advenu à cette « petite main » sans travail pour la faire vivre. »
              lol parce qu’il faut bien mais désolé je n’arrive toujours pas à me faire à ce cynisme justifiant l’injustifiable.

    • M. Hulot a raison de parler de révolution. Les révolutionnaires ont ceci de particulier, qu’avant eux rien n’a existé, et en dehors d’eux pas de salut!

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