Par Damien Theillier.
L’impôt est-il toujours juste ? Sert-il toujours la dépense réellement “commune”. Frédéric Bastiat en doutait fortement et voyait déjà la manipulation fiscale que les gouvernements pouvaient entreprendre, comme le montre Damien Theillier dans cette treizième session sur Bastiat.
L’impôt est-il juste ? Assurément non !
Seule une minorité de con-tribuables y sont soumis.
Je suis moi pour que tous revenus soient imposables y compris les prestations sociales !
Avec un peu plus de fonctionnaires pour reprendre ce que d’autres ont distribué.
Ce serait quand même plus simple de donner du net que de créer un système kafkaïen.
Pas besoin de système kafkaïen, une flat tax et pas d’exemptions sur l’assiette. Il est très mauvais de donner du net, le citoyen doit savoir ce qu’il verse comme impôt.
“Il est très mauvais de donner du net, le citoyen doit savoir ce qu’il verse comme impôt.”
Et pourtant, le gouvernement fait tout le contraire avec le prélèvement à la source.
Entre ce qui est bon pour le gouvernement et ce qui est bon pour le citoyen, ça fait deux !
Il serait peut-être plus judicieux de s’attaquer en priorité aux 477 niches fiscales évaluées à près de 100 milliards d’euros !!!
C’est à la fois vrai et faux. Avec 100 milliards d’euros de pression fiscale supplémentaire, le pays aurait le plus grand mal à survivre. La suppression de niches fiscales doit donc s’accompagner d’une diminution au moins égale des impôts nominaux, et même supérieure car la simplification induite conduirait à quelques milliards au moins d’économies supplémentaires.
Amusant, personne ne remet en cause le fait qu’il faille un impôt.
Pourquoi passer par un impôt pour financer des services publics ????
Pourquoi ne pas tout bonnement créer cet argent ???
Moi aussi, un revenu est un revenu. Que l’on gagne 1200€ par son travail ou par des allocations diverses, c’est un revenu. D’autant que celui qui touche 1200€ d’allocations a droit à toutes sortes d’autres choses (bons CAF, HLM) qui font qu’au final, il a un reste à vivre supérieur à celui qui les gagne par son travail (paie des impôts dessus).