Rapport Borloo : beaucoup d’argent public pour rien

Le rapport Borloo visant à aider les quartiers prioritaires ne propose qu’une seule chose : multiplier les dépenses publiques pour dynamiser des solutions politiques qui n’ont jamais marché.

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Rapport Borloo : beaucoup d’argent public pour rien

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 avril 2018
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Par Frédéric Mas.

Jean-Louis Borloo avait été chargé en novembre 2017 par Emmanuel Macron de présenter un plan de bataille pour les banlieues. La tâche était lourde et l’ambition élevée, puisqu’il s’agissait pour l’ancien maire de Valenciennes, officiellement retiré de la vie politique, de « faire revenir la République dans les quartiers » face « au repli communautaire et identitaire ».

Le rapport a été remis finalement jeudi 27 janvier au président, et le moins qu’on puisse dire, c’est que le catalogue de propositions dévoilé largement dans la grande presse sent le clientélisme politique, l’échec programmé et le planisme bureaucratique le plus suranné. Le tout, bien entendu, facturé à hauteur de 48 Md€.

Dépenser plus pour perdre plus

Ce nouveau « plan Marshall » des banlieues s’inscrit dans l’histoire longue des plans politiques de relances des quartiers défavorisés. Sans remonter jusqu’à celui de 1977, premier d’une très longue série, on peut se rappeler du précédent posé par la « dynamique espoir banlieue » portée par Nicolas Sarkozy et Fadela Amara en 2008.

Ce plan interministériel visant à « casser les ghettos » et « pour l’égalité des chances » avait mobilisé 1 Md€ environ pour des retombées totalement insignifiantes voire totalement improductives. Ainsi la mesure phare en matière d’éducation à l’époque fut la mise en place d’« internats d’excellence », ces centres aux finalités mal définies, qui finirent par fermer en 2013, faute d’excellence et de combattants.

Bien entendu, les plus optimistes ne se sont pas privés d’accuser le manque d’ambition de N. Sarkozy et le « manque de moyens » placés dans le projet, crise économique oblige : le milliard consacré à l’empilement bureaucratique, aux officines et aux organismes publics n’aura pas permis de sortir de la logique de ghetto et de séparation sociale qui enferme une partie de la population dans la trappe du chômage et de la pauvreté.

Cela peut toutefois nous donner une idée déjà suffisamment coûteuse du sérieux et de l’effectivité des politiques publiques dont le planisme économique désuet semble avant tout tirer le plus possible d’argent public pour ensuite le répartir entre les échelons locaux, politiques, administratifs et associatifs sans qu’aucun suivi ou aucune évaluation des fonds versés ne soit véritablement possible (ni même envisagé).

La voix des féodalités

La situation de 2018 n’a pas changé, à une variante près. La crise économique est toujours là, la maîtrise des dépenses publiques est toujours prioritaire dans un pays asphyxié par la pression fiscale et un chômage sans commune mesure avec ses voisins européens, mais les élus locaux ont déclaré la guerre à l’exécutif. Dans son souci de rationaliser les comptes, ce dernier a décidé de limiter le cumul des mandats et à imposer 13 Md€ d’économie aux communes.

La réaction de l’association des maires ne s’est pas faite attendre. Par la voix de François Baroin, elle exige que figure dans la constitution le rôle essentiel de la commune. Ceci devrait se traduire, selon l’AMF, par deux choses intimement liées. D’un côté une garantie renforçant l’autonomie des communes, de l’autre par le financement des collectivités locales en cas de création ou extension de ses compétences exercées au nom de l’État. En d’autres termes, il faudrait revenir sur les économies prévues par l’État en garantissant par la constitution le droit aux élus d’étendre leur budget aux frais du contribuable.

Le rapport Borloo s’inscrit dans cet esprit de révolte fiscale des collectivités locales. Dans l’entretien que l’ancien ministre a donné au journal Le Monde en date du vendredi 27 avril 2018, il assure d’ailleurs qu’il se fait bénévolement la voix des maires et des associations de terrain pour « structurer leur action » et se faire l’écho de leurs revendications.

Ceci pourrait d’ailleurs expliquer à la fois les ressources demandées aux pouvoirs publiques, qui semblent faramineuses, et les solutions proposées si pathétiquement rétrogrades. L’ancien maire de Valenciennes se fait le porte-parole des groupes d’intérêts qui ont pâti des arbitrages fiscaux au sein de l’appareil bureaucratique français, et qui cherchent à renverser la vapeur en leur faveur.

La politique par le plan

Fidèle à une méthode qui n’a jamais fait ses preuves, le rapport propose un « plan de mobilisation nationale » supposé donner à la politique de la ville une véritable efficacité. Selon Jean-Louis Borloo, contrairement à une idée reçue qu’il qualifie de « grande mystification », il n’y a jamais eu de véritable plan pour les banlieues, les versions précédentes n’ayant été que des effets d’annonce jamais traduits dans les faits.

À ce stade de l’entretien donné dans Le Monde, on ne peut qu’admirer la grande Chutzpah de l’ancien ministre qui lui a sans doute permis par le passé de survivre aussi longtemps dans le petit monde politique français. Entre 2003 et 2012, le plan Borloo a coûté 40 milliards, qui se sont ajoutés aux 50 milliards déjà utilisés de 1989 à 2002. En 2002, la Cour des comptes constatait déjà la distribution massive de subventions à l’aveuglette à plus de 15 000 associations.

Notons qu’aujourd’hui, le clientélisme associatif est mieux connu, essentiellement parce qu’il draine dans son sillage islamistes radicaux et diverses sectes de l’extrême-gauche que les élus pensent tenir en laisse grâce à l’argent des contribuables. Reste que depuis maintenant plus de 30 ans, aucun moyen n’a jamais été mis en œuvre pour contrôler l’usage de ces milliards, et pas davantage le plan Borloo, qui plaide pour qu’on multiplie l’expérience par 10.

Sur le fond, l’idéologie planiste qui sous-tend les propositions du rapport n’est elle même que le témoignage historiquement daté du mépris du politique pour l’économie et le fonctionnement de la société civile. Elle repose sur la fiction politique séparant artificiellement la production de richesses, du domaine de l’économie, de sa redistribution, attribuée aux technocrates et aux décideurs publics.

Seulement la production de richesses est simultanément une distribution de richesses grâce aux mécanismes du marché. La redistribution politique qui prétend corriger les insuffisances du marché se fait par ailleurs destructrice des richesses car l’échange qu’elle propose est sous contrainte. Si l’un des acteurs à l’échange est forcé, par l’impôt et donc la coercition étatique, alors les conditions ne sont plus remplies pour que le produit, objet de la transaction, soit échangé au meilleur prix pour le vendeur comme l’acheteur.

Si l’État vous ponctionne de 100 euros pour des services dont vous n’avez pas besoin, le jeu se fait à somme nulle : il gagne le droit de les employer comme il l’entend tandis que vous perdez une somme qui aurait été employée autrement si vous aviez eu votre mot à dire. C’est une version particulière de la grande leçon de Bastiat sur le sophisme de la vitre brisée.

Ici le plan est tout aussi destructeur de richesses, et son but, comme pour les plans précédents, est à la fois politique, à savoir montrer que notre classe politique cherche à résoudre des problèmes dont elle est partiellement à l’origine, et de l’autre faire vivre la frange de l’État social que l’exécutif cherche à maîtriser un minimum.

Autoritarisme public et privé

La vision du monde de l’entreprise portée par Jean-Louis Borloo, toujours à la lecture de l’entretien donné par Le Monde, est essentiellement punitive. Reprochant aux entreprises de ne pas s’impliquer assez dans la formation et la qualification, Jean-Louis Borloo insiste sur la nécessité de respecter la loi et de sanctionner les entreprises qui ne respectent pas l’obligation d’employer des apprentis : « Je propose de mettre en place de vraies sanctions, d’une extrême violence, si elles ne se conforment pas dans les deux ans. »

Plutôt que de favoriser un écosystème économique favorable à la libre entreprise, le plan Borloo préfère donc la menace, ce qui, n’en doutons pas, attirera des légions d’entreprises dynamiques dans les quartiers.

Sanction pour les entreprises privées, mais aussi pour les administrations qui n’agissent pas. Le rapport prévoit la création d’une Cour d’équité territoriale chargée de distribuer les bons et les mauvais points en matière de politique publique. Dans les deux cas, certains esprits chagrins remarqueront que l’état de droit français a déjà du mal à se faire respecter face à des zadistes ou à des étudiants bloqueurs, ce qui rend les coups de menton de l’ancien ministre assez risibles.

La bureaucratie pour les meilleurs

Parmi les mesures étatistes proposées, celle phare en matière d’éducation n’est pas sans rappeler les internats d’excellence de Fadela Amara. Jean-Louis Borloo propose de créer pour les banlieues une académie des leaders, sur le modèle de l’ENA, permettant d’accéder aux plus hauts postes de la fonction publique.

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Visiblement, l’auteur du rapport n’a pas remarqué que le modèle énarchique dans sa forme la plus classique n’était plus adapté au monde d’aujourd’hui, qui valorise pour ses élites l’intégration au monde de la grande entreprise par l’expérience, davantage que par le concours. Proposer aux nouveaux talents de l’intégrer plutôt que de se tourner vers un secteur privé pourtant plus rémunérateur témoigne là encore d’une conception du cursus honorum français datant des années 60.

Le bluff bureaucratique

Que restera-t-il du rapport Borloo après sa lecture présidentielle ? Sans doute pas grand-chose, les mesures qu’il préconise étant en grande partie irréalisables. Sans doute faut-il y voir un coup de bluff de la part des collectivités locales pour tenter de tirer quelques milliards au pouvoir central à un moment où les arbitrages de Bercy ne sont pas en leur faveur.

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  • a combien s’élève toutes les mesures faites pour résoudre les probléme de banlieues..en MILLIARD d’euros à fond perdus…??
    encore un expert qui coûtent bien cher aux contribuables …combien de versions ont étés faites ?? comme dirait l’autre ,c’est politique :il y a des électeurs !!!!

  • S’il s’agissait d’un plan de bataille pour Borloo, pour le « faire revenir à un poste rémunéré » face à son « repli de la politique », il suffisait de lui verser une allocation en remerciement de son soutien récent et sans rien lui demander d’autre en échange, ça aurait été plus simple pour tout le monde et surtout beaucoup plus économique.

  • Il n’y a qu’une seule solution pour les banlieues c’est de rétablir l’ordre, le retour de l’économie et des emplois se fera naturellement.

    • Sauf que la solution pour rétablir l’ordre, à mon avis conditionner les aides à la preuve de cet ordre, personne n’en veut.

      • @ MichelO

        Oui et aux mêmes endroits, l’affrontement précède la concertation, comme la grève peut précéder la concertation dans les entreprises: cher, inefficace mais faisant « le buzz »!

  • Face à un problème quelconque il est une constante qui consiste à créer une commission qui va se charger d’étudier etc, etc.. Le rapport Borloo c’est kif kif bourricot. Combien a-t-il coûté ? Combien Borloo a-t-il gagné pour pondre cette énième absurdité ?L’un des problèmes des banlieues est le refus de l’intégration se traduisant par le refus d’apprendre et de parler le Français. Un vécu dans un magasin, une mère et sa fille d’environ 13/14 ans, je pose une question à la mère, la fille qui parle très bien le français traduit, la mère répond et la fille me traduit. Donc si la fille parle couramment le français c’est que la famille vit en France depuis pas mal de temps voire que la fille est née en France. Pourquoi ne pas assujettir certaines aides à l’apprentissage de la langue ? Sans maitrise de la langue il n’est point d’intégration possible c’est le B.A. BA (méthode syllabique) !

  • Mais au fait nous en sommes à combien de plans ?

    Nos politicards ne savent que dilapider.

    Par ailleurs j’invite borloo à réduire sa consommation de wisky

    • @ marie210917

      Oui, c’est vrai!
      Mais vous savez sûrement qu’un ministre demandant l’élaboration documentée d’un rapport sur une problématique, attendra d’avoir reçu les conclusions de ce rapport pour réagir au problème … ou pas!

  • « Banlieues à l’abandon » ; « quartiers oubliés de la République » dit M. Borloo.
    Parlerait-il de ces quartiers que l’on nomme « zones de non-droit » ? Ces enclaves où la République n’est pas la bienvenue, que ce soit pour secourir ou sauver, ou pour faire le travail pour lequel on la paie, à savoir maintenir les droits des personnes libres. Enclaves qui sont tenus et quasi hermétiques à quiconque n’est pas du quartier.
    Comme le dit l’article, les subsides étatiques y sont les bienvenus et nécessaires à la relative quiétude de ces quartiers. (Comme par exemple… hmmm voyons… à Marseille)
    M. Borloo, il n’est pas question d’argent, de moyens (toujours de l’argent et des moyens) dans ces quartiers, il est question que des bouts de territoire ont été conquis par des criminels qui ridiculisent l’Etat.

  • Encore un homme providentiel, un visionnaire utopiste qui devait électrifier l’Afrique… (à grands frais).
    Les ghettos sont des tumeurs urbaines qu’il ne faut pas irriguer mais assécher. Donc, ne pas injecter des milliards…
    Première mesure: supprimer les allocations familiales (sans pour autant abandonner à leur sort les enfants socialement déshérités).

  • Le problèmes c’est pas les banlieues, c’est les habitants.

    J’habite en Chine, dans des tours 2 a 3 fois plus hautes qu’en France, et il y a aucunes dégradations, ni voitures brulées, et il n’y a pas d’APL, ni alloc en tout genre, et le SMIC est a 200 euros par mois.

    Pourquoi ? c’est simple, il n’y a aucuns habitants venant du continent africain.

    • C’est peut-être l’inverse, que parce qu’il n’y a ni APL, ni allocs, ni SMIC élevé, ni occasions de brûler impunément des voitures, que personne n’y vient du continent africain…

      • Non, en Chine les frontières sont contrôlées, et depuis 2 ans environs, pour pouvoir vivre en Chine il faut un sacre bagage universitaire, beaucoup d’européens se font recaler.
        Et cerise sur le gâteaux, avant il suffisait de se marier 5 ans a un chinois ou chinoise pour avoir le droit de travailler, ceci est fini, il faut un bagage universitaire pour pouvoir travailler, le regroupement familiale pour pouvoir travailler c’est fini.

      • Oui, aussi, personne va venir pour travailler pour 200 euros/ mois, alors qu’en France on peut toucher plus sans travailler.

    • C’est bien ce que je pense et justement la comparaison avec la Chine me paraît intéressante.
      Il me semble qu’elle bénéficie encore de la politique de l’enfant unique maintenant abolie.
      Avec l’enfant unique les parents ont certainement investi beaucoup plus pour l’éducation leur descendant que ce qu’ils auraient fait avec une famille nombreuse.
      Contrairement à la politique nataliste française qui encourage la multiplication des naissances incontrôlées et le laxisme dans tous les domaines.

      • Vous avez raison, quand on fait un enfant, on a plus d’argent et de temps a lui consacrer. Quand on fait 2 enfants, c’est forcement partagé, c’est mathématique.
        La Chine a pris le problème a bras le corps pour s’en sortir, a la différence de l’Afrique qui se sert de sa démographie, en l’envoyant en occident afin que ceux-ci (les enfants) servent de moyen de retraite pour les parents (renvois d’argent au pays).

  • Bah pourquoi résoudre un problème alors que celui ci permet de dépenser des milliards entraînant une augmentation de la dette suivie irrémédiablement par une augmentation d’impots affaiblissant la France dans son rôle européen et la poussant à se séparer de ses fleurons industriels ?
    Partout où est passé Borloo les dépenses inutiles ont fleuri..un bon choix pour les banques, un bon choix pour Macron.

  • Le plan Borloo une fumisterie de plus. Les plans se sont succédés depuis les années 70, des Mds € ont été engloutis en pure perte. L’immigration massive est un échec car malgé tous les moyens mis en oeuvre le bilan est catastrophique Commencée dans les années 60 l’immigration était « une chance pour la France » cela paierait nos retraites , le vivre ensemble s’épanouirait. Aujourd’hui un chômage de masse, un communautarisme dans des quartiers entiers, des trafics en tout genre, une montée de l’islam (2400 mosquées contre 150 en 1970), et 250 morts 1500 blessés par des islamistes, armée dans les rue des grandes villes. Voilà une partie du bilan. La solution 1/ stopper toute immigration (voir le Japon), renvoyer vers leur pays d’origine ces populations qui jamais ne s’intègreront. Sans cela nous couleront tous ensemble.

    • « Voilà une partie du bilan. »

      @Liberte5 : Pourquoi considérez-vous que c’est le bilan de l’immigration massive au lieu de considérer que c’est le bilan de l’absence de libéralisme ? Expliquez-nous où est le libéralisme dans le fait d’avoir créé un Etat-providence condamné à l’échec et d’avoir fait venir des immigrés pour tenter vainement de sauver cet Etat-providence ( « l’immigration paierait nos retraites » ) ?

      Concernant le « chômage de masse », expliquez-nous où est le libéralisme dans le fait d’avoir instauré un salaire minimum élevé et un code du travail de plus de 3000 pages (résultat = environ 10% de chomage) alors qu’en Suisse il ne dépasse pas la centaine de pages (résultat = environ 4% de chomage) ?

      Concernant les « trafics en tout genre », expliquez-nous où est le libéralisme dans le fait de faire perdurer une guerre coûteuse et inefficace contre la drogue qui ne fait que créer des situations de monopoles grâce auxquels les dealers s’en mettent plein les poches ?

      Concernant le « communautarisme », la « montée de l’islam », et les « 250 morts et 1500 blessés causés par des islamistes », expliquez-nous où est le libéralisme dans le fait de subventionner des associations communautaristes, de restreindre le droit de discriminer, et de supprimer la liberté d’exprimer des opinions « racistes » ou « islamophobes » ou « blasphématoires » ?

      Là où je veux en venir c’est que, contrairement à ce que vous laissez entendre, la racine du problème en France n’est pas l’immigration massive , le vrai problème c’est l’absence de libéralisme .

      Vous laissez entendre que si le Japon est aussi génial qu’il en a l’air c’est parce qu’il n’y a pas d’immigration. Vous oubliez cependant qu’il existe juste à côté du Japon un autre pays où il y a absoluemment aucune immigration : la Corée du Nord. Pourquoi ne nous vantez-vous jamais les mérites de ce merveilleux pays incroyablement prospère et paisible qu’est la Corée du Nord ? Il n’y a pas de libéralisme en Corée du Nord, mais étant donné que pour vous l’important c’est qu’il n’y a pas d’immigration, la conclusion qui s’impose est que la Corée du Nord est le pays de vos rêves.

      • Le libéralisme n’est pas plus la solution que le socialisme. Aucune doctrine politique ne peut prétendre être la clé d’une société harmonieuse. Si le libéralisme était la solution ce serait le bonheur pour tout le monde aux US. On y trouve les mêmes problèmes que dans nos banlieues et il n’y a pas encore si longtemps, la ville de Détroit aurait été un territoire de rêve pour les Zadistes, personne se serait venu les déloger !

        • @Gérard27
          Le libéralisme n’est pas une doctrine politique.
          Les Etats-Unis sont rongés par le socialisme. Le socialisme abhorre la Liberté et la propriété. Ces deux éléments doivent lui être exclusifs. Ces deux éléments sont des libertés individuelles profondément ancrées dans la culture américaine, et les gouvernements qui ont précédé, surtout depuis le 11 septembre 2001 et le Patriot Act, n’ont eu de cesse de les éliminer, au nom de la sécurité de… peu importe ce qui suit.
          La « gauche » française a fustigé le Patriot Act à l’époque, pour au final pondre le sien encore plus intrusif.

          « Aucune doctrine politique ne peut prétendre être la clé d’une société harmonieuse »
          Le libéralisme prétend à l’égalité en Droits en plus de la liberté. « La Loi est la même pour tous, soit qu’elle punisse, soit qu’elle protège » (art.6 DDHC 1789). Dès que des passe-droit sont instaurés, l’harmonie n’est plus possible et cela crée une société injuste et inégale.

          • Si les Etats-Unis sont rongés par le socialisme, alors je veux bien être socialiste et les Trump, Bezos, Buffet, Gates, Jobs, Musk, Zuckerbeg ainsi que le monde de la finance n’ont pas l’air d’en souffrir beaucoup.
            Pour revenir à la France, ses lois proviennent de toutes les tendances politiques. Elles sont les mêmes pour tous qu’en théorie. Tout le monde à le droit de faire grève mais il vaut mieux être employé à la SNCF ou contrôleur aérien, par exemple.

            • @Gérard27
              Bonsoir,
              Le socialisme EST une doctrine politique, pratiquée en priorité par des politiciens. Le socialisme ronge les U.S.A pour les raisons que j’ai citées précédemment, le déploiement et la création conséquentes d’agences gouvernementales diverses et variées, et pléthore de fonctionnaires, des grosses cuillerées de bien-pensance, et une attaque des libertés individuelles plus soutenue ces derniers temps.
              Oui, il vaut mieux être Zuckerberg ou Gates, Buffet ou Rockfeller en Amérique qu’en France. D’ailleurs il n’y a aucun de ces « moteurs » en France. Le dernier est peut-être Roland Moreno, celui qui a inventé la puce des cartes bleues en 1974, mais il n’a pas eu cet effet « moteur » ni même le rayonnement qu’ont eu ceux d’Amérique. Les américains en souffrent moins que nous, parce qu’ils défendent leurs libertés individuelles écrites sur un document-socle de leur Consitution. Notre Consitution n’a aucune colonne vertébrale.
              Netflix est venu en France, et s’en est allé aussi tôt pour la Hollande. Gain pour la France ? Pas grand-chose si ce n’est les impôts collectés pendant le peu de temps où Netflix est resté sur le territoire. Maintenant le fisc des Pays-bas en profitent.

              « Pour revenir à la France, ses lois proviennent de toutes les tendances politiques. Elles sont les mêmes pour tous qu’en théorie. »
              L’égalité devant la loi en France est actuellement une utopie, vous avez raison. Quand on distribue des passe-droits c’est ce qui arrive. Le spectre politique médiatisé est de nature socialiste. Lors des débats des 11 candidats pour la présidence, aucun n’était pas socialiste, oui, même le F.N. Le clivage droite/gauche est une illusion ; tous veulent augmenter la sphère de l’Etat, et réduire les libertés de chacun.

            • Musk, comment dire? Un pilleur, le must du pilleur.

              S’attribuer 4 milliards d’honoraires alors que tesla n’a pas gagné un centime, et qu’il en faudrait une dizaine pour produire le modèle S…

              Lol, lol.

      • Je pense que vous plaisantez et que vous mélangez allègrement le libéralisme économique, la liberté intellectuelle et l’immigration massive d’une population ayant une autre culture, une autre civilisation et une autre religion l’islam. La France n’est pas et n’a jamais été un pays libéral. Nous sommes un pays socialiste et,jacobin. Les règlements , normes etc, sont excessive, la masse de fonctionnaires environ 5 millions, les dépenses de l’etat (200Mds de plus que l’Allemagne) etc. , vous connaissez la suite,un niveau d’imposition et de redistribution les plus élevés au monde. Tout cela fait de la France un pays socialiste gouverné par la haute fonction publique. Pour ce qui est de l’immigration massive ne me dites pas qu’il suffit d’être libéral pour que les populations juives quittent les quartiers du 93 et d’autres encore pour aller dans des quartiers moins islamisés voire pour Israël. Ne dites pas que le libéralisme aurait empêché les attentats et l’épuration ethnique des quartiers majoritairement musulmans. Le libéralisme n’est pas le laisser faire, au contraire. Le libéralisme s’est reconnaitre aussi ce qui ne marche pas en tire les conséquences et ne pas être aveuglé par un dogme.Je termine sur une citation d’A. Finkielkraut « la première civilisation à s’être ruinée pour financer son propre anéantissement », ce contre quoi je me bats. Tout en restant profondément libéral.

  • Créer une « académie des leaders » cette idée n’est pas sans rappeler l’affligeante création de la 3 ème voie à l’E.N.A en 1983 et fort heureusement quelque peu modifiée en 1990:

  • C’est le nième plan de rénovation de quartiers urbains depuis 40 ans (au moins 11 depuis 45 ans), çà suffit.
    Inutile de gaspiller de l’argent en rénovation et destruction+reconstruction sur place de ces quartiers : cela ne marche pas.
    Il faut aérer, détruire au moins partiellement, dépeupler ces quartiers et reconstruire des logements de taille plus modeste et surtout ne pas les construire regroupés pour éviter de créer des quartiers, des « zones », des communautés, des concentrations de pauvreté. Et comme l’union fait la force, la délinquance a son terrain de prédilection.
    Dans ma chère petite ville (55 000 habitants), la rénovation et la reconstruction sur place de logements ne fonctionnent pas dans les 2 zones : ces quartiers font toujours la une des rubriques « faits divers », une population importante d’origine africaine ou maghrébine/turque pauvre, une concentration trop forte de pauvreté et cas sociaux, du chômage, des commerces fermés, des nouveaux locaux commerciaux inoccupés dans les bâtiments reconstruits, de l’immobilier dévalorisé, le trafic de drogue impossible à enrayer (multiplication des caméras, guetteurs collés sur leur chaise, bagarres entre bandes), des dégradations incessantes (abri-bus, poubelles, police municipale, bibliothèque, autos et scooters brûlés), des agressions, des rodéos de scooters.
    Bref des nuisances provoquant, tous les ans, des réunions municipales de quartier de plus en plus animées et de plus en plus de pétitions ou autres rencontres avec le maire.

    • « Il faut aérer, détruire au moins partiellement, dépeupler ces quartiers et reconstruire des logements[…] »
      Il ne faut simplement pas en reconstruire, laissez ceux qui en veulent se les construire, mais pour le contribuable, souffrez qu’il en fasse l’économie.

  • Plan Borloo :
    Le retour des shadocks, ils pompaient, ils pompaient… la persistance dans l’erreur devrait être sanctionnée d’inegibilité à VIE

  • « Je n’ai jamais oublié que l’objectif inavoué du socialisme – municipal ou national – était d’accroître la dépendance. La pauvreté n’était pas seulement le sol nourricier du socialisme : elle en était l’effet délibérément recherché. »

    Margaret Thatcher

    • @Theo31
      La Dame de fer avait raison, tout comme son compatriote W. Churchill qui dit : « Le vice inhérent du capitalisme est une inégale répartition de la richesse ; le vice inhérent du socialisme est une répartition égale de la misère. »
      Appliquer et justifier le socialisme dans un pays prospère, voire riche, n’est pas chose aisée. Il convient de saboter la prospérité de ce pays. Ce qui a mis fin aux Trente glorieuses.

        • Au contraire de ce que prétend ce lien, je suis d’accord avec STF. Les 30 glorieuses sont nées d’une révolution des idées et d’une ouverture libérale des esprits, quand les Européens ont découvert que les pauvres GIs vivaient à la maison mieux qu’eux supposés aisés, qu’en achetant un GMC aux surplus américains il pouvaient se mettre à offrir des services, que les frigidaires et les machines à laver et les télés pouvaient venir aussi dans leurs foyers, etc. Elles ont pris fin quand certains se sont imaginés que plutôt que travailler pour obtenir cela, on pouvait confisquer l’argent des autres pour se le payer.

          • Pour modérer vos fantasmes je vous opposerais de par mes constatations que la majorité des français tient à avoir un travail, un avenir professionnel et un statut social. Si ce n’était pas le cas les fermetures d’entreprises ne tourneraient pas au drame. Les crises financières et la mondialisation ne sont pas des épisodes annecdotiques.

            • Pas un travail : un emploi. Avec l’avenir et le statut, cela ne fait que conforter mon opinion que la génération des 30 glorieuses n’a pas su transmettre à ses enfants la notion que c’est ce qu’on fabrique et qu’on produit qui définit ce qu’on aura.

              • Oui, je suis d’accord avec vous mais à ce moment là, il faut être contre la mondialisation, contre les délocalisations, contre la robotisation, pour le protectionnisme…(Rien à voir avec le libéralisme).
                Et pour en revenir aux Trente Glorieuses, cette époque n’est pas comparable avec celle d’aujourd’hui.
                On manquait de tout, alors qu’aujourd’hui on a trop de tout.
                Au lancement de la 2cv le carnet de commande était plein pour deux ans !
                Longue liste d’attente aussi pour avoir le privilège d’avoir un téléphone filaire.
                Il n’y avait pas de supermarchés. Pour les courses c’était la queue chez l’épicier du coin.
                Le poulet c’était le dimanche ! Les paysans n’avaient pas besoin de déverser leur production devant les préfectures…
                Epoque oubliée ou simplement méconnue.

                • Il y a eu effectivement quelque chose comme ça, mais pas du tout de nature à condamner le libéralisme. Ce qu’on produit définit ce qu’on aura veut aussi dire que si on produit des trucs de grande qualité à bas coût, on les échangera contre d’autres biens. Si on se contente de produire des R10 qui s’envolent dans les virages parce de toute façon la demande est là, en entretenant la pénurie pour ne pas faire disparaître cette demande, il y a effectivement un problème.

        • @Gérard27
          Bonsoir,
          L’artcile est un peu court et se conclue par :
          « L’accélération de l’inflation causée par le choc pétrolier, l’épuisement des bénéfices de la modernisation productive, mais aussi la mondialisation et la financiarisation ont eu raison de ce cercle vertueux. »
          La crise du pétrole et les idées énoncées par MichelO dans son commentaire ont mis fin aux Trentes glorieuses. Ces idées et la gestion catastrophique de cette crise ont été un sabotage de la prospérité du pays.
          La crise a fait monter les prix des matières premières d’origine pétrolière, ce qui a causé l’augmentation des prix à la vente, entraînant moins de ventes, moins de chiffre d’affaire, licenciements et fermetures d’usines et encore des licenciements. Pour compenser le « mankagagner » du gouvernement, il a fallu créer de nouvelles taxes et impôts en les déguisant en aides pour les sinistrés de la crise. Ces taxes n’ont pas trop aidé les patrons à embaucher vu qu’elles plombaient le salaire horaire.
          En 1973, 1974 et 1975, l’inflation annuelle était respectivement de 9,2%,de 13;7% et de 11,8%, contre 6,2 en 1972. Entre 1972 et 1979, les cotisations obligatoires (sur les salaires) ont pris 3,9 points (8.26% du salaire en 1972 et 12,16% en 1979). Cotisations obligatoires qui n’avaient augmenté que 2,2 points en 22 ans (de 1950 à 1972). Ces 3,9 points de cotisations en plus étaient vraiment ce qu’il fallait faire pour aider le pays à s’en sortir, ou plutôt pour en saboter la prospérité.

          • edit :
            « http://france-inflation.com/smic.php »

          • « En 1973, 1974 et 1975, l’inflation annuelle… »
            La Droite était au pouvoir (Pompidou, Giscard).
            Vous avez voté pour qui ?

            • L’inflation n’était pas tant le fait des politiciens que de la crise du pétrole. Imaginez aujourd’hui le prix de l’énergie multiplié par 4, et vous trouverez que Pompidou ne s’en est pas si mal dépatouillé, et même Giscard aussi. Imaginez que le 51-49% de 1974 ait tourné en faveur de Mitterrand, et que nous n’ayons pas connu Raymond Barre…

              • Mettez vous d’accord avec STF qui dit :
                « La crise du pétrole et les idées énoncées par MichelO dans son commentaire ont mis fin aux Trentes glorieuses. Ces idées et la gestion catastrophique de cette crise ont été un sabotage de la prospérité du pays ».

                • Même quand on est globalement d’accord, il peut y avoir des nuances. Pompidou était très diminué par la maladie les deux dernières années, et le choc pétrolier est arrivé au plus mauvais moment. Giscard n’était pas bon, mais il a eu la bonne idée de choisir Barre. Entre le choc pétrolier(*) et la pression populaire (ou de l’impopularité), je trouve que les mesures de Barre n’hypothéquaient pas de manière irréversible le retour vers une reprise des glorieuses, ce qui était un exploit. Rien ne garantissait, bien sûr, que les mesures anti-libérales auraient été provisoires, mais de toute façon en 81, la question a cessé de se poser.
                  (*) Même parmi ceux qui l’ont vécu, bien peu se sont rendus compte que les conséquences sur le reste de l’économie, toutes désagréables qu’elles aient été, auraient pu être bien pires. Seule Thatcher a fait mieux, avec des mesures qui en France auraient remis tout le monde dans la rue pour un second 68. Or Giscard visait la réélection…

            • Avec la mite errante, en 82 83, c’était pas piqué des vers non plus.

            • @Gérard27
              Je ne vote pas. Je ne participe pas à un jeu dans lequel je suis perdant à 100%.
              Giscard, Pompidou, Mittérand et les autres, même combat. Les habitants de la France des Trente glorieuses ont été perdants, peut-être un peu moins du fait de Pompidou, mais perdants quand même. Perte du plein emploi et tranches nettes dans les pouvoir d’achat à un moment où il aurait fallu donner de l’air à toute l’économie.
              Croissance en berne depuis ; dépenses publiques croissantes, chômage massif, temps d’inactivité plus long et reprise de travail plus difficile puisque les créateurs d’emplois sont attaqués ; mise en valeur de l’assistanat (quand un chômeur vit mieux qu’un smicard, ce qui a été mon cas)…
              Tout cela est le sabotage de la prospérité de la France dans les années du crash pétrolier.

              • Edit :
                La « mondialisation » existe depuis l’Antiquité. Les commerçants échangeaient déjà des produits des pays du monde antique. ILs échangeaient entre commerçants et les cilents finaux.

              • Vous me dites, @STF: « quand un chômeur vit mieux qu’un smicard, ce qui a été mon cas »
                Cependant, certains sur ce site, peut être de vos amis, pensent que le smic est trop élevé, ou carrément à supprimer.

                • @Gérard27
                  Bonsoir,
                  C’est exactement ce que j’ai écrit puisque c’était ainsi.
                  Avec 900€ de chômage, je vivais mieux qu’en travaillant à temps plein au smic.
                  Cela montre aussi à quel point les socialistes méprisent ceux qui travaillent.
                  La tarification étatique d’un salaire impacte directement et en premier les personnes peu qualifiées. C’est le cas chez nous. Ce qui impacte le plus les prix en France, qu’ils soient à la vente d’un produit ou du travail, ce sont les taxes, qui comme je l’ai noté en commentaire dans un autre article, allègent les smicards d’environ 73.000€ en 20 ans (33.000 sur les dix années précédentes et 40.000 sur les dix prochaines) avec les seules cotisations sociales.
                  Mon grand-père maternel a fait vivre sa famille avec 7 enfants avec le seul salaire qu’il percevait suivant le travail qu’il faisait (de garçon de ferme à ouvrier en usine). Il a aussi acheté la maison dans laquelle sa famille vivait et qui m’a accueilli pendant près de 40 ans. Maintenant c’est tout simplement impossible.
                  Vu que nous sommes tous, chacun d’entre nous, même ma voisine d’un an d’âge, tout autant que le bébé du jour, débitaires d’une dette publique de 93.000€ par tête, le smic est beaucoup trop bas.
                  Si j’étais un mégalo-égocentré de politicien je proposerais (et passerais en 49.3)
                  « Tout travail mérite salaire ;
                  – Tout salaire doit être décent ;
                  – Le salaire appartient entièrement à celui qui oeuvre à son obtention ;
                  – Un contrat de travail doit être gagnant pour les deux parties ;
                  – La base légale du temps-plein est de 35 heures par semaine. »

                  • Le smic n’a pas à être fixé par l’état, celui qui estime que le salaire qu’on lui propose n’est pas décent doit pouvoir le refuser, celui qui propose un travail doit pouvoir le rémunérer correctement (ce qui signifie que charges comprises, ça doit lui coûter nettement moins cher que le temps qu’il perdrait en faisant le job lui-même). Et la durée du travail doit être librement fixée entre l’employeur et l’employé.

                    • @MichelO
                      +1
                      Bonjour,
                      Le salaire est un accord entre patron et employé. Nous sommes d’accord.
                      Celui qui emploie le fait pour ne pas avoir à faire lui-même toute ou une partie de l’activité de son entreprise.
                      « Et la durée du travail doit être librement fixée entre l’employeur et l’employé. »
                      Là aussi je suis d’accord avec vous, du coup je me rends compte que ma dernière phtase n’est pas bien formulée. Je voulais dire que le temps plein est atteint à 35 heures. En y réfléchissant à l’instant, la notion même de « temps-plein » est une idiotie en fait. On est payé, en général, pour le temps de travail que l’on effectue.

  • il a bu combien de verres alcoolisés le sieur borloo avant de nous pondre un truc pareil ? s’il n’y a aucune volonté de s’en sortir la part de ceux qui mettent une pagaille monstre dans ses endroits tout ces milliards d’euros déversés seront inutiles ; et puis vendre du chichon , ça rapporte plus que de travailler n’est ce pas ? que compte faire borloo contre ça ?

  • Borloo n’a jamais besoin d’argent juste d’un peu de moyens (colossaux?)

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