Emmanuelle Wargon contre « l’idéologie pavillonnaire »

Hier stigmatisé parce que « réactionnaire », le pavillon aujourd’hui est anti-écologique, favorise le vote d’extrême droite et le délitement social. Toutes les stratégies rhétoriques sont bonnes pour vous le faire détester.

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Emmanuelle Wargon contre « l’idéologie pavillonnaire »

Publié le 19 octobre 2021
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Par Frédéric Mas.

En s’attaquant à la maison individuelle, Emmanuelle Wargon n’a fait que reprendre à son compte la vieille antienne, à la fois collectiviste et planiste, sur l’« idéologie pavillonnaire » chère au philosophe communiste Henri Lefebvre, nécessairement individualiste, ultralibérale et réactionnaire.

Jeudi dernier, la ministre du Logement a déclaré lors d’un discours que les maisons individuelles « ce rêve construit pour les Français dans les années 1970 », « ce modèle d’urbanisation qui dépend de la voiture pour les relier », étaient un « non-sens écologique, économique et social. » Le lendemain, face au tollé provoqué par ses déclarations, elle a fait marche arrière, regrettant la « caricature faite de ses propos ».

Au grand désespoir des idéologues socialistes et des bureaucrates, les Français, toutes catégories sociales confondues, aspirent à devenir propriétaires d’une maison, et cela depuis au moins le XIXe siècle. Pour les socialistes collectivistes, penser le logement en termes de maisons individuelles, propices au développement de la vie privée et en marge de la densité des grandes villes, est à l’opposé de toutes les utopies qu’ils affectionnent pour réformer l’Humanité.

Le logement collectif contre l’individu

Que ce soit le phalanstère ou la ville ouvrière, c’est le logement collectif qui doit primer pour favoriser la conscience de classe, la socialisation égalitaire et l’entraide mutuelle. Là où l’immeuble collectif agrège, le pavillon dissocie, ce qui est mal, bien entendu.

Là où le locatif met sur un pied d’égalité tout le monde, la propriété privée distingue et surtout rend indépendants des fluctuations politiques et sociales des organisateurs de la vie sociale, qu’ils viennent du patronat social, des syndicats ou encore de l’État. Elle invite au repli sur soi, à la vie de famille forcément médiocre et à d’autres aberrations réactionnaires comme le sens de l’épargne ou la constitution d’un patrimoine à transmettre. C’est l’idéal petit-bourgeois dans toute son horreur !

Pour les bureaucrates de l’État, la banlieue pavillonnaire est un cauchemar car elle est synonyme de sécession politique. Le lotissement est l’antithèse de la ville, car en se subdivisant en zones commerciale, urbaine, industrielle, il désimbrique toutes les activités rassemblées en centre-ville et avec elles le sentiment commun d’appartenance politique.

Pour David Mangin, auteur de La ville franchisée (2004) :

« L’étalement résidentiel de ces trente dernières années apparaît […] comme une sorte d’implosion des cellules du grand ensemble, une caricature de village sans rues, sans cours, sans commerces, où se juxtaposent des familles précautionneusement distanciées, dans des maisons individuées plus qu’individuelles. »

Aux yeux des planistes, une classe de propriétaires dépolitisée est moins facile à mobiliser, voire à manipuler qu’une classe de locataires dépendants des politiques publiques pour se loger. Si tout dépend de l’État, le bureaucrate peut plus facilement faire de la société civile une pâte malléable au gré de ses fantaisies. S’il a en face de lui une classe de propriétaires, il est obligé de dialoguer, voire de faire des concessions, ce qui n’est vraiment pas dans sa nature.

L’idéologie collectiviste contre les aspirations de Français

Sous l’influence des communistes dans les années 1950 et 1960, c’est le tout locatif et le tout collectif qui a le vent en poupe : on glorifie les grands ensembles, les tours et les barres, l’architecture cyclopéenne de Le Corbusier et la poésie du béton. Et puis le temps passe, et on finit par s’apercevoir que les barres HLM et les tours plaisent davantage et encore une fois aux planistes et aux idéologues qu’aux Français, y compris les ménages les plus modestes qui voient dans le pavillon une valeur refuge.

Et on peut difficilement faire contre la volonté de la majorité des Français : depuis le milieu des années 1960 et jusqu’aux années 2010, la législation en faveur de l’accès à la propriété pavillonnaire s’est développée, et avec elle cet urbanisme bien particulier taillé sur mesure pour la voiture, alternant lotissements, zones commerciales, ronds-points et autoroutes.

Après le collectivisme socialiste, le collectivisme écologiste

Aujourd’hui, l’utopie écologiste a succédé à l’utopie socialiste. Elle marche main dans la main avec le planisme technocratique pour stigmatiser le pavillon, la voiture, l’individualisme libéral et l’aspiration des classes populaires à l’indépendance économique. Comme le socialisme de la chaire du siècle dernier, l’écologie est une idéologie des métropoles qui cache mal son mépris pour le « périurbain », cette « France moche » qu’il est de bon ton de moquer ou de déplorer.

Comme au siècle dernier, le mépris des architectes conscientisés et des planistes repose largement sur l’ignorance de l’expérience vécue des habitants de ces banlieues pavillonnaires. L’architecte et urbaniste Maxence De Block, lui-même issu de cette petite classe moyenne vivant en pavillon, s’en est indigné :

« Cette maison, ma maison, a été et reste le rêve de mes parents. De millions de parents, en fait, qui y voient le havre idéal pour élever leurs enfants. Un jardin pour recevoir les amis, et chacun sa chambre. De quoi vivre volontairement ici. Toutes identiques ? Au début, très certainement, mais nous nous les sommes appropriées au fil des années à grands coups d’autoconstruction et de coups de main entre voisins. Nous avons construit des ateliers au bout du jardin, agrandi le garage, refait la cuisine et la salle de bains. Notre nouvelle véranda doit faire le double de la surface de votre petit appartement métropolitain – sans rancune. Tout ça malgré les normes écrites par vos copains urbanistes, que nous avons bien entendu contournées. »

Comme toujours, la vision des planificateurs et des centralisateurs de toutes sortes ignore, simplifie ou sous-estime celle des individus qu’elle prétend régenter.

Hier stigmatisé parce que réactionnaire, le pavillon aujourd’hui est anti-écologique, favorise le vote d’extrême droite et le délitement social. Toutes les stratégies rhétoriques sont bonnes pour vous faire détester la maison et adorer les barres HLM. Mais aujourd’hui comme hier, le clivage qui se dessine se fait entre les idéologues du bloc élitaire et le reste de la population qui veut en pratique accéder à la propriété privée pour garantir son indépendance et son confort.

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  • Une bonne campagne de presse contre cet « égoïsme » et vous verrez que le population, dont la jeunesse qui n’a plus qu’un accès difficile au travail et à la propriété va être majoritairement d’accord.

  • Il ne faut quand meme pas cacher les problemes liés aux pavillons. Ca necessite plus d infrastructures publiques (il faut amener l eau, le telephone, l electricité, les egouts). Il faut creer des routes, de l leclairage public, du ramassage scolaire …
    Et dans le cas de la France, une grande partie est de mauvaise qualité et eloigné de tout (normal vu le prix du foncier) . Ce qui cree des phenomenes comme les GJ car une fois payé le credit du pavillon et l essence ils ne leur reste plus rien pour vivre

    • Et alors? Vous proposez de les interdire?

    • Vous vous perdez… Si le terrain est cher, si la maison est chère, si les infrastructures sont chères, si la voiture est chère, si les taxes sur les carburants sont très élevées c’est qu’il y a un problème qui n’est pas abordé.

    • Il n’y a pas de problèmes liés aux pavillons. Il y a un problème lié à la métropolisation outrancière dont le pays est victime.
      Les villes moyennes se vident. Les petites s’éteignent. Faute d’industries, de commerces et de services publiques.
      L’Etat, depuis des années, appauvrit la ruralité et le peri-urbain pour arroser le coeur des métropoles.
      D’où le cri du coeur des premiers Gilets jaunes : – mais qu’est-ce que vous faites du pognon ?
      Dans ma jeunesse, j’habitais une petite ville, constituée uniquement de maisons individuelles et de pavillons, agrémentés de jardins – les immeubles, peu nombreux, étaient du logement social. Tout se faisait à pied, écoles, démarches administratives, courses… En 2 min, à vélo, l’on était à la campagne.
      EW ment quand elle affirme que la maison individuelle est un non-sens écologique. Une fois de plus, elle a des choses une vision parisiano-centrée.
      Tant qu’à révolutionner le pays, ce sont les grandes métropoles qu’il faut supprimer, pas la maison individuelle…

      • Votre analyse est tout à fait exacte.
        Le pouvoir et les médias ne voient les problèmes des Français qu’à travers une lorgnette urbaine et souvent parisienne.
        Nous avons la chance de vivre dans un pays à la géographie et au climat hospitaliers et nous laissons des régions entières se désertifier.
        Le pire c’est que cette idéologie vient de la gauche dont Jean Ferrat était.
        Il a pourtant écrit une magnifique chanson sur l’exode rural !

      • je ne dirais pas ça…rien ne fait sens écologique..

        ce qu’elle veut dire on le devine est moins couteux en ressource de construire un bloc..

        mais laisser les gens manger ce qu’ils veulent est..un non sens écologique..
        couper des sapins de noel est un non sens écologique..

        ils réduisent d’abord en bétail purement utilitaire puis si ce n’ets pas assez écologique, ils vous tueront.

      • J’habite aujourd’hui dans une ville de la banlieue parisienne qui est largement pavillonaire.
        Cette ville est actuellement sous le coup d’une menace de prise de contrôle de son urbanisme par le préfet, qui lui reproche le faible nombre de logements sociaux qu’on y trouve – le pavillon fait un très mauvais logement social.
        Résultat : dès qu’un terrain se libère, un immeuble sort de terre. Des jardins disparaissent, le béton gagne du terrain. Merci la loi SRE, que font les écologistes contre ces effets pervers ?

        • que font les écologistes contre ces effets pervers ?

          Mais ils adorent qu’il arrive le contraire de ce qu’ils préconisent…

        • « le pavillon fait un très mauvais logement social »
          C est surtout qu avec un immeuble on peut loger 10 fois plus de gens que dans le pavillon qu il remplace
          Apres c est un choix: soit on bride la natalité et on peut vivre comme en 1970 (50 millions d habitants) soit on pousse au lapinisme et il faut forcement entasser les gens les uns sur les autres

          • Soit on arrête d’emmerder les français et ils choisissent leur mode de vie avec des vrais prix (plus de subventions ni surtaxés, réglementation simple et claire).

          • Le logement représente 1% de la surface en France. La France a tout a fait la place de laisser la population construire à sa guise. Il y a 10 000 m² par habitant.

            • d un autre coté je vous vois mal aller contruire votre maison sur le mont blanc, dans une couloir d avalanche ou une zone inondable (sans aller apres chouiner si vous avez ete inondé ou que votre maison a brulé dansl incendie de la pinede ou vous habitiez)

              et si on reprend mon post initial, c est qui qui doit payer la route qui vous permet de rentrer chez vous, le tout a l egout, l electricité, le telephone …

              Le jour ou la personne qui construit devra TOUT payer je changerai d avis. tant que le contribuable est sollicité largement, c est une autre histoire

              • Personnellement, devoir construire ma maison sur pilotis avec une génération électrique autonome n’est pas ce qui m’arrêterait.

                En revanche, devoir installer 3,7 prises électrique par chambre (alors que j’alimenterais tout en basse tension), installer de WC de 5 m2 pour y circuler en fauteuil roulant et devoir obtenir un certain nombre de permis bateau pour rentrer chez moi …

              • Mais c’est le travail du lotisseur. Il achète un terrain, le viabilise, s’occupe de l’accès aux réseaux et vend par lots.
                Les voies d’accès peuvent rester privées ou bien rétrocédées à la municipalité par la suite.

          • Vous êtes un nostalgique de Staline ?

          • Vous êtes contre le lapinisme. Mais d’un autre coté, vous êtes pour.
            Macronien va.

          • …Soit on fout la paix aux gens et on arrête de se mêler de leur choix de vie.
            Meilleur solution selon moi pour ne pas fourrer ses gros doigts dans quelquechose qui ne me regarde pas, la vie des autres.

          • C est surtout qu’avec un poulailler industriel on peut loger 10’000 fois plus de poules que dans la basse cour qu’il remplace…

          • @ cd : dites, vous faites du second degré, je suppose ? Ou vous confondez CP avec CCCP ?

    • « normal vu le prix du foncier »Mais pourquoi le foncier est il si cher?Tout simplement a cause des regles d’urbanisme: laissons faire les gens , qu’ils construisent ou ils veulent , comme ils veulent sans permis de construire et autres balivernes étatiques, comme ils construisaient avant la dictature des administrations.Liberté est écrit sur le front de toutes les mairies mais ce n’est que pure hypocrisie

      • @paulus
        pas forcement contre mais il faut dans ce cas il faut que les eprsonnes qui voient leur maison detruite (inondation, avalanche, incendie) ne puisse s en prendre qu a elle emem et ne demande pas le secours du contribuable
        Apres il vous reste toujours le probleme du voisin qui fait n importe quoi et qui du coup met votre maison dans l ombre toute la journee ou mieux dont la construction s effondre et fait s effondrer la votre par la meme occasion (pas la peine de penser immeuble, une maison mitoyenne suffit)

  • Tout cela est un prétexte pour assoir de nouvelles taxes bien dodues, grasses et juteuses. Sans vaseline.
    La fête ne doit en aucun cas s’arrêter, nos satrapes au pouvoir ne doivent pas louper une seule bouteille de Champagne bio millésimée.

  • Le totalitarisme écolo-communiste en route!

  • Il y a de rares poids lourds au gouvernement. Mais hélas de trop nombreuses brêles qui fument et qui polluent.
    EW est de celles-là.
    Pas capable d’analyser ce qu’on lui fait dire.
    Pas capable de comprendre que ces âneries ne font pas les affaires du grand chef à cinq plumes.
    Pas capable d’anticiper le retour de bâton destiné à l’élite Tartuffe – la dame habite une grande maison individuelle dans la banlieue chic de Paris…

  • On devrait obliger les architectes utopistes à vivre dans les cités « idéales » qu’ils ont construites.
    Ceux qui prônent le collectivisme sont souvent ceux qui possèdent une résidence principale, plus une ou plusieurs résidences secondaires.
    La vie m’a appris qu’il faut systématiquement se méfier des donneurs de leçons !
    Je suis un individualiste assumé, ça ne veut pas dire que je suis
    égoïste, mais que je compte sur moi avant de compter sur les autres.
    La vie en communauté n’est pas faite pour moi et je ne vois pas de quel droit on me l’imposerait.
    J’ai 62 ans et je déplore les dégâts de cette emprise de plus en plus grande du pouvoir sur nos vies.
    J’ai un pavillon depuis presque 38 ans, je n’ai pas de résidence secondaire, je cultive mon potager et j’emmerde le totalitarisme écologique !

  • Du collectivisme il y en a déjà dans les lotissements régis par des règlements aux milliers de pages avec des maisons devant êtres identiques, alignées au mm. près etc…
    Et derrière les affreux HLM Français il y a encore des politiques qui ont voulu remplacer le marché en jouant aux architectes. Si vivre dans la plupart des tours en France est infect, on peut apprécier de vivre dans une tour d’habitation de qualité. Ceux qui vivent dans des tours à Monaco, en Asie ou aux USA sont des smicards ?
    Nous sommes dans un pays de cinglés. Les communistes (les politicards de droite qui ont eu le pouvoir depuis 45 sont à inclure) ont pourri ce pays sur tous les sujets et maintenant ils nous disent qu’aucune de leur réalisation ne va mais qu’avec leurs idées ils vont corriger les problèmes qu’ils ont créés.

  • La vrai liberté est dans les villes privées. Évidemment c’est l’horreur absolue pour les collectivistes, une ville qui se passe de l’état, à part le régalien.

  • « contre la volonté de la majorité des Français »

    Contre la totalité de l’humanité serait plus exact !

    Les idéologues socialistes ou écologistes sont tout sauf humanistes. Ils renient les aspirations individuelles et pour ce faire oppose les individus aux autres sous de faux prétextes.

    En vérité, même (et surtout) ceux qui accrochent à ces discours ne rêvent que de leur petit coin de paradis : un pavillon avec un jardin (bio ou simplement pour faire griller les merguez) et une voiture (customisé ou électrique) pour jouir de la liberté. Et vivre et sortir entre amis, et non avec des vieux ou des främling ou des gens d’une autre caste …

    Et je précise : « la totalité de l’humanité » et non la France, car l’idéologie sous-jacente n’a de sens que si elle s’applique à la planète (écologisme ou collectivisme). On dit des prétentieux qu’ils ont la « science infuse ». Mais ces idéologues ont carrément la « culture infuse » pour décider de grouper des Chinois, des Aficains ou des aborigènes australiens dans des HLM.

  • Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique
    Emmanuelle Wargon – Secrétaire d’État auprès de la Ministre de la Transition écologique et solidaire
    Immeubles bâtis et non bâtis : maison individuelle de 150m² acquise en 2006

    Elle doit être rongée par les remords, la pauvre.

    • Mais puisqu’on vous dit qu’elle va la raser et transformer le terrain en potager macrobiotique et inclusif ! ( et aller habiter une maison individuelles de 200 m² )

  • Nous sommes en plein dans la gauche caviar stalinienne. Les sans dents dans des HLM ou équivalent, en vélo et transport en commun. Les élus du parti en pavillon et voiture individuelle.
    La France, le seul pays qui va réussir à être communiste (avec Cuba). Un avenir brillant nous attend.

  • @anagrys:
    J’habite itou une commune du 94 comme cela. Peut-être est-ce la même. Les écolos en fait sont ravis car en contrepartie ils peuvent obtenir des voies cyclables, des aménagements de parc, des rues fermées à la circulation (ou mises en sens unique à sortie aléatoire), etc… Parce que la densité d’habitants au 100 m2 est devenue telle que la demande de « mobilité douce » est forte. Et puis, certains anciens terrains non encore construits permettent d’avoir des hébergements de migrants parce qu’ils le valent bien.

  • C’est marrant dés que des gugusses de gauche s’acharnent sur quelque chose, c’est une tendance naturelle chez moi : j’ai envie de m’intéresser à la chose dénoncée et à la défendre si c’est pas trop déconnant. C’est le cas ici, l’accès à la propriété est une première étape vers l’autonomisation financière, à condition que l’État et les communauté territoriales rentrent dans leur trou (de souris) et réduise comme peau de chagrin droit de succession et impôts fonciers délirants.

  • Peur de l’avenir et idéologies s’acharnent à nous faire déconstruire notre mode de vie, mais nous n’avions pas encore pensé à supprimer nos toits, ben alors, c’est bien sûr, il était temps ! C’est à ces moments-là que l’on s’aperçoit de la créativité béate de nos ministres… Jusqu’où nous emmèneront-t-ils, il faudra bientôt se passer de vêtements, vous savez bien que leur fabrication n’est pas écologique…

  • l’agriculture est un « non sens écologique » , comme l’usage d’outil ou du feu d’ailleurs;.

    protéger l’environnement pour protéger l’environnement c’est comme diminuer la pollution.. pour diminuer la pollution.. c’est une idée qu’elle est jolie et sympatoche et consensuelle et tout et tout mai qui, mise dans la tête de tyranneaux , va leur permettre de te zigouiller ou réduire à l’etat de bétail ou esclave..

    protéger l’environnement? faut voir, ça dépend.. qu’est ce que j’y gagne? moi? et vous?

  • une villa ça va, un pavillon ça va pas..

    « L’habitat pavillonnaire ou individuel correspond à un paysage caractéristique des périphéries urbaines et de la seconde moitié du XXème siècle, dans lequel les logements individuels dominent. … Dans certaines régions, on parle plutôt de villas, sans désigner par ce terme des résidences de luxe. »

  • et elle est aussi contre le tourisme « de masse ».. qui est un non sens écologique..
    la voiture individuelle de masse… la maison individuelle « de masse »..

    mais parce qu’lle est » réaliste » elle n’est pas contre le tourisme la maison individuelle et la voiture..du même métal..

    faites ce que je dis..

  • Quelqu »un aurait il des infos sur la résidence privée d’E Wargon; il semblerait que ce soit autre chose qu’un trou a rats dans un hlm .

  • Tout éleveur met ses animaux au même endroit : dans le même pré, dans la même étable… c’est plus pratique pour les avoir sous les yeux, les surveiller, intervenir en cas de besoin, pour les saillies ou l’insémination, pour la piquouze réglementaire (!), la traite, la tonte, la mise à la réforme (plus crûment : l’abattoir), etc.

    Toute ressemblance entre la description qui précède et la politique voulue par nos gouvernants est évidemment totalement fortuite.

  • La Wargon comme sa copine la Pompili comme leur collègue la Hildago sont passées par le marxisme léninisme puis en prenant un peu de la bouteille sont passées par le communisme puis le socialisme.
    Voyant leur fond de commerce s’évaporer elles sont devenues écologistes.
    Elles restent cependant marquées par leur idéologie. Pour le vivre ensemble cela avait déjà été expérimenté par certains de leurs prédécesseurs je pense à Staline et Hitler. Ils avaient trouvé une méthode, cela s’appelait le goulag ou camp de concentration. Très efficace pour le vivre ensemble, la mixité sociale, l’effort collectif (surtout pour survivre).
    Quelques capots et quelques chiens aux dents acérées pour dispenser la parole officielle et surtout s’assurer qu’elle soit bien appliquée et vous avez le schéma intellectuel qui guide nos visionnaires écolos.
    Pour elles,le vélo électrique comme la voiture idoine, c’est pas cher voire de la mauvaise foi d’être réticent puisque l’ETAT vous aide. Petit rappel l’état prend l’argent dans ma poche.
    Quelle plaisir de se faire aider par les amis pour une chape, ou monter un mur, couper un arbre (aille je suis un délinquant) et faire un casse croute avec les amis. Sans demander rien à personne.
    J’ai moi même demander un permis pour construire un abri de jardin. Formulaire de 14 pages avec des question du type « bénéficiez vous d’un crédit à zéro% », couleur des fenêtres, nature de la toiture, de l’enduit etc etc .
    J’avais l’impression de construire Versailles.
    Tout ça dépasse l’entendement chez nos bobos écolos gauchos.

  • Mathias Wargon, le mari, concentre de haine, de mepris et de grossièreté sur tweeter, renseignez vous.
    Elle est à bonne école…

  • Quel bonheur l’époque où en bas de chaque escalier régnait un garde chiourme comme en Espagne sous Franco où à l’Est sous Staline, ses successeurs et leurs complices comme Eric H en RDA!
    Voilà le rêve inavouée de Wargon au nom de la déesse Planète.

  • Les bobos n’ont jamais n’ont jamais vécu en HLM. Le type Du 3ème qui cogne sa femme. Celui du second qui rentre bourré et met des roustes aux gosses.
    Le seul avantage pour un enfant unique que j’étais, c’était de pouvoir jouer avec les copains.
    Là ministre du logement devrait faire comme Giscard aller rendre visite à ces habitants de barre d’immeuble puante de sueur et de cuissons.
    Par pour y faire un tour mais s’y installer quelques semaines

  • La vie de rêve que les préceptes de Madame Wargon m’ont offerte pendant plus de 25 ans :

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/adieu-ma-banlieue-209754

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