Bitcoin : une monnaie résistante au vol légal

Le succès du bitcoin prouve-t-il que la monnaie de nos banquiers centraux inspire une défiance grandissante ou est-il seulement une bulle spéculative de plus ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Bitcoin : une monnaie résistante au vol légal

Publié le 23 novembre 2017
- A +

Par Simone Wapler. 

Veolia a pu emprunter le 16 novembre à taux négatif (500 M€ échéance 2020 à -0,026%). Des « investisseurs » payent une entreprise privée notée BBB pour conserver leurs fonds.

Mais votre épargne n’est plus décemment rémunérée. Si jamais l’inflation repart, elle fondra comme neige au soleil.

Depuis plus de 40 ans, les politiques monétaires avantagent ceux qui s’endettent et punissent ceux qui épargnent. C’est normal : les puissants sont ceux qui s’endettent. Les gouvernements, les grandes entreprises proches du pouvoir, l’industrie financière qui vit du commerce de la dette.

Vous pensez peut-être comme moi qu’il est insupportable que des technocrates décident de la valeur de notre argent. Vous n’avez aucune confiance en Mario Draghi et sa clique ni dans sa politique monétaire.

Deux moyens d’entrer en résistance

Si vous pensez ainsi, vous avez deux moyens d’entrer en résistance.

Le premier moyen est d’avoir une partie de votre épargne en métal comme l’or et l’argent. Ce n’est pas idiot, les cours de l’or ont beaucoup moins progressé que les indices actions partout dans le monde, les obligations ou l’immobilier. L’or est un actif financier (puisque les banques centrales en détiennent) qui n’est la dette de personne et dont la quantité échappe au contrôle de la bureaucratie.

Le second moyen consiste à placer une partie de votre argent dans une monnaie sans support physique et sans ancrage réel (tout comme l’euro ou le dollar) mais dont la quantité est connue à tout instant. Ce sont les cryptomonnaies. Elles ont beaucoup monté récemment. Un bitcoin vaut désormais plus de 8 000 $ tandis que l’once d’or reste sous 1 300 $.

Ces deux modes de résistance au vol légal planifié que nous inflige la Parasitocratie ont chacun des avantages et des inconvénients, des avocats et des détracteurs.

Progressistes et conservateurs s’accordent sur la monnaie

Les techies, les geeks, les modernes, les progressistes préfèrent le bitcoin.

Les vieux, les conservateurs, les traditionnels préfèrent l’or ou l’argent qui ont résisté à beaucoup d’épreuves (guerres innombrables, faillites, effondrements d’empire).

Ces progressistes et ces conservateurs ont un point commun : ils ont une réflexion saine sur la monnaie. Une réflexion libérale, au sens classique du terme.

La monnaie ne doit pas être un instrument de manipulation des masses entre les mains de bureaucrates mais un honnête instrument d’échange pour des bipèdes souhaitant commercer paisiblement.

Les conservateurs doivent se réjouir de la fabuleuse hausse des cryptomonnaies.

Nous avons choisi comme devise cette citation de l’économiste Frédéric Bastiat :

« Détruire la liberté d’agir, c’est tuer l’intelligence, c’est tuer la pensée, c’est tuer l’homme« .

L’économiste du XIXème siècle pensait aussi que « détruire la concurrence, c’est tuer l’intelligence ». Inversement, la concurrence la stimule. L’irruption des cryptomonnaies est donc une excellente nouvelle. Nous ne sommes plus contraints d’être les cobayes des expériences monétaires de nos grands planificateurs.

Il existe cependant avec le bitcoin et les myriades de cryptomonnaies une grande incertitude. A quelle sauce fiscale Bercy voudra-t-il l’accommoder ?

La riposte ne va pas tarder et attendez-vous à beaucoup de créativité dans ce domaine… Ce qui est vrai dans un sens, l’est dans l’autre. Stimulés par cette concurrence inattendue, nos parasitocrates vont déployer des trésors d’ingéniosité pour taxer la monnaie privée à leur avantage.

Mais ce faisant, ils vont se démasquer : le contrôle de la monnaie n’est pas pour l’intérêt général mais pour l’intérêt de ceux qui vivent de l’argent des autres, celui des contribuables, ou qui vivent du déficit quand cela ne suffit pas.

Bitcoin, ethereum… or, argent… que les meilleurs survivent !

Pour plus d’informations, c’est ici

 

Voir les commentaires (2)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (2)
  • Effectivement le Bitcoin rejoint de plus en plus l’or dans son statut de valeur refuge contre la spoliation légale, et il faut remarquer que sa capitalisation totale actuelle est de l’ordre de 1/50ème de celle de l’or, ce qui lui laisse une bonne marge de progression par rapport à ce dernier, tant que les états n’auront pas riposté.

    Si un jour la riposte arrive, alors à la place du Bitcoin ce seront d’autres cryptomonnaies basées sur la protection de l’anonymat des transactions (Dash, Monero, ZCash, …) qui deviendront comparables à l’or.

    Malgré la grande créativité de ses services, l’Etat reste impuissant en face de celle de ses sujets.

  • Je trouve que la taxation importante de l’or en fait plus un produit d’épargne qu’une monnaie.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Tous les 4 ans, un évènement mystérieux se passe sur Bitcoin. Qu’est-ce que ce halving redouté et convoité par tous ?

Article disponible en podcast ici.

Le bitcoin, la première cryptomonnaie au monde fait régulièrement parler d’elle. Le plus souvent, l’engouement se concentre sur son prix, digne des meilleures montagnes russes. Les nouvelles nous parviennent par des titres : « Deux ans après son précédent record, le bitcoin atteint de nouveaux sommets » (Le Temps) ou « Le bitcoin et l’ensemble du marché des cryptomonnaies chuten... Poursuivre la lecture

Le ministre du Budget Thomas Cazenave a annoncé dans Les Échos vouloir mieux contrôler les avoirs de Bitcoin et de cryptomonnaies.

« La BCE estime que 5 millions de Français utilisent des crypto-actifs et l'on ne recense que 150 000 déclarations à la Direction générale des finances publiques. Quand on rapproche ces deux chiffres, il y a visiblement une partie qui nous échappe, explique le ministre. Je souhaite que l'on puisse aligner les pouvoirs de l'administration fiscale sur ce qui se passe avec les comptes à l'étranger, en matière ... Poursuivre la lecture

Mardi 27 février, Florian Grill, le président de la Fédération française de rugby, menaçait de délocaliser les matchs du XV de France hors du Stade de France à l'occasion d'un entretien à l'AFP. Le bras de fer entre la mairie de Paris et le PSG au sujet du Parc des Princes avait, lui aussi, connu un nouveau rebondissement le mois dernier : l’adjoint écologiste à la mairie de Paris, David Belliard, ne souhaitait pas le voir vendu au Qatar. Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi s’en était ému, accusant à demi-mot la mairie de Paris de racisme.... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles