Grace à la mondialisation, l’Humanité se porte nettement mieux !

Éradication de la pauvreté, amélioration de la nutrition, hausse de l’espérance de vie, chute de la mortalité infantile et progrès en matière d’éducation : le bien-être de l’humanité s’améliore, y compris dans les pays les plus pauvres.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Smiley by ghatamos(CC BY 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Grace à la mondialisation, l’Humanité se porte nettement mieux !

Publié le 12 novembre 2017
- A +

Par Marian L. Tupy

Dans un article récent, ma collègue Chelsea Follett a évoqué la baisse des taux de pauvreté absolue. Ces données sont en effet encourageantes, mais l’augmentation des revenus n’est qu’une façon de mesurer l’amélioration de l’état de l’humanité. N’oublions pas les autres indicateurs.

Parce qu’en matière de nutrition, d’espérance de vie, de mortalité infantile et d’éducation, de grands progrès sont réalisés dans le monde entier. C’est particulièrement vrai pour les pays pauvres. En Afrique subsaharienne, des améliorations absolues du bien-être humain sont en train de se produire, tandis que l’écart en matière de qualité de vie avec le reste du monde se réduit également.

Une chute de l’extrême pauvreté sans précédent

Selon les données les plus récentes, la part de l’humanité vivant avec moins de 1,90 dollar par personne et par jour (données corrigées des évolutions de pouvoir d’achat) est passée de 42,2 % en 1981 à 10,7 % en 2013 (dernière année pour laquelle des données sont disponibles). Cela représente une réduction de 75 % sur une période relativement courte de 32 ans. Selon les chercheurs de la Brookings Institution, « une réduction de la pauvreté d’une telle ampleur est sans précédent dans l’histoire : jamais autant de gens n’ont été sortis de la pauvreté en si peu de temps. »

Cette baisse de l’extrême pauvreté est d’autant plus remarquable que la population mondiale a augmenté de 59% au cours de la même période. Loin d’être un problème, comme on le croyait autrefois, cette population croissante va de pair avec une prospérité accrue. La spécialisation et le commerce, ou la mondialisation, ont fait en sorte qu’une augmentation de la population mondiale s’est traduite par une augmentation de la productivité mondiale. Ainsi, le revenu moyen réel par habitant a également augmenté de 59 % entre 1981 et 2013.

La plus forte réduction de l’extrême pauvreté a été observée en Asie de l’Est (de 81 % à 3,7 %) et en Asie du Sud (de 55 % à 15 %). Les données pour l’Afrique subsaharienne sont incomplètes. En 1990, on estimait que 54 % de la population vivait dans la pauvreté absolue. La pauvreté a culminé à 59 % en 1993. Depuis, elle est tombé à 41 %. Ainsi, en matière de réduction absolue de pauvreté, l’Afrique subsaharienne est à la traîne. Mais, pour d’autres indicateurs du bien-être humain, l’Afrique subsaharienne affiche des résultats supérieurs à la moyenne mondiale.

Même en Afrique subsaharienne, les choses s’améliorent !

Par exemple, l’apport calorifique quotidien mondial par personne est passé d’une moyenne de 2 550 en 1981 à 2 850 en 2013, soit une augmentation de 12 %. En Afrique subsaharienne, l’apport calorique est passé de 2 138 à 2 448 sur la même période. C’est une augmentation de 15 %. Pour mettre ces chiffres en perspective, le ministère américain de l’Agriculture recommande que les hommes adultes modérément actifs consomment entre 2 200 et 2 800 calories par jour et que les femmes modérément actives consomment entre 1 800 et 2 000 calories par jour.

Entre 1981 et 2015, l’espérance de vie mondiale est passée de 63,2 ans à 71,9 ans, ce qui représente un bond remarquable de 12 %, sans aucun doute lié à l’augmentation des revenus et, par conséquent, à l’amélioration de la nutrition. En Afrique subsaharienne, l’espérance de vie est passée de 48,5 à 59,9 ans. Il s’agit d’une amélioration de 24 % (soit le double de la moyenne mondiale). La propagation du VIH/SIDA, qui menaçait de décimer la population africaine, a été arrêtée en grande partie grâce à la générosité des contribuables britanniques et américains, qui subventionnent la distribution de médicaments antirétroviraux en Afrique subsaharienne.

Passons maintenant aux Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies, qui mesurent les progrès humains sur une période plus courte. Selon l’ONU, le taux de mortalité infantile est passé de 64,8 pour 1 000 naissances vivantes en 1990 à 30,5 en 2016. C’est une réduction de 53 %. En Afrique subsaharienne, il est tombé de 108 à 53, soit une réduction de 51%. Au cours de la même période, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans est passé de 93,4 pour 1 000 à 40,8 pour 1 000. C’est une réduction de 56 %. Mais en Afrique subsaharienne, le déclin a été encore plus marqué : de 180 pour 1 000 à 78 pour 1 000 (soit 57%).

De grands progrès en matière d’éducation

Les inscriptions à tous les niveaux d’enseignement sont en hausse. Globalement, le taux d’achèvement du cycle primaire est passé de 80 % en 1981 à 90 % en 2015, soit une amélioration de 13 %. En Afrique subsaharienne, il est passé de 55 % à 69 % au cours de la même période, soit une amélioration de 26 % (soit le double de la moyenne mondiale).

Le taux d’achèvement du premier cycle du secondaire dans le monde est passé de 53 % en 1986 à 77 % en 2015, soit une augmentation de 42 %. En Afrique subsaharienne, il est passé de 22 % à 42 %, c’est-à-dire une amélioration de 91 % (soit plus du double de la moyenne mondiale).

Entre 1981 et 2014, la part de la population mondiale et subsaharienne inscrite dans les établissements d’enseignement supérieur est passée respectivement de 13 % et 2 % à 36 % et 9%. Une fois de plus, l’amélioration en Afrique subsaharienne a été plus forte (350 %) que la moyenne mondiale (177 %).

Le 17 octobre dernier était la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. Et en effet il y avait beaucoup à célébrer. La pauvreté absolue a été considérablement réduite dans une grande partie du monde en développement. Mais même dans les régions où la pauvreté absolue persiste à des niveaux inacceptables, comme l’Afrique subsaharienne, de nombreux progrès ont été réalisés dans d’autres domaines du bien-être humain. En fait, la région la plus pauvre du monde rattrape la moyenne mondiale à un rythme très rapide.


Sur le web. Traduction : Raphaël Marfaux pour Contrepoints.

Voir les commentaires (9)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (9)
  • Merci de rappeler la réalité de ces progrès fondamentaux trop souvent masqués par l’augmentation des inégalités.

  • Il existe en ce moment deux mécanismes de « redistribution » de la richesse :

    – le mécanisme « libéral » du libre échange et de la mondialisation où les prélèvements/redistributions par les unités transversales (FMI/ Unesco/ONU, etc…) s’exercent au niveau de la planète et sont très faibles – ce mécanisme a permis de réduire très rapidement les inégalités entre populations.

    – le mécanisme « socialiste » des Etats providence où les prélèvements/redistributions par les unités transversales (Etat, organismes sociaux, etc…) s’exercent au niveau des Etats nations et sont très importants – ce mécanisme n’a produit qu’inégalités et stagnation.

    Le mensonge omniprésent étant d’attribuer l’un à l’autre et d’oublier sciemment qu’un « pauvre » d’un pays riche gagne souvent beaucoup plus qu’un « riche » d’un pays pauvre.

  • Sans critiquer du tout cette progression qui n’est somme toute que normale et, elle, morale, j’invite tout le monde à tenter, un seul jour, de vivre 24 heures, hors de toute autre dépense, donc hors de chez lui, sans lit ni abri, avec 1,90 $, TOUS frais compris, sans exception!

    Ces études macro-économiques sont évidemment trompeuses: c’est moins que pour un trajet de métro à Paris!

    • Avec 500 francs CFA (un peu moins d’un dollar) qu’elle allait péniblement gagner chaque jour sur le marché de Lomé, la mère de mon brillant thésard togolais lui payait le ZEM pour aller au lycée et en revenir et le casse-croûte du midi. 2$ par jour, c’est la différence entre une famille qui reste dans la mouise et une qui s’envole aujourd’hui dans la classe aisée de son pays.

  • L’ouverture commerciale – ou « mondialisation » – n’est responsable qu’à 13 % du recul de la part de la production industrielle en France. L’essentiel est dû au progrès technique et aux évolutions de notre consommation. https://blocnotesdeleco.banque-france.fr/billet-de-blog/les-causes-de-la-desindustrialisation-en-france

  • Une étude de l’INSEE a chiffré, pour la période 1995-2001 l’ampleur des emplois perdus dans le secteur industriel à cause de délocalisations : en moyenne, 13.500, dont plus de la moitié vers des pays à hauts salaires. Ce chiffre est à comparer aux 6,8 millions d’emplois dans le secteur secondaire en France.
    http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ECOFRA05b.PDF
    Une seconde étude du Conseil d’Analyse Economique, écrit ainsi : « les restructurations d’entreprises s’étant produites en Europe entre le 1er Janvier 2002 et le 15 juillet 2004 concernent 1456 entreprises et ont entrainé la suppression de 780 394 emplois, ce qui correspond à 0,42% des 192 millions emplois européens. Ramené à 1 an, on obtient un taux de 0,17%. Chaque année, c’est donc 0,17% des emplois européens qui disparaissent dans des restructurations. »
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000102/index.shtml
    Les délocalisations ne représentent, selon le rapport, que 4,74% des emplois supprimés (36 977) pour restructuration et 7,14% (100) des entreprises restructurées. En terme d’emploi, cela correspond donc en deux ans et demi à 36 977 suppressions donc 0,019% de la totalité des emplois européens. Rapporté à 1 ans, on obtient un taux de 0,0076%. Chaque année, c’est donc 0,0076% des emplois européens qui disparaissent dans des délocalisations. ». « Au niveau de la France, les 8 000 suppressions d’emplois survenues en 2001 suite à des fermetures d’unités de productions correspondent à 0,032% des 25 millions d’emplois français.
    Un rapport du Sénat expose les mêmes conclusions que les précédents rapports.
    http://www.senat.fr/rap/r03-374/r03-3740.html
    Je vous invite aussi à consulter cet article : http://www.wikiberal.org/wiki/D%C3%A9localisation
    Après tout n’est pas « rose », il y a aussi des délocalisations de marges, etc. mais le tableau n’est certainement pas aussi sombre que celui que vous indiquez, au contraire, au niveau global il est même très positif.
    quand au sophisme: « on trouvera toujours dans les pays pauvres des désespérés prêts à travailler 24/24 et se tuer au travail pour se payer un bol de riz. »
    Si ces gens acceptent de faire ça au lieu d’autres choses, c’est qu’ils ont quelque chose à y gagner, sinon ils ne le feraient pas. Il faut aussi regarder le cadre préexistant sinon c’est caricatural, exemple : en Chine de nombreux agriculteurs du Changjiang préfèrent quitter la campagne pour rejoindre les villes, afin d’y trouver un emploi manufacturier basique (exemple de Foxconn à Shenzhen), car ils jugent que les conditions de vie y sont meilleures qu’avant.
    Bien qu’il soit vrai que les conditions de vie ne sont pas « occidentales », l’augmentation de la demande et l’accroissement de la spécialisation, provoque un boom des salaires, avec une croissance qui permet une augmentation de la consommation intérieure et de financer des infrastructures meilleures, bref pour ces pays les délocalisations sont bonnes, et au nom de quoi n’auraient-ils pas le droit de nous faire concurrence ? Au nom de la loi de la majorité ?
    Comment peut-on se prévaloir d’aider les pays pauvres, et ne pas vouloir de leur concurrence ?
    Les pays riches peuvent se permettre des avantages comparatifs qu’eux ne peuvent pas, ainsi il faut miser sur la formation, l’innovation, la recherche, comme le font la Suisse, la Suède, la Finlande, le Danemark, les Pays-Bas, le Luxembourg, Le Japon, la Corée du Sud, etc.
    Dire que l’on veut éviter les délocalisations dans les pays pauvres car les travailleurs de ces pays seront exploités c’est totalement absurde. Peut être que les conditions de vie peuvent nous paraître horrible mais pour ces gens, c’est toujours meilleur que ce qu’ils ont avant. Pourquoi il y a eu un exode massif des chinois des campagnes vers les villes ? Mieux vaut être ouvrier dans une usine que paysan à la campagne. Pour améliorer les conditions de travail, il faut d’abord que ces pays se développent. Dans un pays pauvre, les conditions de travail seront toujours très durs.

  • C’est marrant mais l’un des plus grands économistes sur le sujet (la mondialisation et les échanges internationaux) c’est Krugman. C’est l’idole des gauchistes pourtant ceux ci ne l’écoutent pas sur sa spécialité. Il a démontré les bienfaits du libre échange et de la mondialisation. C’est pour cela qu’il a reçu son prix nobel. Personne ne peut l’accuser d’être un libéral. Il y a une quasi unanimité des économistes (y compris chez les économistes de gauche) sur les bienfaits du libre échange (des sondages montrent que plus 90 % des économistes sont pour). Le libre échange est l’un des rares sujets où il n’y a pas de controverse. Sur la plupart des sujets, il y a des controverses mais pas sur ce sujet

  • L’argument central en faveur du protectionnisme qu’avancent ses partisans est le plus souvent la préservation des emplois nationaux : un pays à haut niveau de vie et salaires élevés ne pourrait soutenir la concurrence de pays où les salaires sont beaucoup plus bas, et par conséquent où les produits et services sont moins chers. Des droits de douane (droits d’entrée pour les marchandises importées) ou des quotas d’importation seraient donc nécessaires pour rétablir l’équilibre vis à vis de cette concurrence « déloyale ».
    En réalité, le protectionnisme accélère le déclin. Il permet certes de sauver temporairement quelques emplois et industries, mais en réduisant le niveau de vie et le revenu des consommateurs de produits étrangers (car ce sont eux qui payent les droits de douane !), en augmentant les coûts de production interne (les producteurs employant des produits du secteur protégé, plus chers), en rendant par conséquent moins compétitifs les producteurs au niveau international. Finalement, il diminue l’attractivité du pays pour les étrangers qui, ne pouvant y vendre leurs produits, ne disposent pas en retour de fonds dans la monnaie du pays protectionniste.
    Le résultat est que, pour sauver quelques emplois inefficaces, un bien plus grand nombre d’emplois efficaces sont détruits ou non créés. Au lieu de profiter de la loi des avantages comparatifs en se spécialisant dans des secteurs à forte valeur ajoutée, le pays préfère prolonger la survie de secteurs non rentables.
    Les politiciens protectionnistes ne mettront évidemment en exergue que les côtés positifs, visibles (« on a sauvé des emplois ») sans insister sur les côtés négatifs (voir aussi la parabole de la vitre cassée). Quand le coût des emplois « sauvés » devient excessif et ne peut plus être assumé, on assiste à des reconversions douloureuses : le protectionnisme n’a servi qu’à repousser le problème à un peu plus tard, au bénéfice des politiciens du moment.
    Si la logique protectionniste était poussée jusqu’au bout par les politiciens, on aboutirait à des pays qui vivraient en autarcie totale et emploieraient des techniques complètement dépassées : n’aurait-il pas fallu protéger l’emploi des charrons, sabotiers, forgerons, conducteurs de diligence, vendeurs de bougies, porteurs d’eau, allumeurs de réverbères, etc. Le rêve secret du protectionniste, c’est d’aboutir à un monde figé pour toujours, en contradiction avec toute réalité. Le protectionniste est un réactionnaire !
    Il est d’ailleurs étonnant de voir resurgir, de la part de certains intellectuels (par exemple Emmanuel Todd, et avant lui Maurice Allais), la préconisation d’instaurer un « protectionnisme continental », cela plus de deux cents ans après le Blocus Continental napoléonien qui avait réussi à appauvrir davantage le continent…
    Si le but affiché du protectionnisme est d’entraver les importations étrangères et de favoriser l’exportation des produits nationaux (mercantilisme), on peut dire que le protectionnisme est contradictoire puisqu’il va à l’encontre même de ce but, les étrangers ne disposant pas de suffisamment de monnaie nationale pour acheter les produits nationaux (du fait de la barrière protectionniste qui les empêche de vendre leurs produits). Le protectionniste, méconnaissant la nature de l’échange économique, croit qu’exportations et importations sont déconnectées, et qu’on peut agir sur les unes sans impact en retour sur les autres.
    le problème des gens qui veulent le protectionnisme s’est qu’ils disent vouloir le protectionnisme pour protéger les producteurs nationaux contre les producteurs étrangers ce qui est faux le protectionnisme ne se fait pas au détriment des producteurs étrangers mais bien au détriment des consommateurs qui payent le prix du protectionnisme. le libre échange est toujours bénéfique en volume total mais il se fait toujours au détriment d’une catégorie de personnes soit les consommateurs (exportations) soit les producteurs (importations). en général, c’est plutôt au détriment des producteurs. c’est l’un des gros problème en france: quand il y a le libre échange, pour que cela profite à tout le monde, il faut restructurer l’économie ce qui demande bien sur une période transitoire où une catégorie de personne est perdante mais en France, on est incapable de restructurer l’économie voilà pourquoi les francais détestent tant la mondialisation. le marché du travail est beaucoup trop rigide en France ce qui fait qu’un ouvrier qui perd son boulot parce qu’un secteur d’activité (par exemple sidérurgie) n’est plus assez compétitif sur le marché mondiale restera au chomage sans avoir de chance de retrouver en un emploi là où dans un pays comme la suisse qui a un marché de l’emploi flexible, l’ouvrier aurait assez facilement retrouvé un emploi. aujourd’hui, beaucoup de gens inversent la logique du commerce international. ils croient qu’il faut exporter un maximum et importer un minimum alors que le but du commerce international est justement d’importer. bien sûr, il faut payer les importations et pour les payer, il faut exporter. si un pays ne fait qu’importer (exemple la grèce) et n’exporte rien, il n’a d’autre choix que de s’endetter.
    Le protectionnisme constitue d’abord une erreur pour les consommateurs, qui ne peuvent se procurer certaines marchandises ou qualités, ou alors à des prix trop élevés. Le libre-échange, au contraire, favorise le consommateur. Mais le protectionnisme n’est pas non plus une bonne chose pour les producteurs nationaux; il leur ôte des débouchés (car les pays étrangers prennent des mesures de rétorsion) et surtout il laisse les producteurs nationaux, non soumis à la rigueur de la concurrence étrangère, « s’endormir » au lieu de s’adapter. Le protectionnisme, supprimant l’aiguillon de la concurrence étrangère, n’est pas un facteur de progrès, mais de stagnation économique et de faible productivité. Même pour des pays peu développés, l’existence d’une concurrence étrangère est un bon stimulant, et l’on sait qu’ils compensent leur éventuel retard technique par des coûts salariaux plus faibles par exemple. Ce sont d’ailleurs les pays en voie de développement les plus ouverts aux échanges internationaux qui ont connu le décollage le plus rapide, comme le montre l’exemple des NPI (Nouveaux pays industrialisés), en particulier ceux du Sud-Est asiatique, tandis que ceux qui refusaient l’ouverture internationale s’enfonçaient dans la misère. pour les usa. lisez ceci: http://www.libreafrique.org/Helge_USA_protectionnisme_160812

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Une traduction d'un article du Risk-Monger.

Pour lire les parties précédentes : partie 1, partie 2, partie 3, partie 4, partie 5, partie 6, partie 7.

Au cours de ma vie, les sociétés occidentales ont bénéficié d'innovations qui ont immensément amélioré la santé publique et la qualité de la vie ainsi que le progrès économique et social, la sécurité alimentaire et énergétique ; et aussi de technologies qui ont assuré une aisance bien au-delà de celle dont nos grands-parents auraient jamais rêvé. Et en dehors de l'Occident, le comm... Poursuivre la lecture

Le Secours populaire et Ipsos ont sorti une étude abondamment commentée, en même temps que l’association Les Restos du Cœur faisait part de ses difficultés financières.

Les points saillants de l’enquête Secours populaire IPSOS :

53 % des Français déclarent ne pas pouvoir épargner. 45 % déclarent avoir du mal à assumer leurs dépenses courantes, chiffre en hausse de 6% par rapport à l’année dernière. 18 % vivent à découvert.

 

Tous ces chiffres sont en hausse.

Par ailleurs, ils sont 60 % à déclarer que la haus... Poursuivre la lecture

Par la rédaction de La Nouvelle Lettre.

 

Fondée par Coluche et ses amis en 1985, Les Restaurants du cœur a acquis depuis lors sympathie, réputation d'une aide spontanée auprès de la population française. On estime que l’association distribue actuellement un tiers de l’aide alimentaire apportée aux personnes dans le besoin. Depuis une émission passée sur TF1 dimanche soir (ce qui prouve le sérieux de l’affaire) le financement des Restos du cœur est d’une actualité sociale et politique sans précédent.

 

Le... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles