6 raisons d’acheter (ou pas) une voiture électrique

Ah qu’il est difficile de franchir le pas pour acheter un véhicule électrique ! Tant de questions se posent. Voici six raisons de se lancer (ou non…), en commençant par l’autonomie : sera-t-elle suffisante ?

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Tesla Visit 2 By: Windell Oskay - CC BY 2.0

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6 raisons d’acheter (ou pas) une voiture électrique

Publié le 16 septembre 2017
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Par Michel Gay.

Autonomie et temps de charge

Par exemple, la voiture électrique ZOE 40 est supposée parcourir 400 km suivant un protocole européen (NEDC) qui sert actuellement de référence. Mais Renault indique clairement qu’il vaut mieux miser sur une autonomie de 150 km à 300 km suivant les conditions d’utilisation et la météo, comme l’indique son simulateur en ligne.

À l’issue d’un si long parcours, il faudra compter jusqu’à 10 heures pour recharger complètement une voiture électrique vide sur une prise domestique standard (16 ampères) qui recharge à 3 kWh par heure (correspondant à 16 km emmagasinés par heure de recharge). Une utilisation de 50 km par jour ne demande que trois heures de recharge pour une voiture consommant environ 18 kWh/100 km (cas de la ZOE).

Pour réduire ce temps, il existe des bornes de recharge rapide. Elles permettent de récupérer près de 80 % de la charge en moins de 30 minutes. Attention, ces bornes ne sont pas encore standardisées et il faut se munir des différentes prises (avec les câbles).

Dans ces conditions, un Paris-Nice reste encore difficilement envisageable. Prévoir de faire des pauses régulières de quelques heures, ou d’au moins une demi-heure si vous trouvez une borne de recharge rapide libre et qui fonctionne.

De plus, une vitesse élevée et l’utilisation du chauffage ou de la climatisation diminuent rapidement l’autonomie. Pour aller loin, il faut ménager sa monture ! (Qui va piano, va sano e lontano…)

La voiture électrique reste donc un véhicule pour les petits parcours (moins de 200 km par jour, ce qui est déjà beaucoup…). L’autonomie des véhicules électriques se révèle suffisante dans 99 % des cas (360 jours par an). Pour les (peut-être) 4 à 5 autres jours, il faudra utiliser un autre véhicule, ou prévoir son itinéraire et un temps de parcours plus long.

L’autonomie est donc suffisante pour les utilisations courantes, notamment pour une deuxième voiture d’un ménage.

 

Agrément et plaisir de conduite

Une voiture électrique est agréable à conduire avec des reprises nerveuses (si besoin) à basse vitesse. Rouler électrique c’est démarrer immédiatement en silence (même par températures glaciales), conduire sans débrayer pour passer les vitesses (pas de boite de vitesse) et sans nuisance sonore à faible vitesse (jusqu’à 60 km/h). Mais les voitures électriques sont silencieuses aussi pour les piétons en ville… Certains constructeurs, comme Renault avec la ZOE, les ont équipées d’un bruit simulé à faible vitesse.

Sur route ou autoroute, le bruit des pneus et du vent prédominent à partir de 60 km/h, comme sur une voiture thermique.

Le design et les équipements sont similaires à ceux d’une Clio ou d’une 208.

Conduire une électrique peut être un plaisir éthique et esthétique.

 

Émissions de polluants et environnement

La voiture électrique ne rejette ni polluants ni CO2 dans l’atmosphère en roulant. Pas de monoxyde d’azote (NO) et autres monoxydes de carbone souvent incriminés pour leurs effets négatifs sur la santé. Il reste toutefois quelques émissions de particules (venant des pneus et des freins) émises par tous les véhicules.

La production d’électricité reste une source d’émission diverses et de CO2 mais le bilan carbone de la voiture électrique reste bien meilleur que celui des véhicules essence ou diesel. En France notamment, plus de 90 % de notre électricité est produite sans émission de CO2 grâce principalement à 75 % de nucléaire et 12 % d’hydraulique. Globalement, les émissions de CO2 se situent entre 30 et 70 grammes par kWh ce qui, pour une consommation de 0,2 kWh/km pour une électrique, représente environ 5 g de CO2 par km contre 110 g en moyenne pour une thermique.

Même si le bilan carbone de sa construction est similaire à celui des autres voitures, passer à l’électrique présente donc un bénéfice immédiat pour la qualité de l’air.

La production des batteries au lithium des voitures électriques peut aussi poser des problèmes environnementaux, ainsi que le recyclage et la gestion des déchets en fin de vie. À terme, les matériaux utilisés dans les batteries pourraient servir à en fabriquer de nouvelles.

Au bilan, une électrique est plus écologique qu’une thermique.

 

La voiture électrique est-elle économiquement intéressante ?

Le prix d’achat étant plus élevé, il faut s’intéresser au coût global de possession sur la durée d’utilisation.

Il existe actuellement un bonus écologique de 6000 euros, plus une prime de conversion de 4000 euros si l’achat est associé à la mise au rebut d’un véhicule diesel immatriculé avant le 1er janvier 2006. Malgré cette subvention (offerte malgré eux par tous les autres contribuables…), le prix d’achat d’une voiture électrique reste souvent supérieur à celui de son équivalent thermique pour l’acheteur.

Certains véhicules électriques sont vendus sans batterie. Pour la ZOE 40, elle est proposée en location à un prix (mensuel) variant entre 69 euros (7500 km/an) et 119 euros (illimité).

Ce poste budgétaire peut apparaître pénalisant, mais il est (tout ou partie) compensé par la dépense plus faible en carburant électricité. Elle est de 2 euros à 3 euros au 100 km (environ 15 kWh à 15 cents/kWh), contre 7,5 euros à 9 euros en équivalent carburant essence ou diesel (5 à 6 litres à 1,5 euro). L’avantage financier est d’environ 5 euros au 100 km.

Remarque : l’offre Elec’Car permet de faire des économies en rechargeant aux heures creuses la nuit à son domicile (tarif à -50 %).

Pour un petit rouleur (600 km par mois soit 7200 km/an) il faut déduire 30 euros et le surplus de la location mensuel (69 euros) n’est plus que de 39 euros.

Pour un grand rouleur (100 km/jour, soit 3000 km/mois x 12 mois = 36 000 km), le gain sur le carburant est de 1800 euros. La location de la batterie étant de 1500 euros, le bénéfice sur le carburant est de 300 euros par an par rapport à une voiture thermique.

Pour rentabiliser l’achat il faut rouler suffisamment pour s’y retrouver financièrement… mais pas trop pour ne pas dépasser l’autonomie !

Certains coûts d’utilisation sont réduits pour la voiture électrique :

– l’entretien du véhicule est plus simple : pas de vidange, pas de filtres, ni pot d’échappement, ni courroies, ni bougies à changer et la durée de vie du moteur électrique est illimitée,

– certaines assurances et la carte grise sont moins chères (se renseigner auprès de la préfecture).

Une électrique coûte globalement autant sur la durée de possession qu’une thermique pour un utilisateur moyen.

 

Balance commerciale de la France

Ne plus acheter de pétrole à l’étranger ne signifie pas que tout vient de France…

Les cellules des batteries sont fabriquées par LG Chem (Corée du Sud) et assemblées en France par Renault à Flins. La pompe à chaleur (pour chauffer l’habitacle) et le système qui permet la récupération de l’énergie au freinage sont fournis respectivement par Continental et Bosch (Allemagne).

Mais les pneus à faible résistance au roulement sont fournis par Michelin (France).

La ZOE est davantage une voiture assemblée en France que made in France mais elle reste cependant le produit d’emplois en France et de l’ingéniosité française.

Le bilan de la balance commerciale pour la France semble être identique à celui d’une thermique même s’il est difficile d’obtenir le montant des éléments achetés à l’étranger.

 

Électricité

Avec près de 22 000 immatriculations en 2016, et déjà plus de 16 000 de janvier à septembre 2017 (soit environ 1 % des voitures neuves), les voitures électriques sont encore minoritaires en France. Mais leur nombre croît chaque année (+ 65 % en 2015 vs 2014, et +26 % en 2016 vs 2015).

 

Demain, tous à l’électricité ?

Le transport électrique pour tous nécessitera une gestion des recharges, de préférence lorsque la demande est minimale (la nuit après 22 heures) et il faudra éviter les moments de pointe de consommation (entre 18 et 21 heures, surtout en hiver).

Si 10 millions de véhicules électriques rechargeaient en même temps (même à domicile à 3 kW), le besoin en puissance électrique (30 GW) serait trop important pendant les heures de pointe. Il monopoliserait 20 réacteurs EPR (1,6 GW de puissance chacun). En revanche, la puissance d’un million de véhicules en recharge lente simultanée, même en journée, pourra être fournie par le parc de production actuelle.

La fourniture d’électricité ne sera pas un problème pour les véhicules électriques au moins dans les 10 ans à venir puisque la majorité d’entre eux rechargera la nuit en heures creuses.

Au final, la voiture électrique, est-ce pour moi ?

Le véhicule électrique est idéal pour les petits trajets du quotidien (total journalier inférieur à 200 km, pouvant aller exceptionnellement jusqu’à 300 km). Pour encore un certain temps, le départ en vacances de l’autre côté de la France est à éviter.

Ce type de voiture fait partie de l’évolution de la société à long terme. Réduire la consommation des ressources fossiles qui s’épuiseront (un jour…) s’inscrit dans une perspective de transport durable.

En connaissant et en respectant le domaine d’utilisation d’un véhicule électrique, il n’y a plus d’obstacle majeur à passer à l’électricité à moindre frais, tout en gagnant en plaisir de conduite.

 

 

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  • Rectificatif… 6 raisons pour LOUER une voiture électrique…acheter n’est pas concevable ,leur fiabilité n’est pas suffisante , de plus il n’y a pas de marché pour l’occasion !

  • Si nous sommes d’accord sur la question du nucléaire, nous n’avons pas la même définition du « plaisir de conduire ».

    Je trouve qu’il y a un problème de terminologie, tant le cœur de la voiture c’est le moteur, le vrai, celui qui vrombit, qui baigne dans l’huile, qui pète une durite, qui coule une bielle. Et puis, une course de voiture sur circuit, c’est d’abord le bruit des V8, des boxers flat-six, mais aussi l’odeur d’huile de synthèse et de gomme tendre.

    Avec l’électrique, cette magie disparait et c’est justement pour cela que la voiture électrique ne devrait pas s’appeler voiture, il faudrait trouver un autre nom, comme, par exemple « Watt à roulette ».

    Vous avez donc plaisir à conduire votre Watt à roulette, et moi je vois arriver les taxes et les interdictions qui vont progressivement m’interdire de faire « Vroom ».

    • @ Funky Monkey
      On n’est qu’au début de la watt à roulette! Quand elles seront devenues la norme, elles seront autant taxées. Les avantages principaux concerne les grandes villes: diminution du bruit et des gaz d’échappements pour la respiration et l’odorat. De plus, il sera possible d’organiser des grands-prix de formule E en ville!

  • Et un bonne raison de ne pas l’acheter ou la louer:
    Le coût au km..qui n’est pas seulement l’electricite mais la location de batterie… ,c’est l’équivalent de 2 pleins donc environ 1200 km…..et il faut les faire tous les mois….peu de gens font autant de km par an …au delà , il faut voir et accepter une perte de temps considérable..et le temps , c’est de l’argent..sauf pour les fonctionnaires , unique utilisateur actuel plus quelques uluberlus qui ne comptent pas .

  • et quand on aura été tous forcé de passer à l’électrique, l’Etat , qui ne pourra pas renoncer aux 80 milliards+ de taxes sur le carburant , imposera une taxe de 5€ par 100 km parcouru… facile à vérifier sur une voiture connectée, . En plus le bilan carbone de la production des batteries est tout simplement épouvantable….

    • oui…je suis assez enclin à le penser aussi…

    • Oh ce sera beaucoup plus simple et beaucoup plus juteux pour l’état. Les tarifs de l’électicité vont juste être multiplié par 2 ou plus et voilà! on ratissera large ce sera comme une TIPP mais dont l’assiette sera réparti sur tout le monde car qui n’utilise pas d’électricité de nos jours…

  • donc malgré le détournement de 10 000 euros de subventions, le véhicule électrique ne permet de faire quasi aucune économie pour l’acquéreur moyen ?
    bel exemple de gaspillage que cette subvention.

  • Pour l’instant, cela reste donc un véhicule pour « happy few ». Pour la majorité des utilisateurs potentiels qui partent en week-end ou en vacances avec leur véhicule, c’est donc forcément une 2ème, voire 3è voiture, pour des questions d’autonomie. Le calcul qui consiste à comparer le prix de revient d’une voiture classique ) à une électrique ne me parait pas pertinent car on ne parle pas de substitution mais d’un ajout. Pour la recharger, il faut que son propriétaire habite soit dans une maison individuelle, soit, s’il habite en ville, dispose d’un parking sécurisé et équipé d’électricité, ce qui supprime ceux qui garent leur voiture où ils peuvent.
    Sans parler des problèmes d’alimentation électrique qui sont loin d’être réglés, acheter une voiture électrique à l’heure actuelle me parait plus être du ressort soit de l’acte militant soit de la passion de l’innovation, tout à fait respectable en soit car c’est avec l’expérience des « early adopters » que l’on sait si une innovation est pérenne ou pas, mais pas encore d’un calcul rationnel.
    Sinon et si quelqu’un avait cela sous le coude, je serai assez intéressé de savoir quel est l’impact global en terme de production d’électricité (quid du nucléaire, du charbon… dont on veut se débarrasser), de réorganisation des réseaux (concentration de consommation dans les zones peuplés) et de ressources naturelles (quid des terres rares indispensables aux batteries qu’on ne trouve qu’à 3 endroits du monde)…

  • Bien des inexactitudes dans cet article !
    Désinformation quand tu nous tiens…
    – Un moteur électrique n’est pas inusable, demandez à votre démarreur ou à votre alternateur de voiture thermique.
    – la grande majorité des particules fines émises par un véhicule provient de l’abrasion : pneus, bitume, plaquette de freins, disques… les véhicules électriques n’en sont pas dépourvus.
    Quid du recyclage des batteries en fin de cycle, du traitement des métaux rares ?
    En réalité, les seuls progrès accomplis depuis la Jamais Contente en 1905, concernent…le montant des subventions publiques obtenues par la filière, qui est totalement indécente : les bobos fortunés obtiennent des subventions financées par l’impôt ponctionné sur les classes moyennes qui commencent à en avoir marre de tout cet argent gaspillé.

    • Le moteur électrique (le vrai, celui qui est utilisé pour la propulsion/traction) est « inusable » quand on s’en donne les moyens.
      Par exemple, les moteurs de systèmes de pompage tournent 8000 heures par an pendant 10 ans sans aucun problème (avec un remplacement ou deux de roulements). Donc vous pouvez oublier votre moteur. Après, il reste l’électronique de puissance …

    • Michel Gay est un pronucléaire ; moi aussi ; si l’on veut remplacer les voitures thermiques par des voitures électriques il faut doubler le parc nucléaire ; il est impensable de remplacer le parc de voitures thermiques par des voitures électriques en comptant sur les énergies renouvelables ; la seule issue dans ce cas , c’est le vélo électriques

      • @ fritz
        Donc vous êtes tous les 2 des conservateurs (d’anciennes centrales nucléaires prolongées) opposés à l’exploration technologique d’autres énergies et/ou façons de vivre. Dont acte!

      • @fritz
        Rouler coutera moins cher. Les gens rouleront plus et encombreront encore plus les centres-ville. C’est une évidence . C’est l’application du paradoxe de Javons.

        • @ dany
          Sauf que ce seront les véhicules qui se conduiront sans intervention du chauffeur, comme les transports en bus! Les véhicules seront interconnectés: moins d’accidents ni de perte de temps par rapport à la vitesse moyenne (ridicule) de parcours en ville actuelle!

          • Vous confondez véhicules électriques et véhicules autonomes. Et vous ne répondez pas au problème de l’encombrement urbain par les véhicules en général.

    • La Jamais Contente de Jenatzy c’était en 1900, pas en 1905.

    • les progrès des batteries sont forcément lents et entraînent des surcoûts, c’est de la chimie pas de l’électronique. Quant aux moteurs électriques leurs rendements sont proches de l’optimal. En résumé les progrès des moteurs thermiques sont plus rapides que ceux de l’électrique, donc les subventions sont indispensables, mais s’il y a trop de développement du VE elles s’arrêteront donc ça restera un marché de niche, sauf en ville pour des raisons de pollution moindre, mais les grandes villes éliminent progressivement les voitures, donc …

      • @ hennir
        Les progrès, souvent venus de la compétition, sont actuellement moins nombreux en thermique mais bien plus en électrique-électronique de la la formule E!

    • @ Mathrix
      Eh bien oui, c’était une option (payante) qu’exceptionnellement, à cause des circonstances a offert gracieusement à ses clients mais aussi temporairement! C’est un beau geste utile!

      • Et ça ne vous inquiète pas? Vous saviez que le système Onstar peut arrêter votre voiture à distance? Merveilleux contre les voleurs n’est-ce pas? Pas contre, si la police demande à ce que l’on arrête votre voiture, est-ce bien?

        2e réflexion: Donc Tesla vous vend le modèle 75 kWh au prix du 60kWh. Dans ce cas, pourquoi ne pas vendre uniquement le modèle 75kWh? Le coût de fabrication est la même. Qu’il baisse un peu le prix.

  • L’article est assez simpliste dans son approche.
    Tout d’abord la voiture électrique si on peut appeler ce machin « voiture » ne sera jamais utilisable qu’en ville ou dans un périmètre réduit. Penser partir sur la côte avec relève du phantasme ou de l’erreur de ciblage .
    Ensuite c’est une démarche militante avant d’être un choix raisonné et raisonnable.
    Demandez à un Cantalou, à un Creusois, à un Ardéchois où il compte recharger sa batterie?
    Les personnes franchissant le pas sont pour la plupart des « bobos écolos » ou « croyants » pensant faire un geste pour la planète.
    Merci au contribuable serviable docile qui finance malgré lui et sans son accord le caprice du premier.
    Bien sûr les batteries feront des progrès mais il faudra encore des années pour venir concurrencer les énergies aussi facile à stocker, à utiliser que le sont le GO et l »essence.
    J’ai lu il y a quelques temps après les déclarations de notre cher Nicolas qui à dû jouer petit avec les prises électriques et qui veut arrêter 19 réacteurs nucléaires. Que si 10% des voitures étaient électriques il faudrait un nombre affolant d’éoliennes sachant que le pourcentage de production est de 70% du temps et le stockage impossible.
    En résumé la solution n’est pas encore trouvée.
    Une seule certitude: on va tous mourir. Reste à savoir de quoi et quand. C’est ce qui donne du « peps » à la vie.
    Bonne continuation.

    • @ retraitetranquille

      « « voiture » ne sera jamais utilisable qu’en ville ou dans un périmètre réduit. Penser partir sur la côte avec relève du phantasme ou de l’erreur de ciblage »
      C’est de moins en moins vrai! L’autonomie des véhicules ne fait qu’augmenter:
      http://www.caradisiac.com/video-la-tesla-model-s-100d-jusqu-a-la-panne-combien-de-kilometre-peut-on-faire-en-une-seule-charge-114671.htm
      Bien sûr pas en Zoé!
      Mais le problème que vous évoqué à donné lieu déjà à plusieurs sociétés qui échangent votre auto électrique contre une thermique pour vos vacances: ça vous convient?

      • l’autonomie d’une voiture à 100 000 euros ? tout le monde n’est pas banquier au luxembourg (blague facile, désolé)…
        et les systèmes d’échange de voiture c’est très bien quand il y a 1 % du parc de voitures électriques qui partent en vacances au mois d’août, mais si il y a 10 % du parc en voiture électrique, et qu’il faut remplacer 5 % du parc en juillet et 5 % en août avec des vraies voitures avec carburant fossile qui ne seront louées en gros que 2 mois par an, je n’ose imaginer à quel prix on les aura en location pour que ça reste rentable pour le loueur.
        la voiture électrique ne passe pas la mise à l’échelle d’un facteur 10.

        • @ jabo
          Je ne suis pas banquier! (Et une banque qui a perdu son secret a perdu beaucoup de son intérêt!)

          L’échange de voiture est actuel, alors qu’1% des véhicules sont électriques. Ils ne deviendront très nombreux que quand l’autonomie sera augmentée, la recharge encore plus puissante et rapide et les « équivalents-pompes rapides » suffisamment nombreux et comme toute marchandise, le nombre de ventes diminue le prix. Donc tout se tient et évoluera en même temps. Comme il s’agit d’un échange et non d’une location, le prix en sera diminué! Les loueurs revendent leurs véhicules au bout de 4 ans maximum.

          Je parle de Tesla car la police nationale luxembourgeoise va acquérir 2 Tesla comme véhicules (très) rapides pour autoroutes.

          2, ce n’est pas beaucoup mais il faut se mettre à l’échelle du pays (82km/57km!). Vu l’accélération et la vitesse de pointe (760CV), ils auront l’occasion de rattraper le délinquant avant la frontière, pour le reste, voiture à « autopilot » (conduite autonome) sur le segment d’autoroute venant de France et jusqu’en Allemagne, les trois pays ayant déterminé ces segments pour expérimentation. (Ils ont probablement négocié le prix (entre 100et 150 000€) et peut-être rien payé du tout!)

          • @ jabo
            L’attendue Tesla model 3 (400 000 commandes) aura un prix de départ à 35 000$ (moins chère qu’une BMW hybride!)! Comparons ce qui est comparable!

  • Mettre largement plus de 20000 euros dans une deuxième voiture concerne une part réduite de la population. Il n’y a aucune chance que la voiture électrique devienne un produit de masse tant que ses défauts majeurs ne seront pas dépassés, ce qui, à l’horizon de ce qu’on est en mesure de spéculer, disons en 2040 (pur hasard), est tout simplement impossible. Dans 23 ans, le pétrole sera toujours aussi indispensable pour l’immense majorité. Et, rassurez-vous, il y aura toujours du pétrole. Personnellement, j’achèterai un véhicule électrique le jour où les tanks, les hélicoptères, les avions et les missiles balistiques de l’armée seront exclusivement mus par l’électricité. Si on prétend nous contraindre de passer à l’électrique, il n’y a pas de raison que les militaires ne soient pas obligés de faire la guerre à l’électricité, eux aussi. On verra dans ces conditions leur potentiel de combat (sauf peut-être sur les navires équipés de centrales nucléaires).

    Détail amusant : au salon automobile de Francfort, il règne un certain malaise. Les constructeurs présents, qui affichent fièrement leurs nouveaux modèles électriques, avouent en coulisse que le tout électrique est une impasse technologique et économique. Piégés, ils ne savent pas comment en sortir, sous la contrainte de leurs gouvernements respectifs imposant leur stupidité politiquement correcte. A qui faire payer l’échec anticipé des programmes électriques coûteux et non rentables auxquels ils sont désormais contraints ? Voilà la question qui les agite et, du coup, l’avenir leur paraît un peu sombre.

    Il faut rester sérieux. Même si les véhicules seront partiellement électriques, le pétrole restera l’énergie fondamentale pour de nombreuses décennies encore, bien au-delà de 2040. Si par hypothèse le pétrole « naturel » vient à manquer, ne doutez pas une seconde qu’on passera rapidement au pétrole synthétique, produit en usine.

    • Entièrement d’accord ! Dire qu’on va supprimer les moteurs thermiques en 2040 est une absurdité. Aucun homme politique n’aurait déclaré en 1900 qu’on va interdire l’utilisation des chevaux en 1923 sous prétexte que la voiture automobile est le progrès absolu !

      • @Le Rouméliote
        Bonjour,
        « Aucun homme politique n’aurait déclaré en 1900 qu’on va interdire l’utilisation des chevaux en 1923 sous prétexte que la voiture automobile est le progrès absolu ! »
        Vu ce qui a débuté en 1914, il n ‘y aurait pas eu les taxis de la Marne. Ce fut difficile avec, alors sans.

  • L’avenir est davantage pour les piles à combustible hydrogène!

  • « pas de vidange, pas de filtres, ni pot d’échappement, ni courroies, ni bougies à changer « , ni boîte de vitesse, ni embrayage… mais alors, pourquoi les VE coûtent-ils un bras ?

  • J’aurais tendance à renverser les avis. Ce qui est intelligent, c’est d’acheter un VE, batterie comprise (les prix des batteries sont en train de baisser à vitesse V) et de louer un VT pour les rares jours par an où on a besoin d’une grande autonomie.
    En effet, la plupart des gens font moins de 200km par jour, tous les jours (sauf 5 à 6 jours par an). Par ailleurs un VE bien entretenu doit pouvoir durer une bonne quinzaine d’années, au bout desquelles le moteur électrique sera encore comme neuf.
    Mais un élément important a été oublié de tous, auteur compris: c’est la nécessité de disposer d’un bon logiciel pour vous guider vers la borne de recharge rapide non seulement la plus proche mais en état de marche et non saturée par d’autres VE se rechargeant sur le même transfo local. Si un hypermarché installe 10 bornes de 100kW de puissance, on ne pourra pas recharger 10 VE en même temps à fond, car une surcharge de 1MW sur le transfo de l’hyper n’est pas supportable. Il faut donc un logiciel qui va gérer tout cela et recharger en priorité plein pot le VE qui sera le plus déchargé.
    En fait, un bon logiciel, comme celui de Freshmile va décharger le conducteur de tout souci. EDF a aussi une filiale qui fait (moins bien) la même chose.

    • Sauf que comme pour toute énergie intermittente, les gens vont tous louer en même temps le VT pour le week-end prolongé et les vacances, obligeant le loueur à avoir un VT qui ne sert pas pour chaque VE utilisé le reste du temps.

    • @ Gerald555
      Oui, les gens font, EN MOYENNE 50 km/j, par véhicule, sans doute, dit-on dans un pays voisin. La recharge à domicile n’est pas indispensable (personne n’a sa citerne d’essence, à la maison!) donc un réseau de chargeurs rapides est en train de s’installer (une app automatique (donc en temps réel) couplée à un GPS: c’est faisable. (Si Elon Musk a investi dans un réseau, ce ne sera pas pour perdre de l’argent).

      Donc la voiture électrique est bien probablement l’avenir et les habitants des grandes villes ne s’en plaindront sans doute pas!

  • Outre le fait que j’aime le moteur thermique puisqu’il a du coeur, et que certains sont capricieux, je moquerais complètement de la voiture électrique si elle ne nous était pas imposée. Dans le « pays de la liberté » imposer cette boîte à roulettes m’ennuie. En plus d’être imposée, elle est financée par notre argent. Nous en sommes des actionnaires sans le savoir, et nous devons par la suite, sans avoir le moindre retour sur investissement, payer une fortune pour acquérir le produit. Si ce produit est si formidable, il n’a pas besoin de subventions ni de coups de pouce étatiques.
    Je vois encore rouler des 2cv, des Tractions, des R5, des Mustangs des 60s, et je vois des voitures flambant neuves avec des problèmes électriques, dont beaucoup de symptômes du « sapin de Noël », sur des autos de moins de 5 ans. Du coup, je doute pas mal sur le « Véhicule tout électrique ».

  • Pour le moment on imagine un usage urbain ..mais bon…en zone urbaine pour de petits trajets, le véhicule individuel est lui même en concurrence avec un simple vélo électrique et des transports en commun ou des véhicules individuels en locations..

    Mais bon sang de bon soir, mr gay a t il un véhicule électrique?.
    Et parmi les ministres ou autres qui en font la promotion…qui s’en sert au quotidien? la flotte de véhicule de matignon ou de l’elysée?

  • mikylux
    J’ai vécu toute ma vie dans le secteur du transport routier donc des innovations sensées changer le monde j’en ai vu arriver.
    Certaines ont percées et sont devenues pérennes d’autres ont fait des flops.
    Je persiste à dire que l’électrique a une application utile en ville et dans des zones bien couvertes par les bornes où elle répond à un besoin d’écologie du à la concentration de population et de véhicules..
    Mais je rejoins Cavaillac pour dire que l’effet de mode n’est pas suffisant pour dire que c’est La SOLUTION.
    Enlevez les subventions que nous payons sur nos impôts et vos machins seront beaucoup moins attirants.

    • @ retraite tranquille
      Comme pour les énergies renouvelables, les subventions accompagnent des innovations mais s’éteignent quand le marché a adopté … et que les prix ont baissé à cause des « grandes séries » et de l’amortissement des recherches: dans mon pays, le photovoltaïque privé n’est plus subsidié, alors qu’il « offre » encore de l’autonomie énergétique au pays. Et les bus seront désormais électriques dans la capitale, comme le sont les véhicules (très) rapides de la police sur les autoroutes.

  • J’ai hâte qu’on se décide enfin à concevoir des VE avec un moteur par roue, plus compétitives à tout point de vue ; s’en abstenir est une hérésie.

  • 1 millions de véhicules = 20 réacteurs nucléaire…on fera comment quand il y en aura 30 millions…

  • Quelqu’un a t il calculé le nombre de bornes de rechargement nécessaires pour un parc entièrement électrique , par exemple sur autoroute lors d’un départ ou retour de vacances…moment où vous passez plus d’une demi heure d’attente à une pompe à essence ?

  • @gerard555
    J’ai toujours gardé mes voiture jusqu’à leur décès (plus de 400 000 km) la panne la plus fréquente est….électrique et en fin de vie ,hydraulique…le reste est une usure standard ,roulements courroies joints.
    Une voiture électrique est donc forcément moins fiable vu la quantité d’électronique et d’électrotechnique embarqué!

  • Ma conclusion après avoir lu tout vos commentaires…le véhicule de demain sera hybride , essence sur route , électrique en ville,chaque place de parking sera équipé d’un chargeur sans contact avec paiement carte automatique….. Voir le futur est tellement simple qu’on se demande comment autant de Charlots hante le palais présidentiel !

  • Après la création de la peur voilà la solution.Nul besoin d’être Bien malin pour voir les milliards d investissements fait ici par l automobile mondiale reposant sur le théorème du réchauffement climatique.
    Et quelle catastrophe cela serait pour eux si tout cela reprenait sa juste proportion.
    Alors je doute énormément de l existence d un science objective face à de tels enjeux
    Ne nous trompons pas c est l avenir et surtout la suprématie de l Occident qui est dans la balance
    mais de grave épargnez nous la farce écologique nous ne sommes pas tous si naïfs
    Reste une question 100% de véhicules électrique en France en charge rapide (3h) c est 75% de la production électrique actuelle.
    Comment augmenterons nous de 75 % notre production énergétique ?
    Comment les autres pays moins nucléaire que nous Le feront ils?
    Le bonheur électrique est pour ceux qui vivent de ses subventions publiques au nom de la survie de l espèce pour tous les autres Ç est très douteux

    • @ cfalieu
      Depuis l’apparition du « réchauffement » climatique devenu « dérèglement » puis « changement », j’attendais de voir à quel « inventeur » on devait cette question pas très claire alors qu’ « il » en tirait les ficelles.

      Et oui, après les éoliennes, l’automobile, c’est possible. Pas sûr mais possible.

      De toute façon, ça fera du blé! Et pour EDF aussi (état actionnaire à 84,9%): ce serait donc un prêté (subvention) pour un rendu (dividende en compensation de la reprise d’Areva!).

      Tout est possible + le « prestige » de la Cop 21 (où personne n’a rien signé, pas même un « engagement »!). (Qui parle, en France, de la COP22 à Marakech et de la « 23 » en novembre prochain à Bonn, organisée par les îles Fidji? Personne: tout le monde s’en fout!).

      Pour l’électricité: pas de souci: aux producteurs à satisfaire le marché.

  • Beaucoup d’approximations, à la fois dans l’article et dans les commentaires.
    Pour préciser, je suis un adepte des voitures électriques. Je n’en possède pas (encore) moi-même mais j’ai été amené à effectuer des milliers de Km avec une Tesla Modèle S et je voudrais apporter quelques précisions.
    Tout d’abord, oui, ce sont des voitures. Pas des « machins » comme le dit un des intervenants.
    Le même se pose la question de posséder un VE (véhicule électrique) dans un endroit reculé.
    Ici, une cartographie des superchargeur Tesla :
    https://www.tesla.com/findus#/bounds/51.1241999,9.662499900000057,41.3253001,-5.559099999999944?search=supercharger&name=France
    Ça commence à le faire.
    Et ici, une cartographie des bornes de recharge en France :
    http://www.imagebam.com/image/86e135601781273
    Ça continue à le faire.
    On peut traverser la France de long en large avec un VE. Et je connais des commerciaux que le font au quotidien.
    Ce qui me fait rebondir sur une deuxième remarque, non, el VE ce n’est pas fait pour la ville.
    On peut faire de milliers de Km avec.
    En ce qui concerne les moteur électriques, ils sont bien plus fiables que les moteurs thermiques.
    Pourquoi , parce qu’ils sont extrêmement simples. Un Stator… Statique, un Rotor… qui tourne. Pas de bielle, de biellette, de piston, de vilebrequin, de soupape…
    En ce qui concerne les particules fines, elles proviennent en majorité des gaz d’échappement (0 sur les VE), de l’abrasion du moteur (0 sur les VE), des disques de freins (beaucoup moins sur les VE, on fini par conduire à quasi 100% sur la récupération de l’énergie, sans utiliser les freins. Et le frein moteur est beaucoup plus puissant que sur les VT).
    En ce qui concerne les avantages octroyés à l’achat d’un VE, il est clair que ça ne joue qu’à la marge pour un acheteur de Tesla. Je sais qu’ils ne sont pas la majorité des acheteurs, mais c’est aussi à noter.
    L’immense avantage de l’électricité, c’est qu’elle peut être produite localement, et qu’elle le sera dans le futur. Donc moins de transport.
    Le moteur électrique à un rendement bien supérieur au moteur thermique. Donc on consomme bien moins d’énergie.
    Bref, non, les VE ne sont pas la panacée, mais ce sont des véhicules bien plus propres que les VT.
    My 2 cents.

    • On est bien obligé de constater que l’électrique, malgré des tombereaux de subventions, ne trouve pas son public, qui reste attaché à la souplesse d’utilisation du pétrole sans égal, mais pourtant scandaleusement surtaxé.

      On peut être intéressé par les VE et pour autant constater que non seulement le produit ne répond pas aux attentes des consommateurs mais également que les lois de la physique ne changeront pas par le miracle des déclarations d’un Hulot. Pour recharger une batterie de 100kW en 5 minutes, il faudrait un chargeur théorique de 1,2MWh, sous réserve qu’on invente la batterie supportant la charge. Pour déplacer une véhicule à moteur thermique de près de deux tonnes sur un kilomètre à une vitesse raisonnable, il faut moins d’un dé à coudre de pétrole. Ce n’est pas demain qu’on obtiendra autant de puissance concentrée dans un aussi petit volume avec l’électrique. Pour recharger un parc de plusieurs dizaines de million de VE, il n’y a que l’énergie nucléaire en mesure de répondre à la demande. Aucune chance que l’électricité soit produite en local au regard du besoin à satisfaire. On pourrait multiplier les comparaisons à l’infini. Toutes sans exception sont en défaveur des VE.

      Soyez assurés que dès que les VE auront dépassés leurs limites rédhibitoires pour enfin répondre aux attentes des consommateurs, le public se précipitera en masse pour acheter les produits. Mais pour l’heure, ce n’est absolument pas le cas.

      Contrairement aux politiques, le marché ne ment pas.

  • Les commentaires sont fermés.

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