Présidentielle : ce qui vous attend avec 5 ans de présidence Macron

Quelles seront les contraintes qui pèseront sur le mandat du futur chef de l’État et de son gouvernement ?

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Présidentielle : ce qui vous attend avec 5 ans de présidence Macron

Publié le 3 mai 2017
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Par Éric Verhaeghe.

Selon toute vraisemblance, la France s’apprête à vivre un quinquennat Macron. À ce stade, voici les premières lignes de crête que nous pouvons dégager de ce prochain mandat, en identifiant d’ores et déjà les contradictions ou les limites auxquels il se heurtera.

Pourquoi y aura-t-il un quinquennat Macron ?

Même si Emmanuel Macron a réalisé une mauvaise première partie de campagne d’entre-deux-tours, son avance sera à peu près impossible à rattraper par Marine Le Pen. Il faudrait un enchaînement de cataclysmes pour que cette avance s’inverse et que la candidate FN parvienne à remporter l’élection.

La seule inconnue qui pèse sensiblement sur l’issue du scrutin est celle de l’abstention et de son volume. En l’état, les sondages n’indiquent en tout cas aucune tendance majeure d’inversion entre les candidats. C’est une chance dont Macron peut se louer après un premier tour où il apparaît comme le candidat le moins bien soutenu par les électeurs depuis 2002.


Source: www.entreprise.news

En réalité, Marine Le Pen combat aujourd’hui pour assurer sa stature d’après scrutin et pour réaliser un bon score aux législatives. Mais l’enjeu présidentiel est quasiment plié.

La question du score d’Emmanuel Macron est au centre des stratégies

Pour Emmanuel Macron, deux stratégies sont possibles aujourd’hui. Il y a d’un côté, celle qu’il ne suit pas : qui consiste à rassembler autour d’un Front Républicain (très hypothétique) en lâchant des concessions sur son programme à ses alliés potentiels, notamment du côté des Insoumis.

Il y a de l’autre celle qu’il suit : elle consiste à rester droit sur un programme annoncé comme libéral et inscrit dans les engagements communautaires de la France. De ce point de vue, ce programme a plus de chance de mordre sur sa droite que sur sa gauche.

Le choix assumé par Emmanuel Macron est celui de viser un score probablement assez bas pour ne pas tirer son élection d’un front melting-pot où il serait redevable d’une multitude d’alliances neutralisant son programme. Pour réformer, il a besoin d’un vote d’adhésion à son programme, et non d’un vote de rejet contre Marine Le Pen.

La stratégie « rigide » de Macron peut-elle être gagnante aux législatives ?

La stratégie d’un Macron droit dans son programme peut-elle être gagnante aux législatives ? Cette étape sera indispensable pour gouverner. Reste à mesurer la capacité du futur président à dégager une majorité sur ses propres listes, sans accord électoral avec les partis traditionnels. Rappelons que passer le cap du premier tour aux législatives suppose de recueillir 12,5% des inscrits… Compte tenu du poids de l’abstention, le deuxième tour est donc accessible à tous les candidats qui atteignent environ 17-20% des voix.

En l’état, Emmanuel Macron a repoussé l’idée d’alliances électorales avec les partis en place, et il ne leur lâche guère de concessions. Faute de personnalités connues sur leur territoire, il s’expose donc, même si ses listes réalisent un bon score, à des duels, des triangulaires, des quadrangulaires qui seront autant de mises en péril de sa future majorité.

Dans de nombreuses circonscriptions, le choix des électeurs se porte en effet sur une personnalité bien avant de se porter sur une étiquette. Emmanuel Macron prend un risque important en ignorant cette règle.

Quelle légitimité pour des réformes de structure ?

Avec un score sous la barre des 60% aux présidentielles, et l’exposition au risque d’une majorité simplement relative à l’Assemblée Nationale, le quinquennat Macron s’annonce donc comme un accouchement par le siège : compliqué, douloureux, dangereux, long… Dans son discours de La Villette, le candidat a fait la promesse à la fois de renouveler le personnel politique et de porter ses réformes. Reste à savoir de quelle légitimité il disposera pour modifier des équilibres perçus comme fondamentaux par les Français.

L’épisode de la loi Travail, pourtant bien inoffensive mais perçue comme ultra-libérale par ses détracteurs, a illustré la difficulté pour un gouvernement même doté d’une majorité absolue à l’Assemblée de mettre en oeuvre ses intentions. Dans le cas d’Emmanuel Macron, l’exercice sera infiniment plus compliqué du fait de ce qui apparaîtra très vite comme des contre-performances électorales, quoiqu’on en dise aujourd’hui.

On peut donc avoir quelques inquiétudes quant à la capacité du candidat à agir demain.

Un risque qui est aussi une opportunité

Ces précautions étant posées, reste que, dans l’hypothèse miraculeuse où le pari d’Emmanuel Macron serait gagné (celui d’une majorité présidentielle et d’une majorité parlementaire suffisante pour gouverner sans passer par les fourches caudines des autres partis), son programme pourrait constituer une opportunité intéressante pour procéder à d’utiles réformes de structure. On pense ici à la mise en place d’un système de retraites par points, à la fiscalisation de l’assurance maladie ou à l’expropriation de ce funeste paritarisme de gestion qui nous épuise.

L’intérêt majeur du programme d’Emmanuel Macron repose en effet sur une refonte de la protection sociale. Ses propositions sur le travail, diabolisées par la gauche de la gauche, sont assez proches de l’existant et n’auront pas d’impact majeur sur la vie des entreprises. Elles pourraient entamer un processus intéressant de diminution de la masse globale des cotisations sociales.

Le risque politique majeur d’une déception

Pour le candidat Macron, décevoir sur ces deux points (renouveler le personnel politique, réformer une protection sociale coûteuse et peu performante) conduirait à une lourde sanction politique et sociale. De toutes parts, les couteaux sont aiguisés et le régime ne se remettrait probablement pas d’un échec dans la mise en oeuvre d’un projet qui sera, quoiqu’il arrive, fortement contesté.

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  • Les gens vont voter pour Macron avec l’espérance qu’il va changer les choses. Hélas, si ce dernier voulait vraiment améliorer la situation, il faudrait qu’il prenne des mesures que son électorat est à mille lieues d’accepter : le libéralisme. Du coup, la seule chose que Macron va régurgiter pendant son quinquennat, pour plaire aux gens, sera exactement la même sauce que celui du dernier mandat : du social.

  • Il est intéressant de souligner ce refus de tomber dans les compromissions habituelles des candidats non extrémistes, destinées à réunir une plus grande majorité mais au prix d’un sabotage de leur programme initial.
    Ce refus s’accompagne effectivement d’un risque, mais au cas où aucune majorité ne se dégagerait aux législatives, le candidat centriste aurait quand même la possibilité de lancer ses réformes, dans la mesure ou c’est lui qui décide de leur nature et de leur calendrier, en allant chercher les alliances à chaque projet qu’il voudra bien mettre en oeuvre.
    Cette stratégie a un autre avantage pour le moyen terme, celui de ne pas laisser le champ totalement libre aux 2 extrêmes.

  • Même si cela ne se fait pas généralement, Macron devrait citer le premier ministre (ou les 2 potentiels) qu’il choisira au cas où il serait élu. Car à ce jour, compte tenu du ratissage extra large qu’il développe (dans une optique de rassemblement selon ses dires), il peut aussi bien verser dans un socialisme mou et dévastateur tout comme dans un capitalisme effréné, voire même une politique de renouvellement qu’il annonce à grand cris, mais qui dépendra avant tout du gouvernement qui sera constitué et de l’incertaine majorité constitutionnelle qu’il décrochera ou pas. En effet, compte tenu des orientations a tout va qu’il propose, le meilleur comme le pire peut en sortir et argumenter sur son programme n’a plus vraiment d’intérêt maintenant. À suivre…

  • Suite… Ce qu’il manque pour qu’il gagne de l’adhésion c’est de nommer clairement ceux l’accompagnerons dans cette bien hypothétique transformation de la France, et notamment en donnant la couleur de son premier ministre. Lepen l’a fait, alors que cela n’était pas vraiment nécessaire, si ce n’est pour ratisser plus large. Mais Macron doit le faire dans le but de clarifier une vision (qui n’existe aujourd’hui que dans les mots) s’il ne veut pas s’exposer à une abstention massive… Personnellement, en tant que libéral de droite (c’est dire luttant pour la liberté de l’individu face à l’emprise excessive de l’état, le capitalisme ou le marxisme renaissant), je ne peux pas voter à ce jour pour un candidat qui est encore capable de remettre le socialisme au pouvoir.

    • @FBo : « je ne peux pas voter à ce jour pour un candidat qui est encore capable de remettre le socialisme au pouvoir. »

      C’est ce qu’il fera ou, du moins, à l’intention de faire. Dimanche soir, lors de son interview avec Delahousse, lorsque ce dernier lui demande de résumer en un mot son avis sur les trois derniers présidents, on a eu comme réponse :

      – Chirac -> rassembleur
      – Sarkozy -> rapide
      – Hollande -> empếché

      Empêché par qui ? L’aile gauche de son parti, pardi ! D’où la création de son mouvement, la non participation à la primaire de la Belle Alliance Populaire (un nom qui fait bien rire :-P) et l’absence de concession envers l’aile gauche (Hamon et Insoumis) dans l’entre deux tours. Il veut faire du Hollande mais sans s’accrocher de fil à la patte via des engagements électoraux : de la pure social-démocratie. L’idée était bien de faire imploser le PS en se débarrassant des boulets à tendances marxistes.

      • Les épisodes de 49-3 / motions de censure avortées suffisent à le prouver : Hollande n’avait même plus de majorité simple à l’assemblée lors de la 2e moitié de son qinquennat (gouvernement Valls), moitié pendant laquelle il pris un virage social libéral dont nous avons justement besoin…

        Après je ne cautionne pas tout ce qui a été fait, notamment les 49-3 et l’épisode désastreux de la déchéance de nationalité.
        Par contre, il était manifeste qu’une partie des députés PS était déjà dans l’opposition à ce moment là. Malgré leur étiquette.

    • @FBo :
      Ce que vous souhaiteriez, c’est exactement ce qui lui est réclamé par le FN, et concernant ces derniers on comprend bien pourquoi : ce serait le meilleur moyen pour se griller dès le 2ème tour.

      @Turing :
      Si Macron pense que Hollande était empêché par l’aile gauche de son parti, c’est plutôt rassurant sur ce qu’il compte faire de son mandat, non ?

  • Comment deviner alors qu’il n’est pas encore élu et n’as pas encore dévoilé son programme réel…qui n’a sûrement rien à voir avec celui destiné à se faire elire ?

    • Ila forcément des arrières pensées et le fait qu’il ne puisse pas les dires devrait susciter interrogations et méfiance.

    • C’est justement ce qui démontre que les français sont des abrutis, car c’est pour programme qu’il faut voter, pas pour des promesses qui, on le sait, ne seront pas tenues!

    • @ reactitude

      Vous avez bien raison!

      Les programmes sont des promesses de lendemains qui chantent; élu, le président fait … ce qu’il peut, d’où une déception logique!

      « Ni de droite ni de gauche », ce n’est pas à 3 jours qu’il va se mettre un fil à la patte!

      Jusqu’ici, officiellement, il n’est l’obligé de personne, pas même des ralliements!
      Si élu, il aura l’embarras du choix!

      Un politologue étranger a constaté que les législatives donnaient « toujours » une majorité au président élu, ce qui, en plus, est cohérent!

      • « Un politologue étranger a constaté que les législatives donnaient « toujours » une majorité au président élu, ce qui, en plus, est cohérent! »

        Exactement. Sinon les deux élections (présidentielle et législative) n’auraient servi à rien… et on en prendrait pour 5 ans d’immobilisme.

        Enfin ceci dit, le Président peut dissoudre l’assemblée quand il veut sauf dans l’année qui suit les législatives. Ca donne de la place pour 3-4 dissolutions et un gouvernement par ordonnances ?

        • Ah, le fantasme des ordonnances… L’ordonnance n’est pas un open bar où l’on fait ce qu’on veut. Pour légiférer par ordonnance, il faut pour commencer une loi d’habilitation et pour finir une loi de ratification. Dans les deux cas, vous avez besoin d’une majorité parlementaire.

          L’ordonnance n’a généralement que deux objectifs possibles, celui de la rapidité et celui de la volonté de maintenir l’intégrité d’un projet de loi, qui peut être dénaturé par les débats parlementaires.

          Ca se justifie notamment pour certains projets de loi purement techniques, notamment la codification à droit constant (on prend une loi non codifiée que l’on reclasse dans un code). Ou pour certains projets de lois dont la technicité échappe complètement au législateur. L’incompétence notoire des parlementaires sur certains domaines du fait du manque de conseillers est devenu un véritable problème démocratique en France. Un exemple: la fiscalité: seule une poignée de parlementaires (généralement ceux de la commission des finances) en comprennent les tenants et les aboutissants. Et l’intégralité des informations et études d’impact sortent des services de Bercy sans aucune contradiction.

  • Un article sur notre futur… qui en dit long sur l’incompréhension des « experts » actifs dans les médias.
    Pas un chapitre, que dis-je, pas un mot sur « l’Islam », le « flux migratoire » incontrôlé des réfugiés du tiersmonde (pour raisons de guerres, dictatures, mais surtout économies et conditions de vie sinistrées). Rien sur le traitement de l’immigration massive de populations qui ne pourront s’inscrire dans notre économie, ni, pour certains, dans nos valeurs sociétales. Rien, donc, sur la désintégration de la société Française dont la réalité visible se voit à l’expansion des zones de non-droits, soit près de mille quartiers ou la République a perdu le contrôle, a abandonné son rôle, voire a rennoncé à l’application de ses lois.
    Pas un mot sur notre identité et sur sa nécessaire défense aujourd’hui face au multiculturalisme qui ne signifie rien dès lors que les fondamentaux du projet national (notre constitution) ne sont pas partagés. Peut-on faire une équipe de Hand-ball avec des joueurs qui ne voudraient utiliser que les pieds ?
    Cet article est – selon moi et pas seulement moi… – une des raison qui rendent les Français qui s’inquiètent, s’alarment à juste titre, de cette réalité bien visible sur le terrain – moins visible dans les médias, voire niée par la classe au pouvoir – otages du FN.
    Le FN, ce parti controversé, et plus que dangereux sur le plan économique. Mais pas « dangeruex » pour les raison données, fallacieuses, qui voudraient y voir la résurgence de la « bête immonde », un peu vite assimilée au « nationalisme ».
    Ce sont le manque de lucidité et de courage – pour causes d’antiracisme et de bienpensance mal placés – que les partis « mainstream », ne permettent pas aux Français d’avoir une alternative raisonnable à leurs attentes et espérances.
    Avec Fillon, un moment ceux là ont cru que ce temps était enfin venu.
    Avec Macron, il n’en sera rien et dans quelques années – pas très longues – la libanisation de notre pays rendra très secondaires nos soucis de prospérité !
    Mais la prospérité aujourd’hui, est indispensable – condition nécessaire mais pas suffisante – si on veut trouver une solution à nos difficultés sociétales. En votant FN, nous sommes sûr que la prospérité sera un mot subversif, que l’économie déjà mal en point ne pourra supporter les potions de gauche supplémentaires prévues dans son programme.
    En votant Macron, certains pensent qu’ils pourront changer les choses à l’AN et ils voteront traditionnellement aux législatives qui suivent.
    Le FN est lui, la voie rapide vers le chaos… Nombreux sont les électeurs du FN qui ne le voient même pas, mais d’autres venus de la droite préfèrent cette occurrence que de subir la lente et douce désintégration de la France traditionnelle, chrétienne et laïque. Ils pensent que du chaos peut surgir le sursaut tant attendu, une redistribution des cartes et un changement de politique.
    « Last but not least », d’autres encore voteront FN – sachant que Marine ne peut réunir de majorité – juste pour donner du poids aux revendications identitaires des Français.

  • Elire un type qui a dénoncé les 35 heures et l’ISF, mais abandonné depuis, n’est pas une assurance sur sa volonté de réforme et sa sincérité!

    • « Au 1ier tour, on choisit, au 2d, on élimine! »

      Votre favori(te) n’est pas au 2d tour? Vous savez ce qu’il vous reste à faire! (Car même l’abstention sera « un vote »!)

  • « L’épisode de la loi Travail, pourtant bien inoffensive mais perçue comme ultra-libérale par ses détracteurs, a illustré la difficulté pour un gouvernement même doté d’une majorité absolue à l’Assemblée de mettre en oeuvre ses intentions. »

    En réalité, le gouvernement d’alors n’avait même plus la majorité simple à l’assemblée : les frondeurs étaient déjà dans l’opposition depuis longtemps.
    Jeu de dupes.
    Hollande n’a jamais eu de majorité pour mettre en place une politique sociale libérale dont la France a pourtant besoin…

  • Macron n’a pas de parti, pas de programme, pas de futur gouvernement et même pas de potes de biture avec lesquels pondre 2 ou 3 idées, même farfelues, qui au moins nous feraient rire. La quadrature du vide… A quoi pouvons nous donc nous attendre à part une grande claque dans la g…?

  • Un point de détail, quoique…
    vous confondez systématiquement « quoique » et « quoi que ». Renseignez-vous sur la différence entre les deux, un brillant élément comme vous devrait pouvoir arriver à la comprendre facilement.

  • Les commentaires sont fermés.

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