Où se situe politiquement Emmanuel Macron ?

Un centriste ouvert sur le monde et agissant avec pragmatisme va très probablement gouverner la France pendant cinq ans. Il faut remonter à Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) pour trouver un Président de la République de cette sensibilité politique.

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Où se situe politiquement Emmanuel Macron ?

Publié le 26 avril 2017
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Par Patrick Aulnas.

Le positionnement politique d’Emmanuel Macron est-il atypique ? A-t-il créé un nouveau courant ? Évidemment, rien ne se crée ex nihilo. Même en politique, tout se construit à partir de l’existant. Macron se situe donc au point d’intersection à peu près central des trois grands clivages politiques contemporains : droite et gauche, ouverture et fermeture, étatisme et libéralisme.

Un centriste

Prétendre n’être ni de droite ni de gauche ne peut avoir qu’une signification étroitement politicienne : rejeter les grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies (PS et LR principalement). Mais il faut malgré tout se situer sur l’axe liberté-égalité qui constitue peut-être le critère dominant de la distinction droite-gauche.

La gauche privilégie l’égalité de façon constante depuis plus d’un siècle. La droite voit dans cette ambition égalitaire un risque pour la liberté. Le communisme en est l’exemple historique emblématique. De ce point de vue, Macron se situe au centre comme l’attestent ses propositions.

Prenons simplement deux exemples. Il veut favoriser l’initiative individuelle et la négociation collective au niveau de l’entreprise, gages de liberté. Mais sa politique fiscale (maintien de l’ISF avec une assiette réduite, exonération de la taxe d’habitation pour 80% des ménages) risque de peser lourdement sur les classes moyennes supérieures ; démarche égalitariste.

D’une manière générale, le programme d’Emmanuel Macron est typiquement centriste, c’est-à-dire modéré, ce qui peut être un compliment. Il cherche à faire évoluer l’existant dans un relatif consensus et non en privilégiant une clientèle électorale comme en avaient l’habitude la gauche et la droite de gouvernement. Y parviendra-t-il ? Il faut le souhaiter car le pays a désespérément besoin d’évoluer en évitant les conflits stériles.

Un homme ouvert sur le monde

Sur l’axe ouverture-fermeture, Emmanuel Macron se place nettement du côté de l’ouverture. Tous les commentateurs le considèrent comme le représentant des catégories sociales voyant dans la mondialisation une opportunité et dans la construction européenne un impérieuse nécessité.

Il s’oppose aux populistes (Mélenchon, Le Pen) fédérant un électorat hétéroclite provenant principalement de la « France périphérique » (petites villes en régression économique, zones rurales en voie de désertification) et regardant l’ouverture des frontières comme un danger.

Macron préconise donc une politique migratoire axée sur l’intégration des étrangers et veut favoriser l’immigration de talents (étudiants, professionnels compétents). Il souhaite relancer la construction européenne (vaste programme !) en s’appuyant à nouveau sur le couple franco-allemand que François Hollande avait laissé péricliter.

Mais son programme prévoit aussi un renforcement de la police des frontières européennes (Agence de garde-frontières et de garde-côtes). Cette ambition européenne se situe à l’exact opposé du programme suicidaire de Marine Le Pen qui souhaite abandonner l’Euro.

Un réaliste épris de liberté

Enfin, sur le critère libéralisme-étatisme, Macron est un réaliste modéré. Réaliste, car il n’adhère pas à une doctrine libérale précise, mais envisage de faire évoluer avec pragmatisme l’État-providence. Le libéralisme doctrinal, tel que le conçoivent certains économistes, ne le concerne pas car en tant qu’homme d’action il doit accepter la réalité sociale présente.

La liberté dans tous les domaines, y compris sociétal (mariage homosexuel), représente pour lui un objectif souhaitable, mais les contraintes politiques (majorité parlementaire) et sociales (risques de conflits avec les syndicats) ne permettent pas d’afficher de grands principes théoriques qui rencontreraient immédiatement une opposition et conduiraient à la paralysie.

Aussi, la modération s’impose-t-elle car déstabiliser le corps social et attiser les conflits serait contreproductif. Il en résulte que les étatistes doctrinaires le traitent de libéral (suprême injure) et que les libéraux doctrinaires le classent parmi les sociaux-démocrates !

Giscard et Macron

Un centriste ouvert sur le monde et agissant avec pragmatisme va donc très probablement gouverner la France pendant cinq ans. Il faut remonter à Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) pour trouver un Président de la République de cette sensibilité politique.

Lui aussi inspecteur des finances, donc issu de l’un des corps les plus prestigieux de la technocratie publique, il fut confronté à la fin des Trente Glorieuses (1944-1974) et à la première crise pétrolière qui conduit à tripler le prix de pétrole brut. La gauche, sous l’impulsion de Mitterrand, multiplia les promesses démagogiques (baisse du temps de travail, retraite à 60 ans pour tous, nationalisations de secteurs entiers de l’économie) et accéda au pouvoir en 1981.

Macron sera, lui aussi, confronté au populisme de droite (Front National) et au populisme de gauche (Parti de gauche et un parti socialiste très à gauche). Sa situation sera donc plus difficile encore que celle de Giscard. Sa réussite est une impérieuse nécessité et la dernière chance de la France. S’il échoue, 2022 sera pour le pays une date tragique.

 

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  • Très bonne analyse de la politique de M.Macron,et comparaison avec Giscard pertinente.Cependant,j’ai une question concernant la dette ,quelque chose dont Giscard n’avait pas à se préoccuper.La politique de Macron utilisant un bon nombre d’investissement de l’état et qui augmentera sans aucun doute le déficit est-elle judicieuse?

    • Tout dépend de l’investissement en question. Si c’est productif, alors oui ça vaut le coup.

    • La dette semble être oubliée toutefois le silence se fait autour de l’augmentation presque certaine de la CSG d’environ 1.75% ce qui sera une ressource dont on ne parle pas mais qui va vous tomber dessus et concernera autant les salaires que vos économies.
      Bien sûr le cheval de Troie semble très beau mais que cache t il?
      Avant de voter lissez bien entre les lignes!!!!!!!!!!!!!!!!! Merci monsieur AULNAS.

    • Je trouve la comparaison avec Giscard très pertinente.
      C’est justement ce qui m’inquiète : la France est gouvernée au centre depuis 74, et maintenant regardez le résultat.

  • giscard , celui qui a proné le rapprochement familial alors que ce n’était absolument pas indispensable ….

    • Encore un argument Fhaine on dirait.
      Le problème n’est pas dans le rapprochement familial, qui au demeurant tient plutôt de la mesure humaniste.
      Le problème est dans l’instauration du RSA à tout le monde.
      Le jour où vous devrez quitter la France en ruine, vous serez peut-être heureuse de rejoindre votre conjoint dans un pays accueillant, comme ce fut le cas de la France durant longtemps…

    • Sauf à bafouer les accords internationaux…

  • Ohhh le bel article pro macron avec pas mal de n’importe quoi quand même! Et même de sacrées bêtises! Le réveil vous promet une belle gueule de bois!

  • J’aimerais savoir pour quelle raison mes posts sont refusés… Il n’y a rien d’injurieux là-dedans, leur longueur n’est pas excessive, il n’y a pas de lien extérieur, pourquoi alors?

    • durru, la censure du système !
      Giscard, c’est justement lui qui à vendu notre création monétaire sous Pompidou (lois Rothschild de 1973). Macron cela va être pire ! Sous ces airs angéliques, il n’a qu’un seule maître, Rothschild ! La Grèce approche à grand pas maintenant.

    • Je trouve qu’il y a un article à côté (sur le clivage haut-bas) qui répond bien mieux à la question posée dans le titre.

    • Sa naïveté est des fois attachante, il voit ses lointains semblables comme des « illettrées » ou des « alcoolos ». À l’image d’un Séguéla, pour qui sans Rolex à 50 ans on aura raté sa vie, il est convaincu qu’il suffit de travailler pour pouvoir « se payer un costard ».

    • Il est né avec une cuillère d’argent dans la bouche et il est convaincu que c’est le cas pour tout le monde. Il croit que l’ascenseur social passe à chaque coin de rue, attendant qu’on appuie sur le bouton pour le prendre.
      À la lecture de la liste de ses soutiens, on se rend vite compte qu’il ne risque pas de sortir de sa tour d’ivoire, imbu qu’il est de la supériorité de son entourage. Il sera le Président de la France d’en haut, tout à fait incapable de comprendre les inquiétudes, mais surtout les problèmes, de la France d’en bas. En fait, plus qu’une incapacité, je crains une absence totale d’intérêt, pas seulement la sienne, mais de toute cette « élite », à se pencher sur la situation de ces « perdants ».

    • Ce que nous sommes en train d’expérimenter, c’est une nouvelle version de fascisme, et je n’ai pas peur de mots. Nous sommes en train de porter au pinacle un système qui exclut toute une partie de la population, à laquelle les dirigeants veulent imposer leur vision du monde, « pour leur bien ». Les leçons des totalitarismes du XXème siècle n’ont servi à rien, on veut toujours imposer aux gens le bonheur malgré eux. Ce qui est proprement hallucinant, c’est que ce discours totalitaire passe comme une lettre à la poste, seulement parce qu’il est porté par « les élites » (politiques, médiatiques, économiques).
      Un ami disait, à propos de Macron: « il fracture les eaux façon Moïse au lieu de marcher dessus comme n’importe quel Jésus ». C’est particulièrement bien trouvé, à mon avis.
      CPEF

  • Ce qui me stupéfait, c’est que mon journal préféré ce fasse berner par la poudre aux yeux de Macron. le conjonction de l’etatisme et du « liberalisme » n’a jamais fonctionné. C’est un traitement de cheval dont a besoin la france. Libéral, Macron ne l’est pas. sinon il aura supprimé l’ISF totalement, les 35 h qui nous ont totalement plombé, assouplirait le code du travail de moitié qui est aujourd’hui un frein majeur a la bonne santé de notre économie. la France n’a jamais fait de réformes de fond et continue de mettre de petits pansements sur une sorte femorale.

    je ne parle pas ici des amitiés et des complaisances dérangeantes de monsieur Macron avec l’islam, les imligrationnistes. une société multiraciale est une société multiraciste.

    En résumé, Macron aura pour seul rôle de précipiter un peu plus vite la France dans son agonie.

    • MLP est incapable, aujoud’hui, techniquement parlant, de diriger la france. ( un parti a besoin de 3000 dirigeants hauts fonctionnaires pour diriger l’etat )
      Si Macron échoue, et fait du hollande bis , alors M le pen , arrivera au pouvoir en 2022. ( surtout si elle change de nom de parti )

      • Le pays n’a besoin ni de Macron ni de MLP, tous deux incapables à divers degrés.

          • @AxS

            De chacun de nous, libre de travailler et d’entreprendre sans un fonctionnaire pour superviser et prendre une « commission » inutile au passage.

          • AxS, vous partez du principe que nous avons besoins de gouvernants, d’administrations, de services publics, de redistribution, de réglementation ?
            Nous n’avons pas besoin de gouvernement. En aucune façon,

            • Ma question était ouverte, et la réponse de David J est excellente !

              Après, je partais aussi du principe que le 7 mai prochain, nous devrons choisir entre deux candidats.
              Et aucun autre.

          • La Belgique a fait la preuve que le pays se redressait, lentement certes, et que la situation n’empirait pas, quand le pays a été pendant 2 ans (?) sans gouvernement.

            Que le roitelet gouvernant fasse ses preuves, et je changerais mon discours. En attendant…

            • @ MichelC

              La Belgique n’est jamais sans gouvernement!

              Et c’est bien compréhensible! Quand une législature s’achève ou si le gouvernement démissionne, le gouvernement reste en place dans un régime codifié de « traitement des affaires courantes » sans initiative de proposition de législation nouvelle possible, le financement se faisant par 1/12 tous les mois du budget courant.

              Une dérogation exceptionnelle a été nécessaire et votée au parlement (renouvelé par les élections) lors de cette crise de 541 jours, à cause de la nécessité d’un budget, quand le précédent fut épuisé.

              Il est remarquable d’avoir constaté, dans les suites de la crise que le « gouvernement en affaires courantes » a pu montrer une gestion financièrement particulièrement équilibrée, vu la permanence des revenus fiscaux sans nouvelle dépenses imprévisibles.

              Il n’y a donc pas eu « vacance du pouvoir ».

              • Il n’y a peut être pas eu vacance du pouvoir mais il y a eu empêchement, et sérieux! Et on voit que ce gouvernement poussé au minimal a fait plus de bien que tous les autres.

    • +1000
      De Gaule = « Les français sont des veaux » reste parfaitement d’actualité… en plus, des veaux moutonniers !

    • @ MrT

      E.Macron ne vous a pris en traitre! Il n’a pas fondé un parti libéral, ni inféodé à la gauche ni à la droite, ni à aucun parti.

      Tout reste donc possible! Il me semble alors plus sage de ne rien prédire car bien malin qui sait ce qu’il a en tête!

      Ce qui est plus probable, c’est « un nouveau front républicain » pour « barrer la route » à M.Le Pen: c’est sans doute raisonnable!

      Quant au « traitement de cheval », on le connaissait dès 1997! De ce côté-là, l’anticipation n’a vraiment pas eu lieu!

  • Quand on est partout, on est nulle part. Toutes ses décisions seront contestées, et seront donc abandonnées. En marche vers l’immobilisme.

    • C’est justement le moment pour se mobiliser et agir, et militer.
      Vous n’aimez pas Macron ?
      Présentez vous aux législatives.
      Obtenez un groupe parlementaire.
      Influez / proposez / construisez les lois de notre pays pour les 5 ans à venir, et corrigez définitivement ce qui vous déplait chez Macron.

      La bonne nouvelle, c’est que nous avons chacun le pouvoir de décider de notre avenir. A notre humble niveau.

      • @AxS
        « La bonne nouvelle, c’est que nous avons chacun le pouvoir de décider de notre avenir. A notre humble niveau. »

        Comme pour le référendum de 2005 concernant notre opinion sur l’Europe?

        A quel moment, un élu est venu me demander son avis quant aux emprunts contractés en notre nom pour mieux se faire élire?

        Pourquoi mène t-on des opérations militaires au Mali?

        Puis-je vraiment monter une entreprise si les règles fiscales changent rétroactivement tous les ans?

        Puis-je vraiment décider de devenir propriétaire si, demain, l’état décide arbitrairement une nouvelle fiscalité ou réglementation impliquant plus de charges et contraintes?

        Etc.

        • Maitre Eolas avait bien résumé les niveaux d’action dont nous disposons :

          * niveau 0 : ne rien faire. — pas vraiment le plus productif
          * niveau 1 : voter. — minimaliste, mais qui a un impact non null tout de meme
          * niveau 2 : voter, et bien communiquer au(x) elu(s) pourquoi on vote ainsi (i.e. en leur parlant directement, eux ou leurs militants). — dans le pire des cas vu qu’ils ont besoin de voix, ils finiront par tendre l’oreille.
          * niveau 3 : militer, s’engager dans un parti / autre, voire se présenter aux élections, et tenter de faire bouger les choses. — Peut etre long avant de produire des effets
          * niveau 4 : agir personnellement, s’engager dans une association de bénévoles traitant le sujet, agir sur le terrain sans attendre la « bienveillance » des élus.

          En ce qui me concerne, je ne suis qu’au niveau 1. Et les evennements récents me donnent de plus en plus envie de passer au niveau 3.

          • Ce n’est pas d’un parti qu’on a besoin. Un (nouveau) parti (ou association, mouvement…) sera très vite détourné par les ténors de la politique.

            Ce qu’il faut, c’est une prise de conscience de chacun, d’une responsabilisation de chacun. Combien vont voter sans se renseigner sur la réalité, en se fondant seulement sur la rumeur sociale, les faisceaux médiatiques, les belles promesses, ou les contreparties à but électoral ?

  • La difference fondamentale entre Giscard et Macron , reside dans la mondialisation . Macron par sa naissance , ses relations et ses etudes fait parti des 1% de la mondialisation heureuse . Il va essayer de faire croire aux francais que cette mondialisation est une bonne chose pour tous , ou qu’elle est incontournable , alors qu’en realite , elle est la consequense directe , de la liberalisation des echanges bancaire ; Il suffit de retablir le controle des changes ( ce qui eliminera les fraudes) pour stopper cette mondialisation qui lamine les classes moyennes .
    Et puis n’oublions pas les diamants et les avions renifleurs !!!!!!!

    • Il suffit de retablir le controle des changes ( ce qui eliminera les fraudes)

      Anti-libéral au possible ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗

    • PHScp, la mondialisation n’a rien à voir avec la libéralisation des échanges bancaires. Et dans tous les cas elle est bénéfique au plus grand nombre (et probablement à tous).
      Je vous invite à lire « Prospérité, puissance et pauvreté » d’Acemoglu&Robinson, histoire de bien comprendre ce qui crée la richesse ou la pauvreté des nations.
      En aucun cas la mondialisation n’est un handicap. En revanche toute mesure protectionniste conduit à un appauvrissement. Toujours. Il n’existe aucune exception, sauf dans la tête de quelques politiciens et de leurs électeurs…

      • J’ai découvert récemment avec stupéfaction la politique suisse sur les importations: si un item (ex les pommes) est suffisamment produit en suisse pour couvrir la consommation il est appliqué un fort droit de douane (sur l’importation de pommes), en revanche si l’item n’est pas produit en suisse, la taxe douanière est minimale. Cette forme de protectionisme appliquée par le pays probablement le plus libéral d’europe est surprenante.

  • Tant qu’il n’a pas posé son jeu sur la table imaginer ce qu’il fera de son pouvoir présidentiel est impossible. Je doute que le monde politique laisse un p’tit jeune sorti de nul part leur faire la lecon.apres les courbettes viendra les coups de poignards dans le dos !

  • Centriste ?
    Être centriste, c’est chercher l’intérêt à long terme du pays, ce n’est pas prendre la lune en 60 promesses.
    Être centriste, c’est respecter les grands équilibres budgétaires, ce n’est pas des promesses non financées.
    Être centriste, c’est accepter les réalités. L’Etat en France est obèse, il doit maigrir. Stabiliser son poids, c’est juste continuer la lente glissade.
    L’Etat ne maigrit pas. Les taxes et l’usage qu’il en est fait conduit à plus de redistribution.
    Macron est de gauche.

    • Macron est de gauche !!! et Rothschild vote Poutou …j’aime l’humour decalé …!
      Bayrou est l’incarnation de l’esprit centriste : il fut un des plus mauvais ministre de l’enseignement ( en ne faisant aucune reforme , car dans ce domaine il faut faire des choix de societe) . Il doit d’etre maire de pau a Sarkozy , apres avoir aider a mettre hollande au pouvoir ….
      La dictature soft de l’administration europeenne de Bruxelle, est la fille de l’esprit centriste et democrate-chretienne des fondateur de l’UE .
      Ah Bravo le centre !!!!!!!!!!!!!!!!

      • Bayrou est l’incarnation de l’esprit centriste : il fut un des plus mauvais ministre de l’enseignement

        Et pourtant il s’est rué sur Micron :mrgreen:
        Ah la belle équipe que voilà 🙂

  • Inutile de chercher le nord avec le doigt mouillé : pour les allemands : Macron est social-démocrate (Schröder), pour les anglais il est social-libéral (Blair) et pour les américains il est « liberal » (Obama)…

    Rien de nouveau, sauf en France qui vit encore au temps des cerises.

    • Juste une précision pour les gens qui lirons votre commentaire, le terme « Liberal » américain n’a pas du tout le même sens qu’en français!
      Faux ami source de beaucoup de confusions d’ailleurs…

  • Bonjour,

    l’année 2022 est en effet une clé.
    Si l’élu-e ( je préférerais le masculin) ne réussi pas à engager le changement des pratiques administratives et collectives en matière de gestion des fonds publics, nous risquons de vivre des temps difficiles à cet horizon-voire même avant!
    @micalement

  • Classé parmi les sociaux-démocrates n’est pas une insulte.
    Schroeder a été un politicien à la hauteur. Courageux et honnête.
    Ce qui devient rare en Europe et en France ou la tendance est au « polytocard ».

    On sera fixé dans un an après les premières mesures.
    La composition parlementaire ne lui sera peut-être pas défavorable.
    Bien entendu, il faut espérer qu’il y aura redressement des comptes du pays.

    Mais, non, il n’a pas vraiment la fibre de la liberté. C’est quand même un étatiste, même s’il peut le faire avec une certaine classe ❗

    • Et dans un an vous ferez quoi? Si il ne vous satisfait pas vous attendrez les quatre prochaines années nous avons déjà perdu 30 ans la vie est courte!!!!!!!!!!!!!!!!!!

      • Il n’y a pas que la France 🙂
        Et attendre, que faire d’autre ❓
        Voter, un peu, commenter comme ici, militer peut-être.
        A l’échelle individuelle, cela reste limité.

  • Cela fait trop longtemps que nous voguons dans l’irrationnel, les gens agissent n’importe comment sans comprendre le pourquoi.
    J’espère que son recyclage des partis, ne va pas aboutir à l’avènement d’un parti unique avec interdiction des extrêmes.

  • Bonjour à toutes et à tous,
    Le contenu du papier n’est pas faux … Reste à savoir ce qui sortira concrètement. Vouloir « apaiser » et faire plaisir à tout le monde n’a jamais permis de faire de la bonne politique.
    Tout dépend concrètement de ce qui sortira des législatives : au pire, 200 FN et 200 insumis … au mieux un marigot de 300 députés « centristes » tirant à hue et à dia …
    Réponse en juin …
    Amitiés,
    Pierre

  • Je ne vois pas beaucoup de différence entre vos 3 clivages. Etatiste ou socialiste, c’est pareil. Libéral et ouvert, aussi.
    Gauche et socialiste, pareil également. Il n’y a que droite et libéral qui peuvent ne pas coïncider.
    La France jacobine a fait du socialisme-étatisme depuis près de 40 ans. Résulat: un état obèse, des rentes un peu partout et un capitalisme de connivence incestueux.
    Et vous pensez qu’on peu régler ces tares en étant au centre?????

    • Gauche et socialiste sont des concepts différents. Pour faire simple :
      Axe horizontal gauche-droite pour repartir les progressistes et les conservateurs.
      Axe vertical étatistes-libéraux.
      Tous nos partis de gouvernement sont et ont été étatistes. Certains étaient progressistes (gauche) d’autres plus conservateurs (droite).
      Mais tous étaient socialistes, par définition de ce qui est en opposition au libéralisme (Cf Bastiat, député « de gauche » qui pouvait voter des lois « de droite » quand elles allaient dans le bon sens).

      • Cet axe est faussé car la liberté de droite n’a absolument pas le même sens que la liberté de gauche.

        Multiple discussions sur le sujet : est-ce que la liberté consiste à « pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (gauche) ou est-ce que la liberté est le fait d’être le seul responsable et décideur de ses propres actes (droite)

        C’est à peu de choses près pourquoi les « liberals » américains sont de gauche … alors qu’ils sont Etatistes

  • Il est étatiste, le reste n’a que peu d’importance…

  • Quelle drôle de question! Macron se situe du côté de son portefeuille comme ses prédécesseurs et les soutiens qui les accompagnent. Cela se voit juste un peu plus mais, il faut l’excuser, il ne reste que peu d’années pour racler ce qui reste. Pas trop le temps de faire un discours pompier, de serrer des paluches dans la rue et de pleurer sur les morts. La preuve, il n’ a même pas attendu la fin du 2ème tour pour faire la teuf avec son carré de prétoriens.

  • Enfin du nettoyage, enfin l’avènement d’une alternative, mais pas avec le cheval de Troie du Hollandisme, au programme vide. Bien sûr il parait mignon et serviable mais que nous cache t il ?
    Pour ma part à vouloir continuer le nettoyage allons y à font assumons nos désirs et notre avenir votons Marine.

  • Du coup si je comprend bien l’article, être réaliste c’est prendre à Pierre pour donner à Paul, continuer les bricolages réglementaires et faire comme on fait depuis 40 ans ?

    Pourquoi ? Parce que les français ne veulent pas le changement ? Certes.

    Alors j’espère qu’en 2022 on aura une candidature irréaliste.

  • Giscard, c’est celui qui a fait basculer l’économie française dans le socialisme, en lui faisant franchir la barre des 40% de prélèvement étatique sur le PNB.
    C’est aussi celui qui a pondu une constitution européenne technocratique que tout le monde a rejeté, où il a refusé de parler des racines chrétiennes de l’Europe pour faire plaisir à la Turquie.
    Normalement, il faudrait mettre un bulletin blanc (comme je l’avais fait lors du deuxième tour Giscard/Mitterand), mais j’ai tellement peur du programme économique Le Pen que j’irai voter Macron, la mort dans l’âme!

  • « Un centriste ouvert sur le monde et agissant avec pragmatisme va très probablement gouverner la France pendant cinq ans. »
    Vous allez un petit peu vite en besogne: il faut d’abord qu’il se trouve une majorité parlementaire. Et c’est loin d’être acquis…

  • Macron est le larbin de Drahi, un point c’est tout. Après lui avoir fait empocher quelques centaines de millions de valorisation avec SFR (en échange d’un soutien de sa campagne sur BFMTV? l’Express, Libé…), il lui empocher une nouvelle valorisation sur le groupe Altice : +9% en 3 jours, si vous n’avez pas compris le « deal » c’est que vous êtes aveugle, pour ne pas dire plus…

  • L’économie n’est pas une science exacte ( même Keynes l’avait sous entendu), et la sécurité, l’immigration, l' »éducation » etc …relégués aux calendes grecques !

  • Pendant un moment j’ai cru être sur le site  » en marche !  » en lisant cet article !

  • « Macron préconise donc une politique migratoire axée sur l’intégration des étrangers et veut favoriser l’immigration de talents (étudiants, professionnels compétents). »
    Il devrait commencer par essayer de retenir les talents français…

  • La politique immigratoire préconisée par MACRON n’est pas compatible avec le déclin industriel de la France qui est la principale source de paupérisation de notre pays.
    Les immigrés ne feront que grossir le nombre des habitants vivant dans la précarité ce qui va entretenir un climat de violences sociales.

    • Avec Macron double punition, moitie Tonton et Fillon qui nous l’on mis bien profond
      Le seul jeune qui aime faire du neuf avec des vieux!
      Encore un petit effort, sortons le dernier on

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