« Pourquoi nous voterons Emmanuel Macron »

Une tribune de deux militants engagés pour la liberté qui soutiennent le candidat Emmanuel Macron, qu’ils estiment le mieux placé pour réformer le pays.

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« Pourquoi nous voterons Emmanuel Macron »

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 14 février 2017
- A +

Par Sacha Benhamou et Eric Rucklin *

La présidentielle a rarement été aussi intense et placée sous le signe de surprises qui peuvent durablement rebattre les cartes de la vie politique française.

Aujourd’hui, deux candidats en lice ont pu se revendiquer publiquement du libéralisme au détour de déclarations : François Fillon et Emmanuel Macron. Pourtant, on ne lit dans ces colonnes que des attaques contre le candidat d’En Marche, d’une véhémence imméritée, d’après nous.

D’une certaine façon, Emmanuel Macron propose davantage qu’une réduction des dépenses publiques (conséquence nécessaire) : il soutient une révolution culturelle portée par un discours disruptif à même d’ouvrir des espaces nouveaux d’action. Sans une révolution culturelle d’individus qui comprennent librement les méfaits de la gestion centralisée de nos choix de vie ou de l’économie, et qui engagent ou rejoignent préalablement des solutions qu’ils construisent eux-mêmes, comment vendre une approche comptable de réduction du périmètre de l’intervention de la puissance publique tellement tutélaire dans nos mentalités ?

Emmanuel Macron n’est peut-être pas le Frédéric Bastiat du XXIe siècle, mais on y retrouve une avancée de nos idées libérales. Gaspard Koenig  peut en partie y retrouver son jacobinisme libéral. Macron est peut-être Le Chapelier 2.0, auquel personne parmi les conservateurs ne veut prêter attention, par peur. La France est un pays qui peut être fière de traditions libérales plurielles malgré les processus de concentration de l’absolutisme royal puis étatique.

La vague d’engagements provoquée par la « startup » Macron démontre qu’il est possible de mobiliser les Français autour d’un nouvel imaginaire tissé de mobilités et d’initiatives individuelles et collectives (volontaires), les conditions même d’éventuelles réformes de structure, le possible vers un moins d’État car de nouvelles organisations sociales bâtiraient une subsidiarité de fait. Réjouissons-nous de la reconfiguration des offres politiques qui est à l’œuvre.

 

Le discours et la méthode Macron

Il faut reconnaître à Emmanuel Macron du courage, alors que, se revendiquant de gauche de bonne foi – il y a bien une tradition libérale de gauche, du changement, avec Frédéric Bastiat, Yves Guyot, et le plus contemporain Jean-François Revel, sans oublier Jean-Marc Daniel, il s’attaque frontalement dans ses discours à l’égalitarisme.

Contrairement à ce que dit Jacques Garello dans ces colonnes, il ne fait pas ré-entrer l’égalitarisme par la porte de derrière sous la forme de l’égalité des chances. Au contraire, il explique clairement que cette égalité des chances, dans l’éducation par exemple, peut être atteinte par la liberté, en donnant le droit aux parents de choisir l’établissement scolaire de leurs enfants, et en donnant plus d’autonomie aux établissements.

Devrait-on condamner un discours qui satisfait à la fois l’aspiration française à l’égalité, et l’exigence éthique de la liberté ? N’est-ce pas finalement la synthèse idéale pour faire triompher le libéralisme : promettre l’égalité par la liberté ?

Ces mesures, comme son soutien courageux et pragmatique à la libération des énergies, sont comprises car il fait preuve d’une pédagogie qui n’existe chez aucun candidat, une démarche revendiquée. Et comme le dit Mathieu Laine :

« Ses quatre années à refuser de se taire et à tenter, avec une puissance pédagogique rare, de faire bouger les lignes auront nourri une popularité, une singularité et une légitimité inaccessibles pour le moment aux candidats de mouvements citoyens ».

Il fait également preuve de courage et d’honnêteté intellectuelle, lorsque dans son meeting de Lyon le 4 février, il détruit une partie de la mythologie socialiste selon laquelle toute la gauche aurait été dreyfusarde et toute la droite antisémite, rappelant que la droite aussi a été progressiste, notamment avec la loi Veil. On ne peut pas dire que cela va de soi pour un militant venu de la gauche depuis quelques décennies. Grâce à ce discours franc, il recompose véritablement un centre réformateur, réconciliant gauche et droite au sein d’En Marche. Dans une démarche qui n’est pas celle d’une « synthèse » hollandiste ou d’un « rassemblement » chiraquien sans cap. Plutôt la démarche d’un extrême-centre, populiste dans cette acception : proposer un projet pour le pays.

Certains doutent qu’ils puissent, en cas de victoire, réformer, faute de majorité.

Mais cette question est celle de tous les candidats : on le voit à droite, la primaire ne suffit pas à rassembler un camp. Au contraire, elle force l’alliance de différentes ambitions, ambitions qui risquent de refaire surface au Parlement, façon « frondeurs de droite ». Emmanuel Macron l’a dit clairement : d’où que viennent les soutiens, ne seront acceptés que les ralliements de conviction, et non les accords d’appareil. C’est ainsi qu’Emmanuel Macron compte constituer sa majorité, qu’il veut aussi comme un outil de rafraîchissement de la vie politique en exigeant que 50 % des candidats aux législatives soient issus de la vie civile.

On attend toujours la droite. En effet, ce n’est qu’en limitant le pouvoir des professionnels de la politique que nous pourrons réformer la France. On ne peut pas compter sur une majorité qui vit du système. Lui-même, en se présentant à sa première élection, assure qu’il n’aura pas de faveur à rendre une fois président de la République. Rappelons-nous de Nicolas Sarkozy et François Hollande obligés de s’entourer de ministres incompétents, parfois mêmes affligeants, pour satisfaire tous leurs fidèles depuis 30 ans.

L’absence de mandat et d’une longue carrière politique est dans le cas de Macron un gage d’indépendance dans le choix de ses ministres. De plus, de ses vœux, le choix des ministres devra être examiné par une commission parlementaire qui vérifiera l’adéquation entre le portefeuille ministériel et la compétence de l’heureux élu, mesure évidente mais dont il a l’exclusivité une fois de plus.

Avant même d’aborder le fond, tout libéral devrait réfléchir à ce qu’implique toutes ces mesures en faveur du renouveau politique : l’occasion de faire primer le pragmatisme, économique notamment, sur les intérêts de caste de l’appareil politique.

La détermination d’un candidat ne suffira pas à réformer la France, c’est toute la vie politique qui doit être renouvelée, et Emmanuel Macron est le seul à proposer une entrée massive de la société civile dans l’arène politique, et une approche managériale plutôt que punitive au manque de femmes à l’Assemblée Nationale.

 

Macron en Guizot du XXIe siècle

Malgré son programme et son sens de l’État, François Fillon est un homme qui a construit avec ses conseillers un programme poujadiste, c’est-à-dire à destination des acteurs économiques, et non un programme libéral. Oui, M. Fillon part d’un constat très ancré à droite que l’offre crée sa propre demande. Pour la petite histoire, il faut tout de même savoir que M. Keynes résumait de son temps la formule de Jean-Baptiste Say par la même formule.

C’est donc dans cette optique que nous devrions raboter les charges sur l’entreprise tout en compressant les salaires. L’objectif est simple : réduire le coût du travail pour gonfler la trésorerie afin de relancer l’investissement pour pouvoir augmenter la production. Dans notre monde interconnecté, on ne peut que penser économie. Mais Fillon a oublié une chose, le capital humain.

Oui, en tant que libéraux nous sommes persuadés que le progrès social joue et jouera son rôle au cœur du projet présidentiel pour les prochaines années. Emmanuel Macron est un libéral pragmatique et égraine cet aspect au fur et à mesure de ces meetings comme lors du meeting de Lyon.

Oui à plus de prise de risques, oui à plus d’investissement, mais n’oublions pas de nous former pour être en capacité de prendre ces risques ou bien d’effectuer la transition entre un emploi d’aujourd’hui et de demain. Macron est tout simplement le Guizot du XXIe siècle : progressiste, il veut un État régalien qui promeut l’émancipation des individus tout en ouvrant les marchés pour que chacun puisse avoir la chance d’essayer.

Nous n’avions jamais entendu ces discours disruptifs à la Peter Thiel ou à la Xavier Niel sur l’éducation. Pourtant, Macron a osé ce que peu ont tenté jusqu’à présent. Cette émancipation n’est point un mot sur un papier mais déjà un mouvement en devenir. Enfin il n’est pas hawkwish, partisan du zéro inflation, comme ces économistes libéraux allergiques à l’inflation. Il prône une rigueur budgétaire tout en ne rabotant pas à son minimum les investissements de demain qui feront de la France une puissance incontournable sur le plan national et européen.

Bref Macron c’est un peu Guizot : ce qu’il veut pour nous, pour vous, peut se résumer en deux mots : « Enrichissez-vous ». Cette citation, si mal comprise depuis ce temps, ne fait pas de la puissance pécuniaire (analyse au premier degré du capitalisme) une valeur. Au contraire, en deux mots nous avons devant l’ensemble de la richesse de la pensée libérale.

* Sacha Benhamou et Eric Rucklin sont tous deux coordinateurs ESFL et militants En Marche ! Ces propos n’engagent aucun des deux mouvements ni la rédaction de Contrepoints, et ne visent qu’à exprimer librement les idées qui les ont menés à ce double engagement.

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  • Article aussi flou que le candidat qu’il soutient.
    Macron va multiplier les pains, il est l’ami de tout le monde mais il ne devra rien à personne une.fois élu.
    Oui, oui…
    La complaisance des médias à son égard, sa bio disponible sur wikipédia sont bien suffisante pour savoir qui est Macron.
    Un phénomène Marketing copié collé de Obama..
    Il va.probablement gagner d’ailleurs, le deep state va pouvoir

  • Belle profession de foi dans un homme providentiel. Perso j’attends toujours que Macron dévoile son programme ou son projet ou sa vision. Bref autres chose que des gadgets ou des envolées lyriques.

    Dans La Grève d’Ayn Rand la clique au pouvoir reproche souvent aux héros de s’accrocher à leurs principes, de manquer de pragmatisme. Le résultat est édifiant.

    Avec quelqu’un qui énonce une doctrine on peut discuter. On peut aussi comprendre où il veut aller. Avec quelqu’un qui revendique le pragmatisme comme seule doctrine on est dans le brouillard total. Le pragmatisme c’est un euphémisme pour l’opportunisme ou l’improvisation. Bref c’est très dangereux.

  • Pour le moment, Macron reste le candidat de la boite à outil de Hollande…c’est à dire pas grand chose…ensuite, une startup digne de ce nom n’utilise pas les deniers publics pour se kickstarter et se doit d’être transparente sur ses backers.

    Rendons néanmoins hommage à la rédaction de contrepoints qui contrairement à ce qu’indiquent les auteurs est très ouverte et laisse des opinions diverses s’exprimer, au contraire de ce que l’on peut voir dans la presse subventionnée.

  • Les français voteront majoritairement pour Emmanuel Macron parce-qu’ils ont besoin d’entendre un discours opportuniste à géométrie variable.
    Un discours qui laisse espérer que le changement interviendra sans que « les droits acquis de chacun » en soient affectés; le grand art de la magie appliqué à la politique de notre pays.

  • Les authentiques libéraux savent bien qu’aucun candidat n’appliquera jamais en France un vrai programme libéral pour les raisons que tout le monde connait (tradition historique, sociologie française…).Ils observent également que les 2 candidats les moins éloignés de leur sensibilité, Fillon et Macron, ont l’un et l’autre dans leur passif des zones troubles de décisions contre-libérales, Fillon chez Chirac et Sarkozy, Macron chez Hollande, qui les classent sensiblement au même niveau d’ambiguité idéologique. Les 2 ont également à leur actif une forme de courage réformiste, Macron au sein du clan socialiste (porteur d’une forme de bad godesberg tant attendu y compris par la droite), Fillon dans son programme churchillien inhabituel en élections françaises.
    Il faudra donc se contenter de cela pour choisir un candidat, sachant de surcroît que l’option Fillon risque de disparaître au profit d’un remplaçant qui sera encore moins fillonniste vs son programme des primaires.
    En fait les libéraux auront-ils d’autre choix que celui de se ranger derrière Macron ?

    • Avec son message vengeur qui rappelle le Dieu de l’Ancien Testament (« Notre temps est venu » à la fin du meeting de Lyon le 4 février), Macron est un diviseur qui tente de se faire une clientèle électorale par l’application du très éculé principe de « Diviser pour régner ». Pour sortir le pays de sa paralysie, il faut un rassembleur comme Fillon qui n’est pas près de disparaître en dépit de la cabale montée contre lui. Les libéraux ont le choix.

      • « …un rassembleur comme Fillon… »

        Mort de rire, Filloff rassembleur… lui qui n’arrive même pas à rassembler son propre parti derrière lui : « A l’initiative de parlementaires sarkozystes, 17 élus se sont réunis lundi soir pour réclamer la désignation d’un autre candidat. »

        Fillon

        • José, je crois que le mieux depuis le Brexit, l’élection de Trump et les deux primaires serait de ne plus utiliser de sondages commandités par la presse et n’ayant comme autre but que de faire dire ce que les commanditaires des sondeurs ont envie d’entendre.

          Surtout que les analyses big-data qui décortiquent ce qui se dit sur les réseaux sociaux disent exactement le contraire de ce que disent ces sondages et que contrairement aux biscuits de Radio Pravda, eux ne se sont pas planté lamentablement.

          Les outils qu’utilisent la presse pour savoir envers qui être bienveillant et leur donner le maximum de temps d’antenne afin de maximiser leurs revenus publicitaires ne nous intéressent pas.

          • A t’on accès aux résultats de ces études big-data ?

          • « …le Brexit, l’élection de Trump… »

            Mon Dieu… encore ces sottises.
            On rappelle que les sondages donnaient un coude-à-coude à l’intérieur de l’intervalle d’erreur pour le Brexit et en moyenne 2% de plus à Clinton. Bref, en général, les sondages ont très correctement appréciés la situation.

            Maintenant, si les groupies de Filloff veulent s’illusionner… grand bien leur fasse… Ils ont plus la foi que certains élus de la droite

          • Halte au sondage bashing, ce ne sont pas les sondages qui se sont trompés ni sur le Brexit ni sur l’élection de Trump mais l’analyse des journalistes qui n’ont voulu jamais voulu y voir autre chose que leur souhait de Victoire.

            Regarder la liste des sondages sur le Brexit vous y verrez que dans la semaine précédent le vote il y en avait une moitié qui donnait le Remain gagnant et une autre moitié le Brexit gagnant.

            Quant à l’élection de Trump les sondages nationaux étaient bons et les sondages par état aussi pour peu que l’on veuille bien regarder les marges d’erreurs. D’ailleurs la veille de l’élection les sondages donnaient à peu près tous Clinton à 200 Trump à 160 et 170 indécis avec quand même une chance de victoire pour Clinton de 2 contre 1 mais en net remplis par rapport au 9 contre 1 des semaines précédentes et que par conséquent les chances de victoires de Trump étaient réelles contrairement à tout ce que l’on a entendu durant la campagne.
            On peut aussi noter que les sondages pour les élections au congrès ont été extrêmement fiables.

            Il y a nombre d’analystes sérieux qui à partir des mêmes sondages et leur évolution sont arrivés à voir dans quel camps se situait la dynamique et à prédire les victoires du Brexit et de Trump.

            La « surprise » du résultat des élections vient bien plus des carences des journalistes que des sondeurs, un peu comme en 2002 en France ou les sondeurs savaient que les intentions de vote de Jospin et Le Pen se recoupaient mais ou d’aucun journaliste n’a cru qu’il était politiquement possible de voir Le Pen devant Jospin le soir du premier tour d’ou la stupéfaction de certains le 21 avril.

            • On est d’accord, relisez la première phrase de mon commentaire : « sondages commandités par la presse et n’ayant comme autre but que de faire dire ce que les commanditaires des sondeurs ont envie d’entendre »

              Rien qu’en lisant la question du sondage mis par José en illustration, on est mort de rire (jaune). C’est ce genre de questions qui vaut une « objection votre honneur, l’accusation essaie d’influencer le jury » sortie à la vitesse d’un éclair dans un procès US.

              « dites nous si vous l’adorez, si vous l’aimez aveuglément ou si vous avez totale confiance en elle … »

              • « Rien qu’en lisant la question du sondage mis par José en illustration… »

                Quel est le problème avec cette question ?

                • « Pour chacune des personnalités politiques suivantes » : dans quel ordre la liste des personnalités a été présentée ? On sait que le contexte, change complétement la réponse. les autres questions posées pendant le sondage influencent aussi les réponses.

                  « soutenez, éprouvez de la sympathie, ressentez de l’indifférence ou si vous la rejetez » celle là est très forte : on peut dire que l’on soutient tout en éprouvant de la sympathie, de l’indifférence, voir même du rejet. Par contre, quand on se prononce pour rejeter c’est que l’on a épuisé toutes les autres options combinatoires : on ne peut pas mettre « rejeter » en premier et dire que l’on ressent de l’indifférence par exemple, cela n’a aucun sens : le rejet n’est alors pas motivé.

                  C’est exactement le même effet de manche rhétorique que la question « « dites nous si vous l’adorez, si vous l’aimez aveuglément ou si vous avez totale confiance en elle … » vous ne pouvez pas vous prononcer pour un seul des trois car si vous le faites, vous êtes forcement malhonnête. Donc la question est posée de telle façon que la réponse soit « influençante » : qu’elle permette dans ce cas au journaliste d’en sortir des conclusions, qui sont déjà contenues dans la question.

                  • Certains candidats scorent mieux sur la première option, d’autres sur la dernière.
                    Cette question est posée identiquement pour tous les candidats. Avec l’option la plus négative en dernière position.
                    Quant aux options, elles sont assez bien définies (loin de la caricature que vous en faites) : on peut soutenir un candidat (et sans doute voter pour lui) ; avoir de la sympathie pour lui (sans aller jusqu’à voter obligatoirement pour lui) ; lui être indifférent (aucune idée si l’on voterait plus pour lui que pour un autre) et le rejeter (on voterait pour n’importe quel candidat sauf lui).

                    Le seul reproche que je ferais à cette question, c’est de proposer 4 et non pas 5 options.

                    • Allons, vous essayer de dire que

                      J’ai de la sympathie pour Alain Juppé mais je le rejette.
                      Et j’ai de la sympathie pour Marine Le Pen mais je la rejette

                      seront interprétées de la même façon par les médias … lol

                    • « …seront interprétées de la même façon par les médias… »

                      Comme bibi l’a dit par ailleurs : l’interprétation foireuse des journalistes ne signifie nullement que le sondage n’est pas correctement réalisé.

                    • Je n’ai jamais dit que le sondage n’était pas correctement réalisé, j’ai dit que le sondage était conçu pour les médias (et payé par les médias) et que sorti de ce contexte, toute utilisation en est complétement erronée.

        • @José: pourquoi tant de haine envers Fillon? Que vous le vouliez ou non, il y aura un nouveau président en mai 2017. Au vu de leurs projets, je que Le Pen, Mélenchon et Hamon ne feront qu’aggraver la situation de ce pays. Je laisse le bénéfice du doute à Macron en attendant qu’il concrétise son projet. Dans l’état actuel de la campagne Fillon n’est certes pas parfait mais pour l’instant c’est le moins pire des candidats.

          • Filloff ne vaut pas la haine du dernier des électeurs.

          • Oui Fillon est certainement le moins pire des candidats, mais par pitié regarder son passé politique!
            Cet homme n’a aucune conviction, il était séguéniste et opposé au traité de Maastricht, et il devient premier ministre de Sarkozy qui fait ratifié le traité de Lisbonne par le congrès après le non au TCE.
            Sous Sarkozy il est keynésien avec une petite relance à 600G€ (une paille), puis il arrive à la primaire avec un programme aux accents toute proportions gardées tatchériens, puis une fois désigné candidat à la première critique disparition de la réforme de l’assurance maladie, un voyage outremer et hop la diminution du nombre de fonctionnaires ne concernent plus que la métropole.

            Alors que le pays est entrain de sombrer, on passe son temps à parler de Mr Fillon pour l’emploi d’assistant parlementaire présumé fictif pour financer sa compagne, avec une mise en branle d’une justice qui si elle n’agit au mépris de la procédure est tout à fait anormale le tout assortie de fuites de l’instruction uniquement à charge qui me font croire que tout cela est piloté par l’exécutif, de plus si l’on met ça en parallèle avec Macron fraudeur à l’ISF qui s’est vu notifier un redressement pour avoir sous-estimé son patrimoine dans les grandes largeurs (comme bon nombre de nos politiciens) sans que cela n’émeuve nos parangons de la vertu journalistique (on pensera au brave Edwy Plenel qui décide de part lui même de son taux de TVA), et que le détournement possible de 120k€ d’argent du contribuable pour financer sa campagne ne semble préoccuper ni la justice ni la presse, me fait dire que cette campagne est bien à l’image de la France c’est-à-dire putride, et sans aucun intérêt pour qui se soucie encore de l’avenir de ceux qui vivent dans ce pays.

            Dans ces conditions avec des candidats tous plus socialiste les uns que les autres qui n’ont jamais fait preuve de la moindre conviction autre que celle de taxer toujours plus, j’irai à la pêche le 23 avril, et me rendrai à Londres pour le week-end prolongé du 8 Mai, ou j’en profiterai pour faire du shopping et aussi rendre hommage à nos amis britanniques et à tous les combattants du Commonwealth qui ont œuvré à nous libérer de la barbarie de nazie.

            • L’abstention est un choix comme un autre. Perso je refuse de laisser les autres choisir à ma place le prochain capitaine (fut-il de pédalo). Il y a du mauvais temps qui arrive et il nous faut le moins mauvais à la barre.

              • Nous n’aurons pas le moins mauvais à la barre, nous aurons celui contre lequel la minorité se sera prononcée.
                Et le problème est que ce prétendu capitaine nommera un équipage qui gérait être très compétent en temps difficile, et que nous n’aurons aucune prise là-dessus. Les démocrates qui nous rebattent les oreilles avec les « commissaires européens non-elus » devraient regarder de plus près qui dirige notre pauvre pays : des ministres inutiles pour beaucoup, des incompétents et des hauts fonctionnaires inamovible et endoctrinés.
                Aucun espoir.
                CPEF !

          • Fm06
            tout est dit et bien dit.

      • Entièrement d’accord. La baudruche Macron va se dégonfler et Marine va subir les affres du vote utile à droite quand il sera évident à tous ses électeurs potentiels qu’elle ne peut gagner.

  • Le progressisme est grand, et Macron est son prophète. En vérité, je vous le dit, votez Macron, et tous vos ennuis disparaîtront. Soutenez Macron, et vous gagnerez votre place au paradis du capitalisme de connivence et du « changement c’est pas si simple ».

  • L’égalité des chances, c’est institutionnaliser le droit pour les gens de gauche d’obtenir le fameux diplôme et la planque dans l’administration.
    Quant au reste du texte… il marche sur l’eau aussi probablement!

  • Ouais, super.
    Le pragmatisme revendiqué de Macron est le cache sexe de l’opportunisme.
    Si Macron arrive au pouvoir, il dégoûtera du libéralisme ( l’idée qu’ils s’en feront) les français pour de bon.
    Croyez vous une seule seconde que le candidat (inavoué) de la continuité et de l’establishment remette en cause la politique d’immigration bisounours, les subventions à tout va, la perfusion étatique, le clientélisme d’état, les copinages de promotion, la mainmise d’une oligarchie goinfrée à l’argent public ?
    Croyez vous qu’il est à la hauteur des enjeux identitaires qui mine ce pays ? il se contentera de tours de passe-passe. Macron, c’est la continuité, pas la rupture. Et les libéraux doivent aussi arrêter d’être aussi niais. Plus j’en vois soutenir Macron, plus je me sens avant tout conservateur. Je ne pense pas être le seul ici. Ah j’en vois aussi se réjouir, puisqu’il s’agirait alors de séparer le bon grain libéral de l’ivraie conservatrice.

    Alléluia

    • « Si Macron arrive au pouvoir, il dégoûtera du libéralisme… »

      Comme Filloff.

      • Sauf que les médias présentent Fillon comme étant « les républicains / ump » avant de le présenter comme étant «  » »libéral » » »…alors que Macron est présenté comme «  » »libéral » » » alors qu’il est progressiste…

  • Il y a qq jours, à Lyon, Emmanuel Macron a lancé : «Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse».
    Depuis, il est allé « muscler sa stature internationale » en Algérie. Où il a fait une proposition pour développer encore cette diversité :
    http://www.ozap.com/actu/emmanuel-macron-veut-creer-une-arte-franco-algerienne/519325
    … pour « panser les plaies de l’histoire » peut-on lire.

    Avec lui, à quelle évolution pouvons-nous nous attendre sur le front de l’immigration et de la repentance ?
    Il me semble que le sujet mérite réflexion avant de décider de notre avenir en avril et mai prochain.

    • « …pour « panser les plaies de l’histoire »… »

      Et pourquoi pas ?
      La chaîne franco-allemande Arte fait de même en permettant aux Français et Allemands de prendre connaissance de la culture de l’autre et, ainsi, définitivement ranger aux oubliettes les inimitiés historiques.

      Quant à l’immigration, s’il est pour une plus grande ouverture, cela ne peut que plaire aux libéraux.

    • C’est un exercice de conformité à la pensée obligatoire. Cette pensée n’est plus dominante, en nombre, mais l’est encore dans les sphères du pouvoir politique ET médiatique. Macron, c’est le candidat du Monde. La véritable alternance idéologique, la véritable altérité dans les signes, quoiqu’on en dise, c’est ( c’était ? ) Fillon, malgré son bilan avec Sarkozy. Fillon, c’est une droite soft-conservatrice, catho, compatible manif pour tous, en rupture totale avec le bouillon actuel. Voila pourquoi il est haï. Et dézingué.

      • Et cet exercice minable de la part de Macron révèle le personnage. C’est un réflexe ancien, celui d’un monde dominé culturellement par la gauche, mais cette domination s’effondre. Macron est un vieux produit, malgré son âge.

  • Bonjour,

    Je suis libéral et militant pour un autre candidat à l’élection présidentielle et je souhaiterai connaître la démarche à réaliser auprès de vous pour avoir le droit aussi à une tribune de ce genre.

    Merci.

  • Sur la page Nous contacter, on peut lire :

    « Contacter la rédaction de Contrepoints

    Afin de contacter la rédaction de Contrepoints, vous pouvez utiliser l’email suivant : redaction@contrepoints.org (propositions d’articles, questions diverses). »

  • Macron Libéral ? Pourquoi pas, mais je suis devenu méfiant, alors je suis allé consulter ses publications par ex :
    http://vision-macron.fr/les-depenses-publiques/

    Les paragraphes sont très succins, il n’évoque aucun arbitrage difficile et on ne comprend pas comment il va faire pour empêcher l’état d’étouffer ce pays.

  • vous avez le droit de croire aux mirages, mais EM n’a rien prouvé, au contraire (cf son passage comme ministre et sa courte carrière précédent).

  • Lecteur de Contrepoint depuis à peu près 6 mois, je commençais à être dépiter de la propagande Fillioniste que ce journal tient. Par moment j’avais l’impression de lire le Figaro, tellement le soutient à la droite était fort, sans aucun esprit critique sur le candidat qu’il soutient.
    Je trouve même dans certain article un état d’esprit de journaux extrémiste, où la recherche de la vérité passe en second plan, où l’article n’est qu’une succession de critique sans aucune explication. Peut être que Contrepoint atteint une limite à ce niveau.

    Donc, enfin un article positif sur Emmanuel Macron, je commençais à désespérer de trouver cela sur Contrepoints.

    Merci

    • Si Contrepoints soutenait « la droite », il serait conservateur, opposé l’immigration massive, à la technocratie bruxelloise, au progressisme sociétal. Or il n’en est rien.

  • Merci pour l’article qui a la vertu de clarifier certaines raisons qui font croire à certains au libéralisme de Macron.

    Les références historiques

    Passons rapidement sur le gauchisme de Bastiat qui a siégé effectivement à gauche d’une assemblée dont la majorité était constituée à droite de royalistes légitimistes et au centre de royalistes orléanistes. Passons aussi sur celui de Guyot grand pourfendeur du socialisme : revendiquer des positions droite gauche en 2017 en faisant référence à des positions droite gauche de la seconde moitié du XIX° est ridicule, c’est tenter d’effacer en un tour de passe-passe un siècle de SFIO devenu parti socialiste et le travail de destruction systématique du libéralisme qui a été le cheval de bataille de la gauche depuis la Commune de Paris.

    La référence à Guizot est plus drôle, car elle fait référence à une période caviardée dans les livres d’histoire: celle du trou espace temps qui suit la chute de Napoléon I et précède l’ascension de son neveu Louis-Napoléon. Comme presque personne ne connaît cette période où la France a essayé le régime monarchique constitutionnel inspiré des modèles Anglais et Nordiques, la manœuvre est plus pernicieuse. Les auteurs peuvent donc essayer en toute impunité de faire passer l’antirépublicain viscéral et dogmatique qu’était Guizot pour un pragmatique ultra démocrate, tentant ainsi de draper E. Macron d’un costume de probité et de désintéressement à l’argent qui lui manque cruellement. Mais mettre Macron dans le costume de Guizot, c’est un peu draper Dominique Strauss Kahn de la soutane du Pape François.

    Bref, ces références sont, selon la vielle habitude gauchiste, des bon coups de Jarnac font on a malheureusement que trop l’habitude.

    Le Poujadisme

    Si la partie sur les références historique est pour le moins empreinte de manipulations, celle sur le poujadisme d’extrême-centre semble bien plus convaincante. J’utilisait déjà ce qualificatif il y a trois ans, je ne vais pas le renier.

    Surfant sur les sensibilités citoyennes (Macron a très vite reçu le soutient des anciens dirigeants du mourant Nous Citoyens et de la tentative d’appareil qu’est Génération Citoyens) elle résume en elle-même toute l’ambiguïté et le désarroi des électeurs désarçonnés par des années de propagande démocratique et complétement perdus devant la déconfiture républicaine dont ils ont vite fait de désigner les coupables (les hommes politiques) et de glorifier les sauveurs (la société civile).Macron ne niant pas lui-même sa dimension christique et en parlant même ouvertement.

    Mais cette logique oublie un facteur essentiel de ce pays : la société civile n’existe pas, le pays est complétement et totalement gangrené par le socialisme : les « entrepreneurs » ayant eu un tant soit peu de réussite, le doivent à la connivence et aux magouilles avec leurs petits copains du « système », comment imaginer le contraire dans ce pays où tous passe par l’Etat.

    Du point de vue sociétal, ces mêmes chantres de la société civile usent de la même logique : c’est à l’Etat et la législation de faire respecter dans la société le compromis républicain qui n’autorise aucune diversité : pas crèche sur la voie publique, pas de foulard dans les écoles, pas de chiffres sur les convictions religieuses, pas d’école hors contrat… Ce n’est pas la société civile que veut l’extrême centre : c’est comme pour tous les partis populistes, l’assurance d’un pays dont la population aura été réduite à leur norme sociale, un pays de bobos branchés et bienveillants, un marché uniforme de consommateurs standardisés, modernes comme eux se revendiquent modernes.

    Macron essaie de faire le même holdup sur le mot « liberal » qu’a fait le parti démocrate aux US.

    La gauche bourgeoise et bien pensante, les chrétiens zombis des villes déconnectés de la réalité et pétris de bonnes idées, les bobos vivant dans leur bulle protectrice, après avoir épuisé le travestissement du marxisme et du syndicalisme, tentent le costume du libéralisme afin de faire sensation lors des diners en ville.

    Oui Macron est libéral, exactement comme les fils de bonne famille du XVI° étudiant à la Sorbonne étaient en leur temps Maoïstes et Trotskystes.

  • J’ai l’impression qu’Emmanuel Macron veut être gentil avec tout le monde, du moins jusqu’à l’élection.
    En ce sens, il me rappelle le personnage de bande dessinée le Schtroumpfissime.
    Dans la bande dessinée, ce personnage du Schtroumpfissime se présente à une élection en étant gentil avec tout le monde et, une fois élu, met en place une tyrannie.
    Je me demande si l’on doit s’attendre à la même chose avec ce personnage de Macron.

    • Rendons hommage au grand Peyo créateur des schtroumpfs 🙂

      Vu le niveau du « débat » politique actuel, la comparaison avec une BD pour enfants me semble tout à fait appropriée 😉

  • D’accord avec tous les concepts livres dans cette analyse (et qui sont de bonnes raisons selon moi de soutenir ce candidat), je ne suis pas du tout convaincu par l homme et sa capacité à appliquer ce qu il dit.

    Vous me direz, tous les candidats font des promesses en l air, qu historiquement ils ne respectent jamais une fois élus. Des en gèlent dans le vent.

    Comble, macron avoue lui même que le programme n importe pas lors d une élection présidentielle. Affirmation qui arrange bien celui qui semble avoir du mal à en formuler un qui réconcilie tout ses soutien 😉 . C est vrai, mis accepter cete réalité me paraît scandaleux.

    Pourquoi je ne fais aucune confiance en la capacité du candidat (moins que dans les autres)?

    A cause de son organisation et de son « track record ».

    Personalite ambiguë, tendance à se contredire et opportunisme incomparable, macron semble peu solide et ne m inspire pas confiance.

    Son track record? Son CV, ses quelques menus mensonges et approximation, ses abus financiers alors qu il est ministre, sa sortie opportuniste d un gouvernement qui l à fait naître en politique et, surtout, un bilan de ministre assez peu glorieux 🙁

    Mais le principal problème réside dans un argument que vous présentez : contrairement aux habituels politicards, il n aurait pas à remercier ses soutien. Pas de renvoie d ascenseur pour un self made man donc… FAUX !

    Cet argument esr soir un mensonge, soit un excès de naïveté.

    Qui sont ses soutiens? C est assez (volontairement) obscure mais pour arriver à 20% d intentions de vote, ils sont nombreux.

    D abord les médias dont la plupart en ont fait son chouchou, avec une couverture mediatique incoryablement deszquilibree de la creation de son mouvement et de sa candidature et une couverture plutot molle de ces deboires, on ne peut douter une seconde de leur préférence.

    Ensuite celui du président sortant et de nombreux éléphants de gauche qui ne croient plus guerre dans le Ps. (Ça explique en partie son succès auprès de medias tant ces hommes actuellement sont puissants)

    Celui (sans doute aussi financier) des grands patrons et grandes entreprise.

    Enfin, celui de quelques « deserteurs » de la droite et du centre.

    (Et d autres peut être plus ennuyeux?)

    Il faura contenter tout le monde. Il faudra placer au gouvernement quelques figures fortes du ps, gage d expérience, de sérieux, et de force politique.

    Il faudra un peu d ouverture. Bref, il va falloir politiser le mouvement s il veut gouverner.
    Il faudra aussi faire voter des lois favorables aux, grandes entreprises, aux banques (et pourquoi pas c edt vrai aux pme tant mieux 🙂 ).

    Il faudra aussi et surtout ne pas aller trop loin, ne pas trop réformer, respecter le conservatisme français. Et c est ce point le pire 🙁

    Macron n est pas trump.

  • Après Giscard, Chirac, Hollande, il se trouve encore des individus qui pensent qu’un énarque de surcroit membre du corps de l’inspection générale des finances comme les 3 précédents sera capable de résoudre les problèmes engendrés par le mode de pensée de la haute administration.

    Tout ce battage médiatique autour de ce freluquet inculte socialiste sans programme, mais bourrés de pieuses intentions qui seront aussitôt abandonnées en rase campagne si jamais il est élu, n’est du qu’au fait que l’énarque inspecteur général des finances premièrement choisi a été battu à la primaire de ce qu’il est coutume d’appeler dans ce pays la « droite » par Fillon (couleuvre séguiniste devenue pro UE, keynésien à 600G€ de dette sous Sarkozy devenu subitement « tatchérien » pour remporter la primaire et ayant fait volte face quelques jours après suite aux premières critiques), la caste se retrouve fort dépourvu puisqu’elle n’a plus qu’un seul candidat à présenter, et elle fait donc feu de tout bois pour que l’un des siens succède à l’un des siens, montrant ainsi à quel point cette classe politique est devenue décadente.

    « On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés » Albert Einstein

  • Cette tribune est à l’image du personnage qu’elle soutient : vague, fumeux et accessoirement prétentieux. On est de plus en plus dans l’acte de foi. Oui finalement Macron est mystique. Synonyme de mystification.

  • Pourquoi nous ne voterons pas macron…….parce que les gens vote pour un logo , pas pour une personne..c’est quoi son logo ?

  • Je ne lirais ni cet article ni ces commentaires: il n’y a aucun interet a parler d’un candidat qui n’a absolument aucun programme, que du verbiage…
    En Mars, lorsqu’il aurat enfin un programme (s’ il en a un un jour!) Nous pourrons en debatre a loisir, tout le reste n’est que littérature et n’a rien a faire dans un journal.

  • Macaron le candidat qui propose de recueillir les escrocs de la climatologie US quand ils devront répondre de leurs falsifications devant la justice ?
    Pas question d’avoir ma voix, à aucun prix.

  • Bon, il marche sur l’eau, il multiplie les pains et il est en cours de graver une tablette d’argile avec quelques phrases choc comme « Tu n’auras pas d’autres dieux que moi ». Déjà fait, Après?

  • Mini-moi « Emmanuel » fait sensation sur un terrain plus discret : il a publié sur sa page Facebook une belle vidéo en anglais dans laquelle il invite ouvertement les chercheurs climato-alarmistes américains dont les financements viennent d’être coupés à venir se réfugier en France, ou les budgets sur le sujet seront augmentés par ses bons soins…
    Libéral ? Je rigole bien…

  • La clarté dans la confusion, la confusion dans la clarté…

  • On s’accorde à penser que pour réformer, il est indispensable de:
    -Présenter un programme net et précis
    -Etant légitimé par l’élection, appliquer ce programme très rapidement, dans les mois qui suivent l’élection.
    Pour le moment, Macron prononce des phrases vagues, et cherche des électeurs de tous côtés, donc essaye de ne froisser personne.
    J’envisagerai (éventuellement) de voter pour lui le jour où il présentera un programme net et précis.

  • Pourquoi je ne voterai pas Macron ? Parce que …

  • Sa derniere interwiew:
    Avoir un programe n est pas une obligation pour se presenter
    Les francais ont une addiction pour les candidats qui s engage a ne rien faire … et que rien ne change …
    Avec macron la tonte des moutons cela sera toujours que du bon …

  • Macron a été conseiller puis ministre de Hollande avec le résultat que nous connaissons. Maintenant, vu que Fillon est grillé (c’est dur de faire passer le message que l’Etat est en faillite quand on a engraissé toute sa famille avec l’argent du contribuable) et qu’il est quand même moins pire que Le Pen ou Hamon, forcément…

    • Comme un autre commentateur avant vous qui ne veut pas voter blanc pour ne pas laisser les autres choisir à sa place. C’est beau.
      Les Français sont décidément un peuple de bêtes à cornes, de joyeux cocus.
      Depuis combien d’années faites vous le choix du moins pire ? dites moi ? peut être que le seul changement est celui de ne plus voter, rien ne vous y oblige. La culpabilisation fonctionne à plein, je ne vote pas, je suis donc un mauvais citoyen. Et si je vote avec la certitude d’être cocu, ne serai-je finalement pas un c.. ?
      Pourquoi lorsque il s’agit d’élections, le citoyen ordinaire se met en mode décérébré ? Si un ami, armé d’une batte de baseball vous propose de vous casser une jambe avec le choix de la droite ou la gauche, vous seriez certainement à lui dire d’aller se faire coller une pâte, non ?
      L’avantage de ne pas donner quitus à TOUS ces cuistres, c’est celui de maîtriser son destin en s’évitant de s’imposer un choix un pour se donner bonne conscience. Constatant leur incurie, il nous reste la possibilité de nous organiser pour s’extraire de la matrice, et en 2017, contrairement à ce que croient la plupart, les moyens d’y arriver n’ont jamais été aussi nombreux. Le libéralisme c’est pas Ayn Rand ni Hayek, c’est tout simplement être libre y compris de ses non choix.
      Choisis la pilule bleue et tout s’arrête, après tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux. Choisis la pilule rouge : tu restes au Pays des Merveilles et on descend avec le lapin blanc au fond du gouffre. Alors Néo ?

  • Pour être en mesure de restaurer la prospérité française, il faut quatre ingrédients :

    1) un diagnostic cohérent et complet de la situation française, c’est à dire une compréhension claire des raisons domestiques, européennes et internationales de la stagnation économique et sociale française qui dure depuis 43 ans ;

    2) une vision claire des actions à entreprendre aux niveaux national, européen et international découlant du diagnostic établi permettant d’amorcer le redressement ;

    3) le charisme, la force de caractère et de persuasion permettant de faire adhérer l’opinion publique nationale et de faire collaborer les gouvernements européens et étrangers à la vision et aux actions à prendre ;

    4) la capacité opérationnelle à mettre en œuvre.

    Macron, comme aucun des autres candidats, ne satisfait à aucun des 4 critères requis. Le renouvellement des dirigeants politiques est certes une condition nécessaire mais n’est pas en soi suffisant et ne saurait en aucun cas rendre acceptable un manque complet de substance.

  • « D’une certaine façon, Emmanuel Macron propose davantage qu’une réduction des dépenses publiques (conséquence nécessaire) : il soutient une révolution culturelle portée par un discours disruptif à même d’ouvrir des espaces nouveaux d’action. Sans une révolution culturelle d’individus qui comprennent librement les méfaits de la gestion centralisée de nos choix de vie ou de l’économie, et qui engagent ou rejoignent préalablement des solutions qu’ils construisent eux-mêmes, comment vendre une approche comptable de réduction du périmètre de l’intervention de la puissance publique tellement tutélaire dans nos mentalités ? »

    J’hallucine grave ou quoi ? Je lis, je relis et je n’y comprends rien…Mon grand age peut-être ?
    Comme l’a écrit Boileau : « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les choses pour le dire nous viennent aisément…. »

    Cela dit, Macron n’est pas un mauvais cheval ; Cest même le seul candidat présentable après Fillon, mais l’avenir politique de Fillon ?…
    Alors en cas de d’incertitude sérieuse à la veille du premier tour, sur la présence de Fillon au second tour, ce qui est maintenant très plausible, je voterai Macron pour essayer d’éviter une finale entre Hamon et Le Pen.

    Pas drôle du tout, tout cela, je vous l’accorde, mais il faut savoir se couper un bras comme disent les vieux boursicoteurs.

  • « il soutient une révolution culturelle portée par un discours disruptif à même d’ouvrir des espaces nouveaux d’action. »

    Ben mon colon, faudra qu’il nous fasse une thèse pour nous expliquer ça.
    Mais l’avantage, c’est qu’il pourra toujours dire, après coup, n’importe quoi.
    Et j’avoue que je finis par reconnaitre à l’ENA certaines qualités, à défaut de former de futurs hommes d’état, elle forme d’excellents moulins à vents.

    Cela me rappelle certaines répenses que notre brillant Hollande faisait pendant sa campagne de 2012, et qu’aucun intello des médias ou dEconomiste de gauche n’a jamais osé reprendre:
    – Question : si la croissance ne reprend pas comme vous le prévoyez, que ferez-vous?
    – Réponse : je ferai en sorte …bla bla bla…
    – Et ça se termine par : mrd, j’ai pas eu de bol

    Du Macron avant l’heure…

    • Un commentaire emprunt de lucidité et de bon sens.
      C’est le système de gouvernance de la France et la conception « Bonapartiste » de notre « démocratie » qui sont en cause.
      C’est l’ultra centralisme étatique et sa boulimie administrative qui sont les causes de l’état de déchéance de la France.

  • Certain Renard Gascon, d’autres disent Normand,
    Mourant presque de faim, vit au haut d’une treille
    Des raisins mûrs apparemment,
    Et couverts d’une peau vermeille.
    Le galand en eût fait volontiers un repas ;
    Mais comme il n’y pouvait atteindre :
    « Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.  »
    Fit-il pas mieux que de se plaindre ?

  • A moins d’avoir John Galt comme candidat, les urnes ne me verront pas. Macron n’est qu’un autre pantin comme les autres, qui nous renvoie l’image de notre pays voué à l’hypocrisie générale et autres bassesses depuis quelques décennies. Il y a encore du chemin avant de toucher le fonds, j’espère que vous êtes bon en apnée.

  • J’avais délaissé la politique française depuis mon engagement aux côtés de madame ROYAL, j’étais si jeune à l’époque mais si passionné, aussi lucite et exigeant que je le suis aujourd’hui…
    Un grand rêveur pragmatique, que l’alternance gauche/droite avec comme acteur des carriéristes politiques mortiferes qui ont peu à peu conduits la France vers son déclin et les français au désespoir, jusqu’à abandonner les urnes ou à se réfugier dans les extrêmes !

    De droite comme de gauche, aucun politique n’a eu le courage de boulverser un ordre depuis trop longtemps établi et désuet. Un ordre sur lequel règnent des délinquants en costumes prônant l’impunité et la moralité, tout en piétinant les plus élémentaires des étiques et des moralités alors que l’exemple doit toujours venir du haut.

    Tout cela a conduit des extrêmes qu’ils soient de gauche ou de droite, autre fois marginaux, à influer sur les scrutins jusqu’à devenir une menace réelle pour notre Republique, ses valeurs et son rayonnement.

    Puis une voix surgissant de nul-part, à attirée mon attention. Celle qui a dit avant hier : « les journalistes vous diront c’est de droite et de gauche, c’est flou… Ou alors il y a un loup ! Ils s’habitueront (…) ».

    Cette voix qui propose pour la première fois depuis trop longtemps, une autre voie.

    Une voix affranchie des appareils politiques et des clivages. De leur clientélisme et de leur partage du gâteau France.

    Une voix à laquelle on reproche la cohérence et qu’on accuse de dire ce qu’il convient de dire, alors qu’elle fait justement le contraire !
    Elle brise les tabous et parle de ce dont l’on ne parle pas.

    Une voix qui ne cherche pas comme toutes les autres à séduire, mais à convaincre afin de susciter l’adhésion…

    Une voix qui regarde chacun dans les yeux pour lui dire : « je te comprends et je t’aime » ! Propos qui ont suscités la moquerie de ces politiques qui depuis trop longtemps, ont méprisés le peuple français, ses conditions de vie et ses aspirations les plus élémentaires.

    Une voix qui dit qu’il est possible de faire de la politique autrement, en allant chercher ce qu’il y a d’utile et d’auppotin à gauche comme à droite.
    En écoutant tous les français. Alors qu’on nous a habitués aux promesses d’une France meilleure, s’ils étaient élus pour défaire systématiquement ce que les prédécesseurs ont fait.
    On nous avait habitués au : « inutile de nous dire ce que vous entendez de nous, parce que nous savons ce qui est bien pour vous (…) ».

    Une voix qui ne confond jamais le compromis avec la compromission, autrement jamais elle n’aurait suscitée une telle levée de boucliers unanime des plus petits des candidats. En passant par les candidats populistes, jusqu’aux candidats des deux « grands » partis par la taille et non par la grandeur hélas.
    Une telle levée de boucliers intime le respect à l’endroit de celui qui l’a provoquée, parce qu’elle a réussi à ébranler ce qui était depuis trop longtemps encré et solidement enraciné dans notre pays.
    Effet qui promet assurément un lendemain différent et meilleur.

    Le temps passant cette voix, celle de monsieur MACRON trouvât de plus en plus d’écho chez le patriote républicain et idéaliste rêveur que je suis.
    Jusqu’à obtenir mon adhésion pleine et entière ! Il m’a réconcilié avec la politique, moi qui suis allé jusqu’à m’expatrier il y a quelques années.
    D’autant plus que lorsque je vois et que j’entends l’acharnement et le l’inchage dont monsieur MACRON fait l’objet, cela me fait penser à un propos d’Alexandre Le Grand pour lequel je porte un intérêt certain.
    Il avait dit : « à défaut de tuer mes rêves, ils cherchent à me tuer. De peur que mes rêves ne les tuent ! ».
    Cette phrase a toujours trouvée une grande éloquence en moi, parce que mon expérience de la vie m’a trop de fois démontrée que ceux qui rêvent d’un monde meilleur, font systématiquement l’humanité contre eux. De la part de ceux qui ne savent pas rêver, parce qu’un monde meilleur ne les intéressent pas s’ils ne peuvent pas le contrôler et ils en sont hélas incapables…

    Voici mon modeste témoigne concernant ce qui m’a conduit à croire en monsieur MACRON, en son projet et en ses rêves.
    Oui je crois qu’il fait parti de ces rares rêveurs qui ne se contentent pas de rêver, qui ne s’interdisent pas de rêver, mais qui font tout pour transformer leurs rêves en réalité.

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