Plaidoyer pour le libre échange : sauvons le TTIP !

Les adversaires du TTIP empruntent au même registre de langage que ceux du libre-échange.

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Plaidoyer pour le libre échange : sauvons le TTIP !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 6 octobre 2016
- A +

Par Corentin de Salle.
Un article de l’Institut Turgot

Plaidoyer pour le libre échange : sauvons le TTIP !
By: horrapicsCC BY 2.0

Depuis l’époque où des tribus primitives troquaient entre elles des peaux de bêtes jusqu’à celle des échanges intercontinentaux de notre économie planétaire, la marche du commerce a toujours coïncidé avec celle de la civilisation et du progrès.

A contrario, les périodes où le commerce se rétracte ou disparaît correspondent aux périodes de violences, de guerres et de recul économique, social et culturel. Ce fut le cas au Moyen Âge mais, plus proche de nous, ce fut le cas au début du XXe siècle avec la montée en puissance des nationalismes et des idéologies collectivistes à l’origine des deux plus grands conflits mondiaux.

Le libre échange est pacificateur. Comme l’écrivait un certain Otto Mallery en 1943, « si nous ne souhaitons pas que les soldats traversent les frontières pour faire la guerre, il faut que les biens traversent les frontières pour maintenir la paix ».

Le libre échange à l’origine de l’union européenne

Cette idée est à l’origine de la création de l’Union européenne et à la source de sa prospérité. Elle ne s’est pas imposée sans mal. Après avoir fait disparaître « l’octroi », ce poste de péage à l’entrée des villes frappant les marchandises, après avoir supprimé les droits de douane entre États membres de l’Union européenne, après la création de l’OMC, nous sommes aujourd’hui sur le point de réduire significativement les obstacles au commerce entre l’Union européenne et les États-Unis d’une part, et l’Union européenne et le Canada d’autre part.

Quand, en lisant les écrits de l’économiste Frédéric Bastiat (1801-1850), on examine les arguments de ceux qui, au XIXe siècle, s’opposaient avec virulence à la libéralisation des échanges entre, par exemple, la Belgique et la France à propos de l’acier, on remarque que leurs arguments sont en tous points identiques à ceux des ennemis du TTIP aujourd’hui.

Alors même que le CETA (l’accord commercial entre le Canada et l’Union européenne, encore en négociation, mais proche d’aboutir) a reçu, le vendredi 23 septembre, le soutien unanime des ministres européens du Commerce réunis à Bratislava, les partis de la majorité régionale à Bruxelles et en Wallonie (PS et cdH) bloquent le processus en refusant au gouvernement fédéral les pleins pouvoirs pour signer ce traité.

Quant au TTIP (le projet de Partenariat transatlantique entre l’Union européenne et les États-Unis), les négociations sont aujourd’hui au point mort, alors même que le Parlement européen avait, le 8 juillet, voté pour qu’elles se poursuivent.

Les mensonges des adversaires du TTIP

Notons que cette opposition ne porte pas sur le traité en tant que tel, mais sur le simple fait de négocier. La peur du libre échange, c’est la peur de la liberté : le libre échange a toujours fait peur, une peur savamment entretenue par ceux qui s’y opposent, soit pour des raisons purement idéologiques, soit pour exister politiquement. Pour tous ceux qui cherchent des prétextes à l’échec persistant de leurs politiques, des abstractions telles que l’Europe, les multinationales, la mondialisation, etc. sont des boucs émissaires très commodes à désigner du doigt.

En l’occurrence, rarement on aura connu une telle campagne de désinformation orchestrée par les opposants aux traités transatlantiques. On a répété, on répète et on répétera encore avec la plus parfaite mauvaise foi que le TTIP va non seulement permettre aux Américains d’écouler en Europe le poulet chloré, le bœuf aux hormones et les OGM, mais aussi de détricoter nos services publics, d’écrabouiller notre politique culturelle, et de violer notre vie privée.

Ce qui est exclu de la négociation

Pur mensonge : il suffit de lire le mandat en ligne pour constater que sont expressément et totalement exclus de la négociation les actes législatifs de base (en particulier ceux qui concernent les OGM, ceux qui protègent la vie et la santé humaine, la santé et le bien-être des animaux, l’environnement et les intérêts des consommateurs), mais également les services publics (santé, éducation, distribution d’eau, etc.), les biens culturels, les produits audiovisuels et la protection des données personnelles.

Autre manipulation de l’opinion publique : les opposants clament que ces négociations seraient illégitimes car prétendument non-démocratiques, véhiculant le sentiment que, suite à un sombre complot impliquant les autorités européennes, les négociations s’opéreraient dans la plus grande opacité au plus grand profit des multinationales américaines. En réalité, un certain degré de confidentialité est indispensable pour négocier un accord.

Transparence de la procédure

Une personne désireuse de vendre sa maison ne va pas diffuser un document public dans lequel elle précise le prix auquel elle est prête à descendre. Quoi qu’il en soit, la commissaire Malström, fidèle à une tradition de bonne gouvernance propre aux pays scandinaves, a mis en place une procédure plus transparente que celle régissant la plupart des conventions du même type : le mandat de la Commission a été déclassifié et est consultable en ligne par tout un chacun ; les offres européennes sont sur le site de la Commission ; une salle de lecture au ministère des Affaires Étrangères est accessible aux parlementaires (y compris régionaux) désireux de consulter les textes ; la Commission européenne fait tous les mois un compte-rendu des négociations devant une commission du Parlement Européen.

Enfin, le Parlement européen et tous les Parlements nationaux de l’Union européenne débattront publiquement et ratifieront l’accord. Soit la même procédure que pour le CETA, dont le traité final est librement examiné dans tous les parlements.

Manipulations

On apeure les gens avec un autre épouvantail, les démoniaques tribunaux arbitraux. Invariablement, on déroule les considérations les plus fallacieuses : les entreprises pourraient, dit-on, attaquer les pays dont les législations iraient à l’encontre des intérêts de leurs actionnaires, et dès lors, il n’y aurait plus aucune norme qui tienne la route en matière de santé, de travail, d’environnement, etc.

Précisons d’abord que, dans presque tous les traités internationaux, on prévoit la création d’une juridiction arbitrale. Il faut effectivement une instance neutre pour régler les différends entre parties. Cela existe depuis près de 70 ans. À telle enseigne que nous comptons plus d’une centaine de juridictions arbitrales dans nos traités internationaux ! Pourtant, les ordres juridiques des États ne se sont toujours pas effondrés…

Le rôle de l’arbitrage

En réalité, ce mécanisme vise juste à empêcher une discrimination des investisseurs américains en Europe et des investisseurs européens en Amérique. En aucun cas, ce mécanisme ne permet d’écraser ou d’écarter les législations nationales souveraines et il ne peut interférer avec la compétence des cours et tribunaux nationaux et celle de la Cour de Justice de l’Union européenne. Ces tribunaux visent plutôt à rétablir l’équilibre en notre faveur car nos systèmes européens sont généralement suffisamment protecteurs des investisseurs étrangers, mais ce n’est pas toujours le cas aux États-Unis.

Quoi qu’il en soit, ce mécanisme révisé passe dorénavant par la mise en place d’un système judiciaire public indépendant avec des juges hautement qualifiés nommés par les pouvoirs publics et avec une procédure d’appel. Soit le système ICS (Investment Court System) qu’a mis en place le CETA. Notons que ce système prévu est public, alors qu’il est traditionnellement privé. Encore récemment, les opposants les plus farouches du TTIP parlaient de manière obsessionnelle du recours de Philip Morris, numéro un mondial de l’industrie du tabac, devant un arbitrage privé contre la législation australienne sur le paquet neutre.

Les effets positifs de l’arbitrage

Ils y voyaient l’exemple par excellence de ce qu’ils dénoncent. Ils n’en parlent plus du tout aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que Philip Morris a perdu… N’en déplaise à la conception marxiste du monde de certains, ce ne sont pas les plus forts économiquement qui triomphent dans les arbitrages.

Les opposants partent du point de vue défaitiste et paranoïaque que l’Union européenne va se faire rouler dans la farine. Est-ce justifié ? Non. Nous ne sommes pas un nain économique face à un géant américain. L’Union européenne, ce sont 500 millions de personnes. Les USA, 315 millions. Nous sommes même avantagés par rapport aux USA car nous avons, nous Européens, développé depuis plus de cinquante ans une tradition de création de normes communes.

Ce qu’il faut sans cesse rappeler

Nous avons tout à gagner à libéraliser nos échanges. Au niveau agricole, une libéralisation des normes américaines serait hautement profitable à l’Europe. En effet, les pommes européennes sont écoulées partout sauf aux USA. Par ailleurs, nos produits laitiers européens sont parfois imposées jusqu’à 139 % de leur valeur aux USA.

Enfin, les normes américaines en matière de pasteurisation sont prohibitives pour beaucoup des fromages français. Etc. À travers le CETA, le Canada propose de supprimer 90 % des droits de douane et notamment 90 % des tarifs agricoles. Une aubaine pour les exportations wallonnes quand on sait que la Wallonie emploie 20 000 personnes dans le secteur agroalimentaire.

Il n’y a pas que les droits de douane qui coûtent cher : il y a aussi et surtout la bureaucratie. La duplication des normes d’État à État engendre un surcoût dix fois plus important que celui des barrières tarifaires. Cela pénalise surtout les PME qu’on empêche de s’exporter alors qu’elles sont pourtant, quantitativement, les plus grandes créatrices de richesses.

L’échange créateur de valeur

15 % des exportations de l’industrie chimique et pharmaceutique belge (employant 26 000 personnes en Wallonie) vont au Canada. Le CETA leur permettrait de mieux protéger leurs brevets et de développer leur R&D, moteur de leur croissance.

Plus fondamentalement, l’échange est en lui-même créateur de valeur. En l’occurrence, le TTIP, selon diverses estimations, rapporterait 95 milliards d’euros aux États-Unis et 119 milliards d’euros à l’Union européenne (soit 545 euros par an et par ménage). Pour le CETA, on parle de 12 milliards d’euros par an au profit de l’Union européenne. C’est une véritable réponse à la crise, car cela représente un gain de 0,5 à 1 % de croissance, et cela sans le moindre euro d’argent public, d’aides ou de subventions.

La bataille des normes

L’enjeu le plus essentiel des traités transatlantiques est mal compris. Au-delà de la création de richesses, un traité comme le TTIP permettrait à l’Union européenne de participer à la formation de standards mondiaux. En effet, la production des USA et de l’Union européenne, c’est 47 % de la production mondiale. Les échanges entre les USA et l’Union européenne, c’est environ 40 % des échanges mondiaux.

Nous avons la possibilité de forger les normes qui, à la longue, pourraient s’imposer à la Chine, à l’Inde, etc. Si nous laissons passer cette chance, les USA risquent de se tourner vers la Chine et d’adopter, faute d’un héritage de valeurs communes, des normes beaucoup moins démocratiques. Le commerce nous donne la chance unique de diffuser mondialement les valeurs de la liberté, des droits de l’Homme, de l’État de droit et de démocratie que partagent historiquement l’Europe, les USA et le Canada.

Fuyons la tentation du repli sur soi, le confort du statu quo et la paresse du conservatisme. Tournons le dos aux sirènes de l’extrême droite et de l’extrême gauche dont les hurlements s’amplifient en Europe. Favorisons l’ouverture, la circulation et l’échange. Commerçons avec le monde.

Sur le web

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  • Un système d’échanges qui doit être négocié pendant des années est-il vraiment « libre »?
    Negocie-t-on d’égal à égal avec les Etats-Unis quand on sait que la Commission prend volontiers ses ordres à Washington?

  • Monsanto aura le pouvoir et notre argent ir&a pour les fonds de pensions américains il nous restera que les miettes car les riches s’enrichiront encore plus et la classe pauvre sera dans les oubliettes

    • Ça ressemble à une blague tellement vous alignez les slogans idiots..

      Budget de l’État français: 1200 milliards d’euros. L’état mange 56% de la production nationale et occupe un travailleur sur 4 (!!!) qui sont payé par les trois autres.
      Chiffre d’affaire de Monsanto en France: moins de 1 milliard d’euros, 1200 fois moins.

      Nombre de lois votées par les 600’000 élus français depuis 2000: 1120
      Nombre de lois décidées par « les fonds de pension » en France: zéro.
      Argent soutiré par « les fonds de pension » à chaque français: zéro (seule une partie des bénéfices est retirée).
      Argent soutiré à chaque travailleur français par le personnel de l’état: 14’600 euros par année.

    • Dommage pour vous mais Monsanto a été racheté par l’allemand Bayer, il va falloir trouver une autre firme américaine à vouer aux gémonies.
      Il n’y a qu’avoir comment la mondialisation a plongé le monde dans la misère avec 1 milliard de personne en moins vivant en dessous du seuil de pauvreté en 30 ans alors que dans le même temps la population a augmenté de 2.5G en passant de 4.5 à 7G.

  • pourquoi s’enfermer dans des règles communes pour une gain hypothétique de 115 milliards pour l’europe et de 95 milliards pour les US ,c’est ridicule !

  • Pas du tout d’accord avec le propos de l’auteur.

    Le TTIP établi – comme la plupart de ce genre de traités – une zone commerciale et non pas un échange libre. Le but est bien d’ouvrir un marché mais uniquement au profit de certains acteurs, puisqu’également ces accords viennent avec toute une batterie de règlementations kafkaïennes (pas pour rien que le traité fait des milliers de pages). C’est au fond une forme d’accord trans-protectionniste.

    Ces traités nient l’essence même de l’échange qui se fait non pas entre états, mais bel et bien entre individus. Il n’y a donc pas besoin d’accord ou que sais-je d’autre pour établir le libre-échange. Qui ne nécessite par ailleurs aucunement un équilibre adverse.

    Réclamons plutôt la fin des tarifs douaniers et sanctionnons pénalement toute entrave politique à la liberté de commerce.

    • Vous souhaitez donc quelque chose d’irréalisable. Quand on voit les levées de boucliers contre les traités actuellement en cours de négociation, vouloir la fin pure et simple de l’action des Etats pour négocier, c’est être complètement déconnecté des réalités politiques et, au final, se condamner à n’avoir aucun rôle politique et passer son temps à critiquer et se plaindre.

      Vivre en société, c’est aussi savoir faire preuve de compromis.

      • Le problème, c’est que le TTIP n’est en rien un compromis supprimant pour le moment les seules barrières qu’il est acceptable de supprimer, ça n’est pour l’essentiel qu’un traité instaurant des règles administratives communes. Tous les défauts de l’UE, qui ne nous a enrichis que très marginalement quand le reste du monde s’enrichissait, hors de notre zone de « liberté paperasserière », considérablement.

  • Excellent article. La liberté des échanges favorise la prospérité.

  • S’il y a un traité alors ce n’est pas du libre-échange, c’est exactement le contraire.

  • @Carmen
    « J’espère que les plus pauvres en profiteront. »
    Est-ce à dire que vous souhaitez que les quelques 100 milliards leur soient redistribués ?
    Le libre-échange doit profiter en priorité à ceux qui échangent. Et si les Etats ne viennent pas les matraquer fiscalement, ils pourront faire profiter « les plus pauvres » (les clochards ?) en leur proposant des emplois.
    Le libre-échange c’est comme si j’achètais sa brouette à mon voisin : il me propose un prix, je suis d’accord je le paye. Si je suis pas d’accord je vais voir un autre voisin. Aucune entrave. Pas de frais de douane à l’aller ni au retour, et pas de taxe de l’Etat sur le prix, ou le bien. L’argent gagné par mon voisin il en fait ce qu’il veut tout comme je fais ce que je veux de la brouette : que je la compacte pour en faire une oeuvre d’art ou que je la démonte pour créer autre chose. Que mon voisin ou moi prospérions dépend de l’offre et de la demande. Si nous propérons, alors nous pouvons faire profiter les « les pauvres ».

    « On a répété, on répète et on répétera encore avec la plus parfaite mauvaise foi que le TTIP va non seulement permettre aux Américains d’écouler en Europe le poulet chloré, le bœuf aux hormones et les OGM mais aussi de détricoter nos services publics, d’écrabouiller notre politique culturelle et de violer notre vie privée. »
    Il n’y a pas eu besoin des américains pour trouver de la viande non comestible en Europe : Creutztfeldt Jacob et la vache folle, les poulets et la grippe aviaire.
    Ecrabouiller notre politique culturelle, là non plus pas besoin de l’Amérique, notre gouvernement n’a besoin de personne. Idem quant à la violation de notre vie privée : les lois renseignement et l’Etat d’urgence, (Patriot Act x100, à la française donc) font qu’il n’y a plus grand chose de privé en France.
    De toute façon vu que c’est géré par l’U.E (une entitié quasi étatique) et les U.S.A, ça sera forcément contraignant. Et les normes qu’elles pondront aussi. L’U.E est capable de normer les brouettes avec la roue à la place actuelle des pieds.

    • STF, vous semblez regretter le temps quand 12 etats membres de l’UE avaient 11 reglements differents sur la couleur des phares de voitures.

      • En tout cas, moi je regrette le temps où l’UE ne prétendait pas que c’était grâce à elle que nous n’avons plus qu’un seul règlement avec 12 fois plus de pages, mis à jour tous les ans mais pas dans toutes les langues, et avec lequel nous sommes sûrs d’être en infraction sans le savoir si nous avons le culot d’oser circuler la nuit…

      • @Rus
        Je regrette le temps où L’U.E devait servir à laisser les personnes, les biens et les capitaux aller et venir dans l’espace commun européen. De toute façon par exemple il est interdit de rouler la nuit avec les feux de brouillard avant, ou d’avoir une remorque (faite pour) attelée à sa moto, en Espagne. Alors les règlements ne sont pas encore trop homogènes. Et d’ailleurs, ça ne me dérange pas. Et parce que les scandinaves roulent avec les feux allumés la journée, nous y avons droit aussi, obligatoires sur les véhicules récents, ce qui est particulièrement pertinent dans le sud de la France. Cela fait partie de la souveraineté des Etats, enfin les Etats sont supposés l’être.
        Je suppose que vous souhaiteriez un ensemble de règles formatées communes au reste du monde par un formidable gouvernement mondial ?

  • « Transparence de la procédure

    Une personne désireuse de vendre sa maison ne va pas diffuser un document public dans lequel elle précise le prix auquel elle est prête à descendre. »
    Le problème en l’occurrence , c’est que ces traités concernent absolument tout le monde, et non pas uniquement les négociateurs, tous les européens seront impacter positivement ou négativement par ces traités . Je vous retourne donc l’argument , accepteriez-vous d’être mis à part dans la négociation de vente de la maison dont vous êtes copropriétaire ? … inutile de répondre, c’est pure rhétorique.

  • Si les gains supposés, qui sont issus d’hypothèses optimistes, dépassaient de ce que les instituts de statistiques appellent la marge d’erreur, ce traité aurait peut-être du sens.
    Puisque ce n’est pas le cas, ce traité, ainsi que les contraintes qu’il apporte, sont inutiles.

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