Par Nathalie MP
Les vacances d’hiver sont terminées, la saison des manifestations étudiantes peut donc commencer.
Et cette année, c’est du lourd : un gouvernement socialiste, de gauche pour le dire clairement, un gouvernement qui devrait être du côté des précaires, des jeunes et des travailleurs, prétend faire voter un texte de réforme du marché du travail qu’on croirait écrit par les patrons ! Pour fêter les dix ans des grandes grèves et des blocages d’universités contre le Contrat première embauche ou CPE, on ne pouvait rêver mieux, d’autant qu’il y a dix ans, l’exécutif Chirac Villepin avait platement reculé en annulant toutes les dispositions de ce contrat de travail scandaleux. Comme si on pouvait faire baisser le chômage autrement qu’en obligeant les employeurs à embaucher !
Un inconnu propulsé sur la scène nationale ?
Et naturellement, à tout grand combat qui vise à faire reculer la prédation permanente des capitalistes sans foi ni loi sur un peuple martyrisé, abusé et corvéable à merci, son héros fier et sans reproche ! Celui du moment s’appelle William Martinet, il a 27 ans, il est étudiant et il préside l’UNEF (Union nationale des étudiants de France) depuis deux ans. Du jour au lendemain, par la grâce d’une loi Travail qui n’a guère pour l’instant que le statut d’avant-projet, le voici propulsé en Une de tous les journaux et de tous nos écrans, tel un minuscule David se battant contre l’oppression de tous les épouvantables Goliath du patronat.
Il aurait tort de se priver. Si l’on se fie aux envolées révolutionnaires de ses glorieux aînés, tels que Jean-Christophe Cambadélis ou Bruno Julliard par exemple, tous issus de l’UNEF et tous recyclés au Parti socialiste, voire dans des ministères ou des conseils territoriaux, voire à Matignon comme Manuel Valls, et soyons fous, voire à l’Elysée comme en témoigne la brillante réussite de François Hollande, le jeune William semble destiné à la carrière politique quasi-automatique des syndicalistes étudiants dont la gauche a fait sa spécialité. Quelle chance, son avenir semble assuré !
Bien sûr, William Martinet martèle que s’il se lance ainsi dans la bataille pour l’emploi, il ne faut y voir aucune récupération d’aucune sorte dans ou en-dehors du Parti socialiste. Il n’a que l’avenir des jeunes en tête. Selon Jean-Loup Salzmann, le président de la Conférence des présidents d’université, William Martinet « n’est pas un nouveau Cambadélis ou un nouveau Julliard », et pour le secrétaire général du syndicat Sup’ Recherche-UNSA (enseignants et chercheurs des universités) « il n’a pas la grosse tête, ce qui n’était pas le cas de tous ses prédécesseurs. » Joli petit tacle aux prédécesseurs au passage. Mais de toute façon Bruno Julliard, artisan du mouvement anti-CPE, jurait lui aussi qu’il n’avait que l’avenir des jeunes en tête, et une semaine après la fin de son mandat à l’UNEF, il rejoignait Bertrand Delanoë à la mairie de Paris. La voie est donc toute tracée pour qui veut, et surtout peut la suivre.
Neuf années d’étude pour… une licence !
Or quand on lit attentivement le CV de William Martinet, on voit qu’il a tout pour réussir en politique.
Il est donc âgé de 27 ans. Tiens, comme mon Nico, ou presque. Et bachelier depuis 2006, encore comme mon Nico. Et étudiant : ah, là non, pas comme mon Nico qui travaille, c’est-à-dire qui gagne sa thune et paie ses impôts depuis presque deux ans. Sur le plan des études, William vient d’obtenir une licence en biologie. Hem, hem, voici encore une petite différence avec mon Nico. Disons que décrocher une licence en neuf ans alors que ce diplôme demande en principe trois ans de travail, ne témoigne pas d’un affolement général quant aux études. Ce serait même plutôt le signe d’une extrême nonchalance.
Mais pour William Martinet, il n’a jamais été question de se former en restant égoïstement focalisé sur ses études. La solidarité, le partage, ça existe et c’est vraiment le sens de son engagement syndical. Ça « prend du temps » mais il s’est toujours voulu entièrement dédié « au service de l’intérêt général ». C’est justement dans le but de prolonger cet idéal qu’il vient de s’inscrire dans un Master d’économie sociale et solidaire, pas du tout pour continuer à bénéficier du statut d’étudiant à bientôt 28 ans comme le susurrent les mauvaises langues capitalistes.
Par contre, pour l’instant, ses biographes restent muets sur un point qui semble très important pour accéder à des postes de responsabilité au sein du Parti socialiste : William Martinet a-t-il été délégué de classe ? J’espère qu’il lèvera rapidement le voile là-dessus. N’oublions pas que Myriam El-Khomri, son adversaire en titre dans le combat contre la loi Travail, en a fait son argument principal pour son entrée en politique, et que François Hollande lui-même est passé par là !
Bref, William Martinet est taillé pour lutter et l’occasion de le faire avec un maximum de visibilité vient de se présenter sur un plateau avec la réforme du Code du travail que le gouvernement souhaite mettre en oeuvre, dans une ultime tentative de passer pour réformateur et peut-être même de voir la courbe du chômage s’inverser avant la fin du quinquennat. François Hollande l’avait annoncé lors de son entretien télévisé au soir du remaniement ministériel : il faut donner de la flexibilité aux entreprises tout en assurant la sécurité des salariés.
Un mouvement sans fondement
Ah oui, mais voilà ! Sautant sur le mot flexibilité comme un chat affamé sur une souris appétissante, William Martinet remet les points sur les i : la flexibilité n’est jamais que la version patronale de la précarité.
Remarquez qu’il n’est pas le seul à faire cette profonde analyse. Ça doit lui donner des ailes de penser que Gérard Filoche, Martine Aubry, Caroline de Haas (instigatrice de la pétition qui a recueilli plus de un million de signatures contre le projet) et la CGT le soutiennent. Pour l’UNEF, comme pour les autres, la loi Travail telle qu’ils la comprennent actuellement « casse le Code du travail », demande de « travailler plus pour gagner moins », et donne aux entreprises un permis de « virer plus facilement. »
C’est ainsi que mercredi dernier (9 mars 2016), la France a connu une de ces grandes journées d’action comme elle sait si bien les organiser, même si les motifs des uns et des autres ne sont pas forcément parfaitement alignés : grève à la SNCF, à Air France, à la Poste, grève des enseignants, grève des étudiants et grève des lycéens.
Bilan : selon William Martinet et ses acolytes, entre 400 et 500 000 manifestants en France, 224 000 selon la police. Comme le gouvernement compte présenter son projet bien ficelé au Conseil des ministres du 24 mars, les étudiants remettent ça le 17 mars et tous les syndicats se regroupent pour une journée syndicale le 31 mars. La demande est simple : le retrait.
Dans l’interview donnée au journal L’Opinion jeudi (voir vidéo ci-dessous, 10′ 18″), William Martinet fait le tour de la situation tant sur la mobilisation de mercredi (excellente, meilleure que la première manif contre le CPE) que sur ce qui la motive (priorité au CDI, accès des étudiants au RSA socle et reconnaissance des diplômes pour fixer les salaires). Avec le goût du risque et de l’aventure qui caractérise parait-il la jeunesse, il demande en quelque sorte un quasi-statut de fonctionnaire dès l’école : emploi, salaire et retraite garantis forever. Il est tout feu tout flamme, notre William !
De son côté, le gouvernement consulte sans relâche depuis hier et promet des explications, des ajustements, des réécritures, mais ne compte pas abandonner son projet, le dernier du quinquennat. Plutôt aboutir à un « compromis dynamique et ambitieux » a déclaré le Premier ministre. Notons en passant que Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, semble avoir subi l’évolution décrite ironiquement par Jacques Brel dans sa chanson Les Bourgeois : il accuse l’UNEF de vouloir « faussement politiser » le débat ! Vraiment, ces jeunes ne respectent plus rien !
Le plus curieux de toute l’affaire, c’est que, quels que soient les opposants, UNEF, De Haas, FO, CGT ou même CFDT, c’est un véritable dialogue de sourds qui s’est noué soudain autour de cette loi Travail. À mesure que les spécialistes du droit du travail prennent connaissance de ce que contient l’avant-projet actuellement en cours d’examen au Conseil d’État, plus on apprend que les changements proposés par le gouvernement sont minuscules, plus les opposants appellent à durcir la lutte contre des dispositions qui n’existent que dans leurs cauchemars.
À titre d’exemple, citons (parce que c’est facile à expliquer) le nombre de jours de congé pour le décès d’un proche. Grâce à ce projet de loi, le salarié aura droit « à un jour de congé supplémentaire pour le décès d’un proche (hors enfants et conjoints) par rapport au droit antérieur. Le reste demeure inchangé. » Pour plus de détails, l’article de Contrepoints consacré à ce sujet vous en dira plus. Même le ministère du Travail a dû se fendre d’un petit argumentaire Vrai/Faux tant les fantasmes circulent allègrement.
Ainsi, William Martinet, ardent défenseur de la jeunesse pour laquelle il souhaite la meilleure insertion professionnelle possible, s’oppose toutes griffes dehors à un projet de loi qu’il range dans la catégorie honnie de l’austérité ultralibérale tandis que sur le fond le gouvernement ne fait que de très petits pas vers un assouplissement qui a pourtant montré tous ses bénéfices dans la lutte contre le chômage dans d’autres pays.
Mieux, tellement soucieux de faire passer, non pas sa loi mais une loi quelle qu’elle soit, pourvu qu’elle garde la même aura réformiste, le gouvernement est en train de la toiletter au point qu’on se demande s’il restera seulement un petit quelque chose à se mettre sous la dent.
Et, cerise sur le gâteau, la revendication de renforcer l’utilisation du CDI au détriment du CDD, pourvoyeur de souplesse à l’embauche du point de vue des entreprises mais jugé facteur de précarité par les syndicats, cette revendication, qui ne concerne pas directement la loi Travail mais les négociations en cours sur la protection sociale, a été bien sûr entendue 5 sur 5 : Manuel Valls est d’accord pour augmenter les taxes et les cotisations sur les CDD. C’est-à-dire que d’un côté le gouvernement prétend apporter de la flexibilité pour lutter contre le chômage et renforcer la compétitivité des entreprises et que de l’autre côté il fait rigoureusement l’inverse en poursuivant la course folle des taxes et des cotisations sociales, tout en se vantant en permanence du pacte de responsabilité. Joli travail ! Merci William !
Pour aller jusqu’au bout de l’absurde, rappelons enfin que seulement 1 % des étudiants est syndiqué et que la participation aux élections étudiantes ne dépasse pas 8 %. Dans ces faibles proportions, l’UNEF reste en tête des syndicats étudiants mais est talonnée de près par la FAGE. Rappelons à M. Martinet que pour ce qui est du chômage des jeunes, l’ordre de grandeur est tout autre : il dépassait 23 % à l’époque du CPE, raison pour laquelle Villepin cherchait une solution de contrat moins contraignant pour les entreprises qu’un CDI classique, il est maintenant de 25,9 %, raison pour laquelle il est urgent de vraiment débrider notre Code du travail et laisser entreprises et salariés se mettre d’accord sur ce qui les concerne le plus.
William Martinet n’est pas le seul jeune homme de notre France de ce début de XXIe siècle. Les autres, jeunes filles comprises, sont soit en train de préparer leurs examens, soit en train de travailler, soit en train de chercher du travail et parmi tous ceux-ci, beaucoup, de plus en plus nombreux, se disent qu’ils n’ont plus qu’une solution pour vivre leurs projets et s’épanouir : quitter la France. Merci William !
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N y aurait il pas des élections à la fac dans quelques jours avec des bonnes subventions à la clé ?
Je partage la conviction que cette loi n’est qu’une demi loi, et qu’elle ne change que trop peu de freins pour être vraiment incitative a l’embauche.
La jeunesse devrait se battre pour rendre le CDI plus facile d’accès, avec des droits s’incrementant progressivement sans effet de seuil.
La jeunesse devrait se battre pour rendre la création d’entreprise bien plus facile qu’aujourd’hui, tant elle est corsetée de barrières et contraintes administrativo-corporatistes.
Hors, leurs ambitions se résument à l’entrée dans une fonction publique quelconque… Où ils se feront chier… Mais peut on leur en vouloir?
Je suis jeune, travaille depuis 3 ans à l’étranger et aujourd’hui notre entreprise traverse des difficultés. Je cherche à partir, il y a des postes, il y a de quoi faire mais pas assez à mon goût.
Je souhaites tous les jours qu’il y ait plus de vraie flexibilité pour que l’on me donne ma chance ailleurs plus rapidement.
Ne dites pas LA jeunesse. Je suis moi même plus jeune que ce triste guignol et je puis vous assurez que nous sommes nombreux à ne pas soutenir ces conneries.
Le problème est toujours le même: une infime minorité s’auto-proclame porte parole de telle ou telle cause sans la moindre légitimité, mais ça fonctionne, les médias relayent, les politiques jouent le jeu.
Ceux qui sont d’accord ne disent rien, puisqu’ils sont d’accord. De fait, il suffit de quelques milliers d’abrutis un peu bruyants pour faire passer cette cacophonie pour une approbation générale, le silence des autres aidant. Quand on est pour, on ne manifeste pas son soutien, quand on est contre on râle bruyamment. Et même si les râleurs ne représentent pas 1% de la population, ils seront bien plus écoutés que les autres….
« Je veux être fonctionnaire, le travail, c’est pas mon truc ». 😀
La preuve par ce énième branleur de l’UNEF.
Clone de Bruno Juliard leader médiatique lors des manifs anti CPE de 2006.
Clone de Juliard ? Oui bien sûr, mais le beau Bruno à jusqu’à présent parfaitement réussi, ce qui ne dit rien sur ses compétences personnelles, mais en dit long sur le PS, ses pratiques, ses renvois d’ascenseur. Et moi et moi se dit l’actuel beau jeune homme de l’Unef, mon tour est arrivé, après les Juliard, Hamon, Cambadelis et tous les autres. Pas Belle la vie ? Si, enfin pour certains…
Scandaleux ? Oui. Ridicule ? Oui encore plus, mais quand on veut arriver. ..
un nul
On peut dire ça comme ça très simplement.
Je viens de voir son interview à l’Opinion…Le pauvre. Il ne sait pas ce qu’il dit, même le journaliste à envie de se foutre de sa g*****.
Ces jeunes là ne se rêvent donc que comme salariés ?
Il ne leur vient pas à l’idée qu’ils pourraient aussi créer leur entreprise, et embaucher ?
Lorsque je discute avec certains jeunes de cette loi, je leur demande ce qu’il ferait s’ils étaient patron (qui supporte bien évidemment les risques fiscaux et juridiques et qui pour certains ont mis leur vie, leur temps et leurs économies). Leur opinion change.
Je vous rassure, la majorité des jeunes en ont marre de tout ces freins qui les empêchent de rentrer dans le monde du travail, ou d’avoir une situation stable. Mais bon, la majorité grogne en silence loin des caméras, pendant qu’une infime minorité se fait valoir partout dans les médias. L’importance de l’UNEF parmi les jeunes est inversement proportionnelle au battage médiatique qu’ils provoquent actuellement. D’ailleurs cet article le démontre par les chiffres.
L’UNEF représente encore moins les étudiants que la CGT les salariés, c’est dire. Que ce genre d’énergumène est voie au chapitre est en soit une insulte faite aux jeunes.
Unef : 19,000 membres (combien à jour de cotisations ?)
Jeunes : 2,400,000 d’étudiants
=> Unef : 19,000 / 2,400,000 = 0.008 soit 8 pourmilles. C’est tellement minable que cela en est presque risible.
@ Agua
Moi, je trouve que c’est bien!
Quand on est jeune, on aime se retrouver dans des rassemblements, des soirées, des week-ends, des festivals etc … Donc si ils ne se rassemblent pas sur des sujets politiques, c’est, je crois, qu’ils ont déjà compris bien des choses, entre autres que la politique, c’est bullshit!
Comment pourraient-ils se passionner pour des politiciens tellement madrés qu’on ne peut pas croire une seule phrase de leurs discours qui n’ait pas un but caché dont le premier est de rester au pouvoir?
Ils voient le spectacle politique à la télé, qui est, il faut bien le dire, lamentable comme rarement! Ces « tripoteurs » qui semblent n’être jamais sanctionnés, alors qu’un seul parti qui aurait « claqué » 22 millions d’ € au lieu de 11 maximum que l’état leur aurait remboursés, cela ne parait déjà pas du tout raisonnable. Comment peut-on croire que les mêmes vont gérer les finances de l’état intelligemment et plus ou moins honnêtement? Et eux aussi fréquentent des contribuables furieux d’avoir été pénalisés pour payer les gabegies de l’état.
Et comme ils sont souvent sur internet et qu’ils sont moins franco-français que leurs aînés, ils ont accès à tout ce qu’on dit de la France, hors de France aussi: il faudra être plus subtil pour espérer leur voix! Ils ne doivent pas être très nombreux à se précipiter pour voter, alors qu’ils ont déjà la notion que le pouvoir politique a beaucoup de mal à imposer ses lois aux multinationales, entre autres puissances d’argent.
le pauvre , à 28 ans il n’a plus d’espoir sauf dans la politique , la planche de salut pour tous les Jean F, ou pauvre laborantin et sans retraite , trop tard pour cotiser et qui voudrait de lui ? 😉
Même pas.
Laborantin, c’est BTS minimum. Un licencié n’a pas assez de pratique.
Par contre, des types qui comment à réellement bosser à 30 ans et qui auront des retraites toutes pourries, il y en a un paquet. Pas parce qu’ils ne veulent pas, mais parce qu’ils ne peuvent pas entrer sur le marché du travail… sans compter le bourrage de crane de la fac.
Aucun problème : un petit tour par l’ANE, pardon, l’ENA, où il sera reçu avec les honneurs dûs à ses positions politiques, puis directement haut-fonctionnaire à vie, plus un petit tour comme député, ou un très long tour comme député européen, donc une vie dorée, suivie d’une retraite de la même couleur.
« entre 400 et 500 000 manifestants en France, 224 000 selon la police »
Des collectivistes qui manifestent contre des collectivistes. Le nombre est-il important ?
Un étudiant professionnel qui défend le travail. Est-ce bien raisonnable ?
Une réformette bâclée juste à la veille des élections. Est ce bien sérieux ?
Des lois pour encadrer un « travail » qui existe de moins en moins. A quand la réforme du statut des martiens ?
Des méchants patrons, des entrepreneurs égoïstes, des indépendants fraudeurs. Ne faut-il pas interdire toute activité économique pour être enfin vertueux ?
Et notre premier ministre qui recoit des lycéens, des LYCEENS mineurs ! C’est pitoyable !
N’oublions que notre président leur avait promis le droit de vote lors de la campagne électorale. :-/
Il aurait pu inviter Léonarda.
Mineurs ? Même pas redoublants ?
Encore la validation de sa licence peut poser des questions. Ayant été ancien élu étudiants, j’ai vu les elus de l’UNEF bénéficier de passe droits ou de faveur en « récompense » de leur engagement
J’avais lu dans je ne sais quel canard sphincter que pour sa défense au regard de son age et de son niveau d’études, il mettait en avant que représenter les étudiants était du bénévolat, que cela prenait du temps qui n’était plus disponible pour ses études; qu’il ne voulait pas que ses parents l’aident financièrement, ce qui l’obligeait à travailler en parallèle et donc qu’il ne pouvait pas tout faire. Il a été obligé de mettre en semi parenthèse ses études. Pauv petit chou ….
Hormis dans des associations donc dépendant du fric public, dans quoi pourra-t-il être employé ? Ben pardi, dans la politique.
27 ans étudiant? De quoi vit il?
Papa? maman?
Y aurait il pas des « indemnités » ou « jetons de présence », financement de « complaisance »?
Qui parie?
Croire qu’un gauchiste se contente de « bourse d’étude » relève de la plaisanterie.
Il dit faire des petits boulots pour payer ses études. Mais peu importe, cela indique clairement qu’il ne veut pas faire carrière (à part dans la politique), s’investir dans un vrai métier ou même apprendre un vrai métier.
Alors comment des gens qui refusent le concept même de l’insertion dans la société active peuvent-ils prétendre parler au nom de cette société ? Sinon on peut aussi bien demander leur avis au aborigènes d’Australie sur le problème du travail en France.
Papa et maman ? Devinez, ça commence par un F.
D’accord sur un point avec l’auteur de l’article : ce jeune homme a toutes les qualités pour faire carrière au PS, il y sera dans son élément.
Par contre, si l’auteur nous informe que ce « jeune » a 27 ans, il aurait pu aussi préciser qu’il est en Licence actuellement et passera, si tout se passe bien, en Master d’ecologie l’année prochaine.
Bel exploit, une Licence se passe a 20/21 ans, lui il lui en a fallu 27. Encore une brillante carrière universitaire à la « cambadelis ».
Il est en effet très « représentatif » de cette jeunesse qui défile.
J’ai précisé. Faut lire. Il s’est inscrit en master d’économie sociale et solidaire.
c’est certain qu’il faut au moins un master en 10 ans pour se repérer dans le système social et solidaire français, gérées par ses collègues syndicalistes, dans des centaines de caisses et autres organismes paritaires.
(véritables pompes à fric et distinctions honorifiques pour les « camarades »)
Nathalie MP – auteur: « Il s’est inscrit en master d’économie
sociale et solidairemafieuse »J’ai corrigé votre texte 🙂
C’est gentil. Vous avez bien fait. 🙂 Il me reste parfois de ces naïvetés !
La seule chose qui me gêne un peu dans votre comparaison, c’est que le master d’économie mafieuse, s’il existait, demanderait probablement un tout autre niveau théorique que le « blabla care » qu’on sous-entend dans économie sociale et solidaire. 🙂
Certains cours comme « piquer dans la caisse » niveau 3 sont, il est vrai, remplacé par « briser les tibias » niveau 2 sinon c’est très similaire…
Il est largo dans votre texte.
Pays de m…..complètement foutu
Donc on préfère protéger des salariés complètement improductifs mais totalement invirables, qui prennent la place de jeunes motivés…eux même ne comprennent pas du tout et vont aller se plaindre parce qu’ils ne trouvent pas de travail.
Et croyez moi, pour avoir travaillé dans tout un tas de « grosses » boîtes, le fait qu’on ne peut pas virer une personne à partir du moment ou celle-ci est en CDI, et même si elle est incompétente, est tout à fait réel. Ce n’est pas du tout un « cliché » « capitaliste »
Neuf ans pour valider une licence. sans compter que les facs attribuent des points ou des passe droits aux élus étudiants…tout ça pour favoriser une pseudo démocratie ou acheter les élus
Une question en passant, juste comme ça, combien coute une année de fac pour le contribuable?
Comment se fait il que les glandeurs qui ratent leur(s) année (s) puissent se présenter aux élections étudiantes? Comment ce syndicat peuplé d’étudiants professionnels peut il représenter les étudiants qui étudient?
C’est quand même rigolo que le FrankenPS se heurte à ses propres créatures.
Satanée réalité, ils devraient penser à l’interdire comme ils essaient d’interdire la non-embauche.
Une autre question que l’on pourrait se poser : ce cher William étant en stage de formation pour intégrer le PS, la conjoncture de ces dernières semaines ayant vu une hausse substantielle de son activité, a-t-il dépassé les dix heures par jour et quarante par semaine ? 😛
Peut-etre mais alors il DROIT à des RTT.
cet article est peu crédible… Son auteur sait fort bien que depuis belles burettes le patronat n’a plus rien à craindre d’une « gauche » qui sur bien des points, mène une politique que la droite n’aurait pas osée, ni du côté de syndicats dont la seule question qui se pose à leur propos n’est jamais que de savoir à quel moment ils finiront par trahir.
3500 pages de code du travail et 65% de taxes sur les PME ce n’est ni une politique pour les entreprises, ni pour l’emploi, surtout pas pour les salariés ni pour les patrons.
Dans le pays d’à coté le code du travail fait 20 page, les impôts sont à 35%, le chômage des jeunes est à 3.5% et le salaire moyen est de 5000 euro contre 1675 en France. Une caissière débutante gagne plus qu’un ingénieur français en début de carrière soit 3000 euros.
Les salariés y sont infiniment mieux traités et protégés qu’en France.
Il faut cesser de vous informer avec les tracts du politburo.
Vos chiffres sont justes, mais svp, arrêtez avec les comparaisons foireuses (une caissière qui gagnerait plus qu’un ingénieur p. ex.).
Le coût de la vie est bien plus élevé en Suisse qu’en France. P. ex., pour une famille avec 2 enfants, vous ne trouverez pas un appartement de 4 pièces (pour que les 2 enfants aient chacun leur chambre) à moins de CHF 2’000.00/mois, et ceci pas au centre ville de Lausanne ou Genève, l’assurance-maladie vous coûtera env. CHF 1’000.00/mois et vous pouvez compter env. 10% de vos revenus nets pour les impôts. Et je ne vous parlerai pas des impôts ou assurance voiture, etc ……. A la fin du mois, il ne nous reste certainement pas grand-chose de plus qu’à vous.
La comparaison de salaires nominaux ne veut strictement rien dire du tout.
Il faut pondérer aussi ce que vous dites, avec 1675 euros de salaire moyen en France, vos diverses assurances vous coutent une blinde aussi, les appartements ne sont de loin pas gratuit, et les biens coutent 13% plus cher à cause de la TVA. (Il est vrais que les biens de très basse qualité sont beaucoup plus disponible)
Avec deux salaires moyen cumulés vous arrivez à 3300 euros en Suisse vous arrivez à CHF 10’000 ce qui vous laisse largement CHF 5000 un fois la maison, la voiture et les assurances maladie payée.
Genève est une des villes les plus cher du monde, il faudrait comparer avec Paris pour la location.
Pour l’assurance sur comparis on trouve CHF 772 (704 euros) pour une famille de 4.
Si on prend un salaire de caissière débutante comme référence, deux SMIC ne vous laissent pas grand chose, la Migros embauche pour CHF 3900×13 soit 8400 brut pour une famille ce qui vous laisse au moins CHF 4000 (3650 euros) brut une fois tout payé ou 3000 euros net.
On ne parle pas des couts cachés, la dette qui va laisser les assurances exsangue avec une nécessité de complémentaire, la carrière beaucoup plus courte en France (26 à 50 ans) etc. etc.
ça rappelle la chanson de Brassens : vieux con, jeune con, l’âge ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con. Remplacez con par ringard…
Notez qu’il vaut mieux rester un jeune con; parce que rien n’est pire qu’un vieux con: c’est un jeune con avec beaucoup d’expériences.
Un jeune con n’est souvent que le reflet de ce que lui on transmis les adultes référents autour de lui tandis qu’un vieux con c’est un type qui a réussi à ne rien apprendre ni comprendre durant toute ça vie.
A 27 ans celui-là est en bonne voie pour la deuxième catégorie.
Votre plume est alerte mais, hélas, le fond tombe à l’eau.
Je ne connais pas cette personne, je ne vote pas UNEF, mais la malhonnêteté intellectuelle me hérisse naturellement le poil. Sachez que l’actuel président de l’UNEF a travaillé pendant ses études et qu’il paye et a donc payé des impôts « comme votre Nico » (car l’abattement fiscal « coup de pouce » aux étudiants s’atteint très vite). Ensuite vous devez le savoir avec « votre Nico » (c’est d’un ridicule…) mais le statut étudiant n’est plus autonome et se couple à une condition d’âge (- de 26 ans) pour l’essentiel des démarches (mutuelle, carte de transport, musées… Je pense qu’on peut passer sous silence les quelques euros éventuellement grattés au cinéma ?)
Comme votre nico? kesako?
N’en jetez plus, je pleure déjà ! Pauvre William, un génie totalement incompris !
Les étudiants qui travaillent pendant leurs études sont légions, ça ne les empêche pas de passer leur diplôme dans des temps raisonnables. J’ai personnellement fait des traductions anglais français plus souvent qu’à mon tour (je parle du début des années 80). Il existe maintenant la possibilité de l’année de césure qui permet à l’étudiant de faire un ou deux stages longue durée (ce qui est très efficace pour une embauche ultérieure) ou de passer un diplôme supplémentaire, mais 6 ans de césure sur 9, ça commence à faire beaucoup. Donc dans le cas de W. Martinet l’excuse du travail pendant les études tient assez mal la route.
« […] a donc payé des impôts […] »
Certainement pas.
Il a payé des cotisations sociales. Nuances.
Son employeur a payé des cotisations sociales pour son compte, double nuance.
J’ai travaillé en parallèle de mes études, jusqu’à mon PhD et j’ai payé des impôts, ne vous déplaise…
La chair à canons des socialistes à encore été appelée en première ligne…étonnant de voir que seuls ceux qui ne travaillent pas, ou ceux qui jouissent d’un emploi protégé manifestent dans ce genre de situation…tout cela est une gigantesque mascarade organisée par notre petit Machiavel de banlieue creusoise pour tenter de regagner quelques points de sondages…mais le stratageme est usé jusqu’à la corde et il faut une droite en pleine léthargie pré-primaires pour ne pas entendre de protestations pourtant évidentes devant ce théâtre de autre sous, sauf que pour nous, pauvres électeurs, les quatre sous vont se transformer en nouvelles taxes et nouveaux impôts, que pourtant il avait juré de ne pas continuer à creer..la taxe sur les CDD VA INAUGURER LE MENSONGE…
Commentateur banni : flooding visant à faire la promotion de son blog.
Votre libéralisme/ socialisme est un socialisme travesti . L’article passé à l’analyse est un ramassis de chiffres appuyant une démonstration tronquée qui vise à légitimer le socialisme d’antan avec un verni craquelé de pseudo-libéralisme.
Réac au socialisme ou à la glose chiantifique, c’est un honneur.
Bof ! Si c’est cela que vous avez à proposer comme réponse ! Aucun argument, aucune preuve, rien de rien ! Des affirmations gratuites, péremptoires ! Votre problème est que vous n’avez pas l’esprit scientifique, vous refusez de voir la réalité en face aveuglé comme vous l’êtes par votre idéologie malsaine. je ne peux rien faire pour vous, c’est un combat que vous devez mener seul pour vous en sortir.
Bonjour,
Pour avoir un peu lu Bastiat et quelques autres libéraux de notoriété, il me semblait jusqu’ici que libéralisme et socialisme étaient par nature et par définition en totale opposition. On peut être libéral et de gauche (Cf Bastiat) mais pas,libéral et socialiste, le socialisme étant par nature profondément interventionniste, et donc incompatible avec le,libéralisme. Social-libéral me semble donc un concept surprenant qui mériterait quelques explications, que je n’ai pas trouvées sur votre site…
Commentateur banni : flooding visant à faire la promotion de son blog.
Stéphane: « Social-libéral me semble donc un concept surprenant qui mériterait quelques explications, que je n’ai pas trouvées sur votre site… »
On trouve de joli morceaux dans son article:
seagat: « Un corollaire de la socialisation et non-marchandisation de ces biens et services permettra d’ailleurs (paradoxalement) une meilleure efficacité et fluidité du marché, les échanges ne se faisant qu’entre des individus libres et souverains. »
Si vous parlez de dons volontaire faites par des caisses sociale privée oui, sinon vous vous moquez du monde. Vos biens « mis hors du marché » vont simplement alimenter un autre marché: celui de la caste des bureaucrate, des privilèges, des passe-droit, de la corruption et de la mafia administrative.
Et là encore:
modération : retrait d’un lien vers un blog d’un spammeur
Bon, ni le cout du travail, ni la flexibilité ne sont un problème bien au contraire conclut notre socialiste honteux.
La France étant au top dans ces deux domaines, tout va donc merveilleusement bien. 🙂
Tout ira encore mieux si on laisse le président normal parachever son oeuvre lors d’un deuxième quinquennat.
Oh il y a du collector là:
modération : retrait d’un lien vers un blog d’un spammeur
« il n’existe aucune preuve selon laquelle un coût du travail élevé ou une hausse du coût du travail est néfaste à l’économie (on pourrait même conclure le contraire si on était espiègle). »
On devrait faire passer les cotisations sociale à 80% plutôt que 65%, problème de chômage réglé. 🙂
Un libéral se contrefiche de la flexibilité. Il demande juste la liberté.
– pas de prélèvement obligatoire sur les salaires et les entreprises (flat tax sur les revenus de chaque citoyen)
– pas de conditions à respecter pour un contrat entre deux personnes adultes et responsable (les seuls conditions à respecter sont les droits fondamentaux, cf par exemple DHDC 1789)
– pas de barrière à l’entrée (par exemple pas d’obligation de diplôme pour ouvrir un salon de coiffure)
– libre échange et tout ce que cela implique (par exemple, je produire et vendre du canabis)
– etc…
La flexibilité n’est qu’un terme de politicien/technocrate.
liberté pour qui ? Ll’employeur ou le salarié ? ne me dites pas que vous croyez encore à ce mythe ridicule du contrat entrer personne libre et souveraine ? C’est bon pour les enfants ce conte de fée mais vous êtes un adulte quand même ! Vous avez quand même conscience de la réalité j’espère !
Les français ont une meilleurs notion que vous de la protection que leur offre les 3500 pages du code du travail et de ce que vaut leur « souveraineté »: Peau de balle.
Votre socialisme a asséché le marché du travail, dès lors ils n’ont souvent aucun choix, ils rament jusqu’à 26 ans et ils rament après 50 ans, entre temps ils acceptent souvent le premier truc qui passe mal payé parce que votre socialisme en bouffe la majeur partie.
Vous pouvez rajouter 5000, 10’000 lois, ça ne fera qu’empirer la situation.
Vous confondez, comme un enfant, liberté et capacité.
Vous êtes libre de marcher sur l’eau mais pas capable de le faire. Vous saisissez la nuance ?
Julien Dray, l’homme aux « toquantes »!
« William Martinet martèle que s’il se lance ainsi dans la bataille pour l’emploi ».
Je confirme, il se bat pour l’emploi, le sien.
Un emploi grassement payé par les contribuables qui aiment tant entretenir des politiques et où Martinet pourra fouetter les chefs d’entreprises qui ne comprennent rien au marché de l’emploi.
Bon, il est clair qu’il n’a pas fait d’études d’arithmétique ce jeune homme, pour lui 1/3 + 1/3 + 1/2 = 1, a moins qu’on applique un coefficient Keynesien, on dirait qu’il y a erreur.
c’est un resilient.. il continu d’etudier
notre etudiant est relisient, il ne desespere pas. … bon cela depend du pays, aux USA c’est commun de voir des jeunes travailler tout en etudiant (100 000 euros pour se payer les frais universitaires)…. autre culture, je suppose, mais je ne juge pas son parcours universitaire.. c’est un resilient. Bonne chance pour lui et qu’il trouve un travail.. moins de chomage… c’est le principal.. USA.
Résumons la situation de ce jeune homme :
– Il met 9 ans pour obtenir une Licence.
– Il est syndicaliste.
– Il s’avère être un bon gréviste professionnel.
Il a vraiment intérêt à se faire caser par le PS, comme assistant de Gérard Filoche par exemple, car je ne vois aucun patron assez fou pour embaucher un individu avec un tel profil.
Oui c est grâce à ces personnages, parce qu’on n’entend qu’eux et que leurs idées sont au pouvoir que je suis en train de vendre ma maison pour investir et m’installer avec ma famille aux USA. Jamais je n’avais pense en arriver là que en j avais l âge de ce William machin chose.
va-t-il monter en grade directement dans l’appareil du PS ou va-t-il d’abord faire un stage révolutionnaire dans le groupuscule trotskiste de service (les lambertistes) l’antichambre des grandes figures de la gogoche: Jospin, Cambadélis, Mélenchon. Le suspense est insoutenable.
Un raté qui a obtenu sa licence en récompense de son allégeance syndicale , donneur de leçon et profondément ignare dans le domaine économique. C’est un incapable et c’est précisément pourquoi il est parfait pour lutter contre cette réforme , qui même si elle avait été menée à bien dans sa forme initiale , n’aurai été que symbolique à vu du travail de réforme qu’il faut réaliser en France. Je fait parti de ces étudiants qui n’attendent que de quitter le pays , dans l’espoir d’une vie meilleure .
Je parie que ce type vivra toute sa vie des impôts des autres.
Une chose est prouvée: la gauche en général et les syndicats en particulier sont de solides casseurs d’entreprises et les meilleurs pourvoyeurs du chômage. Mais toujours soutenus par les médias. Triste et inquiétante situation.
J’espère que vous avez conscience qu’il s’agit là d’une particularité française quand, dans d’autres pays, avec un nombre d’adhérents payant bien supérieur, ils ont un rôle officiel d’interlocuteur du gouvernement comme « partenaire social » (idem pour les associations (syndicats) de patrons, des indépendants aux grands patrons), dont l’avis est préalablement collecté avant toute législation sociale!
Est-il raisonnable de continuer à fournir des études supérieures gratuites sur une période aussi longue pour des résultats aussi maigres ?
je me permet de répondre, ceci dit et par avance dans un esprit de débat mais sans aucune agressivité ni polémique! je n’ai aucune reconnaissance dans aucun parti politique tant je les trouve fade et sans mérite. (encore plus ceux d’extrêmes qui sont à la limite de la honte humaine) mais
je travaille à l’internationale et j’ai une vision de pays LARGEMENT plus stable et dynamique que le notre et où le chomage frole les 3% technique (en réalité moins que ca si on prend en compte le black et les petits boulots non déclarables). le CDI n’existe pas chez eux…les contrats sont sans durée et le licenciement avec un préavis d’une semaine, généralement un mois de salaire supplémentaire est versé en dédommagement si le salarié a travaillé plus de 1 ans dans la boite (plus si accord d’entreprise) et les syndicats ne sont uniquement que représentatifs et surement pas tout puissant comme chez nous. Donc non, je ne suis pas d’accord. le CDI est réellement un blocage à notre économie…..en fait le système d’emploiement entier est néfaste….parce que période de crise et moins de salarié pour plus de retraités….les temps ont changés…pas nous. et c’et là que ca bloque.
quant à la création d’entreprise, je suis d’accord. En suéde, il faut 1 semaine pour créer une société…et les taxes sont en dessous des 20% tout comprit.
en france, quand mon siége social était à Bordeaux, je payais 48% de base, sans parler des taxes supplémentaires + les cotisations mafieuses et délirantes du RSI (la derniére facture était de 14000€ pour un trimestre où j’ai encaissé moins de 5000€….ils ont une notion du pourcentage assez particuliére)….
bref, l’unef et autres syndicats sont largué des réalités du travail, le gouvernement encore plus quant aux parlementaires et députés, pour majorité, ne sont jamais sur le terrain et ne savent même pas à quoi ressemble le français moyen et en quoi consiste leurs vies.
Donc de base, il ne représentent rien à mon sens et ne savent absoluement pas de quoi ils parlent…et en plus leurs propagandes faussés pourrissent la tête de nos jeunes…ce que j’estime être criminel.
c’est mon avis et mon expérience. a chacun de voir midi à sa porte….
Vive la france. cocorico (on continuera longtemps de chanter avec les pieds dans la merde en faisant confiance à ce type d’extraterrestre)
c’est un petit malin ce william ; il glandouille depuis des années apparement ; mais s’il arrive à se trouver un poste en politique , il est assuré de continuer à glander tout en étant bien payé ; c’est beau la vie de feignant en politique ….
On verra s’il suce aussi bien que Julliard.
theo ,
Pouvez vous développer plus avant votre argument …
En fait, MARTINET, drôle d’oiseau s’il en est, devrait plutôt faire modifier le titre de la loi travail. Lui il veut plutôt une loi CONTRE le travail. Il en est au demeurant le plus bel exemple d’opposant au travail puisqu’à 27 ans il poursuit toujours des études…peut-être qu’un jour il les rattrapera ? Dans l’instant il semble bien CONTRE le travail.
Beau représentant de la France de demain, cet oiseau là ! Sûr que le pays va se développer et apporter le bonheur à chaque citoyen avec des demeurés pareils.
Si cela peut vous consoler un tant soit peu, sachez, amis français, que nous avons nos «William Martinet» bien à nous au Québec. J’entends par là des révolutionnaires de salon qui ont su préparer leur entrée dans le système politique et économique qu’ils prétendent dénoncer. Le «printemps érable» des étudiants «carrés rouges» vous rappelle-t-il quelque chose? Eh bien les trois leaders étudiants de ce soulèvement de 2012 au Québec se sont casés. Gabriel Nadeau-Dubois fait des chroniques à la radio de Radio-Canada tout en écrivant des odes à la démocratie directe, Martine Desjardins écrit dans le Journal de Montréal et Léo Bureau-Blouin est devenu député péquiste. Vomir le système pour pouvoir s’y tailler une place, voilà la stratégie de nos glorieux meneurs de troupes estudiantines! Ce phénomène est-il nouveau? Pas sûr! N’avez-vous pas un certain Daniel Cohn-Bendit, ancien activiste de mai 68, devenu député européen?
J’aime bien votre comparaison et le signalemebt de Cohn Bendit il y en a eu d’autres, Gesmard par exemple et puis nous avons aussi Hamon qui a sévi en tant que ministre de l’éducation nationale.
Nathalie MP, votre analyse est très restrictive, comme tant d’autres médias !!!! Je ne ferai pas plus de commentaire, trop épuisant, à force !!!! VOUS ETES PATHETIQUES…………. Merci William ! C’est important de porter ses idées ! Je suis contre le projet loi travail !!!!