Le tiédissement climatique et les modèles

Le taux de réchauffement de ces dernières décennies a été plus faible que ce qui était anticipé par les modèles climatiques.

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Réchauffement climatique (public domain)

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Le tiédissement climatique et les modèles

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 janvier 2016
- A +

Par Patrick J. Michaels & Paul C. Knappenberg

Réchauffement climatique (public domain)
Réchauffement climatique (public domain)

 

Les arguments en faveur du tiédissement climatique – c’est-à-dire un réchauffement climatique anthropique modéré, en ligne avec les prévisions les plus basses de la science dominante – sont simples, directs et irréfutables.

Il est aisément démontré que le taux de réchauffement de ces dernières décennies, tant à la surface du globe que dans les niveaux les plus bas de l’atmosphère (niveaux critiques pour le développement des modèles météorologiques), a été plus faible que ce qui était anticipé par la vaste collection de modèles climatiques. Ces modèles ont été développés spécifiquement pour simuler le comportement du système terre/atmosphère en fonction de la modification des données anthropiques. Sur des périodes données, le taux observé de réchauffement a été si lent que cela n’avait été anticipé par aucun modèle climatique. De façon inquiétante, cela signifie que l’état de l’art des modèles climatiques n’est pas au niveau pour simuler le comportement actuel du climat. Si le comportement du climat observé à ce jour ne peut pas être correctement reproduit par des modèles, il est clair que les projections, d’après ces mêmes modèles, de l’évolution future du climat ne peuvent alors être considérées comme véridiques. Or, ces projections orientent actuellement les politiques énergétiques et climatiques.

Un grand nombre d’analyses démontrant l’écart entre les modèles et les observations a été mis en avant dans la littérature scientifique. Parmi celles-ci, celle sur la sensibilité climatique d’équilibre de la planète (i.e. l’augmentation de la température de surface de la terre pour un doublement de la concentration atmosphérique de dioxyde de carbone) est certainement la plus convaincante. Cette augmentation de température observée est substantiellement plus faible que la valeur issue du consensus des modèles climatiques. Ainsi, les preuves selon lesquelles la valeur réelle de la sensibilité climatique se trouve plutôt dans la partie basse des valeurs proposés par le courant scientifique dominant se multiplient ces dernières années.

Dans cette publication, nous examinons les données indiquant un réchauffement plus faible qu’attendu et une correspondance médiocre entre les attentes des modèles climatiques et les observations dans le monde réel. Ensuite, nous analysons les récentes découvertes scientifiques allant dans le sens d’une sensibilité climatique faible. Enfin, sur la base de ces dernières et d’autres faisceaux de preuves (présentés dans nos nombreuses publications scientifiques, livres, articles de blogs et messages sur les réseaux sociaux), nous concluons que le futur réchauffement climatique se produira à un rythme bien plus lent que celui sur lequel les actions américaines et internationales se basent pour restreindre les émissions de gaz à effet de serre.

Il est grand temps de reconsidérer ces efforts.

Le dossier de recherche complet en pdf est ici.

Traduction par Contrepoints de Climate Models and Climate Reality : A Closer Look at a Lukewarming World.

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  • En ce début d’année 2016 je note ici, à travers cet article, un refroidissement du scepticisme au RCA …

    • Je dirais plutôt une augmentation de l’agressivité de ceux qui nient le fait qu’ils n’aient eu raison sur aucune prévisions.

    • Citoyen: « En ce début d’année 2016 je note ici… »

      Vous avez noté le titre de l’article mais vous avez manqué le contenu visiblement… 🙂
      La rhétorique est plus consensuelle mais le fond n’a pas changé.

    • L’article se contente de signaler que le réchauffement et l’influence anthropique sont plus faibles que prévus, ce qui implicitement revient à une reconnaissance qu’ils existent bien.

      Il est à noter que dans quelques semaines la moyenne 2015 va être annoncée comme un record avec un gap sur 2014 de 0,14°, ce qui relativise un peu plus les propos de l’article.

      • Citoyen: « L’article se contente de signaler que le réchauffement et l’influence anthropique sont plus faibles que prévus, ce qui implicitement revient à une reconnaissance qu’ils existent bien »

        Si vous aviez lu et compris le PDF vous vous seriez aperçu que c’est la tactique rhétorique du faux ami qui vous poignarde dans le dos.

        Citoyen: « Il est à noter que dans quelques semaines la moyenne 2015 va être annoncée comme un record avec un gap sur 2014 de 0,14°, ce qui relativise un peu plus les propos de l’article. »

        Ne soyez pas ridicule en tirant des conclusions pseudo-scientifique de la météo sur votre potager.
        Plus ça avance, moins les réchauffistes font de science.

        • Vous surestimez mon potager, le record attendu avec +0,14° est mondial…

          • Tu vois tu recommence… 🙂

            -Tu « oublies » qu’on a eu bien pire entre 97-98 et 00-02…suivi de records inverse 07-08, 11-12.
            -Tu « oublies » El Ninô 2015 qui fait toujours des années record comme 1998
            -Ça se réchauffe, oui, depuis la dernière glaciation, aucune preuve de l’anthropisme la dedans.
            -Même avec ton « record » bien cherry pické on ne sort pas du « hiatus » qui dure depuis de 22 ans maintenant, on est à -0.25C° par rapport à 1998.
            -On ne peut absolument rien déduire d’une courte période

            Ce que tu fais, c’est répéter l’idéologie de la secte « ohlala », pas de la science.

            • Depuis ma fenêtre je constate juste que malgré une activité solaire exceptionnellement basse depuis une douzaine d’année on continue de battre des records alors que des sceptiques nous annonçaient un refroidissement pour 2014-2015.

              • Depuis leurs fenêtres, les romains écrivaient déjà que le bon vieux temps n’était plus ce qu’il avait été, ma brave dame.
                Je ne sais pas où tu as vu que « des sceptiques nous annonçaient un refroidissement pour 2014-2015 », mais c’est sans importance tant que ces personnes n’obtiennent pas des gouvernement des actions vigoureuses, coûteuses et violentes.
                Soit bien certain qui si ces animaux-là se mettaient à prendre de l’importance et à réclamer et obtenir ce genre de mesures, on les combattrait avec autant de vigueur que les actuels réchauffistes, pour les même motifs : prédictions triviales qui s’expliquent par le seul hasard, base de données très largement insuffisantes (durée inférieur à la période minimale pour commencer à parler de climat), etc.

                • « on les combattrait avec autant de vigueur que les actuels réchauffistes, pour les même motifs »

                  Bien évidement puisque vous contestez toute démarche collective par posture idéologique.

                  Le sceptique malheureux prédicateur c’est un certain Jacques Henry (que vous connaissez bien) en 2013…

                  On peut penser que si aucune société traditionnelle basée sur l’individualisme ai existé à notre connaissance, c’est tout simplement qu’elles seraient dans l’incapacité de réagir face à une menace. Toutes les sociétés traditionnelles étaient basées sur des règles collectives fortes. Cela devait probablement être un facteur de survie majeur.

                  De nos jour il n’y a toujours pas de société réellement libérale.

                  • Il y a confusion. La liberté individuelle n’interdit en rien des règles collectives fortes en cas de besoin.

                    • Effectivement, ma dernière phrase peut prêter à confusion car le comportement individualiste d’individus n’est pas en lien directe avec la philosophie libérale.

                  • « Bien évidement puisque vous contestez toute démarche collective par posture idéologique. »
                    Non mais n’importe quoi.
                    L’homme est un animal social et j’ai participé, je participe et je participerai moi-même bien volontiers à tout un tas de démarches collective. Y compris des démarches collectives obligatoire les plus violemment coercitive comme l’armée de conscription.

                    Et rangez votre sociologie de comptoir, tout ce que vous racontez est foutraque. Vous utilisez le mot « individualiste » comme si il s’opposait « règles collectives fortes », c’est n’importe quoi.
                    La question n’est pas la force des règles collective, c’est leur légitimité, l’adhésion qu’elle emporte en chacun. Le libéralisme (et pas l’individualisme !) n’interdit pas des règles fortes, il réclame juste
                    * des règles simples, intelligibles et générales : pas de « package » complexe de règles, pas de règles à la tête du client
                    * de préférence « l’opt in » (la règle ne s’applique qu’à ceux qui l’ont consciemment réclamée, et pour un temps limité raisonnable)
                    * a minima un « opt out » (la règle ne s’applique pas, ou plus, à ceux qui la refuse explicitement)
                    Ça vous semble utopique et déraisonnablement ?

                    La liberté est un combat, un mouvement, pas un état social.

                    • « Soit bien certain qui si ces animaux-là se mettaient à prendre de l’importance et à réclamer et obtenir ce genre de mesures, on les combattrait avec autant de vigueur que les actuels réchauffistes, pour les même motifs : prédictions triviales qui s’expliquent par le seul hasard, base de données très largement insuffisantes (durée inférieur à la période minimale pour commencer à parler de climat), etc »

                      Vous manifestez ici un individualisme patent, on comprend bien que quelque soit les faits vous refuserez toute règle !

                      « Quand on veut tuer son chien on dit qu’il est malade »

                    • « Vous manifestez ici un individualisme patent »
                      Non, je manifeste un altruisme explicite : je me bat pour tous le monde contre tous les esclavagistes et escrocs.

                      « on comprend bien que quelque soit les faits vous refuserez toute règle ! »
                      Dis l’homme qui s’assoie sur le trio de règles les plus basique de la vie en société, que je viens d’indiquer…
                      Soit VOUS comprenez MAL, soit vous ne faites que plaquer votre grille de lecture égoïste qui vous exonère des règles que vous prétendez imposer aux autres…

                  • Citoyen: « Bien évidement puisque vous contestez toute démarche collective par posture idéologique. »

                    N’importe quoi, collectivement l’humain a réduit les famines, augmenté la richesse, baissé drastiquement les pollutions et pris individuellement des mesures pour son environnement quand il en avait les moyens au point que la superficie de la forêt à doublé depuis le 18eme siècle.

                    Ce que nous proscrivons ce sont les actions faussement « collectives » forcées par une minorité.

                    La France est ainsi un des pays qui contraint le plus au monde, une énorme partie de la richesse produite est dédiée à tes « actions collectives » et tout se casse la gueule sans que le pays ne soit un modèle écologiste et social, bien au contraire.

              • Citoyen: « Depuis ma fenêtre je constate juste »

                C’est bien ce que je dis, tu fais de la science Bistrot-a-Nono.

                Tu ne sais ni lire ni comprendre, ni répondre aux faits que je te soumet et
                tu ne démords pas de tes croyances subjective. C’est assez lamentable.

      • « L’article se contente de signaler que le réchauffement et l’influence anthropique sont plus faibles que prévus, ce qui implicitement revient à une reconnaissance qu’ils existent bien. »

        pour quoi « implicitement » ? Ça a toujours été parfaitement explicite dans le discours sceptique ! Ils (en tous cas les seuls qui ont quelques audience : WUWT, climataudit, etc.) ont toujours soutenu qu’il y avait eu un réchauffement, et que même le CO2 pouvait avoir eu une influence, mais minime, ~0,5° par siècle, et encore, avant modération par les rétroactions, forcément négative (donc réductrice).
        Le prétendu « négationnisme climatique » n’a jamais existé que dans la rhétorique réchauffiste.

        De même, la période de « pause » actuelle n’a d’intérêt dans le débat que parce qu’elle avait été déclarée impossible par les modélisateurs réchauffistes, et qu’elle les invalide définitivement. MEME si la pause prend finalement fin, ce qui a peu ou prou une chance sur deux d’arriver si le climat est aléatoire !

        •  »
          Ça a toujours été parfaitement explicite dans le discours sceptique !
           »

          Non, c’est faux.
          Les climato-sceptiques ont toujours été divisés en deux groupes :
          – ceux qui disent qu’il y a réchauffement, mais non anthropique
          – ceux qui disent qu’il n’y a pas de réchauffement

          • J’ai vu des réchauffistes prétendre que des gens niaient que du réchauffement avait eu lieu, mais de toutes ces années, je n’ai jamais au grand jamais été témoin d’une personne niant qu’il y ait eu du réchauffement.

          • « Les climato-sceptiques ont toujours été divisés en deux groupes »
            Si le second groupe n’est pas vide, je n’en connais strictement aucun membre, je n’ai est jamais vu nulle part, sauf dans la propagande réchauffistes qui, sans être capable d’en citer un seul (*), s’est toujours appuyé sur leur existence prétendue pour disqualifier le premier groupe par amalgame.
            Et vous l’illustrer parfaitement 😉

            (*) n’hésitez pas a m’en citer un, ça sera instructif

            • Il y en a régulièrement qui traînent dans les commentaires de ce site

              • Et alors ?

                Dans tous les camps il y a des gens qui n’ont pas bien compris ce que disent la science et les études, ça n’invalide en rien les observations fondées et pertinentes.

                La sensibilité du climat au CO2 a été divisée par deux en 7 ans dans les rapport du GIEC, les 102 modèles CMIP sont ridiculement aux fraise et il y a 70 théories aussi farfelues les une que les autres pour expliquer le hiatus de 22 ans maintenant.

                La théorie carbocentriste est morte.

  • Bien entendu, cela semble absurde d’établir des politiques publiques à partir d’hypothèses scientifiques erronées.
    D’un côté en effet, la science climatique dans son ensemble n’a aujourd’hui aucune certitude sur l’importance du réchauffement et probablement que celui-ci sera de moindre proportion que prévu. Les avancées de cette science nous le confirmeront (ou non) doucement mais sûrement cependant on peut le penser dès maintenant d’un point de vue psychologique avec la tendance naturelle de l’homme au catastrophisme (bug de l’an 2000, peak oil par exemple). Cela fait partie de l’arsenal de notre intelligence : anticiper c’est prévoir pour agir.
    De l’autre côté justement, l’agir se sont des choix politiques pour lutter contre le réchauffement. Ces choix sont majoritairement pour l’instant des promesses posées sur un calendrier. Jusqu’à présent d’ailleurs, le dirigisme politique effectif contre le réchauffement climatique avançait beaucoup plus lentement que les prévisions de hausse de température. Il avance même moins vite que la science. Il est certainement plus difficile et plus long dans les faits d’accorder 190 pays que de s’approcher de la vérité scientifique.

    Alors c’est tout de même étrange de défier la parole scientifique sans mettre en doute la parole politique dans le même temps, surtout de la part d’un organe de pensée politique.

    • Bonjour artemus
      Le protocole de kyoto n’était pas rien, et nous en payons encore les effets catastrophiques.

      • Bonjour,
        Desquels parlez-vous ?

        • Le fait que notre président base sa politique (électoraliste) sur du sable, au détriment (ou au mépris – cf les sans-dents) de toute considération pragmatique sur l’économie, le chômage, la sécurité, la cohésion sociale – et cela sans qu’aucune voix dans les media n’ose y trouver à redire.

        • De la baisse de consommation de CO2 en france, en fait toutes les industries consommatrice d’énergie sont parties dans d’autres pays.
          On ne peut pas pleurnicher sur les fermetures des industries (ciment, acier, verres etc..) et taxer, légiférer,entraver les entreprises qui seules apportent du travail et surtout le développement.

          • Il y a concomitance. Y a t il causalité ? j’en doute.

            Cela reviendrait à dire que sans protocole de Kyoto, les industries seraient restées en France : non mais, vous y croyez franchement ?
            (je parle bien du protocole de Kyoto, et pas du gouvernement qui, de toute manière, aurait légiféré à peu près dans le même sens, à peu près au même niveau)

            • Bonjour Koriaendre

              C’est évident que les français n’aiment pas les usines, que les gouvernements détestent l’entreprise privé, que l’ambiance générale est anti-business en france et que le protocole de kyoto est le déclencheur, le prétexte à toute sortes de taxes, dite écotaxe (voir wiki), taxe achat voiture, ecoparticipation, CSPE, RT2012, taxe poids lourd (qui est suspendue), etc.. 40 Md d’apres eurostat.

              C’est bien le protocole de Kyoto qui est le responsable de cette avalanche de taxes.

              Apres c’est vrai l’imagination des politiques pour taxer est sans limites, comme la fameuse Unitaid pour l’achat de médicament solidaire (l’argent n’est pas perdue pour tout le monde).

          • C’est absurde ce que vous proposez. C’est de la démagogie.

      • Bah c’est estimé à plusieurs milliers de milliards de dollars par an ce « rien » politique.
        Si on supprimait la taxation directe et indirecte (et les hausses de coûts imposées) qui correspond à ces politiques on aurait une forte hausse du pouvoir d’achat, de la croissance et probablement donc une bien meilleure capacité de l’humanité à s’adapter aux changements climatiques quels qu’ils puissent être et qu’elle que soient leurs causes.

        • Vous n’exagérez pas un peu les uns et les autres bien que je sois d’accord sur le fond avec vous. La législation sur l’environnement en Allemagne est certainement aussi contraignante, si ce n’est plus qu’en France et leur industrie se porte bien voire mieux que la nôtre. Il y a d’autres considérations à prendre en compte et vous le savez bien. Dès que les mots politique donc dirigisme et publique donc Etat sont prononcés vous êtes comme le vampire devant la croix. Pour l’instant les prélèvements contre le CO2 sont encore marginaux et pour l’avenir rien n’est encore fait ; c’était le sens de mon intervention. La lenteur politique a parfois des avantages. En revanche les industriels surfent déjà sur cette vague verte et anticipent les politiques. Heureusement elles sont confrontés aux réalités.

          • Il n’y a pas de taxe carbone en allemagne (wiki).

            Vous avez raison, c’est une contrainte de plus sur l’industrie.

            Les français ne veulent plus d’industrie sur leur territoire.

            Les socialo-communistes ne veulent plus d’ouvriers (terra nova)

          • « les prélèvements contre le CO2 sont encore marginaux »

            La question « qui paye ? » n’est pas la question principale. (De toutes façons, on sait bien qu’au final ce sont les actifs productifs qui payent – les actifs improductifs ne peuvent rien payer par définition). Les méthodes de financement sont de plus suffisamment tordues pour cacher n’importe quoi.

            Les bonnes questions sont :
            – Que fait-on des ressources détournées ? Entretenir des improductifs, construire des infrastructures inutiles, des machines inefficaces, lancer des projets sans cohérence, investir à perte ?
            – Quel est l’impact ses actions sur la productivité et l’activité économique – car c’est l’activité économique qui finance tout ça au final !

            Une grande partie de notre production de richesse est bien sur gaspillée et il est normal d’en utiliser une autre partie pour notre sécurité et notre qualité de vie. Mais cela mérite un minimum d’étude, de justification, de transparence et de démocratie.

            • Je ne dis pas le contraire. Je faisais remarquer que les actions politiques contre le réchauffement, malgré le tapage médiatique, sont d’une lenteur consistante, la preuve, le giec et les militants du réchauffisme s’en plaignent à longueur de journée. En plus de la contradiction scientifique, on pourrait également analyser cet aspect politique de la question climatique.
              Les forces spontanées n’ont peut-être pas dit leur dernier mot. Il y a sans doute de quoi se réjouir non ?

              • +1

                Mais lentement mais sûrement elle s’étant comme une pieuvre, au détriment de la masse et vu la quantité de personnes qui profitent de tout ça il n’y aura pas d’inversion de la tendance avant longtemps. Le pire est peut-être encore à venir.

            • voui, c’est une spéculation très risquée

          • Sur les coûts (la France en a été un peu protégée grâce au nucléaire, désormais, notre politique énergétique prend le même chemin que celui-ci), l’Allemagne n’est pas en si bonne position que ça. Si elle ne change pas de cap vite, pas si à quel point son industrie s’en sortira-t-elle indemne ?

            http://joannenova.com.au/2015/12/green-electricity-in-denmark-germany-costs-three-times-as-much-as-us/

        • @Franz

           »
          Si on supprimait la taxation directe et indirecte (et les hausses de coûts imposées) qui correspond à ces politiques on aurait une forte hausse du pouvoir d’achat, de la croissance et probablement donc une bien meilleure capacité de l’humanité à s’adapter aux changements climatiques quels qu’ils puissent être et qu’elle que soient leurs causes.
           »

          La répartition n’étant pas linéaire, j’en doute fort.

      • Absurde, il n’y a aucune différence entre les pays signataires ou non dans l’évolution des émissions.

  • Les éminents mathématiciens, Laplace, Poincaré puis Lorenz , se tordraient de rire en analysant les arguments et les modèles foireux des intégristes réchauffistes. Le moindre hoquet ou éternuement imprévu du soleil met tout raisonnement par terre. Or personne ne sait exactement ce qu’il s’y passe ou va s’y passer, et surtout pas dedans. Malgré les moyens astronomiques mis a la disposition des services météorologiques, les prévisions à plus de 3 ou 4 jours sont pure spéculations, pourtant elles sont bâties sur de sacro-saints modèles. Quant à la cause anthropique du réchauffement, elle reste à démontrer car l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère depuis le début de l’ère industrielle apparaît sans effet notoire sur la température globale. Je pense que l’attitude la plus sage est d’être agnostique devant les ayatollah qui s’emploient à démolir l’économie de la planète, à leur plus grand profit du reste.

  • Ni tiedissement ni réchauffement, sur bientot deux decennies on ne note aucun réchaufement qui sorte de la marge d’erreur.

    • Faudrait choisir quand meme! C’est la cacophonie! Alors certains disent que ca ne se rechauffe pas, d’autres disent que oui mais à peine, d’autres que oui mais non anthropique. Au moins les récbauffistes sont plus consensuels..

      • Bonjour Djamal

        Ben oui, nous sommes libéraux..

        Il n’y a pas de ligne du parti, il n’y a pas de grand chef kisaitou, chacun est libre de ses opinions, contrairement aux réchauffistes qui ne supportent pas la moindre opinion discordante.

        • La différence est qu’ici le climat ne relève pas de l’opinion ou de la ligne d’un parti.

          • Comme Charles Boyer, juste en dessous, vous le fait subtilement (trop ?) remarquer, la cohésion des réchauffistes malgré une profonde divergence entre la réalité et la théorie ne peux pas exister sans justement une ligne du parti.

            • Mais ce que vous dites est relativement infondé. C’est votre opinion et interprétation que de dire que la théorie est balayée par le seul indicateur de la température qui ne correspondrait pas à une tendance valable selon vous.

              • C’est pourtant cela la science. Ici, vous avez des scénarios imaginés par des ordis, et des mesures précises effectuées par satellites, et les deux divergent. Il convient de se poser la question de ce qui est à remettre en cause. Les mesures réelles et précises, ou les scénarios des ordis ?

              • « C’est votre opinion et interprétation que de dire que la théorie est balayée par le seul indicateur de la température qui ne correspondrait pas à une tendance valable selon vous. »
                Non, ce n’est pas « mon » opinion et interprétation « selon moi », à la base c’est un papier tout à fait officiel d’un réchauffiste qui, au bout de 10 ans de NON réchauffement, a écrit que 10 ans c’était statistiquement possible et que ça ne suffisait pas à balayer la théorie, il en fallait 15. Selon les jeu de données on en est entre 18 et 22, sauf erreur.
                Personne ne l’a contredit, encore aujourd’hui. Aucun réchauffiste n’a fait un papier officiel pour dire que que 15 ans ça ne suffisait pas à invalider les modèles, il en faut 20 ou 25 ou 35… Et pour cause : si ils font ça, ça s’applique aussi à la période de réchauffement, ça reviendrait à reconnaitre qu’il n’y a jamais eu aucune tendance valable sur les 30 récentes années…
                Par contre il y a eu des tombereaux d’articles qui proposent des hypothèses de mécanismes PHYSIQUES à « mieux » prendre en compte dans les modèles. Implicitement, (mais surtout pas explicitement : la ligne du parti est toujours hautement réaffirmée !) chacun de ces articles est un coup de poignard genre crime de l’orient express.
                Dans un fonctionnement scientifique normal, les gens mettraient la théorie à la poubelle au lieu de prétendre qu’elle est d’une qualité suffisante pour justifier des actions lourdes et chères, ou simplement reconnaitraient que nos outils mathématiques, nos capacités de calculs, et nos connaissance pratiques (jeu de données) sont encore largement insuffisant pour faire plus qu’explorer ce phénomène.

      • Ceci est une très bonne remarque. Question : vu la complexité du climat planétaire, que nous indique leur cohésion sur leur sérieux ?

      • Pourquoi « Faudrait choisir » ? C’est grave la « cacophonie », en matière scientifique ? Il est indispensable que tout le monde pense la même chose ? il faut une police des hypothèses, pour éviter toute élucubration nouvelle ?
        Vous n’avez pas l’impression de confondre avec un autre domaine (l’armée, la religion …) ?

        • Vous critiquez sans relâche une analyse scientifique qui établit un quasi consensus; c’est un droit, en revanche comment voulez-vous être audible si chacun pense ceci ou cela. Cela n’a au final aucun impact.

          • Je critique sans relâche une analyse NON scientifique.
            Une analyse scientifique est un cycle : hypothèse -> prévisions non triviales (dont le hasard seul, ni une autre théorie plus simple, ne rend pas compte) -> test (recherche des faiblesses des hypothèses) -> amélioration des hypothèses
            L’analyse du GIEC est tout à fait inverse : hypothèses -> modèles -> conséquences possibles au pire -> action politique sans questionnement des hypothèses ; pas de confrontation au réel.

            Et pour votre gouverne, j’adhère pourtant au fameux « 97% » qui établit un quasi consensus… sur la base de formulation tellement vague que même un opposants farouche s’y retrouve facilement.

            « comment voulez-vous être audible si chacun pense ceci ou cela. Cela n’a au final aucun impact. »
            Je ne prétend justement pas avoir un impact, je n’ai pas d’agenda et je ne prétend pas détenir la vérité à laquelle tout le monde devrait adhérer de gré ou de forcer. Libre à vous de considérer que c’est un défaut …

            La réalité a un impact, par contre, mais ça prend du temps et ça coute très, très cher.

            • Mais alors pourquoi aucun mouvements ne se détachent? Rien est proposé ! Vous ne pouvez hurler au musèlement.
              A part des pistes d’hypothèses ou des conjectures faites ici ou la par quelques uns.

              • « Vous ne pouvez hurler au musèlement »
                Dites ça à Philippe Verdier…

                • Cela n’a rien à voir; et vous ne répondez pas dans le fond.

                  • comment ça, « cela n’a rien à voir » ?
                    Et vous voulez une réponse … à quelle(s) question(s) ? O_o
                    votre question c’est « pourquoi vous ne faites pas de la propagande efficace : matraquage d’un message délibérément faux et con mais conforme aux préjugés et répété en boucle jusqu’à ce que ça rentre ? » ?

                    • Euh non pas vraiment…

                    • Au lieu de « heu non pas vraiment », vous auriez pu dire quelle était la question … non ?

                    • Tout a été dit. Les climato-sceptiques sont minoritaires. Face à la multitude d’études allant dans le sens de ce que synthétise le giec; il n’y a rien. Il y a toujours des opposants à tout, c’est la nature de l’homme.

                    • Djama: « Face à la multitude d’études allant dans le sens de ce que synthétise le giec; il n’y a rien »

                      La « multitude d’études » a divisé par deux la sensibilité du climat au CO2 entre le rapport AR4 et AR5 sans que cela ne change d’un iota le « rapport pour les décideurs » qui est un rapport politique et idéologique.

                      C’est vous qui êtes clairement du mauvais coté de la science actuellement.

                      Djama: « Tout a été dit. Les climato-sceptiques sont minoritaires. »

                      Au bistrot du coin c’est probable.
                      Sinon c’est la science officielle qui rejoint le camp des sceptiques avec des conclusions d’études qui auraient été qualifiée de « négationniste » en 2004. ça ne s’ébruite pas parce que des sommes colossale vont à cette recherche qui s’arrêterait sans l’excuse catastrophiste.

                      Vous êtes resté coincé quelque part entre 2002 et 2005 avec vos arguments.

                    • Non; je fais une synthèse objective de la situation . Je n’ai pas dit qui avait tort ou raison… Vous me faites un procès d’intention.

                    • Djama: « je fais une synthèse objective de la situation »

                      Non, vous dites des âneries avec votre « consensus » immuable.
                      La science du climat a beaucoup changé contrairement à vos slogans.

                      Idéologie ou ignorance ?

                    • Il y a un quasi consensus; comment pouvez vous démentir ce que vous contredisez à longueur d’articles? C’est justement l’objet de votre frustration.

                    • Tu t’accroche à des mots mais on dirait que tu ne les comprends pas vraiment ?
                      Je vais simplifier:

                      Ton « consensus » y en a rejoindre les climato-réalistes petit à petit. Ça y en a être en clair dans l’AR5.

  • Il n’y a plus de réchauffement global depuis près de 20 ans, selon les mesures satellitaires UAH et RSS, et les modèles numériques se plantent lamentablement, ce qui confirme qu’ils sont faux, tout comme les thèses hypothétiques du GIEC qui en sont le socle.

    http://imagesia.com/plantage-lamentable-des-modeles-numeriques_10hj7

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