Par Emmanuel Perclus
C’est le sujet qui occupe notre actualité depuis des mois et depuis autant de temps, il cristallise également toute l’horreur et la bêtise du socialisme et de sa petite sœur : la social-démocratie. Ce sujet est l’immigration et l’horreur qui l’accompagne, ce sont bien entendu les vagues de racisme qui suivent celles des migrants, d’où parfois, on repêche les morts.
Cela fait quelque temps que je ne regarde plus les reportages, que je ne lis plus les articles s’y rapportant. Je trouve insupportable d’apprendre qu’on découvre 40 corps dans le camion d’un passeur européen, que la marine italienne récupère des centaines de cadavres dans « notre mer » ou que les flots charrient parfois sur les plages espagnoles des familles entières qui ne respireront plus jamais.
J’ai travaillé il y a quelques années durant plusieurs mois en Afrique et je ne cesse de me dire qu’il pourrait s’agir de l’une des personnes rencontrées là-bas, elles qui voulaient tant que leurs enfants puissent recevoir une éducation en Europe, bien conscientes des limites et des problèmes de leur système scolaire, sans aborder le sujet de la kleptocratie institutionnalisée de leur gouvernement. Je frémis à l’idée d’apprendre un jour que tel ou tel ami, avec lequel j’ai partagé bières, plats de riz et anecdotes sur fond de rumba congolaise dans la chaleur moite de la brousse, est mort, échoué sur nos plages, parce qu’ici on considère que ces gens représentent un danger. Je n’irai pas jusqu’à dire que cette idée m’empêche de dormir mais elle me donne mal au ventre et ne fait que nourrir le désaccord profond, presque la haine, qui grandit en moi pour le système social qui est le nôtre aujourd’hui.
La méfiance n’est pas le rejet
Soyons clair : le racisme n’est pas une question de positionnement gauche/droite en politique.
La gauche, contrairement à ce qu’elle clame, a un passif extrêmement lourd à ce sujet. La xénophobie, la méfiance envers l’étranger, le rejet de l’altérité n’est ni un truc de blancs occidentaux ni une idée moderne. Athènes avait ses Barbares, les Hutus leurs Tutsis et Levi-Strauss a parfaitement expliqué dans Race et histoire que « l’humanité s’arrête aux frontières de la tribu ». Le réflexe de méfiance envers l’inconnu et l’étranger est un héritage logique de l’évolution humaine. C’est un principe de sécurité et de sauvegarde de son cercle proche et de son groupe social. Dans une histoire de l’humanité traversée de guerres et de rapines, la méfiance devient une vertu.
Cette approche humaine parfaitement compréhensible même pour le dernier des marxistes (ne se méfie-t-il pas des capitalistes ?), n’a jamais signifié que le IIIème Reich était pertinent au regard de ce qu’est l’humanité ou que les réactions de certains face au drame qui se joue aujourd’hui aux marges de nos frontières sont légitimes. La méfiance n’est ni la haine, ni le rejet.
Avant l’été, le quotidien français Le Monde chiffrait à un peu moins de 1800 le nombre de morts en Méditerranée. Mais depuis la fin avril, combien de plus ? On n’est peut-être pas loin des 3000, uniquement pour 2015. Depuis l’an 2000, ce sont près de 25 000 personnes qui sont mortes dans cette mer, l’équivalent d’une petite ville de chez nous disparaissant de la carte. Et sur la terre ferme, combien meurent dans des camions, le long de barbelés ou d’épuisement dans un quelconque désert ? Beaucoup trop d’êtres humains sont sacrifiés sur l’autel de… de quoi au juste ? De notre protection sociale, rien d’autre.
L’État-providence ne faillit pas à cause des immigrés
Je m’explique. La xénophobie s’estompe au contact de l’étranger, quand celui-ci devient moins inconnu et donc moins inquiétant. Si ce phénomène n’était pas vrai, jamais le commerce au long cours n’aurait pu naître, ni les groupes sociaux de taille importante, et les pogroms seraient quotidiens.
Depuis la route de l’ambre ou les comptoirs marchands assyriens, les hommes ont de tout temps traversé les routes et les cultures pour commercer avec des étrangers. Ils ont dû être accueillis malgré la crainte qu’ils pouvaient engendrer. L’humain est par définition un migrant : un migrant d’Afrique pour l’Europe, un migrant d’Europe pour l’Asie, un migrant d’Asie pour l’Amérique et de nouveau un migrant d’Europe pour « le Nouveau Monde ». Ce que nous défendons en tant que culture n’est jamais qu’un mélange de ce que nous avons pris chez les autres. La philosophie chez les Grecs, le droit chez les Romains, l’algèbre et les chiffres chez les Arabes, la religion chez les Sémites. Les migrations ont constamment enrichi l’humanité, elles ont permis le transfert d’idées et de technologies d’un bout à l’autre de la planète. Les États-Unis, continent le plus riche et le plus prospère de notre époque, s’est construit sur l’immigration.
Pourtant, tout semble coincer depuis près d’un siècle. Les vagues migratoires de juifs venus de l’Est au milieu du XIXe siècle ont mené directement à l’affaire Dreyfus et au nazisme. Maurras n’est peut-être pas Hitler, mais la matrice commune de l’antisémitisme de cette époque, après l’anti-judaïsme du Moyen-Âge, était l’idée que l’ont retrouvait déjà chez Édouard Drumont et sa France Juive, de la manipulation de l’économie et donc du monde, par les juifs de la banque Rothschild. Cette obsession pour les juifs et la banque connaît aujourd’hui encore des échos tant à gauche qu’à droite dans la critique fallacieuse de la loi bancaire de 1973.
Mais aujourd’hui, ce racisme ne se limite pas aux juifs, il atteint tout le monde. Les couches populaires, les classes aisées, les descendants d’immigrés et les Européens de la vingt-cinquième génération. Pour un libéral, il témoigne surtout des erreurs gravissimes des États. Les citoyens européens ont été déresponsabilisés durant 4 ou 5 générations avec l’idée que l’État s’occuperait de tout pour eux : protection en cas de maladie, de perte d’emploi, il ferait en sorte de vous trouver un nouveau travail. L’État moderne, selon cette conception de l’organisation de la Cité, doit être stratège. Il doit relancer l’économie, investir, construire des logements sociaux, être créancier et débiteur, responsable de tout et donc de rien. Ce phénomène ne fait que s’accélérer depuis la fin de la seconde guerre mondiale ; voilà près d’un siècle que les États promettent de régler tous vos problèmes alors que tout ne fait qu’empirer.
Or, que voit-on aujourd’hui, que cela soit au travers du racisme anti-juif ou anti-blanc des banlieues françaises ou le racisme anti-immigration des autres couches de la population ? Toujours le même type d’arguments : l’autre est un profiteur qui peut potentiellement contrôler nos vies. La faillite de l’État dans les missions qu’il s’était accordées, à l’encontre du bon sens philosophique libéral, a frustré des générations entières d’Européens qui aujourd’hui voient dans l’étranger, qu’il soit juif, européen de souche, musulman ou immigré, la raison de ses échecs, la raison de la faillite de l’État social. Si l’Européen moyen échoue à sortir de sa cité ou à recevoir autant de protection qu’il le juge nécessaire, c’est forcément parce que quelqu’un d’autre a pris sa place ou son argent.
Mais l’État social ne faillit pas à cause des juifs, des fils et petits-fils d’immigrés ou des quelques milliers de personnes fuyant les guerres, provoquées au demeurant par les Européens, l’État social faillit parce que c’est sa nature profonde. Il est inefficace, il est cher, il est frustrant pour les individus épris de liberté et ne supportant pas d’être sous le contrôle permanent de leurs dirigeants, mais de surcroît, il est maintenant frustrant pour les citoyens aux marges de la société que l’État moderne a créées, ou auxquelles ils ont peur de se retrouver. Des décennies de lavage de cerveau ont produit un effet catastrophique : au lieu de se retourner contre l’État oppresseur, ces mêmes citoyens se retournent aujourd’hui contre les immigrés.
La social-démocratie transforme la méfiance nécessaire en haine radicale
L’État social-démocrate a insinué au plus profond de la plupart d’entre nous que lui seul pouvait nous protéger des aléas de la vie et quand il échoue comme c’est manifestement le cas actuellement, c’est forcément de la faute des autres : des riches, des capitalistes, des juifs ou des immigrés.
Les riches peuvent s’enfuir dans une région moins liberticide. Les immigrés arrivent chez nous espérant un avenir meilleur. Mais l’État social a transformé la méfiance naturelle de l’humain en haine radicale pour celui qui viendrait lui ôter le pain de la bouche. Les quelques journalistes ayant investigué chez les migrants de Calais l’ont pourtant prouvé : ils ne sont pas la misère du monde comme le clament la gauche misérabiliste et la droite nationaliste. Ce sont des travailleurs potentiels. Il s’agit en général d’hommes et de femmes jeunes, en bonne santé, souvent diplômés, qui cherchent à s’installer en Allemagne, en Angleterre ou dans les pays scandinaves, là où les possibilités de trouver un travail sont plus élevées que sous nos latitudes.
On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ? Mais quel est le vrai problème en fait ? Qu’ils aient accès à la caisse commune à laquelle ils n’ont pas participé. C’est bien la social-démocratie et la mentalité social-démocrate qui sont présentement responsables de ces morts. Les étatistes devraient tous les avoir sur la conscience. Ils sont responsables des millions de morts de la guerre de 14-18, des millions de morts de 39-45, ils sont responsables des camps de la mort, des goulags, de la révolution culturelle, de la révolution islamique, ils sont responsables pour les colonels grecs et pour la faillite du même État quarante ans plus tard.
Les étatistes de gauche, de droite, démocrates ou non, gentils ou méchants, sont tous collectivement responsables pour avoir partagé l’idée que les États et les élus providentiels allaient résoudre les problèmes des gens alors qu’ils ne font que les créer et les empiler. On reproche aux migrants de percevoir des allocations alors que dans le même temps, on leur refuse un visa de travail, la reconnaissance de leurs diplômes et on crée un salaire minimum qui rend inemployables une grande partie d’entre eux, quand on ne les place pas en prison ; du pur délire démagogue au nom de notre supposée protection sociale. La question du salaire minimum comme lutte anti-immigration n’a pas encore été soulevée par la presse francophone mais les journalistes anglophones l’ont très bien compris comme l’expliquent ces différents articles tirés de The Economist, du New-York Post ou du magasine libertarien Reason.
Aujourd’hui, tant ceux qui crient leur haine des immigrés en se réjouissant de leur mort que ceux qui, la bouche en cœur, voudraient « davantage de solidarité », sont responsables de ces milliers de morts pour leur foi en l’État, nouvelle religion séculaire à la mode.
Tant que l’on voudra un État social, ce qui implique des frontières et un contrôle strict des passagers clandestins (que leur impact sur l’équilibre des comptes soit fantasmé ou non, les quelques millions d’euros dont ils pourraient éventuellement bénéficier sont dérisoires au regard de la richesse produite en Europe), ces pauvres gens pourront bien mourir par milliers. C’est le prix à payer pour la Sécurité sociale.
Avertissement de modération : les commentaires à caractère xénophobe, raciste ou antisémite ne sont pas tolérés sur Contrepoints et déclencheront des bannissements.
Je trouve cet article incomplet.
Ok, la socialie crée la crise, les aides, ce qui renforce la méfiance qui peut se transformer en haine.
Mais pas besoin exclusivement, de socialie pour ça.
Pour moi c’est fondamentalement l’absence de la participation aux choix qui engage ce que nous finançons qui est responsable de cela.
A la fois, un manque de démocratie, mais aussi un manque de respect de la propriété.
Les gens sont dépossédés des choix de leur existence ( spoliation de l’impôt et reversement à des gens dont je ne partage aucune opinion/mode de vie ).
Les gens n’ont pas le choix de faire ce qu’ils veulent chez eux ( même dans leur pensée exprimée).
Le propos tenus ne me choquent qu’a moitié…. c’est au contraire exemplaire de ce qu’est l’humain.
Je ne vois pas bien en quoi voter plus pourrait faciliter l’ouverture les frontières. L’analyse de l’auteur est au contraire exacte : les frontières restent fermées à cause d’une histoire de gros sous, c’est-à-dire que nos protections sociales sont la vraie cause qui fait que de pauvres gens meurent à nos frontières.
Vus inversez l’effet et la cause: sans nos protections sociales ces gens ne viendraient pas.
Pourquoi quittent-ils la Turquie, ou traversent-ils la Roumanie, la Serbie, la Hongrie, etc. sans s’y arrêter? Alors qu’ils ne sont plus du tout en danger de mort? Pourquoi est-ce qu’aucune plume autorisée de Contrepoints n’ose JAMAIS poser cette question??
Ils sont à la recherche de confort et de prestations sociales – d’argent gratuit. Point.
La réponse qui dit « coupons les prestations sociales et tout rentrera dans l’ordre » est théoriquement correcte, mais en pratique totalement inapplicable. Les Etats se sont justifiés depuis un demi-siècle avec toujours plus de clientélisme et de prestations sociales. On ne peut pas sevrer une population entière accro au socialisme sans provoquer quelques menues – douleurs genre guerre civile – et il est de toute façon parfaitement illusoire de penser que les gens voteraient en majorité pour cela.
Une fois ceci compris, l’arrivée massive des migrants risque bien d’être l’étincelle qui met le feu aux poudres: ils sont venus profiter du socialisme et accélèrent sa chute. Et lorsqu’il n’y aura plus rien à redistribuer, gagez bien qu’ils seront probablement davantage du côté des pillards que de la poignée de ceux qui veulent réinstaurer le droit de propriété authentique…
« théoriquement correcte, mais en pratique totalement inapplicable »
Stratagème XXXIII, Schopenhauer.
https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Art_d%E2%80%99avoir_toujours_raison/Stratag%C3%A8me_XXXIII
« On ne peut pas sevrer une population entière accro au socialisme »
Si. Cela a été fait, d’une année à l’autre, en NZ. Ça a fonctionné. Mais ça demande énormément de courage.
Petit pays, cela aide pas mal.
Les néo-zélandais sont aussi certainement plus réalistes que les européens, surtout les latins.
La taille du pays me semble à ranger du côté des bonnes excuses pour ne rien faire, sans la moindre justification. Le pragmatisme et le réalisme, en revanche, sont effectivement un avantage. Mais c’est juste que nous ne sommes pas encore assez dans la nécessité pour qu’elle fasse loi, et on peut être rassuré : ça ne saurait tarder.
Les petits pays me semblent plus réactifs et le pragmatisme semble s’installer plus rapidement. Luxembourg, Hollande, Singapour, NZ, Suisse à la rigueur. Si vous regardez le passé, Singapour était en faillite avant de virer la cuti. Faudra-t-il en passer par la? C’est dommage. mais c’est le chemin qui est pris.
Bien. H16 invoque Shaupenauer, donc pas de réponse. C’est drôlement pratique. Mais ce n’est pas vraiment du Schaupenauer, parce que pour tout dire, en vérité, je ne crois même pas que ce soit possible « en théorie », c’était juste une tournure pour faire plaisir. Et certainement pas en Nouvelle-Zélande (qui est suffisamment loin pour passer pour un paradis libéral). D’ailleurs, soit dit en passant, la Nouvelle-Zélande pratique l’immigration choisie. Oups.
Et j’attends toujours une explication à ma première question.
Parce que la réponse est d’une évidence crasse. Bien évidemment que l’immigration est économique avant tout. Mais ce n’est une découverte pour personne. Et donc ?
L’immigration est économique avant tout, oui, mais pas pour tous les syriens. Ceux la en majorité immense fuient le chaos et on peut les comprendre.
Maintenant quitter une dictature pour une autre dictature même encore soft, lol.
« La réponse est d’une évidence crasse. Bien évidemment que l’immigration est économique avant tout. Mais ce n’est une découverte pour personne. Et donc ? »
Il a fallu que je relise la phrase deux-trois fois pour être sûr que je n’avais pas la berlue.
« Bien évidemment » ? « Evidence crasse » ? Pardon? On ne voit pas avoir accès aux mêmes médias, aux mêmes communiqués gouvernementaux, aux mêmes sites web propagandistes. Pas une seule personne sur un grand canal pour oser admettre publiquement « l’énhaurme » vérité que l’immigration – cette immigration, oui, venue du Syrie! – est économique avant tout. Et quand on dit économique, il faut lire « principalement mue par la volonté de profiter des politiques de redistribution ».
L’admettre change tout.
S’ils le faisaient, cela mettrait les élites en face du fait que:
1. Leur modèle social intenable se précipite vers l’écroulement, avec des troubles civils que l’on n’imagine même pas (et non « écroulement » et « réforme » ne sont pas synonymes)
2. Les immigrés en questions, lorsqu’ils ont posé le pied en Europe, ne sont pas dans une situation de vie ou de mort mais bien dans celle de la recherche de confort, ce qui en fait des gens sans aucun « droit » à franchir n’importe quelle frontière, et qui peuvent être acceptés ou non selon les besoins locaux (tiens, reprenons l’exemple de la Nouvelle-Zélande libérale et de son immigration choisie), et non des pauvres-miséreux-à-accueillir-d’urgence-même-s’il-faut-exproprier-des-autochtones-pour-cela-sans-discuter.
Bref, la fable immigrationniste tombe à l’eau.
Contrepoints ne s’aligne pas totalement sur les thèses des pouvoirs publics, c’est vrai, mais défend son propre sophisme: l’idée que les immigrés sont toujours un avantage, quel que soit leur nombre, qualité, culture.
Cette thèse, que je trouve du plus grand grotesque, se voit perpétuellement réfutée par la réalité. Voyons comment le PIB du Liban va « s’envoler » maintenant qu’ils ont la chance de bénéficier d’une population à 25% composée d’authentiques réfugiés syriens!
Alors vous pouvez certes citer des exemples de succès plus anciens, les Etats-Unis, la Suisse, les Gallos-Romains si vous voulez, mais les critères du nombre, qualité, culture, sont à chaque fois différents.
Ces critères ne sont pas secondaires face à l’immigration, ils sont primordiaux.
Lorsque vous aurez votre petite île anarcho-capitaliste quelque part, posez-vous deux secondes la question des valeurs du type qui vient sonner. Quoi qu’il vous promette sur le pas de la porte, s’il n’est pas aussi libéral que vous et que vous le laissez entrer, lui et ses 250 potes, l’expérience ne durera pas longtemps.
Ton analyse est de mon point de vue en partie vrai mais majoritairement fausse, je m’explique:
Oui, les migrants viennent aussi pour l’état providence (l’éducation principalement mais aussi la sécu), mais pour autant même si nous n’étions pas en socialie, ils viendraient quand même, car la principale raison qui les amènes a déménager sont purement économique. Quand bien même par le plus grand des miracles leurs pays d’origines pourrait créer un état providence, ce même état ne pourrait pas donner naissance a un secteur privé tel que nous l’avons nous, les perspectives de carrière dans de tel pays sont très limités.
Regarde un peu la situation des jeunes français, les « meilleurs » quittent la France qui pourtant a un état providence a faire rougir Marx pour des pays comme les Etats Unis ou le Royaume-Uni !
Et ben c’est un peu pareil pour les migrants, l’État providence est juste une raison de plus de venir en Europe.
Cet immigration va bien sur accélérer la chute du socialisme et de l’état providence, prouvant une fois de plus que Hayek avait raison, on ne peut pas aller a l’encontre de l’ordre étendu (ou ordre spontané) le marché répartissant au mieux les ressources disponible, l’état providence était donc forcément voué a l’échec, le marché corrigera l’erreur de l’état providence.
« Et lorsqu’il n’y aura plus rien à redistribuer, gagez bien qu’ils seront probablement davantage du côté des pillards que de la poignée de ceux qui veulent réinstaurer le droit de propriété authentique »
Comment peux-tu affirmer cela ? As-tu une Delorean dans ton garage ?
Personnellement, je pense que des personnes venant de pays ou le droit de propriété est faible voir inexistant auront beaucoup plus envie de conserver ce droit que Mr Dupont qui gueule contre les riches car voyez-vous : « Ils ont des yachts alors que moi j’ai qu’un deux pièces »
La différence entre les français et les immigrés c’est que d’un côté on aime pas les riches et on veut spoiler leur argent par l’impôt, de l’autre on préfère risquer sa vie pour avoir une chance que eux ou leurs enfants le devienne.
Du coup, je ne pense pas que ce soit eux les voleurs …
Oui, les perspective de carrière sont meilleures en Angleterre, et c’est pourquoi tant les jeunes Français que les migrants se pressent pour aller là-bas. Du moins ceux qui veulent bosser pour de vrai. Les autres choisissent l’Allemagne ou les pays du nord, parce qu’ils ont des oreillers socio-démocrates bien moelleux. Personne ne s’interroge d’ailleurs trop sur le « manque d’attractivité » de la France d’ailleurs…
Quant au futur, pourquoi utiliser une Deloeran quand la logique suffit? Pas besoin d’être devin pour comprendre que des gens se donnant tant de peine pour traverser un continent dans le but de profiter et non travailler, ne vont pas fournir beaucoup d’efforts lorsque la manne s’épuisera (et on y arrive) .
Il y a par le Net de nombreuses vidéos de « migrants » qui gueulent contre leurs conditions de vie, la bouffe n’est pas assez bonne, non mais rendez-vous compte on vit dans des TENTES! Et qui jettent les vêtements qu’on leur donne parce qu’ils ne sont pas à la mode (authentique…) Et après avoir vu ces gens il y en a encore pour prétendre qu’ils sont la richesse de demain, on va bien rigoler!
« Cet immigration va bien sur accélérer la chute du socialisme et de l’état providence » ça va être super doux et agréable comme moment, et les gens vont se convertir fissa au libéralisme en passant. Il n’y a qu’à voir en Grèce par exemple.
Preuve en est que la France n’attire pas (ou peu) les migrants, pourtant c’est le 2 ème meilleur états providence pour br*nleurs, comme quoi ils ont pas envie de profiter non ?
Tu pars du principe qu’ils viennent profiter, tu traverserais la mer méditerrané sur un rafio pourrir et surchargé pour des allocs toi ? C’est encore plus risqué que la roulette russe et tout ça pour 600 balle par mois ? Quand même ….
Tu prends des cas isolés pour une généralité, bien sur qu’il y a des c*n parmis les migrants, mais y’en a partout c’est pas une caractéristique qui leur est propre.
Qu’ils se convertisse ou pas c’est leur problème, quand y’a plus le choix tu fais avec. Le problème de la Grèce c’est qu’on essaie de le sauver cet état providence, si ils avaient fait défaut, réduit les impôts et les dépenses d’un coup sec il y aurait surement beaucoup moins de mécontents. Parce qu’en ce moment ils paient pour les erreurs du passé et essaie de sauver le socialisme du coup ils ont tous le coté négatif du libéralisme sans aucun avantage. Normal d’être mécontent.
Voter pourrai fermer les frontières. Bien sur. Mais au regard du système actuel et sans refaire le monde cela serai un choix alors légitime et qui traduirai le souhait de l’ensemble du peuple.
De la même façon, qu’a mon niveau individuel, je choisis d’ouvrir ou pas la porte de mon domicile à une personne.
très bon article. un seul commentaire complémentaire, la social démocratie attire aussi (surtout?) des gens qui ne cherchent pas un nouveau départ mais viennent alléchés par « l’aubaine » ce qui retombe sur ceux qui veulent une autre chance.
ceux qui viennent par opportunisme, n’ont pas fait l’analyse (et pour cause) des dysfonctionnements (pour ne pas dire plus) de leur société d’origine, qui les ont amené à fuir et sont donc naturellement prêts à exiger une transformation de la société d’accueil en quelque chose qui ressemblerait à la leur avec une récréation sur place de ces mêmes problèmes ce que nous voyons tous les jours
si nous voulons rester une société ouverte et accueillante il est urgent de détruire l’état providence tel qu’il fonctionne
Le problème avec les leçons de morale, c’est qu’il ne se passe rien. Juste un peu de vent.
Le pape avait appelé à l’ouverture pour les syriens. Mais qu’a-t-il fait des visas humanitaires ❓
Ce bon monsieur doit avoir l’Alzheimer. Pourtant l’église aurait au moins pu loger provisoirement les réfugiés chrétiens et yasidis. Avec plus de moyens, je m’en occuperais volontiers.
Mais non, on préfère les belles paroles et s’en payer que de payer.
Que dire d’un media qui se veut liberal et qui ne cesse pas de censurer des propos qui ne sont pas dans la ligne Vous ne valez rien
Note de la modération :
vous dire (et rappeler) que :
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Pour moi, ces 2 phrases sont la clé du problème :
« Levi-Strauss a parfaitement expliqué dans Race et histoire que « l’humanité s’arrête aux frontières de la tribu ». »
« C’est bien la social-démocratie et la mentalité social-démocrate qui sont présentement responsables de ces morts. Les étatistes devraient tous les avoir sur la conscience. »
Les étatistes n’ont rien sur la conscience pour la bonne et simple raison que l’humanité s’arrête aux frontières de la tribu. Donc c’est la notion d’état (qui se substitue à la tribu) qui est à revoir. Pourquoi avoir des états ? Peut-on encore avoir des états ? A-t-on des devoirs envers un état quand on commerce (ou échange sur le plan culturel ou technique) avec d’autres pays ?
L’état n’a plus de sens en tant que mise en commun de ressources à cause de la mondialisation. L’état est arrivé à ses limites en matière de protection sociale. L’état a en grande partie délégué sa fonction de protection vis à vis des autres tribus avec l’OTAN ou l’ONU.
Mais il faut faire la distinction entre ceux qui acceptent les règles de libertés individuelles (modulo consensus élargi aux autres nations) et de libre échange entre les pays et ceux qui les refusent. Pour moi, c’est la nouvelle définition de la tribu et de l’état. Les anciennes définitions sont périmées et c’est pour cela qu’il n’y a pas de réponse à certains problèmes tels que l’immigration, le socialisme franco-français, l’écologie bobo-nationale ou les conflits en Syrie ou en Ukraine.
Qu’en sera-t-il lorsqu’ils liront les informations dévoilées cet après-midi par le Wall Street Journal selon lesquelles la famille de cet enfant ne fuyait pas la Syrie, mais vivait depuis trois ans en Turquie ? Qu’en sera-t-il lorsqu’ils apprendront que la tante d’Aylan, vivant au Canada, avait financé ce voyage en Europe pour que son frère se fasse refaire les dents ? Et c’est uniquement pour cela qu’Aylan est mort, lors d’une traversée entre Bodrum et Kos
Pour autant cela n’ôte rien a la tristesse pour la mort de cet enfant
L’immigration et les drames humains qui y sont associés ne peuvent laisser indifférent.
Il est normal que chacun de nous s’interroge sur ce qu’il semble possible de faire pour éviter les drames horribles qui défraient la chronique.
Il faut avoir à l’esprit que l’Europe entière se trouve face à une situation de crise sans précédent devant laquelle aucun de nos gouvernants ne s’attendait.
L’ambiance actuelle est donc aux grands élans de générosité …… au plan intellectuel. Beaucoup pensent qu’il est impensable de ne rien faire mais, dans la réalité, la grande majorité des « penseurs » ne veulent en rien que leur petit confort quotidien ne soit affecté par le cout inévitable d’une opération de solidarité de grande envergure pour assurer le financement de séjours décents en France à des familles entières ceci, sans contrat de travail préalable pour le chef de famille.
Je pense que ces âmes sensibles s’offusqueraient ensuite de la création de bidonvilles et des zones de non droit qui y seraient associées. Ces mêmes âmes sensibles seraient-elles prêtes à financer une telle immigration en prenant sur leurs disponibilités personnelles afin d’accueillir des personnes auxquelles il faudra financer les logements, les aides sociales, la scolarité des enfants, la couverture maladie…
Je pense que ces mêmes âmes sensibles ne sont capables d’élans de générosité que pour le cas ou ce sont les autres qui trinquent.
Un tel comportement s’appelle la politique de l’autruche….à moins que ce soit tout simplement la politique de la France.
Bon article plein de bon sens.
Mais une question demeure: que va t’il se passer si bon an mal an avec 3 bouts de scotch et un trombone, le systeme Soc-dem actuel arrive à se maintenir disons 10 ans? (la Socdemocratie tuera son hote avant de mourir, qu’on se le dise)
Le risque d’une répétition de ces 3 dernières décennies: avec des classes moyennes sucées jusqu’à la moelle, une immigration de mauvaise qualité et/ou de bonne qualité mais pourrie par la sociale démocratie et des descendants aliénés ect … est quand même très élevée … bref dans la situation actuelle, ouvrir les portes n’est ce pas rajouter une bonne couche d’expérimentation sociale à l’expérimentation sociale existante ?
Yepp
Effectivement, les portes sont en train de s’ouvrir, tout au moins sur l’immigration colorée en demande d’asile. Mais, ce qui est préoccupant, c’est le fait que nous n’en sommes qu’aux prémices de l’avalanche qui risque fort de transformer le paysage auquel nous sommes habitués.
Après les problèmes politiques, nous n’allons pas tarder à devoir faire face aux problèmes, plus graves encore, des changements climatiques qui impactent déjà le continent Africain.
Mais, face à ce type de problématique, vous l’avez bien perçu, nous avons la chance d’avoir en France des hommes politiques aussi intelligents qu’optimistes et, pour peu que cet optimisme arrive à devenir communicatif, on pourrait en prendre encore pour 10 ans….Ce n’est pas uniquement une hypothèse d’école.
Bien vu, l’auteur ! Supprimons l’état providence, et le laisser-faire fera le reste. Des études ont montré que le taux de xenophobie le plus élevé était là où il y a le moins d’immigrés, genre dans le Bouchonois des Inconnus mdr ! Si les gens connaissaient un peu mieux le sujet dont ils parlent, tout le monde resortirait un peu moins con, non ?
Ces études ses tiennent. Ceux qui n’ont pas encore d’émigrés voient la merde que c’est ou il y en a et réagissent donc fortement pour éviter d’en avoir. Dans les zones d’émigration les français de souche sont parties, ceux qui restent sont fatalistes et les autres sont des français « issues de l’émigration ».
Clement 38
Je fais observer que dans mon propos il n’est aucunement question de xénophobie; bien au contraire.
J’affirme simplement que la France n’a pas les moyens nécessaires pour faire payer aux Français les frais des séjours de personnes à qui légalement il est interdit d’avoir une quelconque activité salariée.
D’autre part, je ne suis pas pour le laisser-faire n’importe quoi. L’autorité de l’État doit assurer la régulation de la vie sociale.
« … je ne suis pas pour le laisser-faire n’importe quoi. L’autorité de l’État doit assurer la régulation de la vie sociale. »
Vous êtes donc contre le n’importe quoi mais pour le n’importe quoi.
Il est pour le n’importe quoi liberticide, mais bon si c’est un gars de l’Ena qui s’en occupe on a pas trop de soucis a ce faire non ? ça a plutôt bien marché jusque la, on est tous plutôt content des actions du gouvernement actuel et de ses prédécesseurs
Soyons bien clair, l’écrasante majorité des Français de sont pas raciste, ils ne sont même pas xénophobe. Mais il détestent tout simplement le fait que des gens s’invitent dans leur pays sans invitation.
La situation est exactement la même que si une ou plusieurs personne débarquait chez moi sans crier guars. J’aime beaucoup inviter des amis ou même des personnes qui me sont inconnue, je suis même près à héberger des personnes dans le besoin mais à la condition que ma volonté soit respecter. Personne ne peut m’obliger à aider qui que ce soit ce qui serait purement et simplement du vole.
Pour les émigrés c’est la même chose, si certaine personnes ou groupement de personnes souhaitent les aider, les héberger, les nourrir, les soignés AVEC LEURS DENIERS alors il n’y a aucun problème. Mais l’état n’a aucune légitimité à laissé ces gens pénétrer en France ni à leur fournir aide ou moyens de substance. en fait ne devrait pouvoir pénétrer en France que les personnes pouvant attester d’un point de chute (hôtel, adresse de résidence, garant…) et d’un billet d’avion retour. les autres doivent être refoulés autant de fois que nécessaires. Bien entendu, aucun services garantis par l’état ne pourra être fournit à ceux qui ne participes pas l’impôts (soins, écoles, services divers…)
Les bons sentiments ne sont applicables qu’à titre individuel, la mission de nos gouvernants est de protéger l’intégrité du territoire Français et de veiller à ce que les impôts payés par les Français ne soient utilisé que pour le bien des dits Français.
L’idéale étant bien sur une société libérale ou chacun assume intégralement son existence et ses responsabilité. Dans ces conditions tout ceux qui respectent ces règles seraient les bienvenues.
« Soyons bien clair, l’écrasante majorité des Français bla bla bla…. »
Je prends mon cas pour une généralité.
Personne ne croit plus à supériorité de l’homme blanc, le racisme n’existe plus que pour servir de chiffon rouge aux socilo (de gauche ou de droite)
« Mais il détestent tout simplement le fait que des gens s’invitent dans leur pays sans invitation »
Carrément ? Une invitation ? J’espère qu’elle est pas envoyé par la poste, les pauvres ont le temps de crever au moins 10 fois.
« La situation est exactement la même que si une ou plusieurs personne débarquait chez moi sans crier guars. »
La situation est différente, je pense qu’on peut quand même trouver quelques mètres carrés de libre dans l’hexagone.
« Pour les émigrés c’est la même chose, si certaine personnes ou groupement de personnes souhaitent les aider, les héberger, les nourrir, les soignés AVEC LEURS DENIERS alors il n’y a aucun problème. »
Une preuve de plus (ça commence a en faire beaucoup la) que l’état providence est une connerie, qui de toute façon va se faire bouffer par la réalité. Les migrants ne feront qu’accélérer un tout petit peu cette explosion du modèle socialiste, alors laisser des gens crever pour une rallonge de drogue d’état … je sais pas si c’est le meilleur deal.
Ah mais une invitation c’est exactement cela, elle peut ne jamais venir, cela signifie tout simplement qu’on ne désire pas votre compagnie…
le m² en France est assez cher et si je ne m’abuse aucun de ces migrants ne souhaite allez s’installer au fond de la creuse ou dans des coin perdue sans électricité ni eau courante, ni médecins ni magasins… vous savez toutes ces choses que les Français on bâtis au fil de siècles d’efforts et d’impôts et qui tombent tout cuit dans la bouche de ceux qui débarquent la gueule enfariné…
Je vous rejoins sur le dernier point l’arrivé massive de ce gens marquera sans doute la fin de nos sociétés telle que nous les connaissons mais pour donner naissance à quoi? bien malin et bien optimiste sera celui qui pariera sur une issue positive…
« Les migrants ne feront qu’accélérer un tout petit peu cette explosion du modèle socialiste »
A en lire Strongagain on pourrait penser que les migrants seraient susceptibles de devenir belliqueux vis à vis de leurs hôtes éventuels…
Du tout, je ne dis pas que ce sera leur faute, bien au contraire. Le socialisme est un système politico-économique qui ne marche pas, tu peux bricoler tout ce que tu veux mais quand un truc ne marche pas ben un jour sa pète.
Donc pour toi, on doit forcement mourir ou on est née, du coup si t’as pas eu de bol est que tu nées dans un pays pauvre … ben tu le restes . Il n’y a pas d’invitation a avoir, de toute façon invitation ou pas quand t’as faim tu t’en fout complétement.
Sujet mainte fois abordé sur ce site, le m² est cher a cause (entre autre) des réglementations débile et des permis de construction délivré au compte goute a des copains.
Tu sais, ce sont pas des parasites, ils travaillent eux aussi ! Ce sont eux d’ailleurs qui se foutent royalement du code du travail et sont prés a bosser pour 4 euro de l’heure sur les chantiers, ils sont bien plus libéraux que nous ! Ces personnes une fois naturalisé vont payer des impôts et participer a l’effort collectifs. Et puis met toi a la place d’un patron, tu préfèrerais employer un français qui va gueuler si tu le fais bosser ne serait-ce que 5 minutes de plus que l’horaire « normal » ou un émigré qui a risqué sa vie pour pouvoir travailler en France ? Mon choix est vite fait.
L’être humain a vécu l’immense majorité de son histoire sans état providence et ça a plutôt bien marché jusque la, s’il fallait s’inquiéter a chaque changement on serait encore entrain de découvrir le feu
« Dans ces conditions tout ceux qui respectent ces règles seraient les bienvenues. » : oui. Et ceux qui font du prosélytisme violent comme le font certains prédicateurs, c’est dehors expulsion du territoire sans le moindre ménagement. Et à 99.9 % cela marcherait sans le moindre problème. la liberté de propager la violence n’existe pas.
Les gens ont surtout peur de l’ islam qui mène à l’ islamisme. Plus que la perte des valeurs, c’est la peur qui mène vers la religion et plus encore vers l’extrémisme. Depuis la naissance de l’humanité, la peur est à la source de tout: des meilleures inventions mais aussi des comportements les plus irrationnels. Face à la peur, des individus éduqués et intelligents perdent tout sens critique. La situation de désarroi dans laquelle se trouve l’Occident tient à la peur: peur du terrorisme, peur de l’immigration, du réchauffement climatique, de l’épuisement des ressources. Devant l’impuissance de la démocratie face à ces crises, la machine s’emballe. Il faut noter que le basculement dans l’islamisme ne touche plus seulement des personnes de culture musulmane. D’anciens laïques ou d’anciens chrétiens sont de plus en plus nombreux à se convertir puis à se radicaliser.
http://www.lefigaro.fr/vox/culture/2015/09/04/31006-20150904ARTFIG00401-boualem-sansal-du-totalitarisme-de-big-brother-a-l-islamisme-radical.php
Regis Debray dit parfois des choses justes.
La bévue de l’Occident, c’est : « le progressisme pour les nuls ». S’imaginer que, le nouveau effaçant l’ancien, on pourrait gommer Saddam Hussein, Kadhafi, les talibans, Bachar al-Assad, etc., pour faire fleurir la Suisse du côté de l’Himalaya, de l’Oronte ou de la Mésopotamie. Non. En détruisant partout les Etats, nos fiers-à-bras ont porté les tribus au pouvoir. Ils devraient fréquenter les ethnographes et les historiens, pas les idéologues. La superstition de l’économie, avec un peu de morale en cache-sexe, ça en fait hélas des idiots stratégiques.
« l’humanité s’arrête aux frontières de la tribu »
avant d’être démontré au Brésil par le grand ethnologue, ce principe de limite des obligations morales fut écrit explicitement ans la Charia, c’est à dire le Coran, Parole littérale d’Allah. Faites vous même cette vérification (essayez Ie site Islam et Vérité) ou tout autre source digne de votre confiance (non subventionnée par le pétrole ou les Etats)
Bien entendu le fait que les pays limitant l’obligation morale à la communauté des croyants – l’Oumma – n’est pas neutre dans la propension au bellicisme civil dans les pays musulmans, notamment depuis la réactivation de l’Islam littéral ou intégriste par les pétro-dollars.
Puisque les pays musulmans n’accueille pas les ressortissants de l’Oumma, qui est la vrai nation selon la Charia, ceci vérifie l’axiome de limite tribale de l’humanisme.
Si l’Europe est concernée, c’est surtout au titre du droit d’asile qu’elle offre unilatéralement, même au réfugiés d’autre continent. Elle pourrait fort bien faire valoir auprès de l’ONU qu’il y a suffisamment de pays musulmans ou africains pour accueillir les réfugiés de guerre de ces aires culturelles, mais telle n’est pas la volonté de ses dirigeants.
Ces dirigeants de l’UE ou de la RF décident à la place des peuples qu’ils sont censés représenter et sans jamais les consulter d’ouvrir largement la porte non seulement aux réfugiés de guerre (10% du flux) mais à tous les migrants connaissant la combine de la demande d’asile. Procédure où ils sont assistés par les associations politiques immigrationistes. Une fois entré, il deviendront des clandestins, mais munis en France de droits sociaux généreux de la République.
Et-il étonnant que de nombreux européens et français souhaitent se soustraire à cette mondialisation de leur environnement humain immédiat ? Ceci pose la question simple : à qui appartient un pays, une terre ? Sommes-nous dans une humanité sédentaire ou nomade ? (et dans ce cas serait-elle plus pacifique ? plus prospère ? plus libre ?) Des pays, des régions, des peuples peuvent-ils faire sécession de ce mondialisme migratoire ? Il leur suffirait d’une majorité politique locale (penser à la Kanakie ou à la Corse)
L’Asie de l’Est qui dépasse l’Europe et l’Amérique en prospérité accueille peu de migrants. Pas de pb d’intégration chez eux. L’Australie adopte maintenant une politique migratoire restrictive. Plus près de nous la Suisse et le Royaume uni sont resté hors Schengen. Ont-ils eu tort de garder la compétence migratoire au niveau national ?
Question clé, et une réponse envisageable :
http://www.contrepoints.org/2014/03/17/159750-la-france-nappartient-pas-aux-francais
J’ai relu cet article et c’est un pastiche de propagande de faible qualité qu’un idiot socialiste démonterai du premier coup.
J’ai beau partager nombre de convictions avec l’auteur, ce genre de présentation fait du mal plus que du bien au libéralisme.
Préambule:
Le ton est donné, on se situe dans l’affect. On va donc tenter de raisonner avec son cœur mais pas trop avec sa tête.
« L’État-providence ne faillit pas à cause des immigrés »
Ce paragraphe mélange le commerce et les vagues migratoires. ce n’est pas la même chose.
« L’humain est par définition un migrant »: faux, c’est une faculté d’adaptation qui poussera à changer d’endroit ou pas. Il n’y a rien d’inscrit dans la génétique de l’homme qui le pousse à migrer.
« Les migrations ont constamment enrichi l’Humanité, elles ont permis le transfert d’idées et de technologies d’un bout à l’autre de la planète. »
Vrai et faux, elles ont permis de bousculer des ordres sociaux établis qui minimisaient les frictions sociales. Elles ont aussi engendrées des vagues d’épidémies horribles etc….
« Les États-Unis, continent le plus riche et le plus prospère de notre époque, s’est construit, faut-il le rappeler, sur l’immigration. »
Ce qui fait la richesse des E-U ce n’est pas que sa population. C’est réducteur et simpliste. Cela tient du roman et du mythe fondateur.
« Les vagues migratoires de juifs venus de l’Est au milieu du XIXe siècle ont mené directement à l’affaire Dreyfus et au nazisme. »
Dreyfus est un pur alsacien. Les flux migratoires des juifs en france à la date étaient majoritairement contenus dans les limites des frontières et non extra-territoriaux.
« Cette obsession pour les juifs et la banque connaît aujourd’hui encore des échos tant à gauche qu’à droite dans la critique fallacieuse de la loi bancaire de 1973. »
L’article du lien ne parle jamais d’antisémitisme. L’obsession pour les juifs en france aujourd’hui est le fait principalement de musulmans et pas forcément radicaux pour l’essentiel.
« voilà près d’un siècle que les États promettent de régler tous vos problèmes alors que tout ne fait qu’empirer. »
Ah bon, n’exagérons rien… mon arrière-grand père à combattu des allemands dans les tranchées, mon grand-père aussi, le rideau de fer est tombé, la mortalité infantile, la famine, les épidémies reculent etc… ce qui ne veut pas dire que l’on ne peut pas améliorer encore les choses.
Au contraire de vous je pense qu’il est nécessaire pour un état sociale démocrate de faire venir massivement des immigrés et de leur donner la nationalité pour plusieurs raisons:
– ils seront les prochains perdants du système ponzi qu’est la sécu sociale et donc feront vivre le système
– ils sont un pool de voix pour les politiciens qui sauront les toucher
– ils permettent de « racialiser » les thèses du camp d’en face et de s’installer comme les défenseurs du bien.
– ils permettent de légitimer la spoliation des richesses de certains sous le couvert de la solidarité et donc de faire perdurer un système en place.
– ils permettent d’avoir une masse de travailleurs à bas cout pour les grandes sociétés nationale ou pratiquants le capitalisme de connivence.
« Les étatistes devraient tous les avoir sur la conscience. Ils sont responsables des millions de morts de la guerre de 14-18, des millions de morts de 39-45,…. »
C’est du Taubira dans le texte ? Cela ressemble à l’argument des croyants contre les athées qui vise à dire que le nazisme, le communisme étaient des régimes athées donc l’athéisme est du nazisme… ou quelque chose du genre.
« Les étatistes, de gauche, de droite, démocrates ou non, gentils ou méchants, sont tous, collectivement, responsables pour avoir partagé l’idée que les États et les élus providentiels allaient résoudre les problèmes des gens alors qu’ils ne font que les créer et les empiler. »
Il y a des libéraux étatistes.
Je suis libertariens mais je ne le suis pas sur le même mode que vous. Je ne dis pas que l’état c’est nul. Je dis qu’il y a mieux à faire.
Les étatistes, vous et moi, bon gré mal gré, ne sont pas responsables dans l’ensemble des crimes perpétrés en syrie. Si vous êtes convaincus du contraire alors attaquez en justice qui bon vous semble.
La mort de ces gens m’attriste au nom du fait que la mort de n’importe quel êtres vivant est toujours une tragédie, une souffrance, encore plus quand il y a de la violence.
Mais, pour être honnête je n’ai aucune larme qui me vient à l’oeil. Je ne vois pas en quoi est-ce un crime moral si je ne partage pas l’affliction collective du moment. Je ne suis pas un saint.
J’entends avoir le plein pouvoir de décider qui je veut aider ou pas. En l’occurrence, je considère avoir déjà assez de personnes à aider autour de moi pour en rajouter. C’est pourquoi j’accueil avec scepticisme toutes annonces de la sorte.
Conscient de vivre dans un pays spoliateur de mes libertés fondamentales, je considère que l’afflux de population démunies contribuera a légitimer le système que vous dénoncez.
Dans la mesure ou je souhaiterai que l’emprise de l’état sur ma personne doit au moins dans un premier temps se restreindre aux pouvoirs régaliens, je n’accepte pas l’immigration au delà de certaines mesures.
On nous ment et nous raconte n’importe quoi : ils ne fuient pas l’horreur et le massacre.
WALT STREET JOURNAL dévoile bien des revers que nos journalistes ont tu. Dans quel but ?
http://www.wsj.com/articles/image-of-syrian-boy-washed-up-on-beach-hits-hard-1441282847
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