Faut-il interdire de rejoindre la fonction publique avant 53 ans ?

Aujourd’hui l’État « confisque » aux forces vives du pays ses éléments les plus brillants pour en faire des fonctionnaires. Et si on arrêtait ?

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Ecole Nationale d'Administration (ENA) à Strasbourg (Crédits : Rémi Leblond, licence GNU GFDL), via Wikimedia Commons.

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Faut-il interdire de rejoindre la fonction publique avant 53 ans ?

Publié le 23 février 2015
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Par Jean-Michel Y.

Un article d’Emploi 2017.

Ecole Nationale d'Administration (ENA) à Strasbourg (Crédits : Rémi Leblond, licence GNU GFDL), via Wikimedia Commons.
Ecole Nationale d’Administration (ENA) à Strasbourg (Crédits : Rémi Leblond, licence GNU GFDL), via Wikimedia Commons.

Aujourd’hui l’État « confisque » aux forces vives du pays ses éléments les plus brillants pour en faire des fonctionnaires, à un âge auquel ils sont les plus créatifs et les plus dynamiques pour innover, créer des entreprises, partir à la conquête des marchés étrangers. L’aspect le plus symbolique en est sans doute que les trois plus prestigieuses grandes écoles françaises sont trois écoles de fonctionnaires : l’X, l’ENA et Normale Sup.

Second grave inconvénient de ce système : les jeunes et « brillants » fonctionnaires, avec des âmes de « Robin des bois », dévorés par l’ambition de refaire le monde (bien légitime à cet âge et au vu de leurs succès intellectuels), sont totalement ignorants de la vraie vie (une étude de l’IRDEME a montré que parmi les 100 plus hauts postes de direction de Bercy, seuls 2 avaient déjà travaillé dans une entreprise ! Situation unique au monde.

Il ne faut donc pas s’étonner du caractère aussi sophistiqué que kafkaïen des règlementations dans lesquelles nos entreprises essaient de survivre. Ces recrutements hyper sélectifs entraînent une surqualification, génératrice d’aigreurs, de carrières bloquées et beaucoup trop longues, avec des fonctionnaires d’autorité ne connaissant rien à la vie et formés (déformés ?) par la « vie de cour » (j’ai malheureusement, combien de fois, participé à des réunions à Matignon où les « Rastignac » dont les dents rayent le parquet, excellaient dans des luttes visant à pousser la carrière de leurs ministres sans jamais penser véritablement à l’avenir du pays.

Troisième inconvénient, l’extrême rigidité de la fonction publique : embauché à 20 ans, non-licenciable. Lorsque l’on embauche, c’est en fait un investissement sur 45 ans, soit un engagement de 4,5 millions d’euros qui devrait être provisionnés !… avec le manque de flexibilité que cela entraîne sur une très longue durée alors que sur de telles périodes les besoins et les priorités de l’État évoluent.

… Et cette réforme donnerait des carrières plus courtes, donc une souplesse dans la gestion de l’État : une embauche à 53 ans diviserait par 4 ce facteur de rigidité dans la gestion des effectifs.

À l’inverse, deux avantages significatifs d’un recrutement après 53 ans :

Embauchés à 53 ans, on aurait des fonctionnaires moins « géniaux », moins imbus d’eux-mêmes, matures, avec du plomb dans la cervelle et du bon sens. Entrer dans la fonction publique à 53 ans impliquerait une vraie expérience vécue, et donc un minimum d’humilité, ce qui manque tant à notre fonction publique. L’âge conduit en général à privilégier pragmatisme, sens de l’écoute et bon sens sur l’ambition dévorante et l’idéalisme conceptuel.

Enfin, dans notre pays, 53 ans est l’âge où davantage de cadres sont en inactivité plutôt qu’en activité, et cela contribuerait sans doute à remédier à cet immense gâchis que nous ne pouvons que constater, tout en libérant dans le même temps l’énergie des jeunes les plus brillants dont nos entreprises ont tant besoin. En même temps, sur le plan budgétaire, payer comme fonctionnaire un cadre aujourd’hui ou le payer par l’assurance chômage, ou par une préretraite, ne représenterait qu’un surcoût marginal minime pour la collectivité.

En 1980 j’avais convaincu notre regretté ministre André Giraud de lancer une expérimentation dans ce domaine avec le programme « recrutement de 100 cadres expérimentés » dans les directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement et ce fut sur tous ces plans un grand succès : plusieurs de ces cadres étaient moins payés que ce qu’ils percevaient au chômage, mais pour autant ils se « défonçaient » très efficacement, et s’épanouissaient dans leur nouveau job car ils avaient retrouvé leur dignité.

Bien entendu certains postes ne pourraient pas être ainsi pourvus, mais y en aurait-il vraiment tant que cela ?

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  • Très bonne analyse et excellente idée!

  • Je dirais même avant 55 ans 🙂

  • Embaucher un fonctionnaire est un engagement sur 65 ans au moins : c’est l’Etat qui paie sa retraite !!!

    • breizh ,

      L’état , bien qu’ayant une personnalité morale , ne paie rien , c’est vous , nous , qui payons le fonctionnaire 65 ans …

  • Vous devriez préciser de quels types de fonctionnaires on parle.
    Je vois mal des enseignants ou des policiers commencer leur carrière à 53 ans.

    Mais je suis d’accord sur le manque de flexibilité dans la fonction publique. Impossible de quitter un poste et d’y revenir plus tard par exemple. Quand on signe, c’est pour la vie <3 <3 <3

    • Il n’y a aucune raison valable justifiant qu’un enseignant soit fonctionnaire, même dans une école publique.

      Les policiers et militaires sont des cas à part. Eux sont les vrais fonctionnaires.

      • «  »Il n’y a aucune raison valable justifiant qu’un enseignant soit fonctionnaire, même dans une école publique. » »

        Tout à fait , ils peuvent parfaitement être CDD renouvelables périodiquement ou CDI , d’ailleurs la privatisation de l’EN , la mise en place du voucher ou bon scolaire , seraient de puissants moyens pour donner à nos enseignants les moyens de sortir du système d’enseignement des élèves formés pour le marché du travail !!!

      • vous oubliez les juges. pour préserver l’indépendance de la justice, il est important qu’ils aient un statut de fonctionnaires qui les protègent de pressions. pour moi, le statut de fonctionnaire doit être gardé juste pour les magistrats, les forces de sécurité et quelques autres cas spécifiques

    • Enseignants à 53 ans ? Pourquoi pas …

  • Avec des policiers et des militaires de 53 ans : on va pas aller bien loin.

    Ce qu’il faut c’est tout simplement supprimer les 75% de fonctionnaires en trop. Cette question d’âge est hors propos. Un fonctionnaire inutile de 53 ans ou de 35 ans : ça reste un fonctionnaire inutile.

    Limitons le périmètre d’action de l’Etat par la constitution. Renvoyons les fonctionnaires en trop.

    • D’accord avec votre suggestion. Mais il me semble que l’auteur suggère avant tout d’appliquer la règle des 53 ans sur les hauts fonctionnaires (x, ena & co). Le fait est qu’avec la dimension pyramidale du Léviathan français, la quasi totalité des décisions idiotes et nuisibles vient des hauts fonctionnaires.

      • Peut-etre une question idiote, mais il’y a beaucoup de jeunes ( moins de 40 ans par exemple) dans les décisionnaires ( haut fonctionnaires) de la fonction publique ( encore que va chercher un mec qui décide et prend une responsabilité dans la fonction publique…)?
        Par contre, je suis d’accord sur le manque de flexibilité, signer pour toute une carrière cela en angoisse plus d’un dans la fonction publique ( enfin chez les bas fonctionnaires :)).

        • Si les hauts fonctionnaires sont mauvais, le bas est peut être meilleur. En tout cas il y a beaucoup de gaspi qui pourrait servir à travailler autrement et à servir le peuple autrement que par des automates téléphoniques et des portails numériques.

      • Vous avez sans doute raison, mais pour un haut responsable ou un gestionnaire, dans le privé, 53 ans, c’est encore « jeune », malgré une grosse expérience: ils seront bien sûr capables de prendre des décisions plus pragmatiques et, en un mot, meilleures.

        L’idée est pourtant très bonne mais ne sera pas appliquée!

        il faudrait aussi que ces quinquagénaires soient capables de « subir » le système public: vous savez, quand des tas de papiers doivent être contresignés par chaque échelon de la pyramide, chaque service étant responsable d’un aspect du « dossier » et devant donc viser le document avant sa concrétisation.

        Autre chose à supporter: j’ai déjà constaté bien souvent que quand une décision est prise pour ce qu’il est convenu d’appeler « une ou des raisons politiques », c’est bien que ces raisons ne coulent pas d’une source logique ou raisonnable!

        Ça doit être bien difficile quand une solution durement travaillée pour être la plus efficace et la meilleure possible dans des situations bien concrètes, se voit refusée pour « raison politique », simplement parce qu’un politique n’en veut pas! (parce que ça ressemble à l’idée d’un adversaire ou pour tout autre « enfantillage » pas mieux argumenté!).

        Il en irait de même, sans doute, de personnes compétentes dans l’entreprise mais à un échelon moins élevé, « victimes » d’un « plan social » suite à une « délocalisation » ou une « restructuration » stratégique, par exemple, et qui se retrouverait à jouer le « gratte-papier » ou d’autres tâches dont il percevrait vite le caractère formaliste et ridicule, alors que son bon sens imaginerait aussi vite qu’une simplification et/ou une informatisation minimum accélérerait beaucoup la procédure, mais sans même pouvoir le suggérer à son supérieur hiérarchique, vu le nombre de personnes vivant de cet état de fait!

        Il ne faut jamais oublier que c’est l’administration qui, en fait, s’invente ses propres missions et ses usages et de façon suffisamment complexe pour se rendre incontournable, en profitant de cette occasion pour se créer de toute pièce, des exigences et un pouvoir alors qu’elle n’est aucunement élue! (J’appelle l’administration, « le vrai 4ième pouvoir », bien avant la presse!).

        Enfin, n’oublions pas que la profession la mieux représentée à l’assemblé nationale, c’est « fonctionnaire »!!!

    • Agua: « Avec des policiers et des militaires de 53 ans : on va pas aller bien loin. »

      La police et la gendarmerie coutent ensemble1.17% du budget des administrations et leur effectifs représente 3.43% (240’000 agents) des 7 millions de salariés de l’état.

      C’est le mauvais gras qu’il faut tailler, les politiques ont déjà réduit le « bon gras », les tâches régaliennes à la portion congrue.

  • bof …
    Normale Sup ne forme pas des « fonctionnaires », mais des universitaires. Ils ont effectivement un statut de fonctionnaires mais c’est tout à fait accessoire
    la proportion de fonctionnaires en sortie de l’X doit être de moins de 1/4,
    Enfin l’ENA, je ne la classe pas dans les prestigieuses.
    A elle trois elle aspirent vers la fonction publique une ou deux centaines sur la dizaine de milliers de brillants esprits : pas de quoi vider le pays de ses forces .
    Par ailleurs sont-ce ces jeunes qui pourrissent la fonction publique ? Hélas non. on peut faire bien des reproches à l’Etat, mais pas ceux qu’on peut imputer aux Rastignac : impétuosité, imprudence, vitesse au détriment de la planification, objectifs ambitieux, mépris pour les anciens, etc. ce sont peut-être des « petits cons » mais ils n’ont pas le pouvoir et font juste ce que les chefs leur demandent.

  • Embaucher des fonctionnaires à 55 ans?
    A EDF, RATP, SNCF ils sont déjà à la retraite.
    Des militaires alors? Non ils sont déjà à la retraite.
    Alors des contrôleurs aériens ou des pilotes de ligne? Non ils sont déjà à la retraite.
    Alors des fonctionnaires? Avec les bonifications catégorielles une bonne partie est déjà à la retraite.

    • Ce sont des assimilés fonctionnaires.

      Les fonctionnaires issus des 3 fonctions publiques : État, hospitalier et collectivités territoriales la retraite c’est 60 ans sauf le personnel soignant, c’est plus tôt

  • Enfin cette question est abordée et le constat est très juste : tous ces diplômés brillants, tous ces recrutés par concours, les meilleurs (au sens de la formation qui aboutit à des diplômes, ce qui relativise tout de même les choses) sont perdus pour le pays, car ils travaillent pour l’Etat qui ne travaille qu’à sa propre survie et en aucun cas pour le pays.

    Ceci rend d’ailleurs la recommandation contenue dans cet article étrange. La seule vraie solution, c’est que les jeunes qui perdent leur temps, leurs illusions, leur ardeur et en fin de compte leur vie, le quittent cet Etat qu’ils « servent » aujourd’hui. Le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite était une bêtise : ce sont les plus jeunes qui doivent partir, car ils peuvent entreprendre, car ils peuvent obtenir des jobs productifs dans le privé, car ils peuvent se mettre à vivre enfin au lieu de vivre dans ces châteaux kafkaïens dans lesquels ils sont invités à la fermer en attendant que le temps passe.

    Que dites-vous ? Il n’y a déjà pas assez de travail pour tout le monde ? Allons, allons ! Vous n’allez pas ici vous mettre à faire du Aubry. Le marché du travail aussi est un marché que seule l’offre stimule. Le travail appelle le travail et il faut se remettre à construire des cercles vertueux. Le meilleur signal donné au marché, ce serait que l’Etat s’engage dans la voie de son propre démantèlement. Je suis sûr que de nombreux français voteraient pour un tel programme.

    Mais ce qui est sûr aussi, c’est que ni les conservateurs, ni les socialistes, ni les fascistes, ni les communistes ne le proposeront. Une seule solution : le libéralisme politique.

  • Cette approche me pose un problème à plusieurs niveaux.

    Sur le fond tout d’abord car elle est basée sur une approche paramétrique – l’âge – dans un système aux fondements pourris – des pouvoirs démesurés qu’ont certains hommes sur d’autres hommes – au lieu d’une approche sur des fondamentaux sains dans lesquels les paramètres n’ont pas d’influence particulière sur la sélection des individus. Circonscrire les capacités de nuisance et les pouvoirs de toute personne en position d’user de coercition sur ses semblables, cela me paraît suffisant sans avoir à se prendre la tête sur l’âge ou même le nombre d’heures effectuées en entreprise.

    Ensuite ça me pose un autre problème concernant la méthode. Cette société s’enfonce dans la servitude en partie parce que nous sommes noyés dans des approches paramétriques: des lois spéciales ici et là, par ci par par là en fonction de tel ou tel groupe, tel ou tel sexe, ou orientation sexuelle, artiste, syndicaliste, employé edf mais attention pas gdf … et à n’en plus finir. Donc encore s’attacher à un paramètre, c’est persévérer dans la même direction, et donc on se retrouve encore avec des hommes qui décident que c’est comme ça pour d’autres hommes, c’est 53 ans et pis ta gueule.

    Dernier point, je ne vois pas pourquoi un jeune individu authentiquement inspiré pour devenir agent de l’état, même sans autre expérience particulière, devrait attendre 53 ans si c’est ce qu’il désire sincèrement. D’où sort ce droit de lui barrer la route sur des critères autres que ses qualités intrinsèques et individuelles ?

    En fait c’est très simple, on en revient toujours et encore aux fondamentaux. A partir du moment où le pouvoir de certains hommes sur d’autres hommes est parfaitement circonscrit, et que la récompense d’un individu est à la mesure de sa créativité, de ses efforts investis et de ses buts, on s’en bat les couilles de l’âge du capitaine ou de la longueur de sa bite.

    Désolé emploi 2017, mais je n’arrive pas à adhérer à votre idée et je ne vois pas ce qui la distingue de la liste ininterrompue d’idées liberticides nous menant droit dans l’iceberg.

    Dernière petite réflexion, je ne pense pas que l’Etat confisque les éléments les plus brillants, et je pense réellement que toutes ces institutions sont surévaluées – tout dépend des critères bien sûr. L’ENA ou Normale Sup n’évaluent que la capacité à réussir l’ENA ou Normale Sup.
    https://www.youtube.com/watch?v=x1Z9Ggqr84s

    Sinon je lis toujours vos postes et j’aime bien ce que vous faites 🙂

    Sincères amitiés libérales

    • A partir du moment où le pouvoir de certains hommes sur d’autres hommes est parfaitement circoncis, et que la récompense d’un individu est à la mesure de sa créativité, de ses efforts investis et de ses buts, on s’en bat les couilles de l’âge du capitaine ou de la longueur de sa bite.

      J’ai adapté le texte 🙂 Bon ça fait texte icule rid icule 🙂 Mais c’est homo gène 🙂

      A part cela mêmes droits et devoirs pour tous, plus de privilèges.

  • si le but est de réduire drastiquement le nombre de fonctionnaires de tous poils a quoi pourrait encore servir l’ENA? Si le problème c’est l’ENA comme le laisse penser cet article alors il est souhaitable de la fermer ou de la réorienter vers d’autre objectifs hors du champs de l’état.

  • Pour empêcher qu’une caste étatique se forme au détriment d’un pays il faut simplement diluer le pouvoir et là, plus besoin de bricolages et d’utopies qui n’ont aucune chance de marcher.

    Le rapport entre la démocratie et les libertés est sans équivoque: (cf graphique figure 4)
    http://www.contrepoints.org/2013/01/10/110829-premier-indice-liberte-humaine

    Avec une bonne démocratie semi-directe, la France serait aussi dans les pays les plus libéraux de la planète depuis longtemps:

    La dette et les déficits publics, priorités des Français selon un sondage:
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/10/29/la-dette-et-les-deficits-publics-priorites-des-francais-selon-un-sondage_1596136_823448.html

    Un sondage Ifop pour Le Figaro confirme le ras-le-bol fiscal éprouvé par les Français, partisans à 61% d’économies budgétaires, quitte à fermer certains services publics.
    http://www.lefigaro.fr/politique/2013/12/02/01002-20131202ARTFIG00522-les-francais-reclament-moins-de-fonctionnaires.php

    Réformer la retraite des fonctionnaires? Les Français sont pour à 75%
    http://www.challenges.fr/patrimoine/20130607.CHA0508/retraite-des-fonctionnaires-75-des-francais-favorables-a-la-reforme.html

    Trois quarts des Français hostiles au cumul des mandats local et parlementaire selon un sondage
    http://www.20minutes.fr/societe/1227667-20130925-75-francais-hostiles-cumul-mandats-local-parlementaire-selon-sondage

    78 % des Français jugent que le nombre d’élus est excessif.
    http://www.contribuables.org/2012/11/05/78-des-francais-jugent-que-le-nombre-delus-est-excessif-sondage-exclusif-csa-le-cri-du-contribuable/

    Mais la France n’est pas vraiment une démocratie:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_d%C3%A9mocratie
    Elle n’est donc pas libre:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_libert%C3%A9_%C3%A9conomique
    et sa presse « charlie » non plus:
    http://rsf.org/index2014/fr-index2014.php

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