Le regard de René Le Honzec.
Toute religion a ses extrémistes redoutables, comme on nous le serine depuis l’attentat pour éviter l’amalgame fatidique. Mais il n’y a pas que dans les religions : ainsi en Bretagne, il nous arrive de parler d’ “ayatollah bignouzard” pour certain exalté de la culture politisée.
À peine l’encre sèche des dessins assassinés, l’ayatollah Joffrin, imam de la mosquée Libération a balancé une fatwa lors d’un de ses prêches dont il abreuve un public de plus en plus restreint
“Au Nom de Marx le Miséricordieux !” Les terroristes ne se sont pas attaqués aux “islamophobes”, aux ennemis des Musulmans, à ceux qui ne cessent de crier au loup islamiste. Ils ont visé Charlie.
C’est-à -dire la tolérance, le refus du fanatisme, le défi au dogmatisme. Ils ont visé cette gauche ouverte, tolérante, laïque, trop gentille sans doute, « droit-de-l’hommiste », pacifique, indignée par le monde mais qui préfère s’en moquer plutôt que d’infliger son catéchisme. Cette gauche dont se moquent tant Houellebecq, Finkielkraut et tous les identitaires…
Vous, je ne sais pas, mais moi je lis le profond regret de l’ “erreur de cible”, un reproche aux assassins de n’avoir pas compris que leurs “vrais ennemis”, ce n’étaient pas les Anges de Charlie, apôtres de cette gauche… Je n’ose pas reproduire les Saint-Sulpiceries scripturales du Frère Joffrin, Marx le bénisse, car j’ai une mémoire historique qui me rappelle la connerie de cette gauche soixante-huitarde qui a tout raté, soutenu toutes les causes indéfendables, les États fascistes rouges, les politiques économiques décadentes et dont les épaves se raccrochent aux prébendes de l’État en députant et ministrant à tout va.
Cette gauche qui n’hésite jamais à jouer les inquisitions de la pensée tant c’est dans son ADN depuis la Révolution. Cette gauche qui a refusé de voir la montée de l’Islamisme en France, dénoncé les Zemmour et Finkielkraut et qui veut s’empresser d’enterrer/détourner l’indignation des millions de citoyens descendus défendre la liberté dans nos rues quadrillées de flics et de CRS ; les CRS : SS des soixante-huitards psalmodiés par Joffrin, les flics cons de Charlie. Mais aussi, en masse, les beaufs de Cabu, les Cathos forcément intégristes de Charb, les Musulmans (oui, bon pas tant que ça) abrutis du Coran de merde (en Une), les Juifs dont « le Talmud magique transforme l’eau en gaz et le gaz en or » et tant d’autres.
Je n’y étais pas. J’espère que ceux qui y furent en feront quelque chose, mais j’en doute.
Dessin spirituel, texte argumenté, merci.
Il est assez logique d’être gauchiste de cÅ“ur et libéral de raison. Quand le jusqu’au-boutiste du cÅ“ur se rend compte que la raison lui donne tort, il devrait avant tout chercher son erreur.
Nul doute que les prochaines élections vont encore leur donner une bonne raison de se lamenter. Les véritables socialistes qui déterminent leur positions par altruisme sont en fait très minoritaires. Si vous enlevez les bobos qui vivent dans leur bulle et les jeunes qui n’ont pas encore été confrontés aux réalités de la vie, que reste-t’il ? Des gens qui confondent leur intérêt et celui du monde ou de la nation, et qui ne perçoivent même pas l’incohérence et les limites de la “bien-pensance”.
Ceux qui sont le plus en contact avec les réalités – en fait bientôt une majorité – perçoivent eux les limites des beaux discours, mais faute d’une réponse honnête, raisonnable, assumée et rationnelle ils se tourneront vers le prêt-à -penser le plus simpliste, dangereux et vain.
Quoi Joffrin est de gauche ?
Mais alors que faisait-il en vacances en Suisse avec Jean Marie Le Pen ?
C’était il y a longtemps d’accord, mais quand même, quelle proximité !
Bravo et merci.
Je propose de créer un délit d’incitation à la haine du petit blanc de souche. Y’a pas de raison!