Climat : urgence et précipitation, du choix des cibles au choix des armes

Rajendra Kumar Pachauri, président du GIEC, a été reçu par le gouvernement. Pour le ministère de l’Écologie, « il est encore temps d’agir ».

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Climat : urgence et précipitation, du choix des cibles au choix des armes

Publié le 10 novembre 2014
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Par Jean-Pierre Riou

imgscan contrepoints bo447 PachauriÀ un an de la conférence de Paris, Rajendra Kumar Pachauri, président du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a été reçu par nos ministres, ce 5 novembre et a présenté la synthèse à l’intention des décideurs, qui vient d’être adoptée à Copenhague.

Cette synthèse rappelle, sans ambiguïté, l’urgence d’un effort plus grand encore :

« Sans effort d’atténuation supplémentaire au-delà de ceux actuellement déployés, et même avec de l’adaptation, le réchauffement d’ici la fin du XXIe siècle conduira à des niveaux élevés à très élevés de risques d’impacts sévères, étendus et irréversibles au niveau mondial (niveau de confiance : élevé). »

Avant le point de non retour et le cataclysme annoncé, l’électricité nucléaire rejoint, dans cette synthèse pour décideurs, la panoplie des solutions urgentes à développer…

Pour le ministère de l’Écologie, « il est encore temps d’agir ». Le propos n’est donc pas de s’interroger sur la validité des prévisions du GIEC, même s’il convient de savoir que son travail est contesté, mais simplement de se pencher sur l’efficacité des moyens engagés par les États qui ont fait de ce combat leur priorité.

Le charbon, première source d’électricité mondiale et en passe de devenir la première source d’énergie primaire, semble le principal incriminé. D’autant que ses émissions de méthane, d’oxyde d’azote ou de souffre, augmentent sa nocivité, le rendant responsable de dizaines de milliers de décès prématurés. C’est l’ennemi public numéro 1.

En regard de ce fléau, la production française d’électricité fait figure de modèle, puisqu’elle est exempte d’émission de CO2 à 90 % avec 29,1 millions de tonnes de CO2 pour 550,9 TWH (milliards de KWh) produits en 2013, soit 50 kg de moyenne par MWh (contre une tonne CO2/MWh pour charbon) (Bilan RTE 2013 p15).

L’apport des énergies renouvelables étonnamment choisies pour lutter contre une absence de problème, impose au réseau une intermittence de production, qui évolue sur une échelle de 1 à 100 entre les records d’efficacité et d’inefficacité, malgré le prétendu foisonnement des vents, ou régimes différents d’une région à l’autre.

Des moyens thermiques n’en deviennent que plus nécessaires pour ajuster la production aux besoins de la consommation, les à-coups de fonctionnement et régimes partiels qui leur sont imposés augmentant leurs facteurs de pollution.

 

La responsabilité de l’intermittence dans le recours au charbon

Ce qui semble avoir été moins prévu, c’est la perte de compétitivité des centrales les moins polluantes et les plus récentes (cycle combiné à gaz CCG), qui doivent se plier aux aléas de la production de certaines énergies renouvelables intermittentes et en viennent à fermer leurs portes, entrainant la nécessité de subventions afin d’éviter le black out dès que le vent tombe.

C’est ce que souligne le rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) :

« L’introduction d’un volume important de capacités d’ENR intermittentes sur le réseau, à un rythme soutenu, a augmenté les problèmes d’intermittence, a affaibli la sécurité d’approvisionnement et a menacé le modèle économique de certaines centrales électriques (le facteur de charge des centrales à gaz est réduit, les prix plus bas en période de pointe affectent le modèle économique de pompage-turbinage). »

Parvenant au paradoxe de nuire aux moyens de production les plus propres (pompage turbinage et CCG) indispensables pour se plier aux aléas de la consommation et ouvrant la voie au charbon, plus compétitif.

 

La dérive du système

Ces subventions rendues nécessaires pour disposer d’une capacité de production suffisante quand le vent tombe, par exemple, profite même au charbon.

Bruxelles vient d’évaluer à 10,1 milliards d’euros les aides d’État pour le charbon en 2012. À titre de comparaison, le charbon représentait 3,6% de la production française d’électricité en 2013 (RTE 2013), contre plus de 45% en Allemagne.

Selon Eurostat 2014, six pays en Europe continuent à augmenter leurs émissions de C2 O. Le charbon est au banc des accusés.

La France fait partie des coupables. Sa production électrique utilisant le charbon, toute marginale qu’elle soit, a progressé de 14 % par rapport à 2012, malgré la progression parallèle des énergies renouvelables. L’analyse des éléments ci-dessus inciterait même à oser « à cause des renouvelables », en raison de leur intermittence, de leur tarif d’achat préférentiel et de l’obligation de leur achat, même quand on n’en a aucun besoin. De toute évidence, la baisse du cours du charbon n’y est pas étrangère, mais cette seule explication ne saurait suffire.

Parmi les principaux accusés, se trouve bien sûr notre « modèle » de transition d’outre-Rhin. Après quatre années consécutives d’augmentation du recours au charbon/lignite (253,5 TWh en 2009 et 286 TWh en 2013), l’Allemagne ne semble pas devoir changer de ligne, puisque de 41,8 GW de puissance charbon/lignite installée en 2013, elle annonce 47,5 GW de prévision pour 2016, avec une production mobilisable, à cette date, de 388,2 TWh.

Des centaines de villages allemands représenteront une partie des dégâts collatéraux en risquant d’être tout bonnement rayés de la carte pour permettre l’essor des mines de charbon/lignite à ciel ouvert.

La puissance installée du parc de production d’électricité solaire/éolien allemand est pourtant supérieure à celle de notre parc nucléaire, soit 71,6GW, contre 63,1 GW pour le nucléaire français. Son intermittence est responsable d’un si piètre bilan. Son parc photovoltaïque ne produisant, bien sûr, plus rien dès que la nuit tombe, son parc éolien étant capable d’aussi mauvaises performances (0,3 % de facteur de charge).

Ce qui ne marche même pas en Allemagne a d’autant moins sa place en France que les 29,1 millions de tonne de CO2 (même pas le dixième de celles du parc allemand) émis par le parc de production d’électricité français représentent moins du dixième des émissions totales françaises (346 millions de tonnes) et semblent pratiquement incompressibles.

La France exporte en permanence plus que ne produisent toutes ses éoliennes. La CRE, dans son avis défavorable au tarif d’achat obligatoire éolien de 2008 considère que « chaque unité d’électricité renouvelable supplémentaire produite se substitue approximativement pour un tiers à de l’électricité produite à partir d’énergie nucléaire, pour un autre tiers à de l’électricité produite à partir de combustibles fossiles et, pour le dernier tiers, augmente les exportations ».

Les subventions à l’éolien finançant donc la consommation étrangère, puisque cette électricité est exportée moins cher que le tarif d’achat obligatoire éolien. (tarif d’achat 91,2 €/MWh en 2014 (annexe 1 p7), le prix moyen export sur ces 12 derniers mois étant de 34,4 €/MWh source douanes françaises.

Et la CRE continue :

« L’ADEME indique que, en 2008, l’électricité éolienne se substitue pour 75 % à de l’électricité produite à partir d’énergies fossiles. Sur cette base, les émissions évitées en France par l’éolien sont estimées à 300 g de CO2 par kilowattheure. Ces chiffres sont établis pour 2008 et ne peuvent être directement comparés aux résultats issus de l’analyse de la CRE, établis à l’horizon 2015. »

Ce qui n’empêche pas ces chiffres de continuer à étayer de vaines promesses.

Le développement éolien s’attaque à un problème environnemental très marginal en France (les émissions de CO2 du parc de production d’électricité qui émet moins du un dixième des émissions totales), et se révèle incapable du moindre résultat, malgré les milliards d’euros qu’il détourne de leur objectif initial.

C’était prévu par des études comme celle de Civitas, qui affirmait qu’une centrale à gaz émet moins de CO2 seule que lorsqu’elle est couplée à des éoliennes. Le Commissariat général à la stratégie et à la prospective vient d’en faire le constat en ces termes :

« Trois principales technologies renouvelables ont gagné en diffusion : l’éolien, le photovoltaïque et la biomasse. Reconnaissons qu’aucune de ces technologies ne peut avoir de réel impact sur le changement climatique. » (p.75)

Le monde semble s’être mobilisé pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Des sommes sans précédent sont affectées à ce défi, tous les ménages sont mis à contribution. Le nouveau cadre européen « d’action en matière de climat et d’énergie à l’horizon 2030 » rappelle l’urgence et la priorité de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il supprime, pour les États, le caractère contraignant de leurs objectifs en matière d’énergies renouvelables.

Les éoliennes demeurent le symbole de notre transition écologique. L’absence de résultat ne doit pas surprendre.

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  • Superbe démonstration qui met en exergue l’absurdité des solutions préconisées par nos responsables politiques plus soucieux de complaire à une minorité d’exaltés et de spéculateurs que d’apporter une réponse adaptée au défi énergétique. Il suffit de creuser un peu pour prendre la mesure de l’imposture. Ce qui est terrifiant c’est de voir à quel point le bon peuple est manipulé par les médias, l’ADEME et les charlots d’EELV. Il suffit de prendre un peu de temps et une calculette pour se rendre compte que jamais une source d’énergie aussi imprévisible que le vent ne pourra satisfaire aux besoins d’une société technologique comme la notre. Savez-vous que si l’on voulait remplacer les 38 000 000 de voitures qui roulent en France par des ZOE qui rouleraient seulement une heure par jour avec leur moteur de 75 KW, il faudrait rien moins que 259 000 éoliennes de 2 MW (facteur de charge de 23% en 2013) données RTE ?
    Savez-vous que pour faire rouler une seule motrice de TGV en septembre 2014 (fact de charge 12% – données RTE), il aurait fallu … 36 éoliennes de 2 MW …. C’est à pleurer, non ? Nos responsables sont en plein déni et cela est terrifiant.

    • Les EnR, ça ne tient pas la route en première approche :
      – sur les surfaces à mobiliser pour produire de l’énergie,
      – sur l’intermittence,
      – sur les coûts.

      Le moins qu’on pourrait attendre, c’est que l’on démontre au préalable que l’on sait résoudre ces 3 problèmes avant de lancer des plans de déploiement. Mais non : le mot d’ordre est dépenser, déployer, casser l’existant et réfléchir ensuite. C’est même pas du déni mais de la connerie assumée.

      • Il y a aussi la quantité de matières premières nécessaires, donc le néodyme dont une émission de France 3 a parlé récemment (mais à propos des smartphones).

  • il est scandaleux que l’éolien et le solaire ne soient pas soumis aux règles de marché.K Si c’était le cas leur productions seraient vendues à perte et les deux filières s’effondreraient sans que les émissions de CO2 ne bougent d’un iota, elles pourraient même baisser ainsi que les tarifs du KWh

    • Et les collectivités ne se précipiteraient pas pour accueillir des producteurs aux faibles chiffres d’affaires, alors qu’avec un tarif d’achat obligé le CA est du double de celui d’une centrale grise à production identique.

      Et dire que c’est nous qui finançons les recettes fiscales avec la ligne CSPE de nos factures, alors quand on nous assure que nos impôts n’augmenteront pas …

  • Bien sûr qu’il sera toujours « temps d’agir »! Car agir c’est dépenser pour plaire à une catégorie d’électeurs qui vous en seront reconnaissants.

  • Le président du GIEC (IPCC): un ingénieur en chemins de fer à tête de fakir, qui écrit des romans érotiques, de gare bien sûr ! :mrgreen:

    • La littérature d’un « lauréat du Prix Nobel », « Return To Almora », ne mérite pas un Prix Nobel de littérature?

      Est-ce que ces 425 pages sont plus digestes qu’un rapport du « GIEC »?

  • constat fait mille fois, les responsables savent…

    On ne sait que penser….il faut donc lister les raisons pour lesquelles ces évidences ne sont pas prises en compte…

    mais comme on a un président qui veut diminuer notre consommation d’énergie de 50% d’ici 2050

    • Et une vielle chouette (Hulot) qui lui souffle dans l’oreille. Faut avouer que c’est un homme qui sait s’entourer : Cahuzac, Morelle, Thévenoud, Jouyet …

      • Hulot, sans doute le seul mec au monde qui juché sur une éolienne à l’arrêt au milieu d’un champs d’éoliennes à l’arrêt (genre vielles éoliennes US de taille moyenne, pas les immenses machins modernes), est capable de dire dans un reportage (approximativement, et de mémoire) :

        Les gens disent que les éoliennes font du bruit, mais c’est faux, vous voyez. Les éoliennes ne font pas de bruit.

        J’ajouterais : une Formule 1 au parking non plus.

  • Monsieur Riou, n’y voyez aucune offense ni aucune malice mais… bon sang que c’est mal écrit.
    En outre, moi-même qui travaille dans un domaine analogue à celui qui nous concerne ici, un certain nombre de points de votre démonstration me restent inaccessibles.
    Cela est dommageable pour la diffusion de ces éléments, qui pourraient influencer l’opinion publique s’ils étaient à sa portée. Il serait utile de détailler tous les acronymes. Ainsi les politiques n’en seraient que moins poussés à prendre des mesures d’affichage, contre-productives voire dangereuses s’il faut vous en croire, mais qui à défaut ont notamment vocation à créer un effet d’entrainement auprès des acteurs du pays, population comprise, et des arguments de négociation sur le plan international. Par exemple, pourriez-vous détailler la façon dont les énergies renouvelables se substituent à l’énergie nucléaire et augmente les exportations ? « Où » se substituent-elles ? (dans la consommation d’énergie finale ? dans le réseau ? …) Qu’est-ce qu’un facteur de charge ?
    Votre démonstration m’apparaît intéressante et il faut la prendre en compte à mon sens, en tant que citoyen ou -me concernant- dans le cadre professionnel. Encore faut-il que je puisse en saisir tous les aspects : je ne demande rien de mieux, je pense que beaucoup de nos co-citoyens également.
    Je vous remercie donc pour vos explications.

    P.S : En revanche, je crois que cet article, tout comme ce site, gagneraient en légitimité et même en respectabilité si étaient évités les commentaires douteux sur les passes-temps de Monsieur Pachauri (qui ne regardent que lui, merci bien) ou ses pratiques culturelles… Idem pour les noms d’animaux pour des personnalités qui se font, comme ce site, cailloux dans nos chaussures à tous : il est heureux que toutes les voix indiquant que d’autres façons de voir ou de vivre sont possibles, même si ces façons diffèrent de celle(s) défendue(s) ici.

    • on peut faire plus court…

      en France la production électrique est faire sans émission de CO2 ou presque ….
      decider d’une politique de reduction des émissions de CO2

      dans le monde tel qu’il est …
      la production électrique doit passer son temps à s’adapter à la demande….pour les renouvelables intermittents, l’adéquation de la demande est de l’offre est l’exception…on en a parfois trop ,la majeure partie du temps pas assez…il faut donc la vendre ( brader) d’une part, et d’autre part prévoir une production électrique de remplacement qui est thermique en général et émetteur de CO2…

      selon wikipedia..
      Le facteur de charge ou facteur d’utilisation d’une centrale électrique est le rapport entre l’énergie électrique effectivement produite sur une période donnée et l’énergie qu’elle aurait produit si elle avait fonctionné à sa puissance nominale durant la même période.

      je vous encourage alors à regarder la vidéo je jeancovici qui m^me si on peut tiquer sur certains points est assez claire et pédagogique..

    • Bonjour Pascale,

      Que vous avez raison ! Mes articles sont généralement difficilement lisibles et pour les acronymes, je n’ai pas d’excuse. Cet article qui voudrait récapituler en moins de 1500 mots les principaux aspects de la transition écologique et les nombreux mensonges du discours officiel est franchement indigeste.
      Sans me contenter de slogans gratuits l’exercice n’aurait pas été possible, je pense.
      J’aurais dû citer les articles que j’ai déjà consacrés, dans Contrepoints ou sur mon blog lemontchampot.blogspot.fr, sur chacun des paragraphes de cet essai.

      Mais je m’efforce, chaque fois, de permettre la réflexion en indiquant des sources fiables et précises qui démentent catégoriquement les promesses chimériques de la doxa verte qui nous mènent droit dans le mur avec un déni assumé de la réalité.

      Vos questions m’intéressent pour m’aider à être plus clair. N’hésitez pas à développer vos interrogations.
      Pour les exportations du tiers de l’électricité éolienne, je me suis contenté de citer la Commission de Régulation de l’Energie, (CRE) qui en est gestionnaire et source référente des informations.

      La France est donc massivement exportatrice, même vis-à-vis de l’Allemagne. Quand le vent tombe, on risquera désormais le black out, pour les raisons que j’explique, (annoncé dans les prévisions Réseau transport d’électricité RTE 2014), mais quand il souffle, personne ne veut de ce courant dont le cours est déjà tombé à des prix négatifs. (Moins 200€/MWh).
      Dans ces périodes, on utilise des barres de contrôle (fer- bore) dans les centrales nucléaires pour absorber de façon stérile l’énergie produite dont personne ne veut.

      Merci à M.Lemiere pour l’excellente audition de JM.Jancocici devant le Sénat (du 20/03/2012)
      Je pense que chacun des liens que je donne dans mes articles doit absolument être ouvert et étudié. Chacun d’eux développe l’idée en la démontrant.
      Bien cordialement, J.P.Riou.

  • Agir c’est d’abord diminuer la population. Le reste n’est que marginal par ses effet. Il faut bousculer le dogme de la politique familiale en pénalisant la 3eme naissance au lieu de la subventionner. Alors seulement on conservera notre niveau de vie.

    • A votre avis, quelles sont les populations les plus sensibles à votre politique familiale ? Justement celles des pays développés qui ont déjà une démographie en dessous du seuil de renouvellement. C’est une politique malthusienne suicidaire, comme toute politique malthusienne.

    • Et tant qu’à faire, pourquoi, étant donné que le nombre d’enfants par femme est grosso modo de 2 au niveau mondial, ne pas limiter la durée de vie pour limiter la population mondiale? A 54 ans zou on zigouille….

      ou bien considérer que chaque individu sur terre a droit à une certaine « consommation d’energie durant sa vie »..on tu e les riches jeunes et on laisse les pauvres vivent plus vieux …

      vous voyez même dans le but prétentieux , mégalomaniaque et inhumain de limiter la population mondiale on pourra s’amuser à faire de la politique. gageons que les pays pauvres et les pays riches ne seront pas d’accord.

      • Et si on fait pas de gosses, on a le droit à une prime?

      • D’ailleurs, on peut constater l’engouement des socialos pour l’euthanasie et l’avortement. Ce qui n’est qu’à la base qu’une tolérance devient à la fin une doctrine pour le moins douteuse.

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