Changement climatique : la marche de la servitude

La « marche du peuple pour le climat » n’était rien d’autre qu’une marche de la servitude.

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Marche du peuple climat

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Changement climatique : la marche de la servitude

Publié le 28 septembre 2014
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Par Pierre-Guy Veer, depuis le Québec

Marche du peuple climat

La marche du peuple est arrivée ! En plus de se dérouler en même temps que l’ouverture d’un nouveau sommet sur le climat, elle visait à démontrer que « le peuple » a encore à cœur la question climatique et que les politiciens se doivent d’écouter.

Mais même si on admet qu’il y a crise imminente, ce qui est loin d’être le cas, les solutions proposées par les participants à la marche ne feraient qu’empirer la situation. En effet, en regardant les affiches, on voit que plusieurs prônent des énergies « vertes » telles l’éolien, le solaire et tout ce qui n’utilise pas d’énergie fossile. Ce raisonnement est fautif à plusieurs niveaux.

Premièrement, pour que les éoliennes ou les panneaux solaires fonctionnent, on a besoin d’énergie fossile pour les construire. Et même lorsqu’ils sont sur pied, il faut (presque) inévitablement des énergies fossiles en soutien parce que leur production d’énergie est très variable. De plus, surtout pour le solaire et l’éolien, on est en train d’assister à une hécatombe aviaire qui est à des années-lumière de ce qu’on reproche à l’industrie des sables bitumineux. Tout cela pour des sources d’énergie qui sont proportionnellement moins efficaces (par rapport à une usine nucléaire, par exemple) à cause de leur très grande superficie.

Deuxièmement, on ne peut s’empêcher de voir dans l’affiche présentée plus haut, de même que dans celles-ci un appel pour mettre fin au méchant-capitalisme-qui-cause-les-dix-plaies-d’Égypte et le remplacer par le socialisme. Non, ce n’est pas un complot. Dans la marche de New York, au moins une dizaine de groupes communistes et socialistes se sont joints à la marche sans que personne ne cligne des yeux. Pouvez-vous imaginer une marche, disons, du Tea Party où des néo-nazis participent aussi ouvertement sans une vague d’indignation ?

En fait, le but socialiste des organisations climatiques et de ses supporteurs n’est même pas caché. Un officiel du GIEC a candidement avoué que le but des sommets climatiques était de redistribuer la richesse et d’exproprier les détenteurs des ressources naturelles. Même l’agence environnementale des États-Unis (EPA) est biaisée vers l’agenda vert.

Naomi Klein, une égérie des étatistes de gauche, affirme que le capitalisme déréglementé que nous avons (où ça ?) ne peut mener qu’à notre destruction et qu’il faut y mettre fin, surtout en ces temps de crise climatique (inexistante). Nonobstant l’ironie de voir une socialiste utiliser le capitalisme (droits d’auteur, liberté d’expression) pour le dénoncer, elle a tout faux. Le capitalisme est ce qui a sauvé l’environnement grâce aux innovations technologiques. En effet, pouvez-vous imaginer la superficie de forêt qu’il faudrait détruire pour que tout le Québec se chauffe en hiver avec du bois et non du gaz ou de l’hydroélectricité ? Pour nourrir toute l’humanité si nous n’avions que l’agriculture « bio » ? Le nombre de dépotoirs qu’il faudrait pour entreposer le crottin de cheval s’il n’y avait pas d’automobile ? Sans la liberté apportée par la mentalité du siècle des Lumières, ces innovations auraient été impossibles parce que les gens n’auraient jamais accumulé assez d’argent pour prendre le risque d’innover ni n’auraient eu la motivation nécessaire parce que le fruit de leurs efforts n’aurait pas trouvé récompense.

D’ailleurs, s’il y a un système politique destructeur pour l’environnement, c’est bien le socialisme. En effet, la pollution derrière le rideau de fer (où il n’y avait pas de propriété privée) était tellement catastrophique que plusieurs écosystèmes en sont morts. Même aujourd’hui, la pire pollution se retrouve dans la sphère publique – le gouvernement des États-Unis vient en tête de liste. Ce n’est pas surprenant ; quand quelque chose appartient « au public », ça n’appartient à personne en particulier et on n’a donc aucun incitatif à préserver ladite chose. Incendieriez-vous volontairement votre maison ? Votre voiture ?

Si les écologistes tiennent vraiment à sauver l’environnement, alors ils doivent plutôt militer pour plus de capitalisme, et particulièrement pour des droits de propriété plus solides. Certains d’entre vous ont sans doute entendu parler du Love Canal comme preuve que la propriété industrielle doit être strictement réglementée. Or, il n’en est rien. Les problèmes du canal ont commencé quand la Ville, sous la menace du droit de préemption, a obligé Hookers à vendre le terrain. La ville, n’ayant pas d’incitatif à maintenir la structure, l’a laissée décrépir, causant des infiltrations de produits toxiques partout.

Bref, la marche du peuple aurait dû plutôt s’appeler la marche de la servitude. Les gens qui y étaient, malgré leurs bonnes intentions, demandaient carrément qu’on les emprisonne un peu plus dans le carcan étouffant de l’étatisme. Passons également sous silence l’immense hypocrisie des célébrités vertes…

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  • La similitude des symboles est évidente et voulue :

    http://us.cdn2.123rf.com/168nwm/tribalium123/tribalium1231209/tribalium123120900024/15039336-mains-des-travailleurs-affiches-resistance-detenant-faucille-et-le-marteau.jpg

    Et comme le dit l’article, le pire ennemi et la pire catastrophe pour l’écologie est le communisme avec ses écosystèmes ravagés et ses cimetières de sous-marins nucléaire.

    Quand le monde marche sur la tête …

    • elle est marrante cette affiche. On y voit en effet des mains dressées armées de faucille et marteau pour résister … mais résister à quoi ? A l’étoile rouge, venue de la gauche, qui les surmonte et les bombarde de ses rayons, mais en vain : les rayons passent en arrière-plan des mains et n’ont aucun effet sur elles.
      🙂
      L’auteur de cette affiche n’a pas été fusillé ?

  • Très bon article dans le science et vie d’octobre sur la capacité de résilience des écosystèmes et comme quoi on en fait un peu trop à tout protéger. en deux mots : la nature se réinvente pour s’adapter à l’activité humaine et offre de nouvelles perspectives

  • http://www.contrepoints.org/2014/09/28/182647-changement-climatique-la-marche-de-la-servitude?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Contrepoints2+%28Contrepoints%29
    Excellent article, bien qu’un peu libéral à mon goût.
    Permettez-moi une réserve :
    « Le nombre de dépotoirs qu’il faudrait pour entreposer le crottin de cheval s’il n’y avait pas d’automobile?». Le crottin de cheval est un bon engrais qu’il faut utiliser rapidement (ce qui exige certes du transport) qui permettrait d’éliminer le recours aux engrais chimiques artificiels. J’aime trop les chevaux (en voie de disparition) pour être d’accord avec vous sur ce (contre-)point.
    Mais votre article est vraiment excellent.

    • En fait, c’est juste pour rappeler qu’un problème écologique au début du XXe siècle fut le crottin de cheval dans les villes.

    • Les allergiques mettront leurs déboires sur le compte des poussières soulevées par les chevaux ❗

      • Les allergiques (je le suis par exemple à la salive de chat, ce qui ne m’a pas empêché d’avoir un chat pendant 16 ans: quand on aime….) sont des vieux ronchons 🙂

    • Le Crottin est peut-être un bon engrais. Mais comme tous les engrais « naturel » il provient de la transformation des minéraux du sol en herbe, puis en animal.
      Le rendement moyen est de l’ordre du centième : 1 pour cent des minéraux puisés dans le sol retourneront au sol sous forme de crottin.
      A chaque cycle vous appauvrirez le sol de plus en plus.
      C’est exactement la raison d’être des engrais « chimiques » : ne pas appauvrir le sol et apporter aux plantes ce dont elles ont besoin !

  • Passons également sous silence l’immense hypocrisie des célébrités vertes… » [qui me font voir rouge].
    Ces gens ont fait le serment d’hypocrite, alors que d’autres, méritants, ont fait le serment dHypocrate. S’il faut respecter les seconds, les premiers sont méprisables.

  • Les Khmers verts, c’est identique aux Khmers rouges. Cela manque juste de maturité :mrgreen:

  • la lorgnette ayant 2 bouts et la coutume aidant ,on regarde par le petit bout.
    écologie ou pas les serfs habiteront toujours en dehors des murs du château tandis qu’a l’intérieur vivent les esclaves et les courtisans

  • Heureuse de constater que la dite marche ne passe ni passera près de chez nous en Alberta. Egalèment en France, M Sarkozy se rend compte de la nécessité du dévelopemment imminent du gaz de schiste afin de pallier l’insuffisance d’autres sources d’énergie et le chômage de masse. Il va sans dire que le gouvernement socialiste de M Hollande s’oppose à l’exploitation du gaz de schiste et préfère que les gens pointent au Pole Emploi.

    • Après avoir désespérément cherché l’emploi puis la croissance, Hollande cherche maintenant ses électeurs, ce qui explique ses gesticulations militaires et écologiques.

      On n’est pas sorti de l’auberge.

  • Dites, cette affiche, c’est une caricature, hein?
    Hein?
    Répondez oui!

  • Puisqu’on vous dit que le capitalisme, c’est le mal absolu ! Et en plus ça rend fou, c’est prouvé maintenant, et seule l’écologie peut nous sauver, à commencer par « l’écologie de l’attention » (oui, c’est nouveau, ça vient de sortir : comme quoi même les « décroissants » se sentent obligé d’inventer de nouveaux concepts, comme ces vulgaires capitalistes qui font rien que d’inventer des nouveaux trucs exprès pour nous distraire pendant qu’ils polluent la planète dans notre dos, zut alors !) : http://www.liberation.fr/societe/2014/09/26/le-capitalisme-entraine-une-crise-de-l-attention_1109327
    Et là encore, marche forcée vers la servitude, puisque si on comprend bien les propos plutôt fumeux de l’auteur, il nous faut moins de choix, moins d’informations, moins de distractions… Bref, moins de liberté. Comme le dit l’auteur lui-même (prof de fac, si, si) : « Les combats politiques doivent porter en priorité sur les écosystèmes médiatiques qui nous distraient des vrais problèmes socio-écologiques. » Autrement dit : vive la censure, heu pardon, l’écologie de l’attention !

  • La comparaison entre communistes et nazis … Disons que les nazis ont fait un peu moins de morts, mais que leur idéologie exécrable était bien socialiste aussi. C’est suffisamment développé sur ce site pour que je n’en dise pas plus.

    Vous prenez un excellent exemple : La pèche. Si celle-ci était privée, c’est à dire que les pécheurs étaient propriétaires des bancs de poissons qu’ils pèchent et des zones de mer, alors les ressources halieutiques ne seraient pas pillées comme elles le sont actuellement.

    « FAO explique que l’agriculture biologique a le potentiel pour nourrir l’ensemble de l’Humanité » Vous dites ça parce que nous sommes un jour impaire. Les jours paires il faut dire que nous pillons les ressources naturelles d’une terre et demi, et que nous ne pourrons jamais nourrir toute les populations.

    Enfin, pour répondre à votre première question : « à partir de quand le bilan est positif ? »

    Tout simplement quand c’est rentable commercialement. Ce qui veut dire que les ressources nécessaires (sans subvention) pour l’extraction sont inférieures aux ressources fournies.

    C’est pourtant une loi que tout les écologistes devraient connaitre : Pour qu’un arbre vive et se développe, il faut qu’il fasse du « bénéfice » c’est à dire qu’il exploite plus d’énergie qu’il n’en consomme.

    • « les premiers résistants au nazisme ont été les Allemands dont les communistes et socialistes, sévèrement réprimés ».
      Les premier collaborateurs, en France, ont été les communistes, suite aux accords Molotov-Ribbentrop. : Sabotages dans les usines d’armement, incitation à collaborer dans les colonnes de l’Huma, un des premiers journaux à reparaitre pendant l’occupation …

      C’est toujours l’argument qui n’a pas de sens : Le communisme, lorsqu’il est appliqué, n’est jamais du communisme. Trotski était-il communiste pour vous ? Il a bien théorisé la terreur pour changer l’Homme. Citez moi un seul pays où le communisme n’a pas tué ? Corée, Cambodge, Chine, URSS …

      Enfin, je ne comprends pas ce que vous voulez dire : « Prenez une entreprise de dépollution, elle paie une autre entreprise (mafieuse par exemple) pour polluer, l’entreprise de dépollution fera payer à la victime la dépollution. ». Si, comme c’est normal dans un état de droit, c’est celui qui pollue qui paye (à la rigueur son assurance, mais non l’état), je ne vois pas qui gagne quoi dans votre exemple.

      Enfin votre exemple final montre bien la tare française du capitalisme de connivence.

    • « Ensuite, dire que c’est le « communisme » qui a tué des millions de morts est faux. C’est un régime autoproclamé communiste mais qui si on l’analyse n’avait rien de communiste. »

      C’est un régime auto-proclamé nazi qui a tué des gens. Mais le nazisme en lui-même n’a tué personne.

      Ridicule hein ? Autant que votre phrase.

      « Le nazisme, lui, porte dans son idéologie même le meurtre de masse, contrairement à l’idéologie communiste. »

      Trop drôle. Le coup de la socialisation des moyens de production, je suppose que ça n’implique aucun coup de botte dans la gueule des récalcitrants ? Toute la population accepte de se faire spoiler sans se plaindre, c’est évident.

      « Le communisme n’est pas l’apanage d’un pays, il a existé dans d’autres pays et n’a tué personne »

      Magnifique exemple de négationnisme. la Révolution Culturelle, Cuba, les Khmers rouges, les Années de plomb, etc ? Juste des gens qui se réclamaient du communisme sans en être pour de vrai je suppose ?

      • « Le nazisme, lui, porte dans son idéologie même le meurtre de masse, contrairement à l’idéologie communiste. »
        Le pire, c’est que si c’était vrai, ce serait le plus grand reproche qu’on pourrait faire au communisme : parce que autant on doit s’attendre à se faire tuer par les « méchants » (nazis) , autant se faire tuer par les « gentils » (communistes) au nom de la gentillesse et pour notre « bien », c’est un scandale…

    • « C’est un régime autoproclamé communiste mais qui si on l’analyse n’avait rien de communiste. »
      Ah ?
      Je suppose que vous admettrez que le communisme est bien résumé par la formule « de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ». Maintenant analysez un peu sérieusement cette formule et son application pratique.
      * elle suppose résolue la seule vraie question : QUI DECIDE des capacités et des besoins. Mais elle ne donne aucune piste pour répondre à cette question fondamentale, ce qui laisse la porte ouverte à toutes les luttes pour le POUVOIR.
      * et l’organe du pouvoir est sans limite :
      -> le pouvoir de décider des capacités, donc de ce que les producteurs doivent fournir, n’est rien d’autre qu’une forme d’esclavage.
      -> face à ce pouvoir esclavagiste, le producteur ne peut réagir qu’en dissimulant ses capacités, en les réduisant (fainéantise ou, dans sa forme humoristique « ils font semblant de me payer, je fais semblant de travailler ») ou en les utilisant à son propre profit de façon occulte (pire encore aux yeux du système, puisque c’est un « vol », une trahison) .
      conséquence : l’Holodomor et le goulag sont dans l’ADN communiste, dans son fondement le plus « pur », dans la maxime fondamentale : le pouvoir a décidé, le paysan doit fournir le blé requis, point final. Si il ne le fait pas, si il ne produit pas assez, ou pire si il garde sa production pour lui, c’est un traitre.

      Même chose coté consommateur : aucun pouvoir ne peut objectiver ce que sont les « besoins » de chacun sans les réduire à leur plus simple expression matérialiste. Même une chose aussi évidente que le besoin de logement ou de chauffage ne peut se synthétiser dans un « plan » capable de répondre aux « besoins » de tous. De quelle surface, à quelle température, avec quel éclairage naturel ou artificiel avez vous « besoin » ? Et ne parlons pas du reste : transport (chaussures ? bicyclette ? moto ? auto ? camionnette ? train ? avion ? ) communication (lettre ? téléphone ? ), habillement … En pratique, tout ce que le pouvoir fera produire sera immanquablement à coté de la plaque, en excès (gaspillage) ou en manque (pénurie).

      Je comprend que ça vous déplaise, mais la réalité soviétique correspond exactement aux 5 défauts qui résultent immanquablement de la maxime fondatrice du communisme.
      * un pouvoir tentaculaire, siège de lutte sans merci
      * fainéantise
      * esclavage
      * gaspillage (et destruction de l’environnement)
      * pénurie
      Ce n’était pas un accident, c’est dans la maxime fondamentale. L’URSS est parfaitement communiste, ne vous déplaise, quelles que soit les circonvolutions sémantiques dont vous pouvez user.

      Pour que le communisme fonctionne à la satisfaction de tous et de chacun, il faut que la question fondamentale (« qui décide ? ») soit résolue, ce qui ne peux se faire que de bien peu de façon
      * par une règle invariable, une loi ayant valeur de parole divine : théocratie
      * par un consensus accepté par tous, ce qui implique une toute petite communauté très soudée (pas plus de 150 personnes, qui se connaissent et se respectent toutes)
      * par la règle libérale : chacun décide SEUL de ce qui le regarde, ce qu’il peut produire, ce dont il a besoin, et par conséquent s’abstient de donner son avis sur ce qu’autrui peut produire ou avoir besoin.
      Malheureusement, le communisme rejette ces trois possibilités …

  • La plus grande catastrophe écologique de tous les temps : La disparition de la Mer d’Aral sous l’ère soviétique… Pour faire du coton (plante hyper gourmande en eau) au beau milieu du désert.
    L’étatisme et le collectivisme sont les pires choses pour l’environnement.

    La mer d’Aral (petite mer) tend a renaitre suite à des opérations privées (et illégales au sens du droit russe) en vue de construire des digues pour retenir l’eau dans la partie amont.

    L’environnement est notre source de vie. Sans lui nous ne pouvons ni nous nourrir ni respirer, ni boire.
    Il est normal dans une société qu’il y est des règles pour vivre ensemble et exploiter une ressource sans la détruire et la polluer. De nombreuses sociétés ont créée tacitement de telles règles pour gérer la ressource en eau, en terre arable, en animaux, en pâturage… sans que l’état intervienne et sans qu’il y est de « destruction ».
    Et quand la société évolue, les règles évoluent aussi.
    Pour moi l’intelligence humaine collective est bien plus à même de trouver des solutions que l’état et ses sbires !

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