L’alimentation politiquement correcte

Le consommateur est rendu de plus en plus coupable de ses choix.

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Famille alimentation repas (Crédits Tetra Pak, licence Creative Commons)

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L’alimentation politiquement correcte

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 24 août 2014
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Par Phoebe Ann Moses

Famille alimentation repas (Crédits Tetra Pak, licence Creative Commons)Il y a trois jours, le directeur scientifique du WWF, Christophe Roturier, donnait dans plusieurs interviews quelques consignes concernant la protection de la planète. Il est en effet bien dans ses attributions d’expliquer aux gens ce qu’ils peuvent faire concrètement pour éviter de polluer, ou améliorer leur environnement. Mais dans les préconisations de ce monsieur, le couperet est tombé : « il faut manger moins de viande ». Le lecteur passé à côté de l’information écologique de l’année ne verra pas forcément le rapport. La planète vit à crédit depuis quelques jours. C’est-à-dire, suivant le calcul savant de certains scientifiques, que l’humanité consomme plus que la planète ne peut produire. On passera sur l’incommensurable bêtise de cette affirmation qui ne se vérifie pas dans les poubelles occidentales ni dans le fait que jusqu’à Noël vous ne puissiez plus trouver de nourriture. Non. Mais si vous mangez de la viande, il vous faut savoir que l’élevage des bêtes « consomme » beaucoup plus de CO2 que la culture de la salade verte. Donc la viande, c’est mauvais pour la planète.

Cette affirmation raccourcie et culpabilisante ne serait qu’une lubie de plus des écologistes si elle n’empiétait cette fois gravement sur les choix personnels de l’individu. Car si l’on suivait à la lettre toutes les recommandations (trier ses déchets, manger moins de viande…) le niveau de pollution baisserait inexorablement. C’est loin d’être le cas. Pendant que nous trions consciencieusement nos bouteilles en plastique pour faire des pulls en laine polaire, au large de l’Afrique les plates-formes pétrolières nettoient leurs tubes d’extraction de pétrole directement dans l’océan.

C’est sûr que notre ego se satisfait d’aller enfourner les objets dans le « container bonne conscience », en imaginant tous les petits pulls créés de façon éthiquement correcte. Mais il n’est pas certain que la planète se portera beaucoup mieux avec les petits gestes occidentaux noyés dans l’océan de la pollution et de la consommation mondiales.

illustration PAM

Le consommateur dans les rayons du supermarché tendra donc dorénavant une main tremblante vers le café produit en exploitant les pauvres, vers le bœuf qui nuit à toute la planète, vers le jean fabriqué en Chine par des petits enfants, vers les biscuits fabriqués par d’ignobles entreprises capitalistes, ou vers le pot à base de noisettes en voie d’extinction. Tout un programme de culpabilisation envers le monde moderne, bien arrangeant dans une période de crise. Tout à fait raccord quand il s’agira de disette. Le socialisme veut l’égalité. Tout le monde ne peut pas être riche, mais on peut faire en sorte de cadrer les choix du consommateur. Modeler politiquement son esprit, puis modeler ses choix d’achat.

Votre frigidaire débarrassé de sa viande, ne comptez pas que cela va s’arrêter là : Marisol Touraine, qui signe des lois toutes plus consternantes les unes que les autres, souhaite apposer sur les aliments des pastilles de couleur qui permettront au consommateur d’identifier la qualité de ce qu’il mange. Pas de chance, dans son enthousiasme hygiénique, Madame le ministre vient de décréter que le chocolat allait obtenir une pastille rouge. Voilà ce qui se passe lorsqu’on veut simplifier à outrance la vraie vie : on ne tient compte que de la teneur en sucre ou en gras, et on fait tomber le chocolat dans la catégorie des indésirables.

Chocolatier voit rouge

On peut supposer que d’ici peu, Marisol Touraine va reclasser le chocolat dans une catégorie moins rédhibitoire (orange ? La taxe reversée par les fabricants sera moindre ?) et que les consommateurs auront bien compris que finalement tout cet étiquetage coloré n’est que politique, taxes et bien-pensance. L’idée de départ, venant peut-être d’une bonne intention va se transformer immédiatement en ridicule, et ira rejoindre ses innombrables semblables : le CICE, le choc de simplification, l’ABCD de l’Égalité…

Nous étions déjà abreuvés de la « modération » avec laquelle il faut boire de l’alcool, du soda, manger du gras, du sucre, du sel. Voilà maintenant que se profilent les recommandations culpabilisatrices. On n’attend pas du consommateur qu’il soit responsable, mais seulement coupable. À quand les interdictions franches de consommer en toute liberté ce qui nous plaît ?

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  • Au fond c’est le vieux fond chrétien qui sert à toutes ces tentatives de culpabilisation pour , paraît-il, protéger la planète mais la planète s’ en moque ! Elle n’a qu’ a mettre en branle l’un ou l’autre de ses super volcans et nous disparaitrons malgré toutes nos contritions ! Finalement nous sommes pas différents de nos lointains ancêtres terrorisés au fond de nos cavernes. En attendant mangeons ce qui nous plaît surtout le chocolat estampillé rouge. C’est beau le rouge!

    • Vous n’avez malheureusement pas vraiment tort en écrivant que l’Homme ne change pas tant que ça, au fond. On réussit à conserver les mêmes ressorts psychologiques, et le sentiment de culpabilité arrive toujours à provoquer les « bons » gestes, la « bonne » pensée, et ce pour éviter que le ciel ne nous tombe sur la tête. La seule chose qui est vraiment éternellement désespérante, c’est que la passion est plus forte que la raison.

    • A propos volcan, il y a déjà un qui s’est mis en branle en Islande! Mais à part cela, qu’on nous fiche la paix enfin :mrgreen:

  • Le débat que vous lancez est intéressant mais votre pensée est par trop lapidaire ! Par exemple, le problème de la consommation de viande ne se limite pas à la production de co2. Il fait analyser l’impact pour l’environnement de la production d’une tonne de viande en eau, engrais, pesticide, céréales etc. Sur l’effet de culpabilisation, poursuivez votre analyse,
    pourquoi l’appliquer uniquement à la consommation ? On le retrouve également pour le déficit budgétaire, le chômage, la fraude etc. Cela vous choque – t – il également ?
    Enfin je pense contrairement à vous que nos choix individuels au niveau consommation peuvent peser sur l’environnement même si, vous avez raison, la pollution de la planète se joue à grande échelle dans d’autres zones du monde….

    • En quoi il est question de culpabilisation dans le chômage, les déficits ?
      En quoi la consommation de viande est un problème ?

      • et en quoi la production de co2 est elle un problème ? je rappelle que le co2 est le gaz de la vie, sans lui, pas de photosynthèse, pas de croissance des plantes, pas de chaîne alimentaire, pas de vie.
        en fait tous ces problèmes sont de faux problèmes inventés pour nous manipuler et nous asservir à des buts qui ne sont pas spontanément les nôtres.

      • @ph11 : la culpabilisation dans les déficits ?les déficits résultent de choix idéologiques et politiques depuis les années 80. La dėrégulation financière, les privatisations, les baisses d’împots pour les entreprises, l’absence de taxes aux frontières, la repartition des bénéfices de la croissance entre capital et travail…ainsi qu’une absence de maîtrise de la dépense et de réformes dans des secteurs où cela est nécessaire compte tenu des évolutions technologiques… voilà, me semble – t – il une façon plus juste de discuter des déficits publics plutôt que de l’envisager sous l’angle de la culpabilisation de telles ou telles catégories de population, qualifiėe d’assistés. Le déficit de la sécurité sociale n’est pas la faute des malades. Le déficit du budget de l’Etat n’est pas de la faute de ceux qui bénéficient d’aide sociale. Etc. Or il me semble que c’est souvent ainsi que les causes du déficit sont présentés, une population insouciante de l’avenir et qui vit à crédit.

        • Bon man
          Le déficit est le résultat de mauvaise gestion de l’état, pas assez de rentrée trop de dépense, la culpabilisation n’a rien à voir la dedans.

        • « Le déficit de la sécurité sociale n’est pas la faute des malades. »

          Plaisante façon de découper les mêmes individus en deux, comme si les malades d’un jour (victimisés ou culpabilisés, selon l’humeur du ministre égaré) n’étaient pas les cotisants d’un autre jour (systématiquement culpabilisés), avec au milieu des passagers clandés qui sont soit des malades ne cotisant pas suffisamment (ou pas du tout pour un nombre grandissant d’entre eux) soit des bureaucrates vivant grassement sur la bête par le détournement de fonds, eux mêmes aussi malades parfois.

          Ceci dit, on s’en fout. Faites ce que vous voulez avec votre SS adorée, ce n’est plus notre problème : trouvez tous les coupables imaginaires nécessaires pour justifier votre déficit, prenez en charge toute la misère du monde si cela vous chante ou bien organisez la pénurie, cotisez plus ou moins, dansez pour faire pleuvoir des recettes si cela vous chante. Simplement, ne nous obligez plus à la financer ! On ne veut plus, ni bénéficier de votre SS, ni évidemment financer votre SS.

          C’est fini, on ne joue plus avec vous. Il va falloir vous débrouiller sans nous. Bon vent !

        • « Baisse d’impôts pour les entreprise »,
          Elle n’ont jamais payer autant d’impôts 33 un tiers sur le bénéfice sans conté tout les impôt locaux taxe apprentissage et autre qui on explosé ces dernières année , pour une PME réalisant sont chiffré d’affaire principalement en France la présions (ce qui est le cas de la quasi majorité des PMEs les exportation français à l’international étant principalement due a quelque groupe industriel et encore il exporte à 75% en unions européenne) fiscal est de 55% de bénéfice.
          d’ailleurs la France est un des seul pays qui préfère taxé le patrimoine des riches plutôt que leurs revenues ce qui est d’un point de vue économique complètement obérant,
          Mais bon vous avez raison quand les future créateur d’entreprise français préfèrerons allers en Italie au en Espagne pour crée leurs entreprises car les impôts y sont plus bas; la main d’œuvre presque aussi qualifier et moins chère; et a 1h30 en avions de la France avec des vols qui coute moins chère qu’un billet de TGV pour rentré a noël voir la famille; il ne faudra pas vous plaindre s’il n’y a plus de travail en France.

  • Sérieusement (pour une fois), vous pensez vraiment que le peuple mange 5 fruits et légumes par jour et qu’il compte le soir combien il en a mangé et Ô Malheur, si il en comptabilise que 4 il va cauchemarder Marisol en grande faucheuse de Bercy un rappel à l’ordre argenté au bout des doigts, pour mauvaise conduite, le poussant le lendemain à manger 10 fruits et légumes pour pardonner son pêché de la veille. Vraiment??
    Moi non, par contre si je vous expliquai ma manière à moi de concevoir l’alimentation, peut être me verriez-vous comme encore plus exigeante que Marisol, la seule différence c’est que je ne l’applique qu’à moi 🙂

    • @Mathilde : pas sûr que vous vous adressiez à moi mais… non, je ne pense pas que le bon ou le mauvais peuple suive ce type de conseil, malheureusement… ce type de campagne ne touche que ceux qui sont déjà sensibilisės. Il n’empêche que je crois à l’utilité d’une action collective de prévention vu les moyens engagés dans le ‘curatif’. Au final, on se trouve dans une situation où ceux qui sont exclus le sont encore plus, par stigmatisation, avec les effets sur leur physique et santé de leur alimentation.

      • Quand je parcours les rayons de supermarchés, je me dis que l’on vends des cochonnerie en majorité et en grande quantité. (Mais je ne crois pas plus au « bio » – avis personnel).

        Cependant, donner des conseils alimentaires aux gens n’est pas neutre, et les besoins et contre-indications sont extrêmement variables entre les individus et leurs activités. (Il me semble que le système digiestif repose sur une symbiose avec des bactéries – propre à chaque individu – et qu’on a encore beaucoup à apprendre sur le sujet). Ceux qui sont obsédés par leur alimentation risquent de s’astreindre à des régimes deséquilibrés ou à une surconsommation de certaines substences. Quand en plus on donne des conseils alimentaires basés sur une idéologie, on atteint le sommet de l’irresponsabilité.

        Enfin, les « nutritionistes sérieux » (si ça existe) ne sont pas tous d’accords entre eux et changent d’avis régulièrement. Certaines bases sont relativement fiables (à défaut de mieux). L’avis de son médecin est quand même largement plus pertinent que tout ce que peuvent dire les politiciens et les medias. A quoi sert de financer une sur-consommation de consultations médicales, si c’est pour ne pas en tenir compte ou laisser les medias dire le contraire d’un médecin traitant ?

        En conclusion, certains, pour propager une idéologie ou simplement faire parler d’eux tentent d’influencer nos comportements jusqu’à l’absurde et de façon irresponsable. Cela n’est pas spécifique au problème de l’alimentation, mais cela devrait être plus évident pour celui qui se préoccupe de sa santé et a 2 sous de bon sens …

      • Ah oui… La « sensibilisation » prônée par les écolos, qui justifient tout et n’importe quoi, cette fin qui vaut les moyens, mais en réalité est peu productive, sauf en subsides…
        Si les écolos arrêtaient de passer leur temps à « sensibiliser » et l’utilisaient plutôt à agir, ce serait préférable. Mais il est vrai que c’est plus difficile que de dire aux autres comment se comporter correctement selon le dogme, que de jouer aux inquisiteurs, aux rééducateurs …

        • « Si les écolos arrêtaient de passer leur temps à « sensibiliser » et l’utilisaient plutôt à agir »

          Personnellement, je suis plus qu’à saturation en matière de sensibilisation. Pour ce qui est du domaine de l’action, les écologistes ont un gros problème. Agir suppose de faire des choix et fixer des priorités. Il ne sert à rien de râler sur tout et n’importe quoi ou de préconiser des mesures qui représentent 100 fois le budget de la France et 100 fois la destruction de son économie.

          Ils sont incapables de reconnaïtre leurs échecs (loi Duflot), leurs contradictions (nucléaire contre CO2) et les limites du réalisable (agro carburants par exemple qui provoquent des famines).

          On a besoin d’une surveillance des grosses industries et entreprises, voire des comportements individuels pour prévenir des dérives (quelque chose qui se constate, se mesure et dont la nocivité peut-être prouvée – ce qui concerne quand même bien des sujets). Mais cela est trop sérieux pour être laissé aux mains des écologistes, car il faut analyser, chiffrer le préjudice et les coûts, et négocier avec les industriels. Et il n’est pas nécessaire d’avoir une « sensibilité » écologiste pour faire ce travail ni de médiatiser à outrance en les déformant des problèmes généralement complexes.

      • Je suis complètement d’accord que le pb est que nous en parlions et les campagnes de sensibilisation qui sensibilisent, ce que je n’ai pas compris c’est qui et quoi?
        Si on en parlait moins et que nous agissions efficacement ça serait déjà très bien. Mais je n’arrive pas à imaginer une « bonne » prévention.
        Moi ma piste c’est : manger sain selon ce que je pense « sain » , c’est déjà un début, après si on veut inviter son voisin à dîner…:)

  • des pastilles de couleur ….blanches pour le politique intègre et propre , jaune pour celui qui a tendance à pencher du côté de la vignette orange qui est celle du politique qui laisse plus qu’à désirer et rouge pour le politique qui est nul à chier ; je n’aurai besoin que de gomettes oranges et rouges ; quand à mon alimentation , ce n’est pas une touraine qui va m’inciter à choisir ce qui est bon ou pas pour moi ; je suis suffisament grande pour savoir ce que j’ai à faire …comme pour tout le reste d’ailleurs ;

  • « …Il y a trois jours, le directeur scientifique du WWF, Christophe Roturier, donnait dans plusieurs interviews quelques consignes concernant la protection de la planète. Il est en effet bien dans ses attributions d’expliquer aux gens ce qu’ils peuvent faire concrètement pour éviter de polluer, ou améliorer leur environnement.  »

    Et si les donneurs de leçons et de consignes commençaient par ne pas tout mélanger…?
    La planète Terre n’est menacée par rien et surtout pas par les colonies humaines qui sont à son échelle du même ordre que les colonies de fourmis pour nous.
    La terre n’est pas fragile, c’est l’Homme qui est vulnérable.
    C’est insupportable d’entendre les écolo-dépressifs chroniques évoquer la planète avec des trémolos dans la voix comme si elle allait rendre son dernier soupir.
    La planète Terre se porte bien, elle a déjà connu bien des états et des étapes et va continuer encore quelques milliards d’années. D’un frémissement tectonique, elle peut entraîner l’extinction d’une grande partie du vivant, elle l’a déjà fait et cela se reproduira, les humains ne sont à priori que de passage comme le furent les dinosaures.
    Ce qui est en cause n’est pas la planète, c’est notre espèce hyper-dominante dont la population explose.
    Si nous ne comprenons pas l’interaction des différentes formes de vie ( ce qui est le rôle de l’écologie à ne pas confondre avec un parti politique ) notre espèce sera menacée par la diminution des ressources et par des conflits pour les posséder.

    • ce n’est pas la terre qui est fragile , c’est son éco système ; et ce sont bien les colonies humaines qui l’ont mis dans l’état ou il est et ce en trés peu de temps ; notre passage laisse et laissera des dégats importants pour l’envirronement , pour la faune et la flore dont nous faisons disparaitre les espèces à grande échelle ; nous somme un fléau pour tout ce que nous offre notre planête et notre disparition sera sa guérison ;

      • – Mais pour qui et en quoi la disparition d’une espèce est-il une perte ?

        – Qui prétend que le monde doit-être figé, que des espèces de doivent pas disparaître, d’autres se multiplier et de nouvelles apparaître ?

        – Faut-il également préserver les espèces microbiennes ou le virus Ebola ?

        – Sur quel pourcentage de la « bio-diversité » avons nous une influence, et qu’est ce que cela change que ce soit 1 milliardième ou 50%.

        – Qui se prend pour Dieu à vouloir controler comment la nature s’équilibre par l’écologie (car elle finit toujours pas s’équilibrer – même en étant en déséquilibre permanent).

        Tout ce discours repose sur des clichés et des images truquées faisant appel à notre émotivité (comme l’ours blanc perché sur son glaçon). C’est pas top de faire disparaître les éléphants ou les baleines par exemple, mais d’une part peut-on vraiment erradiquer totalement une espèce (on peut sauver des specimens ou leur ADN de toute façon), et d’autre part qui se prétend suffisament intelligent pour affirmer avec certitude que le monde sera pire pour l’homme sans éléphants ou sans baleines ?

      • Combien d’espèces disparues pouvez-vous nous citer ?

      • Bonjour marie
         » notre passage laisse et laissera des dégats importants pour l’envirronement »
        Vous savez dans un système biologique, il faut s’alimenter en énergie, donc modifier son environnement.
        La nature n’est pas gentille. C’est marche ou crève.
        C’est moi ou Ebola.
        Je ne pleure pas la disparition de la gentille variole de la nature.

      • en fait l’homme bouleverse l’écosystème , il remplace la biodiversité par une gamme de plantes et d’animaux utiles…
        l’argument écolo est toujours que un jour ça va nous revenir dans les dents et que ce qui a fait notre prospérité fera notre mort…il est irréfutable puisque c’est une prophétie.
        En attendant, la question à poser aux écologistes est toujours la m^me que voulez vous exactement?
        Puisque ils voulent changer le système c’est qu’ils en ont un autre en vue complet et parfait…
        de l’énergie renouvelable à l’échelle mondiale , imposée on se demande comment, une agriculture bio et durable éthique obligatoire en france pour le moins, une pêche mondiale controlée par des experts qui connaissent le nombre de poissons dans la mer, un commerce mais forcement local éthique et durable..ce genre de choses..y croient ils eux m^me?

        Qui croit vraiment que le moindre écologiste aspire à vivre dans un monde écologique?
        Pas de tourisme, un confort matériel très diminué…
        Il suffit de regarder qui ils sont pour relever les incohérences, tous les écologistes vivent selon des principes opposés à leurs dires, ils consomment de l’électricité sale, voyagent consomment mais attendent patiemment et travaille pour qu’une force supérieure parfois à l’échelle mondiale leur impose de bien agir…

        Entre eux les écologistes se sentent très bien, mis face à une personne qui met l’accent sur leur hypocrisie ils sont très mal à l’aise, en général.

      • Bah, mettez vos idée en pratique sur vous même.

  • Et évidemment, tout cela finira par des taxes en tous genres. Les premières propositions sont déjà soutenues par les mouvements pastèques. Ainsi, la TVA sur les fruits exotiques sera plus élevée que sur les pommes et les poires locales. Pareil pour l’agneau et le mouton néo-zélandais, ou le boeuf argentin, qui seront taxés encore plus lourdement puisqu’ils cumulent deux vices rédhibitoires que sont la distance et la substance. Leur imagination est sans limite quand il s’agit de taxer sous le prétexte que « c’est nécessaire pour sauver la planète ». Mais tant qu’à faire, pourquoi ne vont-ils pas jusqu’au bout de leur logique avec des tickets de rationnement ? Trop transparent ?

  • C’est du dressage.

    D’abord les pastilles, puis la fiscalité comportementale en deuxième vague puis la troisième l’interdiction.

  • Dans cet exemple, c’est encore l’état qui est chargé de nous « éduquer » et de nous montrer « la bonne voie ». Il se substitue encore une fois à nos échanges d’informations entre adultes libres et responsables capables de réfléchir par nous mêmes, et de pratiquer notre curiosité naturelle. Bref pour nous empêcher d’être des humains, tout simplement.
    C’est cela qui est terrifiant.

  • Toujours dans l’infantilisation, avec ces pastilles de couleur qui fleurent bon la maternelle et les livres de coloriages.

  • Ceux d’entre nous qui participent à l’étude de cohorte Nutrinet ont vu passer ce truc…

    On a demandé aux 300 000 participants d’évaluer la clarté et l’intérêt de divers systèmes de « notation » des aliments. En compétition il y avait des pastilles de couleur (5 en tout allant du vert au rouge, graduées de A à E), des badges verts « conforme aux recommendations des nutritionnistes » (lesquels ?), des pastilles rouge, orange ou verte pour les sucres ajoutés, lipides, graisses saturées et sel, et enfin (le système le moins tarte car n’introduisant pas de jugement de valeur en plus) des cases rouges rapportant les teneurs en glucides, lipides, graisses saturées et sodium.

    Quelle consternation… C’est le système le plus dénué d’informations utiles et ajoutant le plus de confusion qui a gagné 🙁

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