Chouette, la transition vers le n’importe quoi énergétique se précise

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Ségolène Royal

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Chouette, la transition vers le n’importe quoi énergétique se précise

Publié le 22 juin 2014
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Voilà, nous en savons plus sur les petits et les grands plans de Ségolène Royal afin de faire transiter la France sur le plan énergétique. Au début du mois de mai, j’évoquais les efforts que la ministre de l’Énergie, du Développement Durable et des Rosiers Bouturés allait entreprendre. À l’époque, on ne pouvait guère que spéculer sur les intentions de la présidente de Région. Maintenant, on va pouvoir savoir de quel bois panneau solaire elle se chauffe.

Et là où Marisol, la ministre qui s’occupe de la bonne santé de labos pharmaceutiques, nous aura gratifié d’une envolée quasi-lyrique sur la nécessité d’un parcours éducatif de santé ou de gommettes colorées pour étiqueter l’alimentaire, Ségolène, elle, a choisi de nous égayer la semaine avec une volonté affichée de faciliter le transit énergétique de tout le monde. Pour cela, elle utilisera comme d’habitude l’instrument rêvé des statolâtres, le passage législatif, déjà largement emprunté ces dernières années et donc d’autant plus détendu. Cela prendra la forme de dizaines de mesures dont les plus saillantes n’ont pas manqué de m’intéresser.

Avant de les détailler, il faut rappeler que le but officiel de cette opération qui a été réclamée par tout le peuple français, lassé que la politique se concentre bêtement sur des sujets périphériques comme le chômage, l’éducation, le pouvoir d’achat ou l’avenir de Léonarda. Si transition énergétique il doit y avoir, c’est d’abord parce que le nucléaire est beaucoup trop risqué (les millions de victimes françaises et mondiales en témoignent tous les jours). Ensuite, il faut absolument réduire les gaz à effet de serre comme la vapeur d’eau ah non pardon le dioxyde de carbone parce que ce sont des polluants ah non pardon parce qu’ils font augmenter les températures ah non pas sur les 17 dernières années pardon disons qu’ils bouleversent le climat au point qu’en été il fait chaud et en hiver froid, que c’en est un scandale et que Ségolène est bien décidée à y mettre un terme. Ah et puis la transition est une action indispensable de l’Etat pour inciter les consommateurs français, êtres frustres et stupides, à faire des économies d’énergie.

royal air farce 2En vertu de quoi, la Royal Air Farce s’est fixé des objectifs, aussi arbitraires que rigolos, retranscrits dans son projet de loi et qui ne manqueront pas d’alimenter cette chronique dans les mois qui viennent, tant on les sent finement ciselés dans le bon sens et l’esprit de compromis.

Prenez la réduction du nucléaire de 25 points dans la production électrique française (de 75% à 50% en une dizaine d’années) : outre l’aspect évidemment arbitraire des chiffres choisis (pourquoi pas seulement 12 points de baisse, pourquoi sur 10 et pas 20 ans, pourquoi ne pas arrêter tout le nucléaire purement et simplement, etc…) on peut se demander par quoi, exactement, les producteurs français d’électricité pourront remplacer les réacteurs, puisque – on le rappelle – le nombre de solutions de rechange est extrêmement limité.

Pour des raisons évidentes de non-compatibilité avec Gaïa, les centrales thermiques traditionnelles sont hors de question (exit donc, le gaz, de schiste ou pas, et le pétrole). L’hydroélectrique est aussi à proscrire tant il modifie profondément l’environnement et comporte de risques, interdit constitutionnellement ; du reste, avec 30 accidents et 18.000 victimes dans le monde entre 1959 et 1987, on comprend qu’un nouveau barrage est au moins aussi dangereux qu’une nouvelle installation nucléaire. Exit, donc. Si l’on omet les solutions plus ou moins loufoques ou abouties techniquement (des milliers de rongeurs dans des petites roues ou la géothermie), il reste donc essentiellement les moulins à vent et les panneaux solaires, ce qui, compte tenu des rendements, risque de provoquer quelques petites difficultés… Sans compter une facture salée, comme les Allemands l’ont noté dernièrement, au point que pour eux, cette fameuse transition est devenue une véritable folie. Et même dans les pays plus ensoleillés, l’expérience est tout sauf concluante.

On comprend en réalité que cette proposition anti-nucléaire est essentiellement politicienne, comme un message destiné aux alliés écologistes de plus en plus refroidis par un gouvernement qui, bousculé de tous côtés, se contente à leur égard du strict minimum. De ce point de vue, Ségolène Royal ne pouvait donc guère proposer autre chose. On aurait aimé qu’elle en reste là, le pays pouvant difficilement supporter d’autres expérimentations douteuses.

Bien sûr, il n’en fut rien et elle a profité de son talent naturel pour rajouter de l’huile sur le feu avec quelques autres propositions dont on se demande si quelqu’un les a relues à tête reposée avant de les proposer benoîtement aux médias.

Il en va ainsi de ses propositions sur l’habitat. Apparemment pas satisfaits par la destruction méthodique du parc immobilier français par le truchement de la catastrophique loi ALUR, les socialistes ont décidé d’attaquer ce symbole de richesse bourgeoise par un autre angle. Après le carpet bombing des propriétaires au profit des locataires sous couvert de social, il semblait indispensable de mettre en place une nouvelle usine à gaz législative pour faire croire aux propriétaires que leurs investissements de rénovations pourraient, éventuellement, se traduire par des baisses d’impôts. La timidité des différents acteurs concernés (banques, propriétaires, industrie du bâtiment) en dit cependant assez long sur la complexité qui se cache, comme le diable, dans les détails, et qui n’a pas fini de rendre tout le bazar imbuvable.

Et si l’on passe rapidement sur l’incitation aux collectivités locales (quasi-criminelle lorsqu’on voit leurs finances) de développer tout un fatras d’innovations sponsorisées par le gouvernement, dont le financement reste un mystère bien gardé, et dont l’impact, tant écologique qu’énergétique, promet là encore de belles surprises pour le contribuable en fin de chaîne, il reste le chapitre, aussi navrant que rigologène, sur les voitures électriques.

ségolène wtf

Ne riez pas (enfin, pas tout de suite) : on s’en souvient, c’est un domaine d’expertise de Ségolène qui avait réussi, à la force du poignet, à « sauver » l’entreprise Heuliez justement lancée dans ce genre d’aventures douteuses et qui s’était (évidemment) terminé par la mort de l’entreprise tripotée par la Dame du Poitou. Forte de cette expérience, son projet de loi choisit donc de mettre le paquet sur les voitures électriques et mettre fin à la saine ségrégation qui les avait cantonnées aux parcours de golf, en prévoyant l’installation, d’ici 15 ans, de sept millions de points de recharge.

Tout le monde sait en effet que le développement des voitures thermiques fut essentiellement dû à l’explosion du nombre de stations services et autres réserves d’essence disséminées sur le territoire, suite à l’effort énergique du gouvernement en ce sens : on se souvient qu’au début du siècle précédent, l’État avait ainsi imposé l’installation de ces stations à chaque fois qu’un village envisageait l’aménagement d’une aire de repos (mais si, bien sûr, souvenez-vous de Paul Deschanel demandant fermement le déploiement de ces indispensables services pour assurer un développement harmonieux de l’automobile)…

citation bidon de paul deschanel

Eh bien là, c’est pareil, et Ségolène ne s’y est pas trompée et a repris ce magnifique flambeau en imposant l’installation de bornes de recharge pour les voitures électriques lors de travaux sur les parkings qu’ils soient publics ou privés. Immédiatement, on sent que cela va encourager à la fois les travaux sur les parkings et le développement de ces modes de transports alternatifs. Epic Win, Ségolène !

Cela ne suffit pas, on le comprend. Pour enrober tout ça, le projet de loi pérennise le bonus pour l’achat d’un véhicule électrique, et termine en donnant accès aux collectivités territoriales (les mêmes qui se seront bien engluées dans les innovations énergétiques précédentes, je suppose) à une grosse dotation de 5 milliards d’euros, trouvée sous le sabot d’un cheval bio dont la production odorante est recyclée pour faire du méthane bisou-compatible.

Tout cet ensemble, au moins aussi cohérent que le projet de loi Santé de Mariquiche Lorraine laisse présager du meilleur. Entre la distribution d’argent des autres qu’on n’a pas mais qu’on va tout de même donner et les bonnes idées interventionnistes qui mettent les incitations aux endroits les plus subtils et les mieux pensés, comment ne pas imaginer le résultat forcément grandiose auquel aboutira inéluctablement ce projet s’il est voté en l’état ?

Pas de doute : la transition énergétique, c’est du solide !
—-
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  • Ce sont huit millions d’enfants morts qui auraient pu être sauvés sans l’intervention ultra dogmatique de Greenpeace, empêchant la mise en culture du riz doré, un riz OGM contenant la provitamine A dont ils avaient besoin. http://www.atlantico.fr/decryptage/greenpeace-accuse-crime-contre-humanite-anciens-responsables-wikiagri-1626033.html

  • On me parlerait de centaines de millions de rongeurs dans des petites roues que j’y croierais plus qu’aux solutions proposées actuellement !

    Le processus peut être automatisé : si une roue ne tourne plus ou plus assez, une trappe s’ouvre, le rongeur est remplacé par un nouveau en provenance de la nurserie. Un robot procède à l’échange standard des roues défectueuses. Avec la génétique, on produit des rongeurs plus efficaces et on améliore encore leur rendement grâce aux progrès pharmaceutiques générés par le cyclisme et autres sports d’endurance. Il faut simplement mettre en place des cultures intensives d’OGM pour alimenter le cheptel.

    Quoi la SPA ?

  • http://www.contrepoints.org/2013/10/10/142020-transition-energetique-larnaque-du-siecle

    Et encore, les chiffres ne tiennent pas compte de l’énergie grise, 10 à 15% en CO2 !

  • Et le rôle de l’UE ?

  • Depuis le début de l’engouement pour la voiture électrique, je me pose la question de l’adéquation de la production d’électricité (quantité d’énergie instantanée produite) avec la possibilité de voir un parc d’1 million de véhicules électriques en charge au même moment (quantité d’énergie consommée instantanément)
    Y’a t-il une étude sérieuse sur le sujet ?

    • vous pouvez aller sur le site mauvaisenouvelle.fr où j’ai laissé un billet qui paraitra sur mon blog demain mardi 24. J’apporte quelques précisions chiffrées trouvées dans des journaux et sites anglo-saxons mais pas le moindre mot dans les médias français, la farce est trop grosse !

  • J ai mieux! Plutôt que des rongeurs gringalets il faut coupler ces cabiais au resultat dit par ce chercheur (faiseur de mutant dirait un chanteur mal connu!) « nous surnommons ces souris des souris schwartzenegger »! Un cabiai d acier d un quintal doit développer un paquet de chevaux DIN! (Deustche Industrie Normed pour info non inutile j’trouve)

  • Et qui va encore payer les pots cassés des lubies des djihadistes de Gaïa ?? Les pauvres pardis!

  • bof 2050…mais bientôt les présidentielles et ils faut caresser les pastèques et c’est encore une forme d’investissement contre cyclique…et en tant qu’empereur du Poitou ayant investi l’argent public dans des usines de bagnoles électriques…

  • Ils sont fatigants avec leur manque d’imagination constant.ils en restent à la solution primitive qui caracterise les gouvernants de peuple qui veulent rester au pouvoir en ayant ni idées, ni courage, ni volonté de changer les choses en profondeur : collecter l’impôt. Par tous les moyens. Si nous pouvions faire comme eux, de l’argent facile, on aurait notre radar automatique personnel dans la rue d’en face, et un parking payant avec une jolie machine perso devant chez nous.moral.normal.

  • C’est pas comme si le fiasco du jouet électrique Heuliez n’était pas prévisible hein : la « jamais contente », entièrement électrique, atteignait les 100km/h dès en 1899 : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Jamais_contente bref, la voiture électrique était parfaitement au point il y a déjà plus d’un siècle !!!
    C’est ce que la chèvre du Poitou appelle le « progressisme ».

  • Merci H16 pour ce fou rire : cela permet de décompresser un peu devant le chapelet de stupidités crasses qu’ils nous égrènent toute les semaines, sans répit.
    Que tout cela puisse germer dans des cerveaux et pire, être voté est un mystère.

  • Franchement en « redressant Heuliez à la force du poignet tout en tripotant son entreprise branlante  » Ségolène montre tout son art

  • « Marisol, la ministre qui s’occupe de la bonne santé de labos pharmaceutiques » !!!

    • C’est pas drôle du tout cet article.
      Une bande de djihadistes écolo non élus et d’un niveau scientifique de classe de sixième a décidé de lancer un « gosplan » sur ma facture d’électricité dans les 30 ans qui viennent, et vous, vous faites des bons mots sur la cruchitude !

      C’est mes impôts, ma facture d’électricité, ma démocratie (enfin ce qu’il en reste)…
      Faut pas déconner avec ça, il y a des trucs qu’on doit respecter, qu’on soit de gauche, de droite ou du milieu…M… alors !

  • Et si nous imitions nos voisins cette fois-ci !
    Pour ne pas donner de prime bien entendu.
    Le client ayant le dernier mot de toute façon…

    http://www.novethic.fr/lapres-petrole/mobilite-durable/isr-rse/voitures-electriques-lallemagne-en-panne-137005.html

    « Malgré tout, Berlin se cramponne à réitérer ses prévisions de voir 1 million de véhicules électriques d’ici 2020. Et ce, en continuant à décliner catégoriquement toute forme d’aide à l’achat. Pour le ministère de l’Economie celles-ci n’auraient pas d’intérêt « puisqu’il n’existe jusqu’à présent pas assez de véhicules allemands susceptibles de recevoir une prime, et que l’Etat ne devrait pas financer un produit que le client ne désire pas acheter »… »

  • Le plus marrant dans cet article, c’est que les climato-sceptiques sont quand même pour le nucléaire alors que le seul argument qui reste encore pour soutenir cette énergie de mort est le fait qu’elle émet peu de co2 !!!

    Car plus personne ne peut encore croire aux balivernes selon lesquelles l’électricité atomique serait bon marché (les factures explosent, et ce n’est qu’un début !), sûre (cf Fukushima, Wipp, etc), créerait de l’emploi (en Allemagne, IG-metall est devenu antinucléaire au nom de l’emploi !)

    Sans parler du pillage de l’uranium du Niger pour assurer la prétendue « indépendance énergétique » (basée donc sur… les importations !!!)

    Un climato-sceptique conséquent et cohérent serait logiquement contre le nucléaire, mais c’est beaucoup demander semble-t-il…

    • @observatoire du nucléaire
      Je pense que tous ceux qui veulent exploiter les aléas de la climatologie (qu’on appelle météo) et dont la part anthropique est sans doute elle aussi aléatoire, dans le but de prononcer un discours sur l’avenir énergétique et économique du monde sont des gens malhonnêtes
      Lier les deux problèmes est non seulement faux et trompeur , mais dégradants pour tous ceux qui se prêtent à ce genre de raccourci , voulu ou non.

      • Fort bien mais cela n’explique toujours pas pourquoi un bon climato-sceptique se doit aussi d’être pour le nucléaire !!!!!

        • Allez voir du coté de Watts Up With That, il y a là des gens qui pensent que le CO2 n’est pas un polluant, sur la base de l’état de la science. La différence avec Jancovici est que ce dernier considère le CO2 comme un polluant. Mais ne pas considérer le CO2 comme un polluant ne signifie pas qu’on ne se préoccupe pas de pollution.

          Les contributeurs de WUWT n’aiment pas la pollution, ils préfèrent que la production d’électricité se fassent sans rejets nocifs dans l’air et l’eau.

          Du coté de WUWT ou de Jancovici, les gens veulent minimiser l’impact de la production d’énergie, sous des hypothèses différentes, mais de façon scientifique des deux cotés, sans avoir de technologie fétiche.

          Il se trouve que pour les émissions hors CO2, le nucléaire est la seule technologie généralisable qui pollue très très peu, avec en plus un impact écologique minuscule, une surface occupée négligeable, etc.

          Jancovici prend comme hypothèse qu’on ne peut pas risquer de perturber le « climat » (quoi que ça soit) en modifiant la composition de l’atmosphère (principe de précaution). WUWT dit qu’il n’y a pas de théorie plausible qui relie la minuscule proportion de CO2 dans l’atmosphère au climat.

          • Je ne vois toujours pas pourquoi un type qui pense que les émissions de co2 ne dérèglent pas le climat est quand même pour le nucléaire sous prétexte qu’il émet peu d eco2 !

            • Certes, vous ne voyez pas grand chose.

              Essayer de faire marcher votre cerveau. Le CO2 contient…

            • @observatoire du nucléaire
              Ah! Enfin j’ai compris la question; eh bien , c’est simple, contrairement aux réchauffistes , aux écologistes , aux politiques , aux professeurs d’économie genre Stern et Christian de Perthuis , aux inscrits sur le panel d’experts du giec , aux fadas du CO2,……..la liste est longue , les climato sceptiques ont les pieds sur Terre et pensent aux générations futures ; mais si vous n’êtes pas convaincus , vous pouvez dès à présent enseigner la frugalité à votre entourage et investir dans une éolienne dans votre jardin et des panneaux solaires sur votre toit

            • Pour vous faire chier.

    • Y pas de rapport entre les deux.

      Je suis pour le nucléaire car c’est bon marché et sûr pas parce que c’est « zéro CO2. »
      Il n’y a pas de « coûts cachés », c’est un truc inventé pour faire croire que c’est plus cher que ça ne l’est réellement car malgré toutes les casseroles et les fontes en plomb qu’on accroche au pieds de l’atome d’uranium, il continue envers et contre tout à être rentable.
      Et puis le nucléaire n’est pas ma religion, si on trouvait un truc plus efficace et moins cher, je signerai de suite.

      Je ne suis pas non plus « climatosceptique », ça ne veut rien dire car la science n’est pas une affaire de croyance. J’affirme simplement que la climatologie actuelle est une pseudo-science au service d’intérêts politiques d’écolos bornés et affairistes.

      Le CO2 est innocent de ce dont on l’accuse.
      Libérez le CO2 !

      • En fait climato-sceptique ne veut rien dire, peut-on être sceptique du climat? on devrait dire non-climatocrédule!

    • Quand est ce que vous aller intégrer, dans votre représentation étroite et fantasmee du monde, que les gens normaux ne se lèvent pas comme vous tous les matins en se demandant combien d’emplois ils pourraient détruire ?

      Faites vous donc un suppositoire avec un crayon de MOX, tiens.

  • 2022:

    Des véhicules électriques allemands alimentés avec la production nucléaire française ?

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140425trib000826956/les-consequence-de-la-transition-energetique-en-allemagne.html
    « Problématiques et difficultés autour du développement des Energies renouvelables
    Tout d’abord, en l’état actuel des choses, la production nucléaire manquante, liée à l’évolution du mix-énergétique qui s’oriente vers l’abandon de cette technologie, ne pourra pas être compensée d’ici 2022. L’Allemagne devra alors augmenter sensiblement ses importations énergétiques, grevant ainsi sa balance commerciale (voir définition). Ensuite, l’objectif de diminution de la consommation énergétique sera très compliquée à atteindre car cela impliquerait un changement radical du mode de vie des individus, mais aussi du mode de production des entreprises. Enfin, réduire les émissions de GES de façon si importante, impliquerait également le quasi-abandon des énergies fossiles fortement émettrices de CO², et un développement significatif des EnR. Or, pour ce faire, cela signifie d’investir massivement dans ces technologies.
    Un équilibre peu probable à moyen terme
    Dans ce cadre, l’équilibre entre offre et demande d’énergie paraît très peu probable, au moins à court et moyen terme. Pour atteindre cet équilibre, l’Allemagne devra nécessairement passer par une période de hausse de la production énergétique basée sur les énergies fossiles. Même si cette hausse passe par l’utilisation accrue du gaz qui émet moins de CO² que le charbon et le pétrole, il n’en demeure pas moins que cela ira à l’encontre de l’objectif de diminution des GES. De plus, l’Allemagne n’étant pas producteur de gaz, le pays devra nécessairement se tourner vers le partenaire commercial russe, diminuant ainsi son indépendance énergétique.
    Pas beaucoup de vent, peu de soleil, une capacité hydraulique limitée….
    L’Allemagne se fixe comme objectif d’atteindre 35% d’EnR dans son mix-énergétique en 2020, et 80% d’ici 2050. Néanmoins cet objectif louable en soi, se trouve confronté à des réalités physiques incontournables. En effet, l’Allemagne ne bénéficie pas de conditions de vents particulièrement favorables, le pays souffre de conditions d’ensoleillement peu favorable, et enfin sa capacité hydraulique est déjà presque saturée. Tous ces éléments font que la capacité de l’Allemagne à se reposer sur les Enr afin de lui fournir l’énergie nécessaire, semble limitée. »

  • « Pour des raisons évidentes de non-compatibilité avec Gaïa, les centrales thermiques traditionnelles sont hors de question (exit donc, le gaz, de schiste ou pas, et le pétrole). »

    Les centrales thermiques traditionnelles ne sont pas alimentées par du pétrole, mais par du charbon (pas seulement en Chine) ! Le pétrole ça voyage très bien, alors on préfère le mettre dans les voitures…

    « il reste donc essentiellement les moulins à vent et les panneaux solaires »

    Et le solaire à concentration, solution la plus intéressante des trois…

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