J. de Kervasdoué : « les OGM sont un bienfait pour l’humanité »

Première partie de l’entretien avec l’ingénieur et économiste de la santé Jean de Kervasdoué.

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Jean de Kervasdoué

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J. de Kervasdoué : « les OGM sont un bienfait pour l’humanité »

Publié le 18 juin 2014
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Ils ont perdu la raison est le dernier livre de l’ingénieur et économiste de la santé Jean de Kervasdoué. Il y rappelle les principaux arguments scientifiques qui expliquent ses prises de position en faveur entre autres de la recherche sur les OGM et l’exploitation du nucléaire. Il en profite également pour fustiger ceux, politiques, journalistes ou intellectuels, qui ne s’intéressent plus à la réalité des faits.

Entretien mené par PLG, pour Contrepoints

Pouvez-vous résumer votre parcours pour expliquer votre légitimité quant à l’écriture de ce livre ?

2009-04-kervasdoueMa formation est d’abord essentiellement scientifique. Après Agro. Paris-Tech je suis devenu ingénieur des eaux et forêts. Puis, j’ai effectué un MBA (Université Cornell) et un doctorat dans la même université américaine et ma thèse portait sur les innovations dans les hôpitaux américains. Puis ont succédé plusieurs années à l’école polytechnique et à l’Assistance Publique de Paris où j’ai fondé le service des études économiques. Je suis revenu au Ministère de l’Agriculture pour la création du Centre de prospective, ai été le premier conseiller agricole de Pierre Mauroy qui m’a nommé Directeur des Hôpitaux au ministère de la santé. Enfin, après avoir créé, dirigé pendant onze ans, puis cédé deux entreprises, je suis aujourd’hui professeur émérite d’économie de la santé au Conservatoire national des arts et métiers où j’ai créé une école de santé publique avec l’institut Pasteur. Comme vous le voyez, ma carrière s’est promenée entre les questions économiques, agricoles et de santé. Ces trois problématiques sont bien sûr liées, comme dans la question des OGM par exemple, d’où mon dernier livre : « Ils ont perdu la raison ».

À rebours de la grande majorité du bruit médiatique, vous affirmez la non dangerosité des OGM. Sur quoi cela repose-t-il ?

Oui, c’est évident. Un milliard d’êtres humains en consomment et pratiquement tous les animaux d’élevage de la planète !

Les OGM sont un bienfait. A mesure que nos connaissances sur le monde animale, végétal, puis sur les gènes, progresse, la médecine est devenue plus efficace. Par exemple, un grand bond en avant a été permis par la production d’insuline humaine à partir d’un OGM. Autrefois, on faisait muter les êtres vivants de manière aléatoire, en bombardant des bactéries ou des semences par des rayons X ou ultra-violet de façon à ce qu’ils mutent, mais on ne savait pas quel gène avait muté. La seule différence entre un OGM d’aujourd’hui et une plante sélectionnée au fil des siècles, c’est qu’on sait quel est le gène muté. La génétique devient précise et ciblée.

 

L’utilisation actuelle des pesticides n’est pas dangereuse pour la santé

 

Ainsi, aujourd’hui, 90 % du soja produit dans le monde est OGM, 70 % du coton, bientôt la très grande majorité du maïs le sera. Il faut rappeler que dans ce domaine, la France était leader dans les années 80, puisqu’elle a été le pays, en coopération avec la Belgique, qui a mis au point le premier OGM. Malheureusement, du fait de nos abandons successifs, trois ou quatre grandes entreprises mondiales, dont la première et la plus connue est Monsanto, ont accaparé le marché. Aujourd’hui, l’avance de Monsanto en génétique végétale est comparable à celle de Microsoft en informatique. Si, en tant qu’économiste de la santé et citoyen, je me pose la question de la propriété du vivant, je trouve très curieux que l’on confonde, ou que l’on prétende confondre, cette question avec celle, scientifique et technique, qui est d’une tout autre nature.

Comment la France pourrait-elle rattraper son retard ?

Tout d’abord il faut savoir qu’un certain nombre d’entreprises françaises ont déménagé leurs laboratoires de recherche dans les pays où celle-ci était sinon favorisée du moins possible. Pour tenter de les faire revenir, il faudrait avant tout que notre cadre légal soit stabilisé. J’ai été parfois assez critique de l’industrie pharmaceutique, mais il est clair qu’on ne peut avoir d’industrie performante si la réglementation et notamment la réglementation fiscale ne cesse de changer. En France, à chaque nouvelle prévision de déficit du système public de santé, on crée une nouvelle taxe sur les laboratoires pharmaceutiques pour essayer de le combler. En Angleterre en revanche, la législation sur le médicament est certes très stricte, mais sa stabilité favorise la recherche.

Les OGM permettent de diminuer drastiquement la quantité d’insecticides utilisés, mais également de réaliser des économies substantielles d’eau, ce qui permet la mise en place de cultures même dans des milieux très arides. Considérez-vous que grâce aux OGM on parviendra à supprimer définitivement la famine ?

Comme je le rappelle dans ce livre, ces 20 dernières années le nombre de personnes qui souffrent de sous nutrition et de malnutrition a diminué non seulement en pourcentage mais aussi en valeur absolue, alors même que la population mondiale n’a cessé d’augmenter. Comme la population du globe va continuer de croître et que les surfaces cultivables vont stagner, voire diminuer, il est clair que la seule solution est de miser sur les gains de productivité. Ces gains proviennent et proviendront d’une association entre la génétique et l’amélioration des façons culturales (labour, engrais, herbicides, pesticides…). Pour vous donner une idée, lorsque j’étais étudiant à l’AGRO en 1964, un bon rendement de blé était de 40 q à l’hectare, on en est aujourd’hui à 110 q.

Les pesticides, régulièrement attaqués pour leur nocivité, sont d’après vous moins dangereux qu’il n’y parait…

D’une part on leur doit en bonne partie la forte augmentation des rendements dans la deuxième moitié du XXe siècle, mais d’autre part s’ils sont nocifs à certaines doses, ils ne le sont pas à l’état de traces. Pour les consommateurs, aucune étude n’a jamais mis en évidence de lien direct entre l’utilisation de pesticides (à des doses courantes) et la mortalité humaine. Certes, l’absence de preuve, n’est pas la preuve de l’absence, mais on peut dire cela pour tout et notamment pour les toxines naturelles produites par les végétaux. Même sur la question sensible de la baisse de la fertilité constatée dans certains pays occidentaux, aucun mécanisme biologique n’est à ce jour capable d’expliquer le lien entre les deux éléments ; et certains pays qui utilisent autant de pesticides que nous n’observent pas la même baisse de la spermatogénèse.

Dans votre livre, vous abordez les travaux de Seralini, en vous montrant très critique de sa démarche. Comment expliquez-vous qu’une entreprise comme Auchan ait souhaité financer une telle étude ?

Je n’ai pas de réponse à cette question. Ce qui est vraisemblable, c’est qu’Auchan a voulu s’appuyer sur des croyances totalement infondées afin de faire payer le consommateur pour un produit « pur ». Il pensera en effet qu’une gamme de produits « garantis sans OGM » sera meilleure pour sa santé ; meilleur cela n’a jamais été démontré, mais plus cher certainement ! Aussi, financer une étude qui démontrerait la soi-disant nocivité d’un maïs OGM était un bon investissement commercial, c’est une logique marketing fondée sur l’obscurantisme. Elle prend d’autant plus que l’homme, comme tous les omnivores, se méfie de ce qu’il mange.  Quant à l’obscurantisme, il n’est pas nouveau : les journaux vendent bien depuis des décennies des horoscopes à leur lecteur !

 

Quand on entend par ailleurs Cécile Duflot ou Madame Batho affirmer que le diesel tue 40 000 personnes par an, on voit bien que la réalité ne les intéresse pas

 

Pourquoi d’après vous l’on s’intéresse davantage à « qui finance l’étude ? » plutôt qu’à la méthodologie utilisée pour la mener à bien ?

9782221138717Je n’ai pas d’explication à la bêtise humaine ! Si ce n’est que je constate un développement de ce que l’on appelle la théorie du marxisme ordinaire, qui consiste à affirmer comme une découverte majeure que les gens ont des intérêts. Oui, c’est la base même de l’économie que l’intérêt. Tout le monde a des intérêts et les gens sans intérêts sont sans intérêt !

Plus profondément, je voudrais rappeler que si nous vivons aussi vieux, et que nous mangeons à notre faim, c’est bien grâce à la science. L’être humain n’a trouvé que deux manières de régler pacifiquement les conflits : la justice, et la science. Cela m’évoque une très belle phrase de Karl Popper : « les scientifiques font mourir leurs hypothèses à leur place ». Ce que je reproche à des gens comme José Bové, c’est de détruire les expériences qui étaient faites pour tester leurs hypothèses. Dans l’étude de Seralini, le problème est qu’il n’y avait aucun fondement théorique à ses travaux et que ses résultats ne permettaient pas d’affirmer ce qu’il a prétendu « découvrir » ; c’est pour cela qu’il a été très critiqué par la communauté scientifique, et que son article – chose rarissime – a été retiré de la revue où il avait été publié.

Comment expliquez-vous que les arguments pourtant simples que vous exposez dans votre livre, compréhensibles y compris par un non scientifique, ne soient pas davantage pris en compte par les hommes politiques ?

Parce que les hommes et femmes politiques d’aujourd’hui sont des sophistes. Platon disait qu’il ne fallait jamais discuter avec un sophiste, car il se moque de la vérité. Ce qui intéresse les politiques, c’est avant tout l’opinion. Je rappelle d’ailleurs dans mon livre que Nicolas Sarkozy avait confié à un de mes confrères être conscient de la non dangerosité des OGM, tout en les interdisant parce que les sondages montraient que l’opinion publique y était hostile. Quand on entend par ailleurs Cécile Duflot ou Madame Batho affirmer que le diesel tue 40 000 personnes par an, on voit bien que la réalité ne les intéresse pas. Il suffit d’avoir eu un seul cours d’épidémiologie pour savoir que la première cause de décès en France est le cancer du poumon, et qu’il représente 27 000 morts par an et que l’origine de ces cancers est le tabac, pas le diesel !

À propos du moteur diésel justement, n’est-on pas arrivé au bout de ses possibilités d’évolution, contrairement au moteur à essence ? Sans compter que son coût d’amélioration est sans cesse plus important…

À énergie constante, le moteur diesel a un rendement 25 % supérieur à celui du moteur à essence. Le problème est qu’il est victime d’une surabondance de normes qui conduisent à une forte augmentation de son coût. Il se passe d’ailleurs le même problème dans le nucléaire. Pour vous donner une idée, on estime qu’une vie supplémentaire sauvée grâce à une norme coûte sans doute plusieurs milliards d’euros dans le nucléaire, plusieurs millions pour le diesel et quelques dizaines de milliers pour des accidents de la route. Lorsque les écologistes parviennent à convaincre le gouvernement de « s’occuper » d’un problème (diesel, antenne relais, bisphénol, pesticides, …), cela donne l’impression à la population qu’elle court un risque car il n’y aurait pas de fumée sans feu, il est donc nécessaire d’intervenir, même si cela s’appuie sur des fondements fragiles, voire inexistants.

 

Partie 2 – extraits :

  • Aussi, quand on mesure le nombre de morts par térawatts produits, on constate que l’électricité nucléaire, à production constante, tue 4200 fois moins que le charbon !
  • Je pense que nous avons fait une erreur en arrêtant le surgénérateur car, avec une quantité de déchets limitée (ils tiennent dans une simple piscine), il y a suffisamment d’énergie pour produire plus de 7000 ans d’électricité
  • Les modèles qui laissent penser que l’homme aurait un rôle très limité dans le réchauffement disposent d’autant d’arguments à faire valoir que ceux qui démontrent le contraire.

 

Jean de Kervasdoué, Ils ont perdu la raison, éditions Robert Laffont, 2014, 225 pages.

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  • Enfin, un peu de raison dans le débat public sur les OGMs.

    Tiens, ca me rappelle une discussion avec une bénévole de Greenpeace il y a quelques semaines. Je commence d’emblée à lui dire que je compte pas faire un don vu en mentionnant l’attitude de Greenpeace vis-a-vis du riz doré (voir ici: http://www.contrepoints.org/2013/08/21/135589-faucheurs-de-riz-dore-faucheurs-de-vie). Bref, la discussion part sur le sujet des OGMs. Évidemment, la voilà qui me sort les fadaises habituelles sur le sujet et qui termine en se disant favorable à une agriculture se servant uniquement de semences existantes dans la nature. Je lui rétorque que toutes les semences, OGM ou non, sont des inventions humaines. Le blé non-OGM par exemple est issu de générations d’hybridation et de sélection successive. Ne se laissant pas abbattre, elle me répond qu’elle sait tout ca et que justement elle est en faveur du retour à la culture des semences sauvages (genre les semences du néolithique pour faire simple). Facepalm. Le pire, c’est qu’elle a passé 5 bonnes minutes à essayer de m’expliquer que le blé sauvage avait un meilleur rendement.. À mourrir de rire tellement c’était grotesque. Tout ca pour vous dire l’état des connaissances scientifiques de ces jeunes bobos au cerveau lessivé par Greenpeace & co.

  • J’ai lu cet interview, je n’ai pas d’avis tranché sur les OGM mais il y a quelque chose qui me chiffonne.
    Il dit  » la première cause de décès en France est le cancer du poumon, et qu’il représente 27000 décès par an et que l’origine de ces cancers est le tabac, pas le diesel » cela signifie quoi ? Pour aller plus loin on doit détruire les champs de tabac plutôt que les champs d’OGM, parce que bon les OGM ça nourrit, le tabac ça donne le cancer. Je ne comprend pas le fond de son esprit à ce monsieur…

    • cela signifie entre autre , que les plantes peuvent déja largement etre responsable d’une hécatombe ( le tabac , c’est bien une plante ? ) et cela , sans OGM … d’ou l’interet d’etre d’autant plus prudent lorsque ça a été  » bidouillé  » avec le génie génétique , qui contrairement à ce que prétend l’auteur , et loin d’etre une science chirurgicale .

    • Je pense qu’il veut dire que le chiffre de « 40 000 morts par an dues au diesel » de Duflot et Batho est forcément bidon, parce qu’il est très supérieur au nombre de personnes qui meurent du cancer du poumon, reconnu comme la première cause de mortalité en France.

      • non on parle de mortw prématurées, et on peut donc monter à 60 000 000 facile en estimant que le diesel peut vous enlever une seconde de vie, une meilleure métrique serait peut être d’ailleurs la quantité totale de temps de vie que nous volerait le diesel…

        Un écologiste voit toujours le mauvais coté des choses ..ils oublient le bon…

    • « Pour aller plus loin on doit détruire les champs de tabac »

      NON, on « doit » rien du tout.

      On informe les gens, on leur fournit des éléments objectifs, chiffrés, étayés; on répète le message pour les durs d’oreille.

      On interdit de polluer l’air dans un local fermé à usage collectif, c’est tout.

    • Ça ne signifie rien du tout. L’intervieweur et l’interviewé ont tout simplement changé de sujet.

  • Le pire en lisant l’interview de l’auteur et au sujet de son livre, c’est que l’écrasante majorité des gens sont convaincus par ce qui en est dit au sujet des OGM, du diesel, du nucléaire, mais, comme toujours, une minorité représentative de ses seuls intérêts et bruyante en diable, arrive à influencer les décisions politiques.

    Par ailleurs, des firmes telles que Monsanto associées à un contexte juridique de connivence n’aident pas à la juste reconnaissance des OGM, c’est toute de même une réalité qu’il ne faut pas dénier. OGM = made in USA, ce qui dans le monde actuel est source de rejet.

    Comme le souligne M. Kervasdoué, la toute puissance de Monsanto a été facilitée par nos renoncements à des technologies sur lesquelles nous étions en pointe, et s’il n’y avait que sur les OGM…

    • Il faut faire cesser la fixette sur Monsanto.

      Je partage très largement votre avis. Mais le drame n’est pas « OGM = made in USA », mais « OGM = Monsanto », la capacité du monde alter et anti de tout ramener à un Monsanto diabolisé en toutes circonstances, et la pusillanimité de nos politiques (et la vénalité des médias car le « scandale » fait vendre).

      Exemple de diabolisation : la fameuse « étude » de Séralini and Co. a été critiquée, prétendument, par des agents à la solde de Monsanto et dépubliée sous la pression de Monsanto… Ce n’est pas un professeur de l’Université du Nebraska qui a été nommé éditeur associé de Food & Chemical Toxicology, mais un employé de Monsanto, firme qu’il avait quittée en 2004…

      La « puissance » de Monsanto fait partie des idées reçues, fausses. Cette firme est essentiellement positionnée sur les marchés lucratifs (maïs parce qu’il est hybride, potagères) ; elle est quasi absente des céréales à paille, des betteraves, etc.) ainsi que de certains secteurs géographiques.

      Monsanto n’est pas tout puissant, et rien ne dit que sa puissance se maintiendra à l’avenir, à deux exceptions près : nos renoncements comme vous l’avez indiqué, et le fait que Monsanto achète à tours de bras les entreprises de création variétale, lui donneront un avantage compétitif sur, par exemple, les firmes françaises.

      La concurrence est vive dans les secteurs dans lesquels elle est présente. Et de nouveaux concurrents, par exemple l’EMBRAPA brésilienne, montent en puissance.

      L’agriculture productive a besoin d’une excellente génétique, adaptée à ses conditions agro-écologiques et économiques. Une seule entreprise ne peut pas satisfaire tous les besoins. Et une entreprise performante peut se voir dépasser par un concurrent qui aura trouvé un meilleur filon (transgénique ou « traditionnel »). Un cas d’école est, en France, la succession des leaders sur le marché des semences de maïs.

  • En effet l’étude

    D’autres études (sérieuses) sur les Ogm existent depuis peu (mai 14) et trouvent des différences de composition clair entre produit « ogm » et « naturel »:

    http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0308814613019201

    http://blogs.mediapart.fr/edition/ogm/article/310514/une-etude-scientifique-montre-que-les-ogm-n-equivalent-pas-les-plantes-normales

    il serait bien de rappeler également la manière dont on fabrique ces ogm (en prélevant certaines allèles des génes d’une plante (souvent l’arabette des dames) pour les coller dans l’adn une autre plante) ; en omettant ces faits vous pourriez vous rapprochez d’une certaine forme de sophisme..

    http://isaisons.free.fr/arabidopsis.htm

    http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-ogm-tour-horizon-complet-223/page/2/

    http://acces.ens-lyon.fr/biotic/morpho/html/mutarab.htm

    http://acces.ens-lyon.fr/biotic/morpho/html/comseq.htm (exemple de comparaison de séquences)

    A mon sens l’hybridation traditionnelle (F1) et le clonage (communément appelé bouturage) sont des techniques suffisamment puissantes en elles même pour ne pas à avoir recours aux « ogms » ;
    de plus l’étude des gènes de l’arabette permet également de faire des croisement prévisible, donc rentable, et qui plus est naturel ;

    Cependant ce débat est presque obsolète, la contamination (pollenisation, ect) d’autres espèces par les ogm étant désormais avéré et globale (Usa, thaillande, hawai, turquie, France…ect..) ;
    Ces gènes trafiqués sont dans la nature depuis plusieurs générations et se croisent (ou pas…) avec la flore local, sur une échelle planètaire ; inévitable …

    En vous remerciant par avance de publier ce commentaire

    L.

    • Bonjour L
      Je n’ai jamais compris l’opposition aux OGM dans leur ensemble.
      On peut prouver qu’une plante OGM est toxique, mais dire toute les plantes OGM sont toxiques parce qu’OGM est plus problématique.
      J BOVE a été très ‘toxique’ dans ses opérations anti-OGM. On peut trouver les méthodes de Monsanto brutales, on peut discuter de la légitimité du brevet sur le vivant, on peut s’interroger sur la pertinence du catalogue officiel des semences, mais le discours actuel est purement d’ordre sectaire, come on est habitué en france.
      Cordialement

      • « on peut discuter de la légitimité du brevet sur le vivant »

        On peut surtout discuter de la légitimité du brevet tout court, on gagnera du temps.

      • Bonjour ! Avec tout votre respect, et n’affirmant pas que les ogm sont toxique (relisez moi), je ne suis pas venu ici pour clasher ou me défouler ; Je me permettait juste de citer quelques liens pour rétablir l’équilibre…pardonnez moi si j’avais l’air engagé;

        je suis d’accord avec vous, « dire que tout les ogm sont toxique parce qu’ogm est problématique », de la même manière que titrer un article « les ogm sont un bienfait pour l’humanité » est problématique, car la vérité absolue n’existe qu’en songe ;

        par ailleurs personne n’est assez omniscient pour pouvoir affirmer ce qui est « bon » ou non pour qui que ce soit (ça vaut pour moi aussi) ; et les discours étant (comme toujours) biaisés des deux cotés, l’intérêt de lire attentivement les avis divergent est à mon sens important, pour peu que ça importe à qui que ce soit ; content de voir que quelques liens ont été lu, je n’aurai pas perdu mon temps finalement :p

        Enfin, je trouve ça plutôt drole qu’on me reproche de citer mediapart (ce n’est pas la seul source citée, d’autres sont plus sérieuse et moins orientées); )alors que l’article plus haut ne cite aucune source, à part J.De kervasdoué, dont on ne sait pas d’ou il tient cette clairvoyance…

        « Hervé Claude, Jean-Claude Narcy, faites place, ténors du journalisme… »

        Bon aprés midi ;

        L.

        • « titrer un article « les ogm sont un bienfait pour l’humanité » est problématique, car la vérité absolue n’existe qu’en songe »
          rien que l’insuline produite en masse grâce à des OGM justifie de dire que cette technique a été par le passé un bienfait pour l’humanité. Ce n’est bien évidemment pas le cas de tous les OGM, mais condamner la technique juste parce qu’on trouverait un tel OGM néfaste serait ridicule. Ça reviendrait à dire « il existe des humains meurtriers qui méritent la prison, alors emprisonnons tous les humains à titre préventif ».

          « A mon sens l’hybridation traditionnelle (F1) et le clonage (communément appelé bouturage) sont des techniques suffisamment puissantes en elles même pour ne pas à avoir recours aux « ogms » ; »
          Suffisamment puissante pour de l’amélioration variétale classique. Il n’empêche que l’utilisation d’OGM peut permettre l’équivalent de « sauts évolutifs ». Pas de raison de ne pas utiliser ces deux techniques complémentaires ensemble.

          • Exactement, si certains diabétiques sont allergiques à certaines formes d’insuline, la production OGM peut-être un bienfait.

    • Pour L.
      C’est une peu bête mais…
      dans le premier article cité par L. on voit que les sojas OGM contiennent des résidus de glyphosate et AMPA (métabolite du glyphosate) et pas les non OGM.
      En effet si un soja non OGM est traité par du glyphosate il est détruit. Il est donc traité par d’autres herbicides (sélectifs en pré et post émergence), dont l’analyse n’est pas faite dans cette étude !

      D’autre part tirer des conclusions catégoriques sur 35 paramètres différents à partir de 31 échantillons seulement (divisés en trois groupes: OGM, pas OGM, pas OGM et bio) tient de la magie statistique.

      Ou alors c’est de la bêtise dirigée – aussi appelée propagande ou désinformation- car ce type d’article mal fait sert ceux qui ne veulent lire que ce qui met de l’eau à leur moulin, comme médiapart (deuxième article cité par L.) qui se réjouit d’en reprendre les conclusions sans aucune critique. Le cas Séralini est aussi exemplaire.

      PS. le soja non OGM est désherbé mécaniquement par sarclages répétés avant et après les semis, un sacré boulot pour une culture qui rapporte entre 1300 et 2000 $ par hectare.

    • Qu’est-ce que ça veut dire la « contamination » ?

    • Est-ce que vous savez au moins de quoi vous parlez ?
      Vous venez de perdre une bonne occasion de ne pas pianoter sur le clavier de votre ordinateur !

    • pour aller dans votre sens , la selection des plantes ( lignées pures , hybryde , clonage … ) a multiplier par 10 le rendement des plantes cultivés par l’homme en 2 siècles , alors que les OGM n’ont apporter aucun supplément de rendement , seulement en moyen plus rapide ( et encore ) de lutter contre des parasites ou des adventices …

      • Ah bon. Si ça n’apporte rien, alors pourquoi les utilisateurs utiliseraient ils des semences OGM?
        Je sais pourquoi, c’est parce qu’ils ont été « forcés » par: les semenciers, les banques, (rayez la mention inutile). 😉

        • la réponse est dans mon commentaire :

           » seulement un moyen PLUS rapide de lutter …  »

          dans les pays riche à main d’oeuvre trés cher payée , tout les moyen sont bon pour diminuer la quantité d’heures à l’hectare …

          • Dans les pays pauvres, comme l’Afrique du Sud, les agricultrices qui triment essentiellement pour la subsistance de leur famille sont ravies de ne pas se casser les reins par le binage du maïs.

            Les cotonculteurs burkinabés sont ravis de ne faire que deux traitements insecticides au lieu de huit (quinze kilomètres à pied, avec 20 kilos sur le dos, par hectare si je ne m’abuse).

            Les producteurs de papayes de Hawaï (pas tous des « gros ») sont ravis d’avoir des papayers.

            • à mon premier commentaire sur ce sujet que je connais quand mème un minimum pour etre sur le terrain ( ça ne doit pas etre le cas de grand nombre de commentateurs de l’article … ) je me suis fait insulté …. ça doit etre ça le libèralisme !!!
              puis un certain  » moderne guy  » a insulté mes parents, insinuant que j’avait été elevé dans une porcherie , avant que delui-ci fasse un commentaire qui montre sa totale inculture sur le sujet de l’article ou il a pourtant fait plusieurs dizaine de réponse …. ça doit etre ça le libéralisme ?
              puis , comme je ne suis pas d’accord avec les thèses de l’auteur , mon pseudo a été censuré … ça doit etre ça le libèralisme !!!!

              je revient juste pour démonter que ton argument concernant les pauvres femmes d’afrique du sud ( tu n’ apas du en rencontrer souvent !!! ) est complètement bidon :

              j’ai moi – mème cultivé des dizaines d’hectares de mais dans les années 90 : je ne l’ai jamais biné à la main , ni à la machine , car depuis les année 30 , on a crée et diffusé sur le terrain , des herbicides efficasses qui permettent de tenir le mais propre , et cela sans OGM , qui n’existaient pas ou étaient interdit … les molécules herbicide autorisées sur mais quelles soient antigraminées ou antidicotylédones sont trés nombreuses et souvent trés abordable financièrement …

              quand on est sectaire, on ne peut prétendre au nivellement par le haut !
              quand on crie plus fort que les autres sur des sujets que l’on ne connait pas , par idéologie et esprit de vengeance , on est pas un  » libèral  » mais une groupie

      • « pour aller dans votre sens , la selection des plantes ( lignées pures , hybryde , clonage … ) a multiplier par 10 le rendement des plantes cultivés par l’homme en 2 siècles , alors que les OGM n’ont apporter aucun supplément de rendement , seulement en moyen plus rapide ( et encore ) de lutter contre des parasites ou des adventices … »

        « il est clair que la seule solution est de miser sur les gains de productivité. Ces gains proviennent et proviendront d’une association entre la génétique et l’amélioration des façons culturales (labour, engrais, herbicides, pesticides …). Pour vous donner une idée, lorsque j’étais étudiant à l’AGRO en 1964, un bon rendement de blé était de 40 q à l’hectare, on en est aujourd’hui à 110 q. »

        Qui ment? je liberte à rien ou Jean de Kervasdoué?

        •  » qui ment  »

          personne puisqu’on dit exactement la mème chose que moi : depuis le début de l’agriculture , les rendements ont considérablement augmentés , et cela sans OGM.

          quand mr  » kervasoudoué  » pretend que le rendement du blé ( rappelons qu’il n’y a pas de blé OGM … ) est à 110 qx , on se demande bien de quoi il parle , le rendement moyen en france ,du blé ( la france est un des pays qui maitrise le mieux la productivité de cette espèce ) est plus prés de 70 qx hectares , ce qui n’est deja pas si mal …

          mr kervasoudoué veut augmenter les rendements en france ? avant de prétendre que c’est les OGM qui vont y parvenir, il ferait mieux de dire , que les agriculteurs français font ( péniblement ) une culture par an sur leur surface exploitable , alors que la moyenne chinoise, et ce depuis le 16ième siècle, est de 1,8 cultures par hectares et par an … sans commentaire !

          • Relisez l’interview. L’auteur évoque un « bon rendement » en blé. Donc pas un rendement moyen sur l’ensemble de la France.

            Les 110q sont atteints les années records sur certaines parcelles favorisées. Le rendement « moyen » de 70q est tout de même proche du double du « bon rendement » d’il y a 50 ans.

            Comparer le nombre de récoltes obtenus sur une surface donnée par année pour des cultures différentes dans des climats différents me semble pour le moins peu judicieux.

            • et? quel rapport avec les OGMs, puisqu’ils ne sont pas cultivés en France ?

            •  » le rendement moyen de 70 qx est tout de mème proche du double du bon rendement d’il y a 50 ans…  »

              et quel rapport avec les OGM, puisque cet augmentation de rendement c’est faites sans eux ?

               » comparer le nombre de récoltes obtenus sur une surface donné par année pour des cultures diférentes dans des climats différents est peu judicieux  »

              province du shan dong en chine : les double rotations sur une année : blé précosses – mais précosses sont en train de s’y généraliser . c’est exactement ce que les agriculteurs français cultivent en france , du blé et du mais … partout ou ils le peuvent, les agriculteurs chinois emblave deux récoltes ( ou trois ) par ans, et cela depuis 3 siècles . le semis direct est en forte augmentation , c’est une technique idéale pour les succesion de culture.
              maintenant, en france : alors que dans les années 80, dans le sud-ouest , les doubles rotation ( par exemple un soja derrière un orge ) étaient de plus en plus utilisé , tout c’est arreté avec la réforme de la pac de 92 car l’état refusa de subvetionner les deux cultures… quand au semis direct, il est trés peu développé, vu que c’est les aides de l’état qui payent le labour … et aprés cela, de si piètres agriculteurs, réclament des OGM ? ça ne va pas règler leurs problèmes , ils feraient mieux d’aller faire un stage au brésil , ou … en chine

              • C’est récolté-semé direct dans la même opération ? Ou en 2 à quelques heures d’intervalle ?

                • le semis direct , ou  » no till farming  » en anglais , est l’ensemble de techniques qui permettent de se passer du labour pour emblaver des cultures. ce sont des méthodes qui ( est c’est rare dans les activités humaines) si elles sont correctement menées , permettent à la foi d’augmenter le revenu tout en diminuant la quantité de travail à fournir … ce qui entraine une forte augmentation de la productivité vu que celle ci est la division de la production par le nombre d’heures pour l’obtenir. en plus de cela, la ressource sol est préservée , voir améliorée, alors que le travail du sol intensif détruit ou endomage fortement un sol en 40 ans.
                  les principes de bases sont :
                  investir dans le non tassement du sol ( pneu basses pression , drainage , chaulage … )plutot que dans le détassement.
                  favoriser la faune du sol ( vers de terre … )
                  laisser la matière organique en surface , ou elle assure un role de protection
                  rotation étudiées …

                  en général, dans ce genre de système, plus on sème rapidement aprés la récolte , mieux c’est .

                  • Y a peut-être moyen de faire du semis direct d’OGM ?

                  • @ michelC

                    bien sur ! ils se développe de manière concomitante en amérique.

                    demandez au frère d’anémone se qu’il en pense …

                  • Du semis direct d’OGM, dieux du ciel, cela va énerver José Bové !
                    On pourra se demander : « c’est quoi le roundup?, a quoi cela sert-il? » !
                    Et quelle est la densité au M2 ?
                    Est-ce le mais qui en bénéficie le plus ?
                    Et pour les blés, est-ce possible ?

          • il parle de bon rendement…pas de rendement moyen.

    • Il est notamment apparu que les graines de soja transgéniques retenaient plus largement le glyphosate, herbicide développé par Monsanto, contrairement aux graines conventionnelles traitées.

      La vache.

      Sur des cultures RR (Roundup Ready), on trouve des traces du produit actif du Roundup.

      Plus d’informations dans notre prochaine édition.

      Boulversifiant.

      Indices :
      – le glyphosate est étudié depuis des décennies (donc on en a fait le tour), la toxicité de ce produit est très très très faible pour les mammifères, l’expérience fumeuse de Séralini sur les rats a involontairement montré qu’il n’avait pas d’effets à hautes doses.
      le glyphosate aurait tué les plantes non modifiées génétiquement pour le supporter, il y a peu de chances d’en retrouver dans les variétés classiques
      – l’équivalence en substance ne concerne pas la présence ou l’absence de traces de pesticides
      – des méthodes de cultures différentes (intensives, extensives) peuvent produire des produits de qualité différentes, les consommateurs sont déjà au courant
      – la plupart les consommateurs se plaignent actuellement du gout des tomates commercialisées, ils savent bien que des variétés différentes ne sont pas équivalentes au gout et donc en composition;
      – les tomates sans gout ne sont pas toxiques; les consommateurs ne se plaignent pas de la toxicité des tomates;
      l’équivalence en substance n’a jamais signifié que les produits étaient strictement identiques en composition, juste que la différence était dans la variabilité constatée entre productions d’une même variété ou entre les différences entre variétés historiquement consommées.

    • Ceci est une réponse au « commentaire » de L. du 18 juin 2014 à 8 h 53 min.

      Vous n’avez visiblement aucune connaissance de la problématique en cause ici. On ne peut certes pas être expert en tout, mais on peut au minimum essayer de se renseigner et, surtout, essayer de faire preuve de jugement.

      La deuxième publication que vous citez (Médiapart) comporte en haut à gauche le logo « OGM, j’en veux toujours pas ». Pensez-vous qu’une page avec un tel logo est crédible ? Avez-vous remarqué le nombre de conditionnels dans ce texte ? Vous est-il venu à l’esprit que, quand l’auteur écrit : « Il est notamment apparu que les graines de soja transgéniques retenaient plus largement le glyphosate, herbicide développé par Monsanto, contrairement aux graines conventionnelles traitées », ledit auteur se fout le doigt dans l’oeil parce que les graines conventionnelles ne sont jamais « traitées » au glyphosate, vu que les plantes conventionnelles périraient (déjà que ce ne sont pas les graines qui sont traitées, mais les cultures qui sont désherbées) ?

      Avez-vous lu la première publication citée ? Une critique, telle que :

      http://www.skeptiforum.org/a-critical-review-of-compositional-differences-in-soybeans-on-the-market-glyphosate-accumulates-in-roundup-ready-gm-soybeans-bohn-t-et-al-2014/

      Savez-vous enfin que les auteurs sont des anti-OGM militants ? Que Klaus Ammann (qui a coutume d’appeler un chat un chat) a accusé les gens du GenØk de fraude scientifique et de mauvaise conduite dans une conférence internationale ?

  • « à chaque nouvelle prévision de déficit du système public de santé, on crée une nouvelle taxe » : voilà la raison profonde des déficits récurrents, voulus et organisés par les collectivistes. Voilà comment progresse, pas à pas, la collectivisation du pays, tant que les dépenses publiques n’auront pas atteint les deux-tiers au moins du PIB, peut-être les trois-quarts. Au terme de cette spoliation magistrale, le non-remboursement des dettes publiques et la chypriotisation des comptes courants parachèvera le dispositif, ainsi que Lagarde au FMI n’en a pas fait mystère.

  • Petit sondage : qui dans les contributeurs va acheter avec enthousiasme une boite de maïs, ou de céréales, vantée « 100% OGM » ?

    • Moi, sans hésiter.

    • Moi aussi.

      Et tiens, en passant: belladone, muget, ciguë, amanite phalloïde, bolet satan. 100% bio et naturel. Pas un soupçon d’OGM. C’est donc forcément bon, non?

    • Moi. Je boycotte la bouffe bio d’ailleurs.

      • Moi de même. Je n’aime pas les arnaques.

      • Moi aussi, dès que je vois « bio » sur un emballage ça a un effet répulsif sur moi.

        • Avariée ou pas mûre, récolte/abattage/conditionnement dans des conditions d’hygiène douteuses qui font inutilement souffrir les animaux (mais ils s’en foutent, c’est naturel. ) , le tout a prix d’or ? Non merci.

        • L’autre jour un copain pastèque débarque à l’apero avec une barquette de tomates cerises duement estampillées « bio ». 7,99€/k. 1/4 de tomates encore vertes, 1/4 moisie ou passée, 1/4 totalement atrophiés, enfin 1/4 a peu près mangeable. Et une mouche morte, pour les protéines.

      • Pareil, ça propage les mites alimentaires, des infection du système digestif, et ça finance des idiots…

      •  » moi, je boycotte la bouffe bio …  »

        tu connais george blanc à vonnas dans le 01 ?

        rentre dans le restaurant et dit : je veux manger , mais attention , je veux des OGM !!! et surtout le poulet , je veux qu’il soit élevé en bretagne , sous lumière artificiel et antibio , et tout et tout …

        moi , je vais me mettre vers l’entrée avec mon panasonic lumix pour immortaliser l’instant ou ils vont te foutre un magistral coup de pied au cul à t’envoyer piquer une tète dans les géranium …….

    • En son temps une bière avait été produite avec du maïs OGM. J’en ai bu plusieurs « six-packs ». Un peu douce comme toute bière faite à partir de maïs, mais très bonne. Et je vis encore.
      Rappelons que le destin principal des cultures OGM est l’alimentation des animaux et la fabrication de vêtements.

      •  » rappelons que le destin principal des cultures OGM est l’alimentation des animaux et la fabrication de vètements  »

        ha bon ? moi qui croyais que c’était pour éviter que le pauvre monde crie : FAAAAMIIIINNNE !!!!!

        • ¡Caramba!
          Pas de bifteck sans viande, pas de poulet sans graines, pas de lait sans vache.

        • Doucement avec lui. Il sait déjà à peine écrire… vous imaginez le choc quand il va découvrir que le bifteck qu’il a dans son assiette provient d’un animal ?

    • De deux produits, OGM et bio, je chosis l’OGM./

      • un bon conseil , joue pas en bourse …

        ni a la roulette russe !

      • C’est la roulette russe ou celle de la fortune ça dépend du point de vue…

        Le bio aussi est loin d’être blanc…le label « bio » européen autorise les pesticides.Un texte adopté en juin 2007 par les ministres européens de l’Agriculture, autorise également la présence « fortuite ou techniquement inévitable » d’OGM à hauteur de 0,9% dans les produits « bio »(du à la contamination globale (vent, abeille, ect, on plante des ogm depuis plus de 20ans, leurs gènes « peuvent » s’être mêlé à ceux d’autres espèces environnantes…)).

        Les ogm qui permettent l’emploi massif de systémique (un type d’insecticide..) apporte avec eux tout un contexte de culture dangereux pour la biodiversité (végétale ET animal);

        aussi, les cultures futurs,à supposées qu’elle soit non ogm, ne pousseront pas sur des sols possédant de telle saturation de produit ;

        L.

        •  » les ogm qui permettent l’emploi massif de systémique ( un type d’insecticide … ) apporte avec eux tout un contexte de culture dangereux pour la biodiversité  »

          qu’est ce que c’est que ce charabia ? un verset du coran ? une  » sous rate  » ? un neuvième trigramme taoiste ?

          • ce n’est pas du charabia seulement, c’est faux.
            Il y a deux traits utiles pour les OGM agricoles: l’immunité face au glyphosate, un herbicide total, et l’incorporation d’une fonction insecticide contre certains lépidoptères. Le mot systémique désigne autre chose, lié au mode d’action d’un pesticide.
            Pour lutter contre des phénomènes de résistance que des mauvaises herbes développent contre le glyphosate, l’immunité à d’autres herbicides (Dicamba, 2,4-D) est aussi maintenant introduite dans les OGM modernes.
            L’argument sur la perte de biodiversité est imbécile et fallacieux. Dans un champ cultivé on souhaite une biodiversité réduite à une seule espèce végétale, celle de la culture que l’on désire faire.
            Et cela depuis plus de 10’000 ans, avec ou sans OGM.
            Et à côté de ce champ gazouillent les oiseaux, croassent les grenouilles et piquent les chardons.

            • Ce n’est pas faux, ça manquait juste de précision, Le glyphosate (N-(phosphonométhyl)glycine, C3H8NO5P) est un désherbant total foliaire systémique (pas que systémique, il fait d’autres truc aussi, comme pourrir le sol)

              « Dans un champ cultivé on souhaite une biodiversité réduite à une seule espèce végétale, celle de la culture que l’on désire faire. »

              C’est pour ça que les agriculteurs dont le champs est contaminé par des ogm ne sont pas content ; par principe de précaution, ne sachant pas encore tout les tenants et aboutissant de ces modification in vitro de l’adn de la plante, on ne peux que leur donner raison ; l’influence sur la biodiversité est effectivement dure à evaluer, mais loin d’être un argument fallacieux (en quoi être prudent est fallacieux ?) ;

              « Et cela depuis plus de 10’000 ans, avec ou sans OGM » —> je ne peux que m’incliner devant tant d’omniscience…toutefois je vous accorde que la nature à su « s’adapter » de nombreuses fois à des changements conséquent de son systeme (voir la foret de tchernobyl, la central mayan en russie.. l’écosysteme survit, bien que perturbé…)

              Sachez que je souhaite sincèrement que vous ayez raison et que ces modifications soit anodines ;

              Bonne soirée

              L.

              • Le glyphosate « pourrit » le sol, warff !!!
                Encore un perroquet du couple d’escrocs Claude et Lydia Bourguignon.
                Décidément, l’obscurantisme escrolo n’a aucune limite.

          • un insecticide systémique rentre dans la sève de la plante contrairement à un insecticide fonctionnant par contact ;

            les insectes sucant la seve de la plante suceront l’insecticide et l’introduiront dans leur organisme (plus efficace que par contact);

            l’utilisation de systémique pose problème si on ne « rince » pas la plante avant de la récolter (cad qu’il faut une période d’environ 3semaines sans insecticide pour ne plus en avoir dans la plante) contrairement à un insecticide de contact (dont je ne vente pas non plus les mérites) ou il suffirait de passer le fruit/légume sous l’eau pour enlever le plus gros du pesticide ;

            • Encore faux !
              Il n’y a pas d’insecticide dans une plante OGM mais un trait génétique isolé du Bacillus thuringiensis qui exprime une substance toxique dans l’intestin du lépidoptère qui en aurait mangé un peu en essayant d’entrer dans la tige de la plante. Rien ne se passe avant l’ingestion et c’est spécifique aux lépidoptères et a certains diptères (moustique). Les larves activent l’expression du gène qui les détruira, triste destin.

              Les insecticide à base de Bt (produit par fermentation) sont utilisés en grande quantité pour démoustiquer les réservoirs d’eau parce qu’il sont totalement inoffensifs pour le reste de la faune (humains compris).

              Par ailleurs les pesticides ayant une action systémique (fongicides et insecticides) ne sont pas éternellement présents dans la plante. Ils se dégradent et ne se retrouvent plus dans le produit consommable, si ce n’est en dessous des limites maximales tolérées. Ils ne doivent pas être appliqués juste avant la récolte; un délai imposé par les autorités d’homologation doit être respecté.
              Il vaut en tous les cas mieux manger des fruits et légumes frais, bio ou non bio, que se bourrer de graisses et d’amidon.

              • Et cette « substance toxique » est une protéine. Je répète : une protéine. Digérée par l’humain et plus généralement les animaux domestiques (sauf peut-être le ver à soie).

                « Il vaut en tous les cas mieux manger des fruits et légumes frais, bio ou non bio » ?

                Il vaut mieux manger des fruits et légumes sains. Il se trouve que la protection contre les dégâts des insectes est aussi, souvent, une protection contre les mycotoxines, dont certaines sont très nocifs pour la santé.

                • Combien de protéines digérez-vous chaque jour? je répète: combien?
                  Pour ingurgiter celle-là il faut manger la chenille (morte) qui est dans la tige du maïs transgénique avant qu’elle ne soit dégradée. Qui mange la tige du maïs?
                  C’est ce qu’on appelle un risque très résiduel ou plutôt un fantasme.

                  Oui, oui, c’est mieux de manger des végétaux sains, qui aurait prétendu le contraire?
                  D’ailleurs je n’en vois pas beaucoup de pourris, ni classiques ni bio, dans les supermarchés ou à l’épicerie du coin, ils ont oublié de nous empoisonner, zut alors, le complot est en panne.

                  • Les plantes Bt actuelles ne produisent pas la toxine (codée par un gène issu du Bacillus thuringiensis) à la demande (quand elles sont agressées par un insecte), mais constamment. C’est pourquoi elles sont appelées « plantes-pesticides ») par les désinformateurs et les manipulateurs style Iznogoud Sarkozy.

                    Cette toxine – active sur certains insectes – est une protéine totalement anodine pour les mammifères et les oiseaux.

                    Un fruit ou un légume, ou tout autre produit agricole, peut être sain d’apparence et être néanmoins dangereux pour la santé. Les mycotoxines qui posent problème, elles ne se voient pas.

        • Ceci répond au commentaire de L. du 18 juin 2014 à 16 h 13 min

          « …le label « bio » européen autorise les pesticides… » ?

          C’est fou cette désinformation ambiante. Il faut évidemment comprendre le texte cité comme signifiant que l’Europe a baissé les normes de l’agriculture dite « biologique ». C’est faux ! Les ci-devant normes françaises autorisaient aussi les pesticides. Qu’il soit « naturel » ou issu de la chimie, un pesticide est un pesticide. Point barre.

          Mais il faut ajouter que le pesticide « naturel » n’est pas forcément plus vertueux que le « chimique ». Il en est qui sont en fait bien pires sur le plan toxicologique et écotoxicologique.

          Il est du reste plaisant de noter que quand les autorités européennes ont voulu interdire le cuivre, il y a eu une levée de boucliers des milieux de l’AB.

          La contamination par la désinformation règne aussi sur le sujet de la « contamination ».

          Non, les gènes ne se baladent pas d’une espèce à l’autre. Pour les distances, il faut se référer notamment à la biologie florale de l’espèce en cause – il faut donc la connaître, et donc s’informer sur des sites fiables. Les flux sont parfaitement maîtrisables ; si l’on produit des semences de variétés bien identifiées, distinctes, homogènes et stables, c’est précisément parce qu’on contrôle ce facteur.

          Dans le cas du maïs, qui serait l’espèce la plus problématique, la « contamination » par un pollen étranger et transgénique se traduira par un grain de maïs contenant le transgène, finalement consommé ou transformé. L’agriculteur achetant de nouvelles semences chaque année (sauf pour quelques adeptes d’une autre agriculture), il ne se passera rien au champ.

          Pour le reste, vous délirez.

          Mais vous accepterez peut-être de considérer que les OGM Bt, résistants à un ou plusieurs insectes, permettent d’économiser sur le poste insecticide ; et que l’agriculteur qui cultive des OGM n’a pas vocation à procéder à un « emploi massif » d’herbicides… juste la dose qu’il faut pour détruire les mauvaises herbes… oups… les adventices.

    • moi aussi je risque moins à consommer des OGM que des céréales bio régulièrement retirées de la vente pour cause d’excès de mycotoxines. ET je me refuse à consommer des légumes bio depuis l’histoire des germes bio qui ont tué plus de 50 personnes en Allemagne et en Suède

      • hahaha !!!! il a peur des mycotoxines …

        un bon conseil , ne va pas en vacance au proche orient cet été …

        • Le poison le plus violent de la planète est une mycotoxine. Encore une fois les trolls ne savent pas de quoi ils parlent.

          « Ptdr l’autre il a peur des toxines wah le boloss »

          Faites vous une omelette à l’ergot de seigle ou aux amanites, et on reparle des effets des mycotoxines

          Et puis il y a e coli dont les produits bio sont régulièrement contaminés par les fertilisants fecaux « naturels »: autrement dit en mangeant bio on vous fait littéralement bouffer de la merde.

          •  » faites vous une omelette à l’ergot de seigle ou aux amanites  »

            sortir des arguments pareil pour défendre des OGM , si vous continuez comme ça , personne ne va en vouloir de votre saloperie …

            • « sortir des arguments pareil pour défendre des OGM , si vous continuez comme ça , personne ne va en vouloir de votre saloperie … »

              Apprenez à lire, il ne parle pas des OGM, il répond à l’autre tache à propos des mycotoxines.

              • oui, oui, oui, c’est toujours comme ça : les groupies qui défendent les OGM nous sortent toujours de leur chapeau les fameuses plantes qui sont extrèmement toxique, pour nous démontrer que la nature est terrible ( cigue , curare , digitales, pirètre … )
                un autre argument bien connu , qu’ils récitent par coeur et la prétendu modification génétique des croisement fait par l’homme depuis 2000 ans, et mème les croisement naturels serait de la modification génétique ….
                un autre argument est la faim dans le monde, puisque les OGM sont sensés augmenter le rendement …

                bientot ils nous diront que dieux est pour les OGM …

    • Moi, sans hésiter.

    • Non, pas moi. Juste pour faire chier le monde.
      Il m’ont changé mon nutella. Et ça, je pardonne pas.

      Maintenant, donner des OGM à des petits Africains….pourquoi pas !
      SI c’est ça, ou la mort de ces populations.

      Maintenant, on rentre dans le malthusianisme. Faut il oui, ou non sauver les pays pauvres ?
      Hum, question importante pour Contrepoints, si il veut bien s’y coller !!!!

      A priori, les Chinois, même notre Hollande, aiment l’Afrique pour ses richesses et ses hommes de pouvoirs corrompus. Mais de là à les sauver de la famine….il n’y a pas de chance que ça change demain.

    • Tout à fait : on informe et ensuite c’est à chacun de faire ses choix librement.

    • Moi ce sera sans enthousiasme, en même temps je fais mes courses entières sans enthousiasme!

    • Mettons qu’on étiquette avec justesse tous les produits alimentaires, selon leur taux de graisse de palme, d’un développement durable, d’un traitement aux hormones, d’un taux d’utilisation d’OGM, etc.
      Mettons que le goût soit le même.

      J’achète le moins cher.

    • Qu’entendez-vous par « OGM »?

  • Eh bien n’en achetez pas c’est tout. Mais n’imposez pas vos choix au reste du monde.

  • La France est le pays qui a coupé la tête à Lavoisier.

    Rien de nouveau sous le soleil, hélas.

    • sais-tu seulement pourquoi on lui a coupé la tète à lavoisier ?

      ça t’éviterais de dire des connerie …

      • Je ne sais pas pourquoi on a coupé la tête à Lavoisier.

        Si je le savais je te le dirai, mais ça serai prétendre instruire un .on.

      • Réplique culte du film « Ne nous fachons pas » :

        Le Colonel : Je ne doute pas que vous les présentiez dans un ordre impeccable. Mais quel que soit cet ordre, je crains que vous aboutissiez inéluctablement à Johnny dans le coffre !

      • @je liberte à rien …
        Je ne vois pas trop l’intérêt de vos commentaires (enfin commentaires, je suis poli)

        • Il fait dans la provoc à deux balles !

        • ha bon ! et pourquoi ça ? parce ce que je ne me répand pas en dithyrambes pour l’auteur qui est payé pour dire qu’il veut des OGM partout ?

          on appelle ça l’esprit critique…

          et c’est pas moi qui est parlé de lavoisier le premier , on ce demande bien ce que ça vient faire la dedans ? à moins que le  » canasson  » croit vraiment qu’on a coupé la tète à lavoisier parce qu’il était chimiste ! c’est vrai qu’un ane n’a jamais eu la réputation d’etre un animal intelligent …

      • La République n’a pas besoin de savants ni de chimistes

      • Non seulement, je sais mais cela reste un crime contre l’Humanité. Il était Fermier Général.

          • et ? … et ? … et ?

            et il a été guillotiné parce qu’il avait augmenté les impots, et pas parce qu’il était chimiste … banane.

            la tète de lavoisier est l’argument facile pour les  » trolls  » qui veule dégeuler sur la révolution française sans chercher à comprendre ce qui s’y est passé !

            • … banane.

              ——————————————-

              Pardon ? Vous vous croyez dans votre porcherie commerce équitable ?
              Vos hippies de parents n’ont jamais jugé utile de vous apprendre les bonnes manières ?
              Tout ce que sont capables de produire les pastèques décérébrées dans votre genre ce sont des attaques ad hominem.
              Vous êtes consternant.

              • what ? ho !! so shocking !! so bad éducation …

                je suis le prince charles , qui s’exprime ici incognito sur ce forum so libéral … so british .

                comment vous traité ma pauvre mère sa majesté la reine d’angleterre ? décidément , ses jeunes français , quels impénitent mangeur de frogg mal élevé…

                fuck tou !

  • cool , est j’en veut pas dans l’assiète de mes vaches ( pas envie de travailler uniquement pour engraisser des directeurs de coop d’appro en cravate et des vétérinaires … )

    • Oui, enfin, surveillez quand même le camion qui livre la bouffe de vos vaches. Ils sont capables d’y mettre « aussi » de l’acide de batterie (entre autre)

      Quant au vin que l’on boit…..je vais passer sur les vins de coop, je crois !

  • « Brevet sur le vivant »..façon prudente, pudique, de dire manipulation genetique sur cellule vivante? Animale? On en est ou côté cellule humaine car j ai la vague impression que l on ne nous dit pas tout..

    • Décidément ce « on » est une véritable ordure. Depuis le temps qu' »on » nous pourris la vie… si un jour je le croise, je lui pète la gueule.

    • Le brevet de Myriad a été annulé sur la principale revendication choquante. Cela a été long et très pénible, mais c’est fait.

  • Pas envie de lire ce texte: trop long !

    En plus l’auteur a l’air de réfléchir sur la photo: il ne sait pas trop à quoi en fait.

    Les OGM c’est quoi en fait:

    – Monsanto, Round up ?

    Pas uniquement, c’est aussi de la nourriture pour les pays pauvres, à condition de ne pas verrouiller les graines comme le fait Monsanto par exemple.

    C’est aussi un secteur de recherche très juteux auquel la France ne participe pas !
    De toute façon, ce pays est foutu.

    Mais, j’y pense, un truc con:

    – Nous ne connaissons pas les 1/10 des espèces végétales, animale, insectes de notre planète.
    – Nous détruisons les forets qui sont des réservoirs, ou labos vivants avec un réservoir et un potentiel immense.
    – Enfin, nous plaçons qq savants fous dans des labos (bio et propres) pour développer des trucs qui vont peut être sauver l’humanité (ou pas), ou peut être que pire, enfin…on sait pas trop !

    Pourquoi diable ne pas utiliser ce qui existe déjà (et que l’on ne connait pas encore….)

    Un exemple bête:
    l’huile de palme, le quinoa, et d’autres céréales utilisées en Asie sont des pistes sur des produits déjà existants (et adapté à leur environnement). (Merci pour mon nutella au passage….bande d’enc….)

    Bref, c’est un peu une histoire de pognon, et je compare cela au pharmaceutique. Vous avez forcément besoin d’une pilule, qu’elle fusse rose ou bleu, hein ? Vous avez bien mal à un endroit ? hein.

    L’alimentaire, l’eau sont les deux pôles stratégiques de demain (pas le pétrole). En prendre conscience c’est déjà pas si mal pour un Français de base. De là à se faire un délire (rail) d’OGM…

    Boycottons les OGM qui sont un potentiel d’enrichissement pour la France. Classons l’affaire à côté du gaz de shit. Et puis finissons de raser ces saloperies de foret qui pourraient concurrencer à la fois:

    1- Les OGM
    2- Les médicaments

    Pffff, pov’ monde madame denise.

    • « J’ai pas envie de lire, trop long et pas assez d’images »

      -> dans ce cas commentez sur le forum de « OuiOui au square »

    • Pas lu. Trop long. Ça m’a fait chier.

      • Salut ! Copain.

        Oui, je préfère OuiOui, vous avez raison. Avec lui c’est toujours bien. Les méchants sont en prison, les arc en ciel brillent, les magiciens, les petites fleurs, les petits avions.

        Il y a même Guy, un vieux grognon. Lui, il n’est jamais content. Il se dit libre, mais en fait, il ne sait pas de quoi.

        Alors il vote FN, puis UMP, et puis non, il ne vote plus. A la place, il mange une boite de mais OGM.

        Guy, a bien vite mal au ventre, mais il ne sait pas pourquoi. Alors, il continue, il est « libre » de manger du mais OGM. Et puis un jour, Guy, il est enfin libre. Il ne saura jamais pourquoi, ni comment, mais il croyait être heureux. Et pourtant. Il ne l’était pas. Hélas.

        • Excusez ma piètre culture Ouiouiesque, je ne vois pas qui est ce « Guy » dont vous parlez. Il fait certes des choix électoraux débiles, mais c’est cela la démocratie… et nous sommes tous 2 démocrates, n’est-ce pas ?

          Quant à ses habitudes alimentaires et son impact (hypothétique) sur sa santé (que vous inventez de toute pièce), elles ne regardent que lui, et je ne vois pas en quoi ça concerne l’autre lutin à clochette à moitié analphabète et dégoulinant de bien pensance.

        • Tout ce que les libéraux exècrent et tout ce que les étatistes adorent…

    • Nelson : « Pas envie de lire ce texte: trop long ! »
      ——————————-
      Pareil. Pas envie de lire ton commentaire : trop long !

  • Tout à fait. Vous êtes totalement libre de choisir ce que vous voulez ou ce que vous ne voulez pas dans votre assiette. Et tout le monde aussi .
    Donc, s’il y a une demande pour les OGM et une demande pour les non OGM, le marché s’adaptera, répondra aux demandes respectives.
    Nul besoin de l’action coercitive de l’état (menée en sous mains par certains qui veulent diriger la vie des autres, et qui savent mieux que les autres ce qui est bon pour eux).

  • Ce monsieur qui a pourtant l’air de s’y connaître semble confondre bêtement la recherche et ses applications dans le monde réel. Qu’on fasse des recherches sur les ogm à l’abri de tout risque de contamination, pourquoi pas. Mais ne nous aveuglons pas, les semences ogm à l’heure actuelle sont une catastrophe à tout point de vue. Et elle ne servent absolument pas à résoudre le problème de la fin dans le monde, quelle fausse naiveté ! Mais simplement à enrichir les multinationales en appauvrissant ou ruinant les agriculteurs. Les plantes ogm sont à l’heure actuelle d’une qualité lamentable, et contaminent les plants sains de manière à pouvoir faire des procès en contrefaçon. Leur seule utilité est purement d’ordre légal et commercial, pour les détenteurs de brevets. Qui sont aussi les vendeurs de produits phytosanitaires extrêmement toxiques responsable de nombreuses maladies dégénératives et cancers chez les agriculteurs, leurs famille et les populations environnantes. Certaines sont maintenant reconnues maladies professionnelles ce qui n’était pourtant pas gagné. Ces multinationales sont les mêmes qui veulent punir de prison et d’amende les échanges de graines naturelles, même gratuits, et interdire les variétés anciennes qu’elles ne vendent pas ! Modèle totalement indéfendable en l’état, moralement, économiquement et socialement. Je serais curieux de connaître les sponsors de ce faux naïf !

    • 1. Les multinationales n’obligent personne à leur acheter des graines ou leurs produits. Et s’ils le font, voir le point 2.
      2. Oui, certaines ont des pratiques illégales, ou qui relèvent du capitalisme de connivence. Il y a des pourris partout, et c’est à l’Etat de les arrêter. Ce qu’il ne fait pas, vu qu’il est trop occupé à me récurer les poches. Rien à voir avec le principe des OGM.

    •  » Et elle ne servent absolument pas à résoudre le problème de la fin dans le monde »
      Lapsus révélateur, la fin du monde… LOL
      Où est l’état nounou, j’ai peur dans le noir.

    • Citoyen : « Qu’on fasse des recherches sur les ogm à l’abri de tout risque de contamination, pourquoi pas. »
      ———————–
      « Contamination » par les OGMs, WTF ???
      Les OGMs ont été cultivés depuis plus de 10 ans et sont maintenant sur plus de 100 millions (!) d’ha, sans que les antis aient pu trouver une seule victime (s’il y en a une seule, cites nous son nom au lieu de déblatérer). Et tu oses parler de « contamination » ?
      Tu devrais te taire, ça éviteras ton ignorance crasse de contaminer les mots.

    • le problème de la fin dans le monde? ben heureusement alors…

    • pouvoir faire des procès en contrefaçon

      Il y a deux types de commentateurs :
      – ceux qui des exemples précis, qu’ils citent;
      – ceux qui s’écrasent.

      Toi, tu t’écrases!

  • Bienvenu dans ces colonnes à M. de Kervasdoue, qu’on apprécie beaucoup ailleurs.
    Très heureux de ce rapprochement tout naturel d’un défenseur de la raison en science et les défenseurs de la raison en politique.

  •  » les OGM sont un bienfait pour l’humanité  »

    ha bon , et le viagra aussi , sans doute ?

    mr kervasoudoué , apportez la preuve de ce que vous avancez !

  •  » les OGM permettent de diminuer drastiquement la quantité de pesticides utilisés  »

    mr PLG ( plein la gamelle ? ) apportez la preuve de ce que vous avancez !

  • Sans parler d’OGM, même si j’ai une idée bien arrêtée de ces pratiques, un ingénieur qui prône le nucléaire après Tchernobyl et Fukushima est soit un imbécile, soit un vendu.

    • Imbécile. Vendu.

    • Rien que ça ?
      Cela fait un nombre impressionnant d’imbéciles et de vendus, dites voir. Dans un sens, le nombre n’est pas une illustration pertinente de la justesse et de l’intelligence. Mais dans un autre sens, c’est un indicateur pertinent pour l’étude d’un phénomène et l’identification de ce qui est juste et vrai derrière tout ça.
      Renseignez vous.

    • non il vous dit de quantifier…compter les morts..le nucléaire tue bien sur…mais tue moins que le reste…

      pourquoi pas un mouvement anti pétrole après une marée noire, et un mouvement anti gaz à la première explosion?

      • Et un mouvement anti-feu après le premier incendie? Je propose un mouvement anti-cacahuètes après le premier étouffement d’un type qui l’aura gobé trop vite.

    • edk: « un ingénieur qui prône le nucléaire après Tchernobyl et Fukushima est soit un imbécile »

      C’est le contraire d’un imbécile, le nucléaire est l’énergie qui fait et de loin le moins de mort à l’heure actuelle rapporté au TWh.

      Un imbécile c’est quelqu’un qui par dogmatisme catastrophiste s’assoit sur les faits. Résultat vu en Allemagne: retour au charbon une des énergie les plus meurtrière qui soit trois fois plus de dégagement de CO2 et, effet kiss-cool, : une facture astronomique.

      Payer plus cher pour plus de morts et de pollution il faut être sacrément con.

  • Article intéressant et discussion également mais…

    Avant un débat BIO vs. OGM la principale discussion à avoir doit être celle quant au gaspillage excessif de ce que nous produisons. En effet avant de vouloir produire toujours plus, ne devrait-on pas produire et consommer de manière plus raisonnée? Je ne parle pas là de décroissance ou quoi que ce soit de ce genre mais juste de sensibiliser les gens aux montagnes de denrées alimentaires qui sont chaque année jetée aux ordures!! Doit-on produire plus pour jeter plus?

    De plus, l’ excuse des pays sous-alimentés afin de crédibiliser les OGMs et leur utilité est honteuse pour notre société occidentale! Si les politiques voulaient sincèrement que plus personne ne meurt de faim aujourd’hui, cela pourrait-être fait et ce sans OGM. Mais en vrai, ils n’en on rien à f**tre,si je peux me permettre.

    La recherche sur les OGMs doit pouvoir avoir lieu sous contrôle et ne pas finir exclusivement dans les mains des semenciers! Ceux-ci n’ont que faire de votre santé ou des éventuelles dommages collatéraux. Ce que veulent ces gens, s’est faire du profit et c’est tout!

    Les OGMs peuvent être bénéfique pour la recherche et pour les avancées technologiques qu’elles engendrent. Mais pas sous prétexte de nourrir la planète. Ce raisonnement est pour moi erroné, n’en déplaise à ce cher Monsieur Kervasdoué.

    • LEs montagnes de denrées jetées aux ordures le sont à cause de réglementations hygiénistes excessives.
      Et aussi parce que certaines ONG refusent par principe les quantités de bouffe proposées à titre caritatif par les industriels au motif qu’elles conteinennt des OGMs, affamant en toute conscience des milliers de personnes à l’autre bout de la chaîne pour de simples considérations idéologiques, ce qui est tout simplement criminel.
      La psychose anti ogm est directement responsables de milliers de morts par an;

      •  » les montagnes de denrées jetées aux ordures le sont à cause de réglementation hygiénistes excessive  »

        tient dont ! tu as peur d’une mycotoxine et tu te plein des  » règlementation hygièniste excessive  »

        la logique à géomètrie variable …

        • C’est vous qui êtes (neuro)toxique. Au risque de me répéter on n’a pas élevé les porcs ensemble. Gardez vos tutoiement et votre orthographe approximative pour vos réunions syndicales SVP.

    • « ne devrait-on pas produire et consommer de manière plus raisonnée? » Pour ne pas avoir faim, nous sommes obligés de produire plus que ce que nous consommons finalement. La responsabilité des politiques vis-à-vis de la faim dans le monde est ailleurs, dans le refus d’accorder leur liberté aux populations, parce qu’aucun individu libre ne se laissera mourir de faim. Sinon, que veut dire consommer la nourriture de manière raisonnée ? On mange quand on a faim, pas vous ?

      « Ce que veulent ces gens, s’est faire du profit et c’est tout! » Si vous pouvez vivre sans faire de profit, c’est que vous vivez en parasitant autrui. C’est très vilain !

      « Les OGMs peuvent être bénéfique … mais pas sous prétexte de nourrir la planète. » Les OGM nourrissent déjà la planète, ne vous en déplaise.

      • Je mange quand j’ai faim tout comme vous. N’avons nous pas de la chance? Quant aux responsabilités des politiques , je suis 100% d’accord avec vous.

        Consommer de manière raisonnée c’est pour moi réfléchir à ce que l’on achète, d’ou cela provient, comment les produits sont cultivés, faire marcher les producteurs locaux plutôt que BIO de l’autre bout du monde, ne pas jeter des produits laitiers parce que leurs dates de péremptions sont dépassées d’un jour etc…

        Faire du profit est le light motif de notre société est j’en suis le premier parti prenante. Je travail, dépense et fait tourner l’ économie ( à mon échelle, on s’entend) tout comme vous je pense.

        Les OGM nourrissent déjà le monde, soit, je n’ai pas trop le choix. Je dis simplement qu’il est faux de dire que sans elles nous serions tous sous-alimentés et qu’elles sont les seules à pouvoir endiguer la mal nutrition de par le monde. D’autre solutions existent et seraient tout aussi viables. Sauf qu’elle engendre moins de profits, donc moins d’intérêt pour les semenciers et autres entreprises agro chimiques, d’où une plus faible visibilité chez nos politiques ( par le lobbyisme ) et médias.

        • « N’avons nous pas de la chance? » Pas particulièrement. C’est le résultat de la combinaison de la liberté et du travail intimement liés à la nature humaine. Vous noterez que, comme par hasard, les deux sont menacés par les collectivistes.

          Faire marcher les producteurs locaux, c’est bien à condition que cela ne vienne pas justifier leur monopole artificiellement attribué par l’Etat, autrement dit qu’ils restent en concurrence avec les producteurs de l’autre bout du monde.

          L’agriculture doit satisfaire 7 milliards d’individus, bientôt beaucoup plus, peut-être le double, à un prix compétitif. Si les OGM permettent de répondre à ce besoin tout en optimisant les superficies cultivables et les profits, pourquoi les rejeter ? La position de l’Etat français sur les OGM est irréaliste et dogmatique. Elle va conduire l’agriculture française au sous-développement, ruinant un atout économique majeur de notre pays. Privée de profits face à la concurrence, l’agriculture française ne sera pas durable.

          Enfin, vous avez raison, les OGM ne permettent pas de lutter contre la malnutrition ou les famines. Les dirigeants fautifs des pays affectés sont directement responsables de ces maux, OGM ou pas.

        • Ceci répond à Math (18 juin 2014 à 22 h 02 min)

          Vous présentez un condensé de bienpensance bobio.

          Tout n’est pas à jeter, loin de là. Mais certains aphorismes sentent trop les discours convenus. « … faire marcher les producteurs locaux plutôt que BIO de l’autre bout du monde… » Les gourous et profiteurs du « bio » se sont fait leur marché par le dénigrement de la filière « conventionnelle », celle qui nous nourrit (et nous nourrit bien). Le marché ayant grossi trop vite, s’étant révélé juteux vu les prix pratiqués, il s’est développé une filière de production à l’étranger qui bénéficie, en outre, d’un prix de la main-d’oeuvre plus bas. Conséquence : les gourous (mais pas les acteurs du commerce, tiens donc !) font maintenant du dénigrement de la production étrangère. Vive la production locale !

          En fait, il faut encore une fois se poser les bonnes questions : vaut-il mieux, par exemple, affréter un 35 tonnes sur 2000 kilomètres ou une camionnnette sur 50 ? Voulons-nous un approvisionnement régulier ou aléatoire ? Les réponses ne sont pas toujours simples.

          .

          « Faire du profit est le light motif de notre société » ? Ah ! Voilà l’ennemi !

          Ben oui ! On a vu ce qu’une autre forme d’organisation de la société a donné.

          Krouchtchev, dit-on, était un grand agronome : il semait le blé en Ukraine et le récoltait au Canada. Le monde « socialiste » n’a produit pas un seul médicament. L’automobile s’est arrêtée en RDA à la Trabant…

          .

          Vous remettez le couvert sur l’homme de paille des OGM indispensables pour nourrir le monde.

          Mais si vous avez raison sur l’existence d’autres solutions, on ne peut que vous donner tort – enfin, vous : les ayatollahs de l’anti-OGMisme dont vous reproduisez les fatwas) sur leur viabilité. Si, par exemple, les « autres solutions » étaient viables contre les ravages de la déficience en vitamine A, on n’aurait certes pas besoin du riz doré. Mais là encore, il faut se poser les bonnes questions : ne pas « avoir besoin » du riz doré doit-il signifier qu’il faut en interdire la culture ? Et, incidemment, qui peut s’arroger le droit de détruire les essais de la recherche publique nationale philippine et internationale ?

          .

          Ces solutions engendreraient moins de profits ? Vous succombez encore une fois au discours pastèque. Les variétés Bt, c’est moins d’insecticides vendus. Les HT actuelles, c’est aussi le remplacement de programmes de désherbages complexes, par une ou deux applications d’un herbicide bon marché. Certains semenciers gagnent ? Des chimistes perdent ! Les HT facilitent le sans labour ? Les fabricants de charrues trinquent !

          .

          Les autres solutions seraient moins visibles chez nos politiques ? Tiens donc ! Sur quoi s’agitent donc M. Le Foll et Mme Royal ?

          Et pourquoi M. de Kervasdoué a intitulé son dernier ouvrage : « Ils ont perdu la raison » ?

    • Math : « La recherche sur les OGMs doit pouvoir avoir lieu sous contrôle et ne pas finir exclusivement dans les mains des semenciers! »
      ——————————-
      Je ne sais pas d’où vous tenez que la recherche sur les OGMs « finit exclusivement dans les mains des semenciers » mais c’est totalement grotesque.
      Dans l’immense majorité des cas (il n’y a qu’à voir en Europe, en Chine, au Canada, aux Philippines, au Japon), elle est publique. Et pour la production, n’en parlons même pas, les semenciers ne touchent pas un penny pour le maïs ou le coton OGM en Inde ou en Afrique, ou le soja OGM en Argentine.

      Le mythe de « l’exclusivité » ne tient même pas un smell test élémentaire.
      Mais visiblement, comme toute bonne propagande escrolo, plus c’est gros, mieux ça passe.

      • A aucun moment je n’ai dit qu’elle profitait exclusivement aux semenciers mais ne me dite pas qu’ils ne touchent pas un penny pour leurs ventes, donc leurs recherches.
        Il font bien entendu cela par pur altruisme… C est pour ça qu’ils essaient de breveter toute leurs « découvertes ». Même celle sur les espèces anciennes, qui ne sont en aucun cas des innovations ( choses que les brevets a pour but de protéger)

        http://www.swissinfo.ch/fre/economie/La_pression_monte_contre_le_poivron_de_Syngenta.html?cid=38362338

        Quant à l’exclusivité dont vous parlez, pouvez-vous developer votre test élémentaire s’il vous plait?

        • Math : « A aucun moment je n’ai dit qu’elle profitait exclusivement aux semenciers mais ne me dite pas qu’ils ne touchent pas un penny pour leurs ventes, donc leurs recherches. »
          ————————-
          L’ignorance n’est pas une excuse !
          En Inde ou en Afrique (cf le coton Bt au Burkina Faso ou au Bénin par exemple), Monsanto ou Syngenta ne touchent pas un penny pour leur OGMs qui sont copiés par les producteurs locaux. Pareil pour le soja Roundup-ready en Argentine. A noter au passage que le glyphosate est tombé depuis longtemps dans le domaine public donc Monsanto ne touche doublement rien sur le coup. C’est une preuve massive et incontestable que l’idée comme quoi, les OGMs permettraient aux multinationales de « breveter le vivant » et d’avoir « l’exclusivité » sur les semences est parfaitement débile. Mais bon, on est habitué à ça avec l’argumentaire des pastèques : plus c’est gros, plus il y a d’andouilles qui y croient.

          Math : « C est pour ça qu’ils essaient de breveter toute leurs « découvertes ». Même celle sur les espèces anciennes, qui ne sont en aucun cas des innovations ( choses que les brevets a pour but de protéger) »
          ————————-
          Breveter ses découvertes n’a rien de malhonnête ou immoral et encore moins d’exclusif aux OGMs, cessez donc de raconter des inepties. Même Pasteur, Marie Curie ou Einstein avaient déposé des brevets sans que personne n’y trouve rien à redire, bref, votre argument est d’une stupidité et d’une perfidie inouïe.
          Et qui brevète des « espèces anciennes », et quelle espèce ? Pour l’instant, à part de vagues fatuités et vos insinuations puériles, vous avez QUE DALLE comme argument.

          « Quant à l’exclusivité dont vous parlez, pouvez-vous developer votre test élémentaire s’il vous plait? »
          ————————-
          C’est pas moi quoi parlais d’exclusivité mais vous, en insinuant que la recherche sur les OGMs finirait  » « exclusivement dans les mains des semenciers ». Et les faits démontrent que vos insinuations sont de la c.nnerie en barre.

          • Que d’agressivité dans vos commentaires…

            Vous dites: C’est une preuve massive et incontestable que l’idée comme quoi, les OGMs permettraient aux multinationales de « breveter le vivant » et d’avoir « l’exclusivité » sur les semences est parfaitement débile. Mais bon, on est habitué à ça avec l’argumentaire des pastèques : plus c’est gros, plus il y a d’andouilles qui y croient.

            Bien sur que non ils ne brevettes pas le vivant. il n’y a qu’a voir leurs brevets sur les brocolis ,les tomates et le melon… (bien sur, ces légumes et fruits une fois séchés sont morts…)

            http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/08/01/un-brocoli-brevete-relance-le-debat-sur-la-propriete-du-vivant_3456148_3244.html

            http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/04/28/les-brevets-sur-le-vivant-verrouillent-l-acces-aux-ressources-genetiques_4408540_1650684.html

            Même eux le disent, sauf qu’ils ne disent pas toute la vérité

            http://www.monsanto.com/global/fr/actualites/pages/les-ogm-conduisent-au-brevetage-du-vivant-lagriculteur-na-plus-le-choix-de-ses-semences.aspx

            Ou même le brevetage de variétés croisées de manière traditionnelle. Quant au variété ancienne d’on je parle, lisez l’article dans mon commentaire ci-dessus et cherchez un peu par vous même! Syngenta a fait breveter un poivron d’on il on découvert la résistance à la mouche blanche et qui n’est autre qu’un poivrons issu de variété ancienne.

            Vous dites encore: Même Pasteur, Marie Curie ou Einstein avaient déposé des brevets sans que personne n’y trouve rien à redire, bref, votre argument est d’une stupidité et d’une perfidie inouïe.

            On ne parle pas ici de piézoélectrique, de réfrigérateurs ou de levure pour bière. On parle ici de VIVANT, de chose qui existaient avant l’homme et qui, espérons le, existerons après. Êtes-vous d’accord qu’un brevet soit déposé sur le séquençage d’un des génomes qui compose votre ADN? Personnellement je n’ai envie d’appartenir à personne qu’a moi-même.

            Enfin, si les états ne contrôles pas les recherches sur les OGMs et n’y participent pas, la recherche finira exclusivement sous le joug des semenciers, d’où exclusivité, que cela vous plaise ou non.

            Quand aux vols sur leurs brevets, je ne vais pas les plaindre… ils ont réussi à convertir des milliers de paysans qui, depuis des siècles, cultivaient leurs semences de manière traditionnel à acheter leurs semences stérilles… sauf que ces derniers ne gagnent pas assez pour pouvoir en acheter chaque année. Les ruinant et les poussant ainsi au suicide… si des producteurs locaux on trouvé, même de manière illicite, le moyen de rendre un peu d’autonomie a ces gens alors bravo à eux. Des biopirates volé par des pirates, la boucle est bouclée.

            Pour finir, arrêtez de prendre les gens pour des enfants, des personnes stupides ou sous-instruites parce qu’ils ne pensent pas de la même façon que vous et présenter du concret au lieu de miser sur l’agressivité.

            Bien cordialement

            Mathieu

            • Math : « Que d’agressivité dans vos commentaires…  »
              ————————–
              J’estime avoir été tout à fait correct dans mes réponses étant donné vos insultes permanentes à l’intelligence.

              Math : « Êtes-vous d’accord qu’un brevet soit déposé sur le séquençage d’un des génomes qui compose votre ADN? Personnellement je n’ai envie d’appartenir à personne qu’a moi-même. »
              ———————–
              Ecrire une telle phrase démontre que vous n’avez pas la moindre idée de ce que vous racontez. Le « séquençage d’un des génomes (sic) qui compose votre ADN », qu’est ce que c’est que ce charabia ?
              Avant de vouloir sauver l’humanité ou on ne sait quoi, prenez un cours de science, niveau lycée !

              Le séquençage du génome humain ne pourra jamais être breveté vu qu’il a déjà été fait, alors fermez la au lieu de raconter des âneries : le séquençage ne sert strictement à rien si on ne sait pas quel séquence correspond à quel gène et on en est très loin.
              On peut à la rigueur breveter la découverte d’un gène, et alors, en quoi ça vous empêcherait de ne plus appartenir à vous-même ? Ah oui, en rien ! Mais merci quand même pour la tentative d’enfumage.

              Et juste un léger petit « détail » qui vous a manifestement totalement échappé : la durée d’un brevet, c’est ***20 ans***. Donc toute votre logorrhée et votre fausse indignation à-la-noix, plouf !
              C’est con hein de ne pas se renseigner un minimum avant de l’ouvrir.

              • J’arrête notre petite joute verbale puisque seul vous procédez la sainte connaissance.

                Ça fait quand même plaisir les gens ouverts aux discussions et capable d’argumenter calmement et posément.

                Allé, salut et bon vent!

                • « Ça fait quand même plaisir les gens ouverts aux discussions et capable d’argumenter calmement et posément.  »
                  ————————————
                  Ça fait quand même plaisir qu’un ignare finit enfin de débiter ses âneries.

    • Absolument, une grande partie de la nourriture produite est jetée, du fait de notre système alimentaire globale, depuis l’amont (la patate qui n’a pas la forme globale) à l’aval (étalage, péremption ..). Ajoutons que une partie très significative des surfaces agricoles est liée à la filière viande. Enfin; il y a plus de gens souffrant d’obésité que de la faim (notion à interpreter..). En conclusion, si les Ogm peuvent présenter des avantages indéniables, le réel problème de la nourriture en est le système global outre l’exploitation non durable des terres.

      • Enfin; il y a plus de gens souffrant d’obésité que de la faim

        Réduire les gros à des gens qui mangent trop est ignoble 🙁
        Beaucoup sont malades et souffrent de tous cotés.
        Propos immonde !

        • Propos immonde: vous tombez bien bas. J’ai précisé  » à interpréter » et bien sur vous ne manquez pas de réagir grotesquement. L’obésité est bien due à un mode de vie du type USA (5000 calories par jours en soda et funfood, pas le moindre sport) ou à de la malbouffe liée à un pouvoir d’achat réduit. Alors pas de généralisation! Mais ce fait est quand même révélateur, que ça vous plaise ou non

          • Vous pataugez, vous vous enlisez.

            • Si vous voulez; pour moi c’est bibliquement simple. Bref. Je complète mon argumentation sur un second point. Je parle du caractère quantitatif seulement. Le qualitatif est tout aussi important. Il s’agit de produire des produits de qualité sur des environnement respectés. Les ogm peuvent être une réponse; comme une agriculture plus « bio ». A voir.

              • Vous amalgamez éhontément.
                Vous niez.
                Vous vous enlisez.

                • C’est fou, vous n’acceptez pas les faits. Je ne nie pas et je n’amalgame pas, vous allez maintenant cessez de jouer bêtement un rôle. J’avais pourtant précisé « à interpréter » pour éviter ce genre de stupidité. Mais MichelC ne peut s’empêcher.

      • Pikouli »Absolument, une grande partie de la nourriture produite est jetée, du fait de notre système alimentaire globale, depuis l’amont (la patate qui n’a pas la forme globale) à l’aval (étalage, péremption ..) »
        ————————
        La nourriture jetée se trouve en grande partie dans les pays pauvres, à cause d’absence d’infrastructure de transport, du coût d’acheminement, de l’absence de réfrigération, du manque de produits chimiques pour lutter contre les ravageurs et conserver les aliments, d’absence de filière organisée et de débouchés pour la consommation de masse… C’est démontré par les stats même de la FAO, même si bien sûr, les merdias évitent soigneusement de le crier sur les toits.
        Votre explication « notre système alimentaire globale » est un lieu commun que tout le monde sort du chapeau parce que c’est à la mode mais ça repose sur du vent. Le système alimentaire global, au contraire, est extrêmement efficace et performant, avec une recherche permanente de réduction des coûts et du gaspillage, c’est la raison même de son succès, contrairement au « produire local », il faut être un minimum logique !

        Soit dit en passant, la « patate qui n’a pas la forme » (j’aime bien le jeu de mot) n’est pas jetée (même la peau est valorisée en fourrage) mais finit en purée et en autre « nourriture industrielle transformée » tant honnie par les pastèques qui sont pourtant si prompt à nous faire la morale sur le gaspillage, oh l’ironie.

    • Merci à vous.

      Bien que votre message, ne rentre pas dans la « pensé, collectiviste ultra libérale ».

      En fait, si vous ne pensez pas comme eux: c’est que vous êtes un méchant collectiviste. Je commence à penser de plus en plus comme un certain Pascal. Le liberalisme ne doit pas utiliser les mêmes méthodes que le communisme. Il mérite mieux que cela. Parfois, les textes sont biens, les auteurs aussi. Parfois.

      En revanche, les commentaires sont souvent rances, agressifs, autoritaires, tellement catégoriques. Que fianlement je me dis: si ce libéralisme doit imposer aux autres, une et une seule version de la réalité; et bien, nous sommes bien dans une dictature de la pensé.

      J’ai apprécié votre commentaire. Encore merci à vous.

    • Ceci est une réponse à Math (8 juin 2014 à 17 h 40 min)

      La discussion – ainsi que l’action, bien plus importante – sur le gaspillage n’interdit pas et ne nous dispense pas d’examiner la question des modes de production. La diversion vers le gaspillage est une des manoeuvres récurrentes de l’anti-OGMisme. YAKA faire ce qu’on n’est jamais arrivé à faire (en partie en raisons de difficultés réelles), et on n’aura pas besoin d’OGM, tel est le discours.

      Les choses sont plus complexes. Si l’on veut réellement un système économique dirigé, il faut se poser les bonnes questions. Ce n’est certainement pas « bio » vs. OGM. Car le « bio » exclut les OGM de son cahier des charges par pur diktat et lubie. Après avoir bourré le mou des consommateurs sur les dangers (prétendus dans le cas des OGM commercialisés), les gourous du « bio » (et certaines enseignes capables de sortir quelques millions d’euros gagnés sur notre dos pour financer un certain Séralini) imposent le « sans OGM » pour répondre à la « demande » des consommateurs.

      « Bio » vs. « conventionnel » ? C’est par exemple : Vaut-il mieux produire en moyenne 32 quintaux de blé à l’hectare en moyenne nationale sans engrais ni pesticides de synthèse, ou 72 quintaux avec (et si on dit « avec », c’est avec quoi et combien, selon quels itinéraires, etc.) ? Attention : c’est une question de macro-économie. Un agriculteur peut très bien trouver son intérêt personnel dans la filière « bio ». Ou encore : peut-on accepter le risque – très accru – d’intoxications par le Datura avec la farine de sarrasin « bio » ?

      « OGM » vs. « Non-OGM » ? Par exemple : Bt ou insecticide de synthèse (ou lutte biologique dans le cas de la pyrale) ? HT et glyphosate ou « conventionnel » et herbicide à profil tox et écotox nettement moins bon ? Amflora riche en amylopectines ou variété féculière traditionnelle avec un process industriel plus polluant ? Verger de papayers résistants au Ringspot ou friche et désoeuvrement ?

      .

      D’autre part, vous nous faites le coup classique de l’homme de paille quand vous écrivez : « Mais pas sous prétexte de nourrir la planète. Ce raisonnement est pour moi erroné, n’en déplaise à ce cher Monsieur Kervasdoué. »

      Non. À la question : « Considérez-vous que grâce aux OGM on parviendra à supprimer définitivement la famine ? », M. de Kervasdoué a bien pris soin de répondre qu’il faut «  association entre la génétique et l’amélioration des façons culturales ». La génétique, c’est aussi (et surtout) l’amélioration des plantes que l’on appellera ici « classique » pour la distinguer de la transgénèse. J’ajouterai que M. de Kervasdoué s’est évidemment limité à l’agronomie, aux « gains de productivité ».

  • Vous êtes sûr que le rendement du moteur diésel est plus élevé ? Ce n’est pas lié à la différence entre température source chaude et source froide ?

  • merci pour cet excellent article et le livre sera acheté pour s’ajouter à celui écrit par Olivier Griette qui se veut rassurant lui aussi.On vit dans un monde ou culpabiliser est devenu une mode et c’est à croire que nombre de politiciens sans doute parents très dominateurs et n’arrivant pas à exercer leur pouvoir sur leurs enfants Rois préférent exercer ce rôle sur l’électorat qui n’a bientôt plus rien à envier à des chiens galeux vite remplacés par des ordinateurs ou alors obligés de se cacher pour ne plus entendre la pauvreté de langage des maitres de traineaux qui n’ont bientôt en bouche plus que les mots Taxes , initiatives ,déficit bref toute une panoplie de mots décourageants .A quand des hommes politiques qui sachent dynamiser plutôt que culpabiliser?A moins qu’ils soient tous atteints d’un mal incurable comme la trouille qui trop souvent utilisée leur revient comme à qui de droit! Et la France n’est pas la seule à subir cette pandémie du non savoir vivre et de la part de Partis qui nagent pour beaucoup en pleine incohérence mentale

  • Math : »light motif »jeauliiii le lapsus!:-) pour leitmotiv je pense.
    Sinon je suis le seul ou l ai rêvé cette emission thalassa ou Pernoud est devant 2 saumon de 6 mois dont un fait le double apparemment de taille que l autre et l animateur a ce geste qui demande silence et dit « manipulation genetique mais secret d’etat » (ou professionnel je ne sais plus..)
    Donc sur le vivant c est fait..l humain il y a bien géant vert 🙂 additionné de rayon gamma Hulk est au detour du chemin!?!

  • Si les OGM sont un bienfait, allez donc l’expliquer aux agriculteurs indiens ruinés par le coton OGM dont les rendements n’ont pas tenus les promesses avancés par les semenciers. Il ont du en plus recourir à des pesticides. chaque semaine, des suicides. Chaque année ils doivent acheter des semences ou plants car les plantes sont stériles. Pour le bien de l’humanité ?

    • La plupart des semences commerciales sont effectivement stériles, et ce qu’elles soient OGMs ou non.
      Notons que si les OGMs n’étaient pas stériles, on entendrait les écolos hurler à la contamination.

      • Pas tout à fait exact:
        les maïs OGM sont, comme les maïs modernes non OGM d’ailleurs, des hybrides. En cela leur reproduction n’est pas agronomiquement favorable, mais elle peut avoir lieu. Un agriculteur a donc besoin d’acheter de nouvelles semences chaque année.
        Les OGM soja, coton et colza sont des autogames. Il peuvent très bien être conservés sur ferme et être replantés d’année en année, comme le blé. Mais aussi pour les non-OGM l’agriculteur préfère souvent acheter des semences nouvelles pour diverses raisons (conditionnement, conservation, pré-traitements).

        Pour le semencier il est facile de tenir le marché des hybrides en main car on a besoin de lui chaque année.

        Mais pour les autogames il lui a fallu inventer le concept de *technology fee » qui fait payer une licence pour l’usage du principe breveté OGM par l’agriculteur même s’il ne se réapprovisionne pas chez son semencier. Cela a fait beaucoup de bruit et de procès aux États-Unis. Dernièrement la Cour suprême a donné raison à Monsanto (et non, ces juges-là ne sont pas à priori des vendus) dans un cas complexe. Voir http://grist.org/news/supreme-court-hands-a-big-win-to-monsanto-on-gmo-seeds/
        Je ne sais pas comment cela se passe en Inde avec le coton. L’agriculteur a, théoriquement, la possibilité de perpétuer sa culture lui-même, bien qu’il n’en avait pas l’habitude. Et l’application des lois sur les brevets n’y est pas des plus robustes.

        • savez vous pourquoi il n’y a pas d’OGM en chine ?

          parce que c’est les rois de la contrefaçon … si vous dites à un asiatique de ne pas resemer sa semence, il va vous dire  » oui, oui !  » avec un grand sourire … et la première chose qu’il va faire, c’est de resemer la semence de son grenier .

        • Mais pour les autogames il lui a fallu inventer le concept de *technology fee » qui fait payer une licence pour l’usage du principe breveté OGM par l’agriculteur même s’il ne se réapprovisionne pas chez son semencier.

          Si les gens ne sont pas contents, qu’ils boycottent!

          On ne parle pas ici de brevets « essentiels » : il n’y a aucune norme qui implique d’utiliser ces produits, contrairement une télévision ou un téléphone ou un navigateur Web qui lit des vidéos.

      •  » la plupart des semences commerciales sont effectivement stériles  »

        BRAVO …. UN MUST …. A ENCADRER DE TOUTE URGENCE !!!!!

        ce serait pas plutot ton  » cerveau  » qui serait stérile ?

    • La Passante a écrit le 19 juin 2014 à 14 h 58 min :

      « Si les OGM sont un bienfait, allez donc l’expliquer aux agriculteurs indiens ruinés… »

      Expliquez-nous donc pourquoi plus de 90 % du coton indien est Bt. Ne répondez pas : « parce qu’il n’ont pas le choix » : il reste 10 % en traditionnel et nul doute que s’il y avait de la demande pour plus l’industrie des variétés et des semences répondrait à la demande.

      Expliquez-nous donc pourquoi, si ce n’était pas un bienfait, le gouvernement indien continue à autoriser le coton Bt.

      Expliquez-nous donc pourquoi les rendements sont passés de quelque 300 kg/ha avant l’introduction des Bt à plus de 500 kg actuellement (attention : le Bt n’est pas le seul facteur, loin de là).

      Expliquez-nous donc pourquoi la surface cultivée est passée de quelque 9 millions d’hectares à quelque 12 millions.

      Expliquez-nous pourquoi il y a eu un flux de semences de contrebande entre l’Inde et le Pakistan, et pourquoi le taux d’adoption du Bt a dépassé les 80 % en l’espace de trois ans après son autorisation officielle.

      Etc.

      L’opposition aux OGM, tout particulièrement le riz doré, est un crime contre l’humanité. La fable des paysans indiens est un crime contre l’intelligence.

      Il est vrai qu’elle est propagée avec une remarquable constance par une Vandana Shiva, égérie du mouvement alter et anti, qui n’a pas hésité à mettre le viol au même niveau que la culture d’OGM.

      http://www.contrepoints.org/2013/02/07/114015-ogm-suicides-et-viol-les-diatribes-de-vandana-shiva

  • Bien sûr, les OGM sont un bienfait, comme l’amiante, le nucléaire, le tabac, etc…

  • Au sujet de ces « bienfaits » : nucléaires, OGM, gaz de schistes. Il serait juste que les décideurs soient les populations locales concernées ! Et non les états, l’Europe ou l’OMC sans parler du TAFTA !
    Seules l’information pluraliste et la liberté de la recherche scientifique doivent être assurées.

    • Pas les populations locale, les propriétaires des terrains. Le populations locales n’ont pas leur mot à dire sur la propriété d’autrui.

      • La propriété d’un terrain (qui en France n’inclus pas le tréfond, et peut être exproprié) n’en permet pas n’importe quel usage. Si depuis votre propriété votre activité apporte des nuisances au voisinage, ce voisinage pourra obtenir par voie judiciaire la cessation des nuisances, au besoin par la fermeture de votre activité. Si c’est un risque futur, l’enquête d’utilité publique, et un vote négatif au Conseil municipal peut vous valoir le refus d’autorisation préfectoral.

        S’agissant des culture OGM, le cultivateur a des obligations légales : les déclarer en Mairie, informer ses voisins, respecter les distances d’isolement. Bref laisser à ses voisins la liberté de cultiver sans OGM. Comme quoi toute liberté s’achève où commence celle de son prochain.

        Vous avancez que les populations locales ou voisines n’ont pas leur mot à dire sur ce qui est cultivé sur une propriété. C’est sûrement votre philosophie, mais ce n’est pas le droit. La législation OGM européenne s’applique. Transcrite en droit français elle permet au Gouvernement de prendre des clauses de sauvegardes. Vous voyez bien que l’autorité ou « autrui » comme vous le regretez a son mot à dire sur ce que vous cultivez dans votre champ.

        Actuellement les décisions se prennent dans les instances européennes à l’échelle d’un continent. Je préférerai qu’elles se prennent à niveau d’un département comme l’a souhaité le Conseil général du Gers. Contrairement au Préfet le Conseil d’Etat lui a reconnu sur le sujet un intérêt départemental.

        • L’argument de la liberté s’arrêtant là où commence celle du voisin aurait un certain poids si elle ne partait pas immédiatement sur « votre liberté de faire de l’OGM est supprimée à cause de la liberté de votre voisin de ne pas en faire ». Au nom de quoi la liberté du « non-OGM » vaudrait-elle plus que celle du « OGM » ? D’autant, chose amusante relevée à longueur de posts, que tous les végétaux cultivés et tous les animaux élevés de nos jours sont en quelque sorte des OGM. La différence ? Au lieu de macro-empirisme dans la sélection des mutations/transformations encouragées, on a du micro et un contrôle nettement plus grand.

          Après, dire qu’un truc ne doit pas être fait « parce que ce n’est pas le droit » (sous entendu actuel) est également problématique. Si c’est le cas pourquoi avoir demandé à changer le droit pour interdire la culture d’OGM. Rappelons qu’avant que les pastèques et Sarko s’en mêlent, le droit c’était « chacun fait pousser ce qu’il veut chez lui tant que ce n’est pas un produit interdit ». Et puis sur une base de « c’est le droit, donc on doit faire comme ça », vous seriez toujours le serf d’un seigneur quelconque.

          Dans l’absolu, cependant, si l’on suivait un système de droit découlant de la déclaration des droits de l’homme, j’ai l’usus le fructus et l’abusus de ma propriété et donc je peux y faire ce que je veux. Si cela introduit des nuisances à mes voisins et qu’ils peuvent le prouver (ça ne sera pas simple pour les OGM) alors un juge me condamnera à compenser mes voisins et à cesser mes nuisances (cesser mes nuisance ne voulant pas dire « cesser les cultures OGM » mais faire en sorte qu’elles ne « contaminent pas les voisins ». Si je ne m’y plie pas, amendes encore, puis encore, jusqu’à ce qu’il soit en effet plus intéressant pour moi de cesser les OGM. Sauf qu’il aurait fallu montrer 1° que les cultures du voisins sont « contaminées », 2° que c’est par mes cultures et 3° que cela lui cause un préjudice réel. Pas gagné. Et le maire et le suffrage universel des gens autres que moi et le voisin n’ont pas leur mot à dire, sinon peut-être dans la désignation du juge du coin).

          • @ Franz

            Vous relevez la concurrence des libertés des agriculteurs de cultiver avec OGM ou garanti sans OGM. Il n’y a sans doute pas de bonne réponse centralisée au niveaux européen ou français. Le département ou le canton seraient une meilleure échelon, et sur le terrain l’antériorité doit jouer, mais ce n’est que mon opinion.

            Très intéressant votre reflexion sur l’abusus appliqué aux cultures OGM. Cela doit correspondre au droit en vigueur en Amérique du Nord, et que les nord-américains souhaitent, mais visiblement ce n’est pas le choix de l’Europe, qui a mis en place le principe de précaution sur la pression de son opinion publique, notamment d’Europe du Nord. Des pays bien plus libéraux que la France rappelons-le.

            Passer à un système légal tel que vous le souhaitez nécessite de convaincre l’opinion publique du bien fondé de ce changement. Bonne chance !

    • En quoi la population locale est concernée par le choix variétal? Est-ce que la population peut se prononcer sur la transgenèse seulement? Sur la mutagenèse?

      Est-ce que la population sera consultée avant tout traitement insecticide?

      Est-ce qu’un agriculteur qui veut passer au bio devra obtenir une autorisation?

      Est-ce que l’imagerie médicale sera soumise au vote populaire?

      Si vous appliquez votre suggestion aux fermetures de centrales nucléaires, oubliez l’idée d’arrêter une centrale qui fonctionne. Les habitants de la commune concernée voteront à 90 % contre la fermeture. Les Verts ne vous disent pas merci!

      • Il suffit de créer des études d’impacts avec tout l’arsenal qui va avec; débat public, enquête public etc.. Ogm ou bio, il s’agit d’améliorer le caractère qualitatif et environnemental de l’agriculture d’aujourd’hui. Ce débat mérite d’être tenu.

      • Par dérision vous avez listé des figures de risque très disparates : allant du risque domestique au risque nucléaire. C’est amusant.

        Avant toute chose connaître risque environnemental. Est-il nouveau, quelle est sa nature, son ampleur, ses conséquences, qui concerne-t-il, est-il irréversible ?

        Est-ce illégitime que les populations concernées par un risque environnemental se prononcent sur les mesures pour limiter,réduire ou éteindre ce risque ?
        Au nom de quoi les déposséder de cette compétence ?

        Bien entendu le débat public doit être contradictoire et pluraliste, et éclairé par la science (différente d’industrie, de lobbies ou de technocratie)

        Quant aux Verts la métaphore de la pastèque est toujours vraie « vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur. » Ce mouvement a prospéré comme une contre-culture à l’Etat français centralisateur, technocratique : pro-nucléaire, pro-autoroutier… Les verts posent mal des problématiques réelles et cruciales.

        La vrai écologie n’est pas politicienne, elle est naturaliste et scientifique. Tous les peuples en ont besoin.

        A juste titre vous citez l’exemple d’une commune recevant une redevance d’une centrale nucléaire. Les intérêts économiques font partie du débat, l’emploi local aussi. Si cette activité locale est balancée par des risques environnementaux locaux, qui d’autre que la population locale, à travers ses collectivités locales concernées, est démocratiquement fondé à décider ?

        • Quel est le « risque environnemental » associé aux OGM? C’est quoi les OGM? La transgenèse, la mutagenèse?

          • « Quel est le « risque environnemental » associé aux OGM ? »

            C’est un risque de dissémination au delà des champs initialement cultivés en OGM. Il est en effet assez difficile de mesurer ce risque – et je n’ai pas la prétention de le faire.

            S’agissant de techniques génétiques nouvelles, l’Europe a souhaité protéger ses populations, et a adopté avant la France le principe de précaution. Donc la mise en culture plein champ est règlementée pour les OGM. Avec étude scientifique préalable et autorisation ultérieure des Etats.

            Dans ce cas il revient autant au promoteur des OGM d’en démontrer l’innocuité.

            • L’innocuité est démontrée par des années d’usages sans problèmes constatés.

            • Avec étude scientifique préalable et autorisation ultérieure des Etats.

              Une étude récente sur le sujet de la vigne a été sabotée par des énergumènes ❗

          • si c’est pas du flooding ça ? à quoi elle servent tes questions ?

        • populo : « Avant toute chose connaître risque environnemental. Est-il nouveau, quelle est sa nature, son ampleur, ses conséquences, qui concerne-t-il, est-il irréversible ? »
          ——————-
          Un risque environnemental « irréversible », késako ???? Un exemple, un fait, peut-être ?
          J’aime bien ces mots qui claquent et qui font vibrer le chaton, « irréversible », « durable », « transition énergétique », « urgence écologique », « générations futures »… typiques des devins non-conventionnés, mais dès qu’on demande la marque de leur boule de cristal, il n’y a plus personne.

  • on sait toujours pas qui a payé  » kervasoudoué  » au final , je reste sur ma faim ….

    quand c’est qu’on mange ?

  • Ce sont huit millions d’enfants morts qui auraient pu être sauvés sans l’intervention ultra dogmatique de Greenpeace, empêchant la mise en culture du riz doré, un riz OGM contenant la provitamine A dont ils avaient besoin. http://www.atlantico.fr/decryptage/greenpeace-accuse-crime-contre-humanite-anciens-responsables-wikiagri-1626033.html

  • Monsieur de Kervasdoué est certainement un scientifique doué et reconnu, mais lui aussi mélange les genres : ce n’est pas parce qu’avec le peu de recul que l’on a, les populations se nourissant d’OGM ne semblent A PRIORI pas développer quelconque pathologie (en tous cas, rien d’encore prouvé par plusieurs études sérieuses qui, on le sait, prendraient des années, voire plutôt des décennies, si elles trouvent leur financement ou ne sont pas bloquées avant), que les OGM sont un bienfait.

    Ce raisonnement : « on essaie un truc nouveau, et, au nom de la science, on attend une preuve irréfutable pour envisager d’arrêter » est un raisonnement de laboratoire, dont M. de Kervaspastrédoué n’aurait jamais dû sortir visiblement…..

  • Je m’insurge contre cette article qui n’est que pure propagande:
    Ce monsieur en appel à Karl Popper pour réfuter un argument, par exemple sur l’innocuité des pesticides.
    On refuse les pesticides parce que nous ne voulons pas être les cobayes de l’industrie, nous ne voulons pas subir d’expérimentations humaines à nos frais.

    La réfutation à la Karl Popper de l’innocuité des pesticides sur l’homme est :
    Est-ce que les industriels ont fait des expérimentations humaines de leur produits ?
    Réponse non.
    J’accepterais les pesticides, lorsque ceux qui en font la propagande, subiront à leur frais, dans leur santé, les expérimentations humaines nécessaires à prouver leur innocuité.
    Nous ne voulons pas être vos cobayes, forcés qui plus est, on vous cède cette place.
    S’ils sont si inoffensifs, pourquoi les tenants des pesticides n’en mangent pas eux même, n’en donnent pas à leurs enfants, vu qu’ils sont sûr d’eux, il n’y a aucun risque.
    J’attends donc de voir ces expérimentation humaines, faites sur les pro-pesticides comme ce monsieur, pour changer d’avis sur la nature réelle des pesticides.

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