Cristina Kirchner et Vladimir Poutine : le vertige de l’échec

Argentine et Russie sombrent toutes deux lentement, pour les mêmes raisons.

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Cristina Kirchner et Vladimir Poutine : le vertige de l’échec

Publié le 24 mai 2014
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Par Fabio Rafael Fiallo.

Cristina Fernandez de Kirchner, présidente de l'Argentine
Cristina Fernandez de Kirchner, présidente de l’Argentine

En dépit des innombrables différences qui existent entre l’Argentine et la Russie, ces deux pays possèdent en commun deux caractéristiques qui ont contribué à anéantir leur destinée. Primo : à de multiples reprises, leurs élites gouvernantes ont tourné le dos à la rationalité économique et aux lois du marché, leur préférant la voie de l’étatisme, voire de la planification centralisée. Secundo : brandissant un nationalisme opportuniste et contestable, elles ont embarqué leurs peuples dans des aventures hasardeuses qui se sont soldées par un échec.

Résultat : l’un et l’autre ont perdu progressivement le poids et l’influence qu’ils eurent autrefois sur l’échiquier économique et géopolitique mondial.

Au début du XXe siècle, le PIB par tête de l’Argentine dépassait celui de l’Allemagne, la France ou l’Italie1. Mais depuis l’arrivée au pouvoir du dictateur populiste Juan Domingo Perón au milieu des années 1940, la mainmise du gouvernement sur l’économie et l’hostilité envers le capital étranger mirent sur une pente descendante l’économie de ce pays.

Quant à la Russie, après avoir atteint le statut de superpuissance à l’issue de la Seconde Guerre Mondiale, l’inefficacité inhérente au modèle économique communiste ainsi que les coûteuses aventures militaires menées par le Kremlin finirent par provoquer l’asphyxie de l’empire soviétique et l’écroulement du bloc socialiste.

Échaudés par ces échecs économiques, de nouveaux dirigeants tentèrent de changer de cap dans les années 1990 et mirent en place des politiques d’incitation aux forces du marché – celles-là mêmes qui prouvaient leur efficacité dans des pays tels que le Chili, le Brésil, l’Irlande, la Pologne et les États baltes. Or, en Russie et en Argentine, ces réformes n’aboutirent pas, le haut niveau de corruption qui y régnait ayant joué un rôle non négligeable dans cet échec.

Prirent alors la relève d’autres leaders politiques : les époux Kirchner en Argentine, Vladimir Poutine en Russie. Des leaders qui, au lieu d’analyser et d’expliquer pourquoi les réformes économiques favorables au marché échouaient chez eux alors qu’elles réussissaient ailleurs, décidèrent de jeter par-dessus bord lesdites réformes et élargirent une fois encore le périmètre d’action de l’État, et du gouvernement, dans l’économie de leurs pays.

Le boom des matières premières du début du siècle actuel permit à la Russie et à l’Argentine d’atteindre des taux de croissance plutôt satisfaisants. Mais la gestion calamiteuse des entreprises sous le contrôle de l’État, et de celles dirigées par des oligarchies corrompues ayant des liens étroits avec le pouvoir politique, empêchèrent de mettre à profit cette conjoncture favorable pour parvenir à la modernisation et à l’expansion de l’appareil productif. Aussi dans les deux cas l’économie a-t-elle repris le chemin de la stagnation et la fuite des capitaux atteint des magnitudes inouïes.

Afin de garder ou de récupérer leur popularité malgré une performance économique médiocre, les gouvernements des deux pays essaient de titiller la fibre nationaliste de la population.

En Argentine, le gouvernement expropria en 2012 le 51% que détenait la firme espagnole Repsol dans le capital de l’entreprise pétrolière du pays (YPF). La Présidente Cristina Kirchner qualifie une telle mesure de « victoire pour la souveraineté énergétique »2. À son tour, le ministre de l’Économie, Axel Kicillof, promet : « Nous ne donnerons pas même un sou a Repsol »3. Près des deux tiers de l’opinion publique (62%) approuve l’expropriation4.

La mesure n’eut rien d’une réussite. Une fois nationalisée, YPF ne parvint pas à augmenter la production de pétrole et, pis encore, n’avait ni l’expertise ni les moyens financiers nécessaires pour moderniser ses installations et pour exploiter les énormes gisements de gaz et pétrole de schiste qui venaient d’être découverts dans la région de Vaca Muerta.

Le gouvernement dut alors mettre en sourdine son hostilité envers le capital étranger et partit à la recherche d’investisseurs prêts à entrer dans le capital d’YPF. Or, de peur de se voir expropriés à leur tour comme l’avait été Repsol, et redoutant l’issue de la plainte déposée par Repsol contre le gouvernement argentin auprès du tribunal arbitral de la Banque Mondiale (CIRDI)5, les investisseurs potentiels se montraient réticents à apporter leurs capitaux et leur know-how sans accord préalable d’indemnisation entre le gouvernement et Repsol.

Ce fut ainsi que le ministre Kicillof accepta de compenser Repsol pour un montant de plus de 6 milliards de dollars, montant qui correspondait aux exigences formulées par l’entreprise espagnole6.

En Russie on observe la même tendance à exploiter les pulsions nationalistes de la population. Dans ce but, Vladimir Poutine fait recours, non pas à des expropriations, mais à l’annexion de la Crimée et au soutien aux milices séparatistes russophones de l’est de l’Ukraine. L’opinion publique russe approuve à 80% la manœuvre de Poutine7.

Or, de même que l’expropriation de Repsol s’avéra contreproductive pour l’économie argentine et le gouvernement kirchnériste, ainsi l’aventure ukrainienne devient onéreuse pour Poutine et la Russie. Les sanctions imposées par les États-Unis et leurs alliés, et les menaces de nouvelles sanctions, commencent à faire mal. Le ministère russe des Finances déclara que le pays se trouve en « récession technique », ajoutant que la croissance pour l’ensemble de l’année risque d’être nulle, et ce à cause de troubles « géopolitiques »8.

La fuite des capitaux, qui avait atteint des magnitudes colossales avant le conflit ukrainien (56 milliards de dollars en 20129 et 63 milliards en 201310), n’a fait que s’accentuer depuis lors. Des sources ayant accès à des informations confidentielles la situent autour de 220 milliards de dollars (8% du PIB) aux quatre premiers mois de l’année en cours11.

Le rouble s’est déprécié de 10% en 2014. Cette dépréciation aurait pu être plus forte encore. Mais pour la freiner, les autorités russes ont pris des mesures qui sont de nature à nuire à la santé économique du pays : elles ont augmenté les taux d’intérêt, ce qui ralentit l’activité économique, et vendu massivement des dollars, ce qui diminue les réserves de devises du pays et n’est pas soutenable indéfiniment12.

Il y a quelque chose qui semble échapper à Vladimir Poutine : si l’empire soviétique s’écroula, ce ne fut pas par manque d’aventures militaires comme celles qu’il a menées en Géorgie d’abord, en Crimée ensuite. Ce ne fut pas non plus dû à une conspiration orchestrée par les États-Unis ou l’OTAN. Non, ce qui détruisit l’Union Soviétique ne fut autre que l’économie, celle-là même qui est le talon d’Achille de la Russie de Poutine13.

Aussi, les manœuvres de Poutine vis-à-vis de l’Ukraine, même si elles donnent l’impression de consolider le poids géopolitique de la Russie, sont vouées à jouer le même rôle pernicieux que les aventures militaires soviétiques eurent dans l’effondrement économique du bloc socialiste.

Ce n’est pas avec des gouvernants comme Poutine et Cristina Kirchner que la Russie et l’Argentine parviendront à concrétiser le dynamisme économique et le rayonnement international que leurs immenses ressources matérielles et surtout humaines mettent à leur portée.

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  • Entièrement d’accord. N’oubliez pas le Vénézuela de Maduro,encore pire.

    • Le Vénézuela est un cas d’école de tout ce qu’il faut faire pour détruire son pays. C’est un niveau au-dessus de Kirchner et Poutine et mérite des articles à lui tout seul 🙂

  • Et Hollande et tous les énarques de puis 40 ans, 30 000 euros de dettes par habitants, va falloir que quelqu’un payent.

  • C’est bien le problème de l’occident et ses medias aux ordres: ils sont contre ceux qui ne se prostituent pas et essaient de garder leur souveraineté. On ne peut pas dire que la France, toute puissante soit – elle, soit souveraine quand on voit le comportement de Hollande sur la Syrie et l’Ukraine alors que l’économie se meurt.

    • C’est incroyable comment les articles sur l’Ukraine ou la Russie ramènent des tas de frontistes sur contrepoints…

      C’est quoi la « souveraineté » que vous souhaitez tant ? ça a une définition claire ou chacun y met c’est qu’il veut dedans ?

      • « C’est incroyable comment les articles sur l’Ukraine ou la Russie ramènent des tas de frontistes sur contrepoints… »

        + 1.000.000.000

        C’est abject. Et je pèse mes mots.

        • Un frontiste (donc un socialiste) sur Contrepoints aurait vite fait de faire une attaque cardiaque!!! 😀

          Il y a bien quelques gauchistes qui trainent, pour confondre liberal et libéral, mais ils sont rigolos avec leur allergie à certains vocables!

          • Ils adorent littéralement venir ici pour dire du bien de Poutine. C’est leur érotisme à eux.

            • La poutinophobie de certains confine à l’auto-érotisme.
              J’espère que vous y trouvez votre plaisir, Pascal. Votre érotisme à vous ?

              Cet article a peut-être raison sur le fond. C’est à dire sur l’économie, ce qui mériterait un débat éclairé.
              Un vrai débat digne de Contrepoints.
              Mais l’amalgame avec la Crimée est totalement à côté de la plaque.

              Des intérêts non-ukrainiens et hostiles à la Russie ont facilité et financé « Maidan ».
              Le pouvoir illégitime issu de Maidan a décrété la déchéance de la langue russe comme seconde langue nationale, alors que les 3/4 des habitants de la Crimée ne parlent pas l’Ukrainien.

              Sébastopol est le port d’attache de la flotte russe en Mer Noire – Méditérranée depuis deux siècles, a un site unique pour ce faire et représente des investissements considérables. Et il est directement et évidemment menacé.

              Un dirigeant russe digne de ce nom laisserait-il tomber ?

              A titre de comparaison, les bombes « alliées » sur la Serbie n’ont rien à voir avec la libération des Kosovars, qui sont aujourd’hui prisonniers d’une mafiacratie qui n’a rien à envier au pouvoir serbe. Elles ont tout à voir avec la toute nouvelle base US de Camp_Bondsteel et l’émasculation d’un allié historique de la Russie.
              voir :
              http://en.wikipedia.org/wiki/Camp_Bondsteel
              http://www.globalresearch.ca/europes-little-guantanamo-why-the-u-s-wants-serbia-to-give-up-kosovo/5335592
              http://www.globalresearch.ca/kosovo-s-mafia-state-and-camp-bondsteel-towards-a-permanent-us-military-presence-in-southeast-europe/30262

              La guerre froide a de fait repris, pour des raisons dont la morale est totalement exclue.
              Vladimir Poutine a cette qualité qu’il défend son peuple, son pays et ses traditions, quels qu’en soient les travers. Et même si ce n’est pas le nôtre.
              Qui oserait le comparer à notre si ridicule normalité nationale ? MDR.

              Qui sommes-nous quand nous avons abandonné nos traditions et donc notre identité ?
              Qui sont-ils, qui veulent nous imposer un machin indifférencié où seuls l’argent et la loi du plus fort comptent encore ?

              • « Qui sommes-nous quand nous avons abandonné nos traditions et donc notre identité ? »

                C’est toi, qui vends ton âme à la Russie. C’est toi, qui méprises la France. Ne viens pas donner de leçons, à personne.

                • Vous vous trompez, Pascal « qui-sait-tout-mais-ne-peut-rien-dire ».
                  Je ne méprise pas mes propres origines ni ne vends mon âme à personne.

                  En revanche il m’est difficile de cacher mon mépris pour ceux qui ont renié ces mêmes origines et vendent activement leur pays. Même pas au plus offrant : pour rien d’autre que de s’assurer qu’ils seront entourés de médiocres comme eux, asservis aux mêmes puissances tutélaires. « Si je ne peux pas avoir plus, il est important que les autres n’aient pas plus que moi ».

                  Ce en quoi ils se trompent : la décadence concerne surtout les souchiens boboisés. Les immigrants ont le plus souvent en commun l’objectif de gravir résolument l’échelle sociale. Et ils ont eux-mêmes le plus grand mépris pour les dégénérés qui leur ouvrent les portes avec un tapis rouge; comme vous par exemple. Ils envoient leurs économies « au pays », et manifestent la plus grande ingénuité pour échapper à l’étreinte de la pieuvre étatiste. Ils utilisent rationnellement et intelligemment un système qu’ils n’ont pas créé; et ils font (ou font semblant de faire) ce que les souchiens n’acceptent plus de faire. En bon libéral, je serais d’ailleurs le dernier à leur en tenir grief.

                  Chacun d’entre nous a l’obligation individuelle de faire au mieux avec ce qu’il a, très concrètement. Chez les réprouvés de la république, on appelle cela la « parabole des talents »; et de construire et défendre ce qui a une valeur collective, au niveau de collectivité qui leur importe. Il n’est pas sûr que la république soviétique du bisounoursland soit encore un niveau de collectivité pertinent.

                  Les citoyens des anciens pays communistes – Europe Centrale et Orientale et Russie confondus – sont morts de rire en observant nos délires. Les vestiges des anciens partis communistes ne subsistent que par la nostalgie de leurs électeurs le plus souvent déjà retraités, et en nombre en décroissance rapide. Et tous observent avec effarement comment nous autres refusons de tirer les leçons de l’histoire.

                  La fortune rend fous ceux qu’elle veut perdre.
                  Vous reprendrez bien un peu de mimolette ?

                  • Quand j’entends parler de « souchiens », je décroche. C’est plus fort que moi.

                    • +1 Pascal, quant à moi, ce sont le mépris et le gargarisme pseudo-intello qui me déconnectent comme quoi le fond et la forme se rejoignent inéluctablement.

        • Pourquoi frontiste ?

          Russie: impôt maximum = 15 %
          France: impôt maximum = 75%

          Sort de ce corps Montebourg, on t’as reconnu.

          • La france bat la russie dans tout les classements économiques, heritage, frazer, WOF… Saviez vous que sous le régime nazi la dépense publique était de 35% du PIB ? Putain il était trop libéraux les nazis !

            • Normal, la Russie est un ex- pays communiste, il va leur falloir du temps, mais y’a pas photo, y’a plus d opportunités qu’en France, alors qu’en France, on s’enfonce. de plus en plus dans le communisme-collectivisme.

              • Lol, en Somalie aussi il y a plus d’opportunité qu’en France et même qu’en Russie car ils viennent d’encore plus bas. ça ne change pas que c’est un pays socialiste…

                • Le pays socialiste, c’est la France, a.k.a République Socialiste Soviétique du Bisounoursland.
                  (merci à h16 pour son esprit de synthèse), pas la Russie.

                  Vous pouvez utiliser tous les critères que vous voulez, économiques, sociologiques. Les faits sont têtus.

                  La France est un pays socialiste, soviétisé, au service d’élites politiques, secondées par des capitalistes de connivence.

                  Qui va droit dans le mur.
                  « Ce pays est foutu » (merci à nouveau à h16)

                  La Russie est loin d’être parfaite, en particulier pour les étrangers qui choisissent d’y vivre (ce qui n’est pas mon cas). Mais elle est logique et prévisible.

    • « ses medias aux ordres » regardez le classement de la liberté de presse. les pays les plus libres sont les pays occidentaux. dans des pays comme la russie, l’ensemble de la presse est proche du pouvoir. les rares journalistes indépendants finissent en général en prison. parlons d comportement de la russie qui voit l’Ukraine comme son jardin privée, une colonie…..

  • Comme le font remarquer les commentaires, la comparaison Russie-Argentine ne me paraît pas judicieuse. Ce sont simplement deux pays d’une longue liste où règnent corruption et connivence, et il y en a bien d’autres qui méritent autant les projecteurs que ces deux-là.

    • Sans doute. Mais il n’y en a guère d’autres pays qui partagent le trait commun à l’Argentine et la Russie, à savoir: le fait que, par les maladresses de leurs gouvernants, les deux sont devenus des pays « has-been ».

      • Il me semble que pour la Russie, c’est de l’extérieur, en regardant la puissance militaire et diplomatique, qu’on le traite de has-been. Mais à cette période, pour le peuple, c’étaient les appartements partagés, les queues devant les magasins, les récoltes qui pourrissaient dans les fermes collectives faute de réparateurs de machines agricoles, autant de vérité dans la Pravda que de nouvelles dans les Izvestia, etc. Bon, chaque pays ou presque est un has-been si l’on remonte assez loin, et presque chaque pays est un « could become », s’il veut bien se débarrasser des maux que vous dénoncez à juste titre, qui sont loin d’être cantonnés à l’Argentine et à la Russie, et dont ceux qui ne dépendent pas de Poutine ou de Kirchner feraient bien de ne pas se croire indemnes.

        • Vous avez raison: l’Argentine et la Russie ne sont pas les seuls pays « has-been ».

          Or, dans son récit autobiographique « Chasse gardée », l’écrivain espagnol Juan Goytisolo commence en rappelant une vérité qui souvent nous échappe: quand on se met à établir l’arbre généalogique de quelqu’un, on remonte forcément jusqu’à notre ancêtre le singe. Goytisolo conclut alors que, pour avoir du sens, tout arbre généalogique doit couvrir un temps restreint (un ou plusieurs siècles).

          De même, quand on dresse une liste des pays « has been », on peut remonter à la Rome antique, ou à la Macédoine et l’Egypte, aux Aztèques aussi, et pourquoi pas aux tribus nomades de l’époque du néolithique.

          Mais pour que la liste ait un sens, il faut couper quelque part. Un siècle est une bonne période.

          Par ailleurs, dans ce dernier siècle, il y a eu d’autres pays has-been (les empires coloniaux en particulier, et l’empire Ottoman ou l’Autriche-Hongrie). Il n’empêche que l’Argentine et la Russie ont eu une façon semblable de décliner: par l’étouffante mainmise du pouvoir politique sur l’économie et la manipulation contre-productive des pulsions nationalistes. Voilà pourquoi le parallèle entre les deux pays s’avère pertinent.

  • Comment Poutine aurait-il pu refuser d’accueillir une république autonome 100 % russophone, et russe depuis de siècles ? Les peuple ne son pas des marchandises, et ont droit une certaine autodétermination.

    On voit d’ailleurs qu’il es plus réservé envers les autres dissidents, mais par contre que l’Occident soutient sans vergogne les assassins de Kiev, gouvernants auto-proclamés.

    • D’ailleurs l’Ukraine n’est-elle pas elle-même un excellent candidat à la comparaison ?

    • « ont droit une certaine autodétermination. » il y a des critères pour pouvoir réclamer son indépendance. et les ukrainiens ou les kosovars ne remplissent pas ses critères. si on donnait le droit absolu d’autodétermination ce serait l’anarchie (quand on sait que la tres grande majorité des pays au monde sont multiculturels). l’Ukraine a été russifié par staline et les communistes qui ont déplacé des populations (ex crimée où des tartares ont été mmassacré par staline). si les populations d’origine russes ne sont pas contents, ils n’ont qu’à rendre les terres que leurs ancêtres ont volé et retourné d’où ils viennent. « les assassins de Kiev » c’est vrai que les milices prorusses ont eu un comportement exemplaire….. »gouvernants auto-proclamés » c’est pour cela que des nouvelles élections ont été organisé. élections que poutine et les prorusses essayent d’empecher……

      • merci,

        je cherche à expliqué cela depuis longtemps.
        Je parle pour les fait historiques, car je ne partage pas votre solution.

      • Le multiculturalisme existait avant Maidan, en permettant à deux communautés largement intégrées de coexister pacifiquement, même si un militant pro-russe à Lviv ou un nationaliste ukrainien à Lugansk avaient intérêt à se faire petit. Beaucoup de gens se considérant de culture ukrainienne sont aussi parfaitement russophones et l’usage public de l’un ou de l’autre leur est indifférent.

        Les gouvernants auto-proclamés à Maidan ont eu comme premier geste de gouvernement de dénoncer le statut de la langue russe comme deuxième langue officielle. Sans préjuger de la suite …

        En Belgique, Bruxelles et la Wallonie ont le français comme langue officielle, et la Wallonie le seul français.
        Imaginez une seconde la majorité flamande (les Flamands représentent >60% de la population) imposant leur langue à l’ensemble de la communauté nationale, et l’usage exclusif du flamand dans tous les gestes de la vie publique.

        Mimolette aurait peut-être même essayé d’annexer la très socialiste Wallonie, de façon à en absorber des électeurs socialistes … on peut rêver, non ?

        En revanche des milices pour s’y opposer, dans les principales villes de Wallonie – Liège, Charleroi et Namur, sans le moindre doute. Voire à Eupen chez la minorité allemande, largement auto-administrée aujourd’hui.

        La Russie a préservé la base navale de Sébastopol. Et elle n’a aucun intérêt à absorber une quelconque autre partie de l’Ukraine (coût économique et social considérable, totalement injustifiable par les enjeux). Son seul objectif est nécessairement son objectif officiel : favoriser une large décentralisation des pouvoirs qui permette aux Galiciens (=Lviv) de régner chez eux sans contestation, et aux autres régions de faire leurs propres choix de société, multiculturels, en évitant un exode massif de migrants russes paupérisés vers la Russie. N’est pas l’Union Européenne qui veut.

        • Merci, c’est très intéressant, tout porte à croire que Poutine avait besoin de la Crimée et de son port, et laissera l’Ukraine à l’Europe, à l’Ue de financer le gaz qu’il continuera à leur vendre, et à financer la construction du pays.
          Pour revenir à l’article, la main mise des 2 dirigeants Russie et Argentine, est bien réelle, mais la comparaison ne tiens pas, les investisseurs reviendront en Russie, mais pas en Argentine, l’un est stratège, ouvre et ferme les vannes, manipule les investisseurs, l’autre spolie les investisseurs, pas pareil.

  • Parallèle instructif.
    Dans le monde actuel, aucun pays n’a de souveraineté totale.
    Même l’archétype autarcique de Corée du Nord est tributaire des trains de blé chinois.
    Le souverainisme est globalement une escroquerie.
    Par contre une politique économique intelligente peut « optimiser les dépendances » en tissant des contraintes en retour.
    Par exemple, M. Poutine se sert des fournitures de gaz, servons-nous des factures de gaz.

    Les gens au Kremlin ont le menton mussolinien mais ne semblent pas au niveau requis de compétences économiques. Le pays couche sur sa rente minière comme le Congo et ne parvient pas à construire seul une industrie la transformant. Or les joint-ventures indispensables à cette transformation sont toutes fondées sur la confiance. Elle fuit de Russie aussi vite que les capitaux de l’oligarchie !

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2014/05/vladimir-force-b.html

  • On pourrait accorder un certain crédit à cet article si l’on faisait abstraction des jeux géopolitiques et notamment de la politique de containment agressive des USA.

  • En même temps, vu l’état économique de certaines puissances comme les USA ou même la Chine, j’attends de voir les répercussions géopolitiques que cela va entrainer.

    • Cosmiques, même. La géopolitique, c’est pas assez vaste pour ton intelligence.

      • Alors éduques moi au lieu de faire partager ton ironie de cuistre.

        • Jolie réponse.
          Elle décrit bien le sieur Pascal.
          C’est sa façon d' »éduquer ».

          Il trolle d’autres sites, avec un style (répugnant) et un contenu (affligeant) assez constants.

          « Cosmique » décrit très précisément le vide de sa pensée, où l’ invective tient lieu à la fois de raisonnement et de référence.

          Homo Socialicus ?

          • Ah ben oui, le mec qui me propose d’étudier le bolchévisme et nazisme, il me fait rire, puisque ça fait 25 ans que je les étudie quotidiennement. Donc, comme il part du principe que je suis moins cultivé que lui, je lui propose la Théorie du Chaos. Ou celle des Cordes. La physique quantique est trop petit bras pour lui.

            Pour ce qui est de mon activité sur d’autres sites, elle ne t’intéresse que parce que je ne fais jamais rien sous pseudo. Ça s’appelle assumer. Les bonnes choses comme les mauvaises. Commence par écrire ton nom, toi, et on en reparlera.

            • Peux-tu citer ici ce que tu as trouvé de stylistiquement répugnant ? Ça m’intéresse. Va au bout de ta démarche. Play with me.

              • On peut assumer sa cuistrerie. C’est un droit imprescriptible.

                Elle est tellement typée que vous pourriez même écrire sous pseudo, et on vous y retrouverait. Votre signature stylistique manie précisément invective, absence de faits et de contenu, haute idée de soi-même omniprésente, manie de la persécution concernant votre intelligence (présumée, plutôt que constatée), et tutoiement compulsif, même quand il n’est pas désiré par votre interlocuteur. Un cuistre !

                En l’occurrence « Wirn » n’a rien écrit, ni directement in indirectement, qui se rapporterait à votre niveau de culture, qui ne soit fondé. C’est principalement votre délire à vous; et à vous seul.
                Il est avéré par exemple que des intérêts puissants US ont participé à la montée du nazisme, et que des banques US ont profité amplement et activement de la spoliation des populations « nettoyées » par les nazis; une spoliation qui alimentait l’effort de militarisation du IIIe Reich, passé en six ans du rang de nain militaire (conséquence tu traité de Versailles) à celui de puissance planétaire.

                Les grands rivaux des USA des années 1870 (après la guerre civile) à 1945 étaient les pays européens, et rien n’était trop bon pour les affaiblir. Jusqu’à la disparition de leurs empires coloniaux dans les années 1960.

                Votre invective permanente et votre absence de fond visible suffisent à définir quelqu’un de moralement répugnant, qu’on n’a aucune envie de fréquenter dans la « vraie vie », et qu’on préfèrerait absent de sites comme Contrepoints.

                Si pour vous « liberté » est d’abord celle d’invectiver votre entourage, nous n’en avons pas la même définition.

                Ceci dit, je ne demande, comme d’autres, qu’à être éduqué … sur le fond et avec des faits et arguments, pas dans un camp nazi ou stalinien, par des kapos usant des mêmes language et méthodes que vous.

                • « quelqu’un de moralement répugnant, qu’on n’a aucune envie de fréquenter dans la « vraie vie », et qu’on préfèrerait absent de sites comme Contrepoints »

                  Tu t’appelles « on » ? C’est pas trop dur à vivre ?

                • Eat this, motherfucking poutinolâtres. Osez contredire les vrais experts. Soyez humiliés, vous ne méritez pas mieux.

                  http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=868250

                  • Les vrais experts du « service public » subventionné et aux ordres. MDR

                    La vraie humiliation c’est ce que vos semblables font de notre pays, pas ce que la Voix de son Maître servie par le service public peut faire dire ou empêcher de dire. Cela fait longtemps que ce service public a cessé de servir un autre public que soi même.

                    Heureusement qu’il existe par exemple Contrepoints, qui est suffisamment large d’esprit que pour vous permettre d’y déverser vos invectives. (je n’ose pas dire vous « exprimer »; ce serait de faire trop de cas).

                    • « La vraie humiliation c’est ce que vos semblables font de notre pays »

                      Des noms, des noms, qu’on rigole !

            • Mort de rire, le mec étudie sans avoir mis les pieds.

              Photo de moi, a Berlin est, chez les communistes, le mur existait.

              http://hpics.li/1ceed28
              http://hpics.li/41ad541
              http://hpics.li/f2f1edb
              http://hpics.li/32027cf

              J’ai pleins de photo a ta disposition, y’a ceux qui savent parce que il y ont été, et puis ils y a les inventeurs d’histoire qui pourrisse contrepoints.

            • Vous étudiez sans y avoir mis les pieds, comme votre précédent commentaire sur la chine.

              Voici des photos de moi a Berlin Est, avant que le mur tombe, oui j’ai été chez les vrais communistes, oui j’ai été dans leurs magasins, oui je peut dire ce que j’ai vu de mes yeux, et pas un rêve enarquo-socialo-communiste.

              https://www.flickr.com/photos/zoulou/sets/72157644419270348/

              • Le paradis de la Trabant. Quelles belles photos !

                Si seulement on avait gardé les chaînes de montage.
                Pour donner à chaque bobo-socialo-communiste (dont font partie les énarques) un modèle, qui lui rappelle chaque jour ce à quoi conduit l’étatisme compulsif.

                Le bonheur obligatoire pour tous. Tel que réglementé par le parti. Notre rêve à tous !

  • Je me suis arrêtée à « annexion de la Crimée ». Bonne journée

  • Question à l’auteur : combien de valeur le peso a-t-il perdu depuis que Kirchner est au pouvoir ?

    • Bonne question. La dépréciation a été de 66%: un dollar égal à 2.8 pesos en mai-juin 2003 (arrivée de Néstor Kirchner au pouvoir) à 8.33 actuellement.

      • Merci.
        Couplé à une hausse des prix galopante, le peso est devenu une monnaie de singe. Comme en 2001, les Argentins pourront tapisser leurs murs avec.

  • La véritable info de cet article, est celle qui n’est pas dite : la puissance financière est aux USA, et est implacablement utilisée contre les autres impérialismes.

    • Vous croyez que ce sont les Etats-Unis qui font s’effondrer le Vénézuela ?
      En utilisant leur puissance financière ?

      Je crois que si les Etats-Unis n’existaient pas, il manquerait alors aux chavistas un bouc émissaire, pas grand chose de plus. C’est utile en politique un bouc émissaire, pour rassembler la population contre un ennemi commun. Il n’est pas sûr que ce soit très utile en économie.

      John Galt et les sphères productives du Venezuela ont depuis longtemps quitté le pays, et bien téméraires les étrangers qui voudraient y investir !

    • « la puissance financière est aux USA, et est implacablement utilisée contre les autres impérialismes »

      Ça a permis de se débarrasser de l’URSS. Vous le déplorez ?

      • Je ne portais pas de jugement de valeur.
        Mon propos portait sur la relation logique entre la puissance financière US et la décrépitude vénézuélienne.
        Qui me semble absente. Les chavistas sont assez grands pour se saborder tous seuls.

        La guerre froide a permis la disparition de l’URSS, c’est à dire d’un état multinational impérialiste et mondialiste, praticien et prosélyte de l’économie planifiée. Plutôt pas une grande perte. En particulier en ce qui concerne l’économie planifiée, et le régime de relative terreur qui y régnait.

        Ce qui l’a remplacé est un progrès par rapport au passé, presque quelque soit le critère utilisé. Les seules parties vraiment perdantes sont les retraités des pays de l’ex-URSS (qui ont tout perdu), et les vrais nostalgiques de la grandeur passée (qui n’était pas « sustainable » de toutes façons).

        La Russie actuelle est un état mussolinien, où l’Etat et la bureaucratie ont tous les pouvoirs, en usent et en abusent, et où le pouvoir économique est concentré dans un petit nombre d’entreprises très puissantes et obligatoirement proches du pouvoir. Des entreprises de taille moyenne vivent bien dans les secteurs « non stratégiques », quand elles ont su s’accommoder avec les puissances locales; ce qui leur coûte moins cher que la fiscalité française. Et l’économie souterraine (non déclarée) est fonctionnelle, ce qui n’affecte pas sensiblement les recettes fiscales, puisque le taux d’impôt pour les citoyens russes est très bas.

        La comparaison avec le système politique, économique et social de notre beau pays prendrait un peu trop de place …

        Les différences avec l’époque qui a précédé sont toutes positives, pour tout le monde :
        – la Russie n’a plus de visées impérialistes mondiales, et se préoccupe surtout de son pré carré
        – l’économie de marché est effective et réduit considérablement les gaspillages
        – les oligarques vivent mieux que les grands apparatchiks d’antan, mais leurs entreprises sont aussi beaucoup mieux gérées – le gaspillage est aussi massivement réduit sur ce plan-là
        – comme en Chine celui qui ne fait pas de politique vit à l’abri des vexations les plus courantes
        – les opposants ne sont pas incarcérés en masse; ils sont plutôt encouragés à émigrer, et laisser au pouvoir en place le loisir d’user de la rente « matières premières » en toute quiétude et sans contestation réelle

        Cela ne fait de la Russie du XXIème siècle ni un modèle pour les autres (la France est-elle encore un modèle pour quoi que ce soit ?), ni un géant géopolitique; mais :
        – ils restent un contre-pouvoir utile à l’hégémonie US, en général
        – ils jouent un rôle de protecteur des communautés chrétiennes, par exemple en Syrie (pour l’Irak c’est trop tard)
        – ils constituent un modèle de civilisation qui a le mérite d’exister (passez quelques heures à visionner les télévisions publiques française et russe, pour voir : la propagande y est tout aussi partiale, mais la qualité culturelle des programmes est incomparablement à l’avantage de la télévision russe)

        Non, je ne déplore pas.
        Et j’apprécie un monde multipolaire, et espère qu’il le restera.
        L’Europe peut avoir un autre destin que celui de satellite des USA.

        • Économie de marché ? La Russie importe laquasi-totalité de sa consommation en produits manufacturés, et l’essentiel de sa nourriture. Ses trois grandes productions, les seules notables, sont le pétrole, le gaz et les armes. Bref, hors les marchés pieds et poings liés à l’État, la Russie ne produit à peu près rien. C’est une économie mafieuse, fondée sur deux facteurs déterminants : la privatisation de la grande industrie énergétique soviétique, et la collusion entre le Kremlin, FSB et crime organisé. Enlevez ces deux derniers éléments, et tout s’écoule. On souhaite bien du bonheur à ceux qui investissent là-bas. Et bien du malheur à ceux qui en font « le défenseur de l’Occident ».

          • Ils ne sont les défenseurs que d’eux-mêmes et accessoirement de certains chrétiens d’orient.
            Comme la plupart des gens de bon sens. Qui se mêlent de ce qui les regarde.

            Les donneurs auto-proclamés de leçons à la planète entière ont une légitimité limitée. S’agissant de la France, depuis l’avènement de Normal 1er cette légitimité confine au zéro kelvin. Au moins avec Normal, les leçons non demandées n’agacent plus personne. Cela fait seulement rire. Entre Normal et BHL, Coluche devient un homme d’état; la légitimité en plus.

            Ceux qui investissent en Russie (à part les pétroliers qui le font sur le long terme) on des retours sur investissement rapides; cela concerne en particulier beaucoup de … biens de consommation, de marque étrangère, mais fabriqués localement et le plus souvent pas sous licence.

            Ceux qui le font sont le plus souvent des marques « mondiales » qui considèrent la Russie comme un marché trop important que pour être laissé de côté. Des marques locales leur font une concurrence efficace, que l’on peut par exemple mesurer par leur pénétration sur les marchés ex-soviétiques non-russes (là où la préférence nationale n’est pas soutenue par des mesures administratives).

            Sinon, je ne suis pas sûr que les terres russes sont comparables aux terres canadiennes productrices de céréales. Les greniers à blé de l’URSS étaient le nord du Kazakhstan et les Terres Noires ukrainiennes.

            Chaque pays produit ce que son avantage comparatif lui permet de produire efficacement, et le « oil curse » s’applique à tout le monde sans discrimination …
            Bientôt la France ne produira plus rien, si ce n’est par des sociétés d’état qui n’ont pas le choix. Comme en URSS. Bienvenue dans la République Socialiste Soviétique du Bisounoursland (merci à h16) ! Avez-vous lu le sondage d’investisseurs internationaux publié par Contrepoints ? La France en bas de tableau, avec une note 1/3 inférieure à celle de la Russie (même si, et je suis d’accord avec vous, il faut beaucoup de courage ou d’inconscience pour y investir …).

            Si l’on retirait la main de fer étatique qui contrôle le pays, le seul détenteur du pouvoir serait le crime organisé. Chez nous en revanche, si on retirait la mainmise administrative et on laissait la police faire son boulot, et santé, éducation, industrie et finance vivre leurs vies, en cantonnant l’état dans ses prérogatives régaliennes, cela leur permettrait de respirer …

            Suivant le joke bien connu, en URSS chaque flic avait un flic pour le surveiller et un troisième pour les surveiller tous les deux. Nos nounous ne nous surveillent pas (enfin pas toutes, seulement les RG et autres forces de police, le fisc, l’URSSAFF, l’inspection du travail, et des myriades d’autres corps d’inspection chargés de faire respecter des millions de pages de textes que personne ne peut lire, sans oublier SOS Racisme, le Cran, la télévision publique et de façon générale la police de la pensée), mais leurs embrassades sont étouffantes, et c’est nous qui les payons. Pour combien de temps ?

            • « Ceux qui investissent en Russie (à part les pétroliers qui le font sur le long terme) on des retours sur investissement rapides »

              C’est toujours le cas dans les économies mafieuses.

              « Si l’on retirait la main de fer étatique qui contrôle le pays, le seul détenteur du pouvoir serait le crime organisé »

              Ils sont indissociables. Vous vous moquez du monde.

        • Voilà un jugement équilibré. Inutile de vouloir discuter avec le sieur Pascal qui doit fumer de la bonne…

          • Les jugements équilibrés, on sait ce que ça vaut. Mélange de l’eau pure avec de l’eau sale, et tu obtiendras de l’eau sale.

            • « Heureux les simples d’esprit, car ils verront Dieu. »
              Cela c’est la version pour les croyants.

              Pour les non-croyants, il y a toujours la possibilité de fumer la moquette.

              Sans aucun jugement de valeur entre les deux.
              Les jugements de valeur sont réservés à l’appréciation personnelle.
              Même si un lecteur de Contrepoints est présumé avoir des préjugés libéraux, et avoir une préférence marquée pour l’observation des faits et le choix de solutions réalistes.

              J’aurais dû me douter qu’un tel imprécateur se définissait lui-même comme un « pur ».
              Pol Pot était aussi un pur; et il a purifié son pays. L’enfer est pavé de bonnes intentions.
              Alléluia.

              • C’est beau, on dirait du Michael Moore.

                • Entre le dérision gratuite et l’imprécation, il ne vous reste visiblement pas beaucoup de place pour une quelconque reconnaissance des faits.

                  Que faites-vous ici ?

                  • Je joue à domicile.

                    • Comme milicien de la police de la pensée ?
                      Vous en partagez les méthodes et la profondeur de vue.
                      Plus précisément votre alignement avec la pensée « dominante » est trop parfait que pour être le fruit du hasard.

                      Vous êtes subventionné par quelle organisation d’état ?

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

Aurélien Duchêne est consultant géopolitique et défense et chroniqueur pour la chaîne LCI, et chargé d'études pour Euro Créative. Auteur de Russie : la prochaine surprise stratégique ? (2021, rééd. Librinova, 2022), il a précocement développé l’hypothèse d’une prochaine invasion de l’Ukraine par la Russie, à une période où ce risque n’était pas encore pris au sérieux dans le débat public. Grand entretien pour Contrepoints par Loup Viallet, rédacteur en chef.

 

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Nicolas Quénel est journaliste indépendant. Il travaille principalement sur le développement des organisations terroristes en Asie du Sud-Est, les questions liées au renseignement et les opérations d’influence. Membre du collectif de journalistes Longshot, il collabore régulièrement avec Les Jours, le magazine Marianne, Libération. Son dernier livre, Allô, Paris ? Ici Moscou: Plongée au cœur de la guerre de l'information, est paru aux éditions Denoël en novembre 2023. Grand entretien pour Contrepoints.

 

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