Élections européennes : Pourquoi le PLD n’y participe pas

Le PLD a encore besoin de grandir avant de pouvoir prétendre s’attaquer à un scrutin pareil.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Élections européennes : Pourquoi le PLD n’y participe pas

Publié le 20 mai 2014
- A +

Par Aurélien Véron.

Union européenne

Les européennes approchent dans un silence étouffant. Le service public préfère les émissions de télé-réalité aux débats qui n’attirent pas le grand public. C’est un scrutin essentiel pour notre avenir, mais compliqué. Les partis institutionnels recasent leurs recalés, et s’abstiennent de propositions fortes, avec le décret pour le « patriotisme économique » qui ressemble à s’y méprendre à la préférence nationale. L’abstention sera probablement massive ce 25 mai. Ce scrutin ne laissant aucun espace à une jeune formation comme la nôtre, nous n’y participerons pas.

Tandis que les populistes prônent un repli sur soi dangereux, repli qui fait des adeptes au sein du gouvernement, le Parti Libéral Démocrate (PLD) a tenu une convention sur l’Europe fin 2013 avec notamment Bruno Le Maire et Jean-Louis Bourlanges.

La commission Europe, sous l’autorité de Michel Faure, a poursuivi ses travaux et abouti à une proposition claire : nous aimons l’Europe des libertés, celle du marché unique et de la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services. Nous aspirons à une Europe diverse plutôt qu’uniformisée à coup d’harmonisations tuant l’émulation et l’expérimentation. Une Europe respectant scrupuleusement le principe de subsidiarité. Nous défendons une Europe plus démocratique aux pouvoirs clairement identifiés.

Nous reconnaissons de gros défauts à l’euro, mais jugeons les conséquences d’une sortie trop imprévisibles et explosifs. L’Euro ne doit pas inciter ses pays membres à repousser la fin inéluctable de l’État-providence aussi ruineux qu’injuste, ni à pratiquer une solidarité de façade consistant à faire payer aux pays vertueux l’incurie de leurs voisins. N’oublions pas que la liberté a pour corollaire la responsabilité.

Le PLD a encore besoin de grandir avant de pouvoir prétendre s’attaquer à un scrutin pareil. Pour y parvenir, c’est à chacun de nous de faire connaître notre formation autour de nous, de faire adhérer tous ceux qui se retrouvent dans nos valeurs. Nous, libéraux, avons plus que jamais le devoir de nous imposer davantage sur l’échiquier politique.

Voir les commentaires (29)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (29)
  • Normalement, il n’y a pas besoin d’être grand pour avoir de bonnes idées. Mais quand on n’en a pas, c’est sûr que si en plus on n’émerge pas de la foule, on est mal parti.

  • En Ile-de-France, 31 listes toutes socialistes : cela montre que le combat doit se passer ailleurs.

    • Vous classez donc Nous Citoyens parmi les socialistes ?

      • Oui, je vous renvoie au récent débat sur Contrepoints.

        • Cher Monsieur Olivier,

          Si vous clamez que Nous Citoyens est un parti socialiste, vous n’avez qu’à vous bouger pour créer, participer et développer un parti libéral en France. Qu’avez-vous fait vous personnellement pour vous y impliquer ?

          Pour ma part et après consultation des interview et débats du président et fondateur de Nous Citoyens, Denis Payre, je peux affirmer aux lecteurs de Contrepoints que ce n’est pas tous les quatre matins que nous avons la chance de voter pour un candidat qui a été un vrai entrepreneur, et qui défend les libertés économiques.

          La liste Nous Citoyens comporte aussi de nombreux entrepreneurs à commencer par Isabelle Bordry, tête de liste en IdF. Ce n’est par parceque Nous Citoyens ne se situe pas sur le clivage droite-gauche qu’il faut le classer socialiste !

          Etre libéral en économie c’est aussi opter pour les solutions qui fonctionnent au mieux des intérêts de chacun. C’est la démarche de Nous Citoyens.

          Dimanche je voterai libéral grâce à Nous Citoyens ! Chacun est libre d’en faire autant !

          • Si s’accrocher à l’euro & essayer de le déprécier, renforcer le fédéralisme, s’attaquer au CO2, promouvoir la taxe sur les transactions financières, un salaire minimum européen… c’est du libéralisme! En France, même pas de Farage ou de Klaus, le PLD ne semble pas avoir de moyens… Héritage de l’histoire? Il faut sans doute convertir les politiciens existants.

  • J’ai adhéré au PLD en début d’année. Je regrette bien entendu qu’il n’y ait pas de liste présenté. Une des raisons (tout à fait légitime) pourrait être aussi que ça coûte des sous.
    C’est une barrière d’entrée aussi à la représentativité nationale et européenne.
    Je regrette et je reste très dépité quant à ce que je vais voter ce dimanche prochain.

  • Disons que j’aimerai bien voter pour le PLD mais encore faudrait il qu’ils se présentent quelque part de temps en temps. Dans quelles élections y a t’il eu des candidats du PLD au cours des dernières années? En fait je ne les ai jamais vus. Pourtant c’est pas faute de les avoir soutenu financièrement…

    • Moui, ca me parait du vent ce PLD s’ils ne se présentent pas à la seule élection où le nombre de candidats est restreint, donc le coût itou, et la zone assez vaste pour toucher du monde.
      Ils auraient au moins pu se présenter en IDF.

  • Il y a des listes « esperanto », et il ne serait pas possible de présenter des candidats PLD ???
    Évidemment le PLD aurait pris une baigne, serait resté confidentiel. Mais de là à ne pas se présenter …
    Il faut bien commencé, et les débuts sont forcément difficiles

  • la peur de résultat ridicule est bonne conseillère apparemment

  • Se présenter est aussi un moyen de se faire connaitre. Et pas des moindre.
    Certains curieux, soucieux de savoir quoi mettre dans l’urne véritablement (si tant est que cela existe encore) seront surement amener à s’intéresser aux programmes des listes candidates. Ils pourront alors se dire « tiens, tiens, qu’est ce que le PLD et leurs idées ? ». Si vous ne vous portez pas candidats, vous n’inciterez jamais personne à s’intéresser sérieusement à vous.
    « Grandir en se présentant » me parait plus possible que « grandir sans se présenter »…

    C’est aussi un travail sur la durée, au fil des élections. Se vouloir grand dès le début me parait une utopie, surtout dans une société aussi moutonnière.
    Une fois de plus, je me pose la question : quelle liste représentera le plus mes idées ? Et comme de nombreux libéraux, il s’agira encore une fois d’un choix encore « par défaut » qui n’indiquera même pas clairement nos attentes au gouvernement actuel. On ne va donc pas vers le changement mais le statut Quo, encore une fois.

  • Les institutions européennes seront socialistes ou ne seront pas.
    Elles le seront de plus en plus: Le pouvoir attire les tempéraments socialistes, pas les libéraux.
    Donc, détruisons-les.
    Je ne vois pas ce qu’elles sont supposées nous apporter de plus que la coopération ad-hoc entre pays.
    Des institutions fédérales sont toujours conquises par les assoiffés de pouvoir, ne commettons pas l’erreur des « pères fondateurs » des États-Unis.

    Quant à l’Euro, en sortir est, comme toute dévaluation, la sanction de l’incurie passée et non pas du tout un choix politique.

    Quoi qu’il en soit le système monétaire mondial est à bout de souffle et nous n’échapperons plus très longtemps à une remise en cause profonde et mondiale. Pas seulement monétaire du reste: Toutes les démocraties représentatives ont sombré dans les marécages de l’État-providence, cause de la perversion des monnaies-fiat.

    Cessons de voir dans la monnaie des solutions à des questions politiques.
    Nous ne faisons qu’attiser la haine de l’argent, n’entrons pas dans le jeu socialiste.
    L’État-providence n’est pas rendu impossible par telle ou telle vision de la monnaie, il est absurde en soi.
    Comme Frédéric Bastiat, rappelons que l’argent n’est pas la richesse.
    C’est l’État-providence qui a détruit les monnaies, qui les a détachées de l’or puis nous a menés au bord du gouffre où il nous entraînera lorsque les politiciens auront épuisé tous les mensonges – au premier rang desquels la manipulation monétaire (autrement dit la dette publique).

    Rien ne sert de disserter sur la monnaie tant que nous restons prisonniers du socialisme.

    Aux européennes, votons.
    Nous avons en la personne de Denis Payre un homme politique extraordinaire, un profil à peine croyable au milieu de notre classe politique, hélas pas encore antieuropéen, seul motif d’hésitation à lui manifester mon admiration et mon soutien.
    Si comme moi vous pensez que l’Union Européenne ne peut que renforcer le cancer socialiste, comme tout organe de pouvoir centralisé, votez FN: Ce sera interprété comme un rejet de ces institutions, et nous aurons la joie de voir s’affronter les frères ennemis du socialistes.

    Peut-être de cet affrontement pourrons-nous obtenir la démocratie semi-directe, qui nous permettra de voter sincèrement. En attendant nous devons vivre avec un système pervers: Montrons aux partis qu’ils ne peuvent plus le maîtriser.
    Ils ne nous accorderont la vraie démocratie qu’en tout dernier recours…

    • Je ne vois pas ce qu’elles sont supposées nous apporter de plus que la coopération ad-hoc entre pays.

      Sans la Commission Européenne on n’aurait pas fait le Concorde et Airbus?

      Ah bon!!!

  • « … le Parti Libéral Démocrate (PLD) a tenu une convention sur l’Europe fin 2013 avec notamment Bruno Le Maire et Jean-Louis Bourlanges. »

    On prend les mêmes et on recommence ?

  • J’ai pas envie de cracher sur le PLD parce qu’ils se bougent plus que moi. Concrètement je l’admet, je suis un libéral de blog, de café du commerce, de bars à bière, et de diner de famille. C’est facile de ronchonner contre l’Etat dans son coin, c’est plus dur de devenir audible, de créer une association, de la faire vivre et de tenter tant bien que mal de rassembler des libéraux souvent très indépendants et qui se souviennent du conseil de Brassens « A plus de 4 on est une bande de cons. »

    Alors meme quand le PLD me décoit, j’évite de trop en faire. Ils m’ont décu à ne pas se présenter. Je serai allé voter s’ils avaient présenté un candidat. J’aurai bougé mon petit fion pour une fois et je serai allé mettre mon bulletin dans l’urne. J’en aurai parlé autour de oi, je pense meme que j’aurai convain cu un ou deux gars d’en faire autant.

    Cher PLD, si certains dont je fais partie vous donne du fric c’est pour que vous puissiez vous battre. Si vous ne vous présentez pas, vous ne vous battez pas. En tout cas c’est l’impression que ca donne.

  • C’est très drôle de voir qu’avec l’affaire Bygmalion qui a surfacturé des prestations à l’UMP (donc au contribuable) avec la complicité présumée de Copé, l’UMP, en bon parti godillot et dont la devise est « tous derrière le petit chef », se chie dessus.
    Ils sont pitoyables à insinuer que c’est un complot et à oser dire qu’on veut faire oublier qu’ils ont triomphé aux dernières municipales.

    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2014/05/21/25005-20140521ARTFIG00114-bygmalion-des-cadres-ump-resserrent-l-etau-autour-de-cope.php

  • Bonjour,

    Pour répondre aux différentes questions :

    Le coûts d’une liste aux européennes est au minimum de 150 000,00 euros, ceux qui ont réussi à faire moins de budget l’ont fait au détriment de l’impression des bulletins de vote, ce qui a entrainé des résultats catastrophiques.

    Le PLD était très présent aux élections municipales, avec notamment son président, Aurélien Veyron dans le deuxième (sur la liste d’Hélène Delsol, ce qui a crée des frictions avec l’UMP ayant conduit à un simili trauma à l’UMP que vous trouverez facilement en Ligne), mais avec des listes ou des co-listier dans la majorité des grandes villes francaises.

    Parmi eux, une cinquantaine ont été élus. Les uns sont parvenus à conserver leur mairie dans un environnement difficile. C’est le cas à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) où le PLD est représenté par le premier adjoint Gérard Bramoulé ainsi que par les conseillers municipaux Coralie Jaussaud, membre du Bureau national, et Sylvain Dijon, conseiller national et délégué régional PACA. D’autres ont conquis leur ville de haute lutte comme notre première vice-présidente, Anne Bourdu, adjointe au maire de Colombes (Hauts-de-Seine), le membre du Bureau national Jan Laarman dorénavant adjoint au maire de Wasquehal (Nord) ou Erwan Le Gall, adjoint au maire de Maurepas (Yvelines).

    Nous sommes malgré tout un jeune parti, qui a besoin de grandir pour avoir une vraie représentation. N’hésitez pas à venir à nos réunions, même en temps que sympathisants, à liker nos pages facebook (une pour le national et une par fédération régionale) ou autre dans le but de partage vos idées libérales et à nous permettre ensemble de mieux nous faire entendre !

    Cordialement,
    PLD Grand Paris

    • Vous comptez présenter un candidat aux pésidentielles?Comptez vous présenter des candidats aux legislatives?

      • Bonjour Mitch,

        Nous comptons présenter des candidats à toutes les élections 🙂

        Mais entre nos pieux souhaits de voir la liberté redevenir une valeur phare de la société et la réalité du terrain où l’ensemble des partis sont étatistes et où une grande majorité des francais considèrent le mot libéral comme une insulte, il faudra du temps.

        Nous pensons avoir des chances aux législatives ainsi qu’aux élections locales, et si la tendance positive actuelle se maintient nous pouvons rêver d’avoir les 500 signatures permettant une candidature en 2017, mais ceci n’est aujourd’hui encore qu’un rêve.

        Cdt.

      • J’abonde dans le sens du commentaire précédent : habitant les Yvelines, j’ai participé à la création de la fédération du département en septembre 2013. Nous n’avions alors aucun élu et aucun moyen. Aujourd’hui, nous comptons six élus, dont quatre adjoints au maire, un chiffre que nous comptons tripler dans les douze prochains mois. Le PLD avance localement à grands pas, même si cela demeure pour l’heure imperceptible vu de l’extérieur.

        Pour ce qui concerne les élections européennes, il s’agit d’une élection extrêmement défavorable aux jeunes partis, pour plusieurs raisons : d’une part, la couverture médiatique de l’élection et le désintérêt des citoyens à son endroit sont tels que la valeur ajoutée d’y présenter des candidats est pour ainsi dire nulle. D’autre part, le coût de l’opération est considérable : rien que pour l’IdF, il faut imprimer rien de moins qu’une quinzaine de millions de bulletins de votes, sept millions de professions de foi, une dizaine de milliers d’affiches A1, dont il faut également financer le collage. Cela représente un coût phénoménal, pour des bénéfices en termes de notoriété très incertains. Enfin, l’Europe elle-même est un sujet délicat parmi les libéraux, qui touche à la conception que chacun se fait de la nation et du monde qui nous entoure, conception qui est largement hors du champ idéologique libéral (de même que s’agissant des questions sociétales, du reste). Ainsi, le PLD rassemble de personnes aux convictions très différentes, allant de sensibilités souverainistes aux fédéralistes convaincus, en passant par les libertariens qui ont une approche encore différente. L’absence de consensus clair sur la question européenne (à la différence des autres sujets) a également joué en défaveur de la présentation d’un candidat pour ces élections.

        L’échec retentissant d’AL, dont le positionnement différent, clairement fédéraliste et centriste, plaidait en faveur de sa candidature, aux dernières européennes est encore dans toutes les têtes.

        • Pourtant même le PP se présente…

          Tous les libéraux, libertariens et conservateurs (pseudo libéraux hypocrites) devraient être d’accord sur ce que ne doit jamais faire l’Europe, ce que doit immédiatement cesser de faire l’Europe : 20-20-20.

  • Moi je pense qu’un parti politique qui ne se présente pas aux élections, c’est comme une entreprise qui n’a rien à vendre… D’ailleurs, est-ce-que le PLD fait toujours partie de l’UDI?

    • Moi je pense qu’un parti politique qui ne se présente pas aux élections, c’est comme une entreprise qui n’a rien à vendre…

      Je suis assez d’accord…

      • Bonjour,

        Vous avez raison, le Parti Libéral se présente à de nombreuses élections mais pour poursuivre votre comparaison à l’entreprise, nous sommes une petite entreprise qui vend aujourd’hui des produits sur les marchés et nous n’avons pas encore la structure et les fonds pour attaquer la grande distribution.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Alex Korbel.

Imaginez un instant que l’Assemblée nationale française siège à Paris la plupart du temps, sauf une semaine par mois où elle serait convoquée à Bordeaux. L’administration de l’Assemblée nationale aurait ses locaux à Poitiers, les sommets ministériels seraient régulièrement organisés de façon éparpillée un peu partout en France, la Cour constitutionnelle et la Cour des comptes se réuniraient à Rouen, la Banque publique d’investissement serait à Bastia et la Banque de France aurait son siège à Toulouse.

Incommode ... Poursuivre la lecture

Par Yves Bourdillon.

Le Parti Libéral Démocrate et Objectif France ont fusionné mercredi dernier pour constituer la seule formation politique française combinant convictions libérales et fermeté sur le régalien.

L’objectif est de contribuer à la renaissance de notre pays confronté à une grave crise, dont les Gilets jaunes ne sont qu’un des symptômes, et de convaincre nos concitoyens de ne plus désespérer de la politique. Conservant la bannière d’Objectif France, « marque » la mieux installée des deux, ce nouveau parti revendiqu... Poursuivre la lecture

libéralisme occident modèle
0
Sauvegarder cet article

Par Christophe Brenier.

Quelques jours avant le premier tour des élections législatives en France (les Français de l’étranger ayant voté le dimanche 4 juin), petit tour d’horizon des candidats qui défendront les valeurs libérales lors de ces élections.

Une poignée de candidat pour le Parti Libéral Démocrate

Le Parti Libéral Démocrate présente une poignée de candidats qui auront la charge de défendre les idées du parti, tel que le recentrage de l’État sur ses missions régaliennes, la simplification du système fiscal ou le libre c... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles