Un article de l’aleps.
L’affaire de Notre Dame des Landes est-elle la goutte d’eau qui fait déborder le vase socialiste ? La réaction de Jean Marc Ayrault a été dans un premier temps d’une rare fermeté : les Verts doivent « sortir de l’ambiguïté ». Cette mise en demeure était adressée à Cécile Duflot qui avait donné une interview au Monde pour se solidariser des manifestants de Nantes. Or lesdits écologistes ont provoqué (et souvent accompagné) le saccage du centre ville de Nantes. Et leur combat contre l’aérodrome est mené alors que le projet a été voulu et soutenu par tous les élus de la région, à commencer par le Premier Ministre. Voilà largement de quoi légitimer la colère de Jean-Marc Ayrault.
Au salon de l’agriculture, changement de discours : on ne va pas se battre avec les Verts car la priorité du gouvernement, c’est avant tout la lutte contre le chômage, donc la réussite du Pacte de Responsabilité, arme surpuissante pour la création d’emplois. Du moment que les écologistes restent dans cette ligne, ils ont leur place au gouvernement. Jean Vincent Placé, président du groupe des Verts au Sénat, indique qu’il n’y a pas de raison pour EELV de quitter le gouvernement, et que l’unité de la majorité est indispensable.
En effet, tout est bien clair : « il n’y a pas de majorité de rechange », comme l’a rappelé avec délices Noël Mamère, dissident des Verts. Pour éviter la déroute, les socialistes doivent pouvoir compter sur les voix des écologistes, ce n’est donc pas le moment de se fâcher.
Mais au-delà du décompte des voix, les Verts sont en train de nuire au gouvernement d’une façon bien plus grave : les lois et les mesures qu’ils ont lancées, ou qu’ils vont proposer, sont de plus en plus révolutionnaires, et heurtent la plupart des Français. La loi Alur, préparée par Cécile Duflot, ministre du logement, aboutit au blocage des loyers, et aggrave la crise. Une autre loi sera soumise au mois de juin au Parlement sur la « transition énergétique », aggravant la fiscalité « verte », violant les droits de propriété, et engageant la politique énergétique française dans une impasse. Si on ajoute à ces deux « progrès » majeurs le soutien inconditionnel apporté par les Verts aux lois Taubira, le bilan est si négatif que le PS pourrait vouloir se débarrasser d’un allié si nuisible.
Malheureusement, les Verts ne nuisent pas qu’au seul PS. Ils s’acharnent depuis des années à détruire tout ce qui s’apparente de loin ou de près à la liberté économique, et maintenant à la liberté tout court. L’opposition ne l’a pas encore réalisé, qui continue à applaudir Nicolas Hulot et les prophètes de l’apocalypse, les adversaires des OGM, de l’industrie pharmaceutique et du gaz de schiste, les obsédés du CO2 et les planteurs d’éoliennes. Les casseurs de vitrines s’emploient aussi à casser la société. C’est la « peste verte » (G. Bramoullé).
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Sur le web.
“L’affaire de Notre Dame des Landes est-elle la goutte d’eau qui fait déborder le vase socialiste ? ”
C’est tout le pays qui est dans la vase socialiste jusqu’au cou. Et ce ne sont pas des gouttes, mais des pelletés que rajoutent les verts sur la tête des français.
J’adore cette expression de “Peste verte”
J’imagine leur réaction quand un libéral leur affirme vigoureusement que la pollution est essentiellement due au fait que les droits de propriété ne sont pas ou mal établis.
Un jour, ils vont finir par nous torturer pour hérésie et nous jeter au bûcher comme Galillée (“et pourtant, elle tourne !”)
vu du millieu rural, les dégats de la politique écologique ( les verts ou apparentés y légifèrent depuis le gouvernement rocard avec lalonde comme ministre de l’écologie si ma mèmoire est bonne ) sont déja extrèmement important et la société des villes devrait venir y faire un audit pour comprendre ou mène la politique de ces idéologues mensonger:
plus de la moitié des fermes d’élevage ont disparues depuis 30 ans à cause essentiellement des lois provenant du mensonge comme quoi les nitrates étaient dangereux pour l’homme: l’obligation de mettre aux normes tout batiment d’élevage à entrainé l’abandon de tout ce qui était trop petit, pas assez motivé, trop vieux, trop mal placé… les droits à produire libèrés ont été attribué à ceux qui ont au contraire souhaitaient se mettre ” aux normes “, entrainant un surendettement et une surcharge de travail inacceptable pour ces derniers, les fragilisant et les conduisant parfois au suicide. l’agrandissement des exploitations c’est fait sans aucun soucis de remembrement fonctionnel: les fermiers reprenaient souvent des surfaces à 10km de leurs fermes, il ne pouvaient donc pas mener paturer leurs bètes. les prairies étaient alors remplacées par des cultures subventionnées, entrainant une noria de tracteur sur les routes.
la monomanie de l’environnement a détourné les ” technitiens ” du monde agricole, de leur vrais travail, qui était d’organiser la production, pour des actions de controles parfois coercitif, entrainant le ressentiment à leur égards de la part des exploitants. ces derniers, moins nombreux, n’ont plus aucun poids électoral, ils peuvent crever, aucun partis politique ne viendra pleurer sur leur tombe…
ce mouvement à entrainé de nouveau abandon de terre, qui deviennent des friches plus que des bois, car en matière de boisement, la encore, les fascistes vert ont frappé le millieu rural de leur délire regressioniste et manipulateur :
alors que les trente glorieuses avaient vu le developpement de sylvicultures intensive, parfois réussis comme la populiculture de vallée, parfois plus douteuse, comme les résineux de semi-montagne. les 30 dernières années ont vu le retours des interdits de toutes sorte dans les forets françaises, ou les idéologues conservationniste ne veulent surtout pas que les méthodes ” agricoles ” y soient appliquées: interdiction des engrais, fumiers ( car les nitrates sont extrémement polluants… ) desherbants… résultat, alors que les pays émergeants sont en train de developper des sylvicultures extrèmement productive, en france, on est en train de revenir à la régènération naturelle ( sans desherant, et sans travail du sol, gèné par les souches, les jeunes plantations sont mangés par la végétation naturelle ), c’est à dire une sylviculture du moyen-age, ou il faut 250 ans ( si tout ce passe bien … ) pour produire du chène, là ou les chinois récoltent leurs paulownias en 10 ans et les brésiliens leurs eucalyptus en 8 ans…
le millieu rural français est en train d’etre bouffé par la concurence étrangère parce qu’on a laissé ces cons y developper leurs lois scélérates:
aujourd’hui, en france, il est pratiquement impossible de créer un elevage
il est pratiquement impossible de déboiser une parcelle quand bien mème celle-ci n’est qu’une friche improductive.
il est trés difficile de convertire des herbages en céréales, ou des céréales en herbages.
il est trés difficile de planter des haies ou au contraire d’en arracher une pour diverse raisons:
le millieu rural crève de ses règlementations en tout genres, il a perdu un trés grand nombres d’emplois alors qu’il y a 7 millions de chomeurs. les villages sont devenus des citées dortoires, et la campagne une vaste friche avec quelques gros exploitants au bout du rouleau de part en part, le cout d’une telle politique pour la société est énorme…
on ne crachera jamais assez sur la tombe de ses traitres à la patrie…