Pierre Moscovici, menteur face à Marine Le Pen ?

Ça nous fait mal aux tripes, mais il faut le dire, le ministre des finances a menti dans son face à face avec Marine Le Pen.

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Pierre Moscovici, menteur face à Marine Le Pen ?

Publié le 10 février 2014
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Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Pierre Moscovici face à Marine Le Pen (Copie d'écran de l'émission Mots Croisés sur France 2)Cet article va faire jaser ! Certains s’emballeront en disant que je soutiens désormais le FN… S’il vous plaît, n’en croyez rien. Les propositions économiques du FN et de Marine Le Pen sont étatistes, jacobines, proches de celles du Parti Communiste des années 70 et inadaptées à la problématique française actuelle. Si certains veulent engager le débat là-dessus, pas de problème, qu’ils organisent une rencontre, je ne me défilerai pas.

Ce préambule étant posé, il faut reconnaître qu’actuellement, le seul personnage du cinéma politique français qui pose les vrais problèmes dans ses débats et qui connait le mieux ses dossiers semble bien être Marine Le Pen (ce qui ne veut pas dire que les solutions qu’elle propose soient les meilleures). Son débat récent face à Moscovici en est encore une démonstration. De tous les contradicteurs qui ont débattu avec le ministre le seul, absolument le seul qui ait abordé le sujet des banques et de leur risque systémique est… Marine Le Pen ! C’est fou qu’une avocate a priori pas férue d’économie et se référant une phrase sur deux à un économiste stalinien soit la seule qui ait le cran, l’aplomb et les arguments pour mettre le nez du ministre dans ses mensonges ! Dans ce débat, que je vous propose en vidéo ci-dessous, à la question concernant les apports récents de l’Union Européenne, Monsieur Moscovici ose citer la réforme bancaire. Il est repris de volée par Le Pen qui lui jette à la figure la réalité de la situation des banques, pire que ce qu’elle était au moment de la crise de 2007/2008 et qu’aucun fonds de garantie quelconque ne peut couvrir (surtout quand ce fonds de garantie est alimenté par des banques qui reçoivent préalablement de l’argent public à cet effet). Et là, incroyable, le ministre ment. Il affirme de manière péremptoire que les banques vont bien, que leur solvabilité est excellente et que Madame Le Pen est une menteuse !

Ne vous en déplaise, Monsieur le Ministre, et une image valant 1000 mots, je vous propose de regarder ci dessous la visualisation du rapport actif/fonds propres des banques françaises.

actifs_banques_francaises

Et si vous avez du mal à lire un graphique ou à visualiser, voici un mini tableau tout aussi explicite:

Fonds propres banques françaises

Il s’agit d’un petit aperçu de la situation des plus grandes banques françaises à la fin du 2ème trimestre 2013, en milliards d’euros. Si vous lisez régulièrement les articles de Jean Pierre Chevallier sur MaVieMonArgent, vous êtes au courant de la réalité de cette situation.

Certains diront que ce n’est pas là le seul mensonge du ministre dans ce débat ni dans ses interventions. Mais comme il nous semble que le risque de crash bancaire est un des risques les plus graves qui nous pendent au-dessus de la tête et que justement, ni les institutions européennes ni le gouvernement français n’ont fait ce qu’il fallait pour protéger les déposants (où est la séparation et le contingentement des activités de dépôt promise par le candidat Hollande ?), le mensonge du ministre est un des plus graves.

Avec les précautions déjà citées plus haut, je vous invite à visionner ce débat :


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  • « Ne vous en déplaise, Monsieur le Ministre, et une image valant 1000 mots, ci dessous la visualisation du rapport actif/fonds propres des banques françaises » : sauf erreur de ma part, ce joli graphique en couleurs ne donne pas des ratios mais seulement les actifs totaux et n’est donc absolument pas instructif sur la solidité des banques… Un peu bizarre d’annoncer un graphique avec autant de sons de trompettes pour que ce graphique ne corresponde en rien à ce qui est annoncé…

    Bref, pas très sérieux… même si on se rattrape un peu avec le tableau qui suit mais annoncé de manière ridicule par un « Et si vous avez du mal à lire un graphique ou à visualiser ». Je confirme, j’ai du mal à lire ce graphique qui n’a rien à voir avec l’introduction qui en est faite !

    • Sur le graphique on voit la courbe des fonds propres totaux, sans doute est ce parce qu’elle est ridiculement basse que vous ne l’avez pas vu, mais elle est là et ça fait peur.
      Il n’y a certes ni les ratio ni les fonds propres par banque mais le graphique est largement suffisant pour voir le problème.
      Je confirme vous avez mal lu le graphique.

      • totalement d’accord avec toto, ce graphique ne veut rien dire, il montre des chiffres sans les mettre en relief avec ce qui devrait être important, c’est à dire la qualité du bilan bancaire.

        et il n’y a évidemment pas que ça, il y a aussi l’accès à la liquidité, le niveau des couvertures, le niveau du hors bilan, les structures de défaisance propres, les SPV et les filliales, etc.

        je confirme vous avez bien lus le graphique mais vous ne l’avez pas compris.

  • Vous faites preuve d’une ouverture d’esprit assez rare pour être soulignée!

    et oui, c’est pas parce qu’on est pas d’accord avec le FN, qu’on connait son histoire, qu’il raconte forcement des conneries H24…

    juste pour ça merci!

    • Le problême n’est pas généralement ce que les gens disent. A moins qu’ils soient totalement stupides, il y a toujours une part de vérité dans les propos. Le problême est les conclusions qu’ils en tirent.

      La prie ânerie que je vois répétée partout est de nier en bloc tout ce qui dérange et de réfuter les problêmes au lieu de les relativiser, de montrer qu’ils sont malhonnêtement amplifiés, et de montrer l’inanité des pseudo-solutions mises en avant.

  • Un rectificatif au sujet du Crédit Agricole. Le tableau est faux dans la mesure où le CA intègre dans son bilan ses activités assurances. Hors assurances l’effet de levier du CA revient à environ 35 (de mémoire) et ce « détail » a bien été expliqué par un blogueur économique américain globaleconomicanalysis que je vous recommande de lire si vous désirez vraiment être informé sur ce que passe en France. Chevallier a également précisé ce « détail » dans son blog. Ceci étant dit, Moscovici ment chaque fois qu’il ouvre la bouche, c’est un fait indéniable.

  • L’auteur joue-t-il les vierges effarouchées ?
    Moscovici ment depuis des années, et, devant la censure totale imposée par le politiquement correct il suffit au FN d’énoncer des évidences pour paraître courageux….

  • « Ça nous fait mal aux tripes, mais il faut le dire, le ministre des finances a menti dans son face à face avec Marine Le Pen. »

    Ah bon parce que jusqu’à présent vous pensiez qu’il ne mentait pas ?? Vous êtes sûrement un fan inconditionnel… parce que ce mafieux n’en est pas à son premier mensonge c’est le moins qu’on puisse dire !!

  • Il n’est pas raisonnable d’inclure les titres publics au dénominateur du ratio FP/Actifs, pour la bonne raison qu’un défaut public est toujours un acte politique volontaire de la part de l’Etat, contrairement aux faillites privées, involontaires en dehors des faillites frauduleuses. C’est pourquoi les titres publics représentent, non pas l’absence de risque, mais le risque financier absolu, proprement infini. Il n’existe aucun montant de FP en mesure de couvrir l’infini. Un risque infini, autrement dit un risque certain, n’est pas assurable.

    L’Etat aura fait défaut avant que les banques soient en faillite. Le problème, c’est l’Etat, pas les banques. On ne sortira de cette situation absurde (l’Etat garantit les banques en empruntant auprès des banques) qu’en interdisant définitivement les dettes publiques et en imposant aux banques la concurrence monétaire. Soit l’exact inverse du programme politique de MLP !

    On ne peut pas reprocher à Moscovici de mentir pour inverser la réalité mais plutôt pour la dissimuler. Ce que Moscovici exprime est sa certitude que la BCE imprimera autant de liquidités que nécessaire pour que les banques qui financent l’Etat ne soient jamais en faillite. Mais il ne le dit pas aussi crûment car le prix de cette impression, c’est notre pauvreté. L’obésité de l’Etat est toujours synonyme de pauvreté pour les peuples.

    • Un défaut souverain n’est pas un acte politique mais une contrainte de marché (impossibilité de rouler une dette sur une adjudication). Il faut évidement laisser les titres publics dans le calcul du ratio, ceux-ci représentant un risque de crédit au même titre qu’un ménage ou une entreprise. Dans le cas où le débiteur donne des signes de défaillance on marque une provision que l’on passe éventuellement en coût du risque dans le compte de résultat.

      • « Une contrainte de marché » : naïf ? Demandez-vous donc ce que la Fed ou la BCE pensent de vos « contraintes de marché » !

        « Il faut évidement laisser les titres publics dans le calcul du ratio (etc.) » : intéressante théorie qui ne semble pas franchement partagée par le monde financier (le risque associé aux titres publics est réputé nul). Accessoirement, vous nous indiquerez comment calculer finement le risque quand le débiteur décide des lois qui s’appliquent à ses créanciers. Dans le monde normal, on appelle ça un risque absolu, total.

        • Je ne sais pas d’où vous sortez que le risque associé aux titres souverains est nul, les grilles de pondération des modèles internes sont publiées dans les rapports annuels et il n’y a pas de pondération à 0 sur le risque de défaut à 1 an. Sinon le défaut grec de 2012 c’est parce que y avait plus personne à l’adjudication et que tout le monde était vendeur.

  • Moscovovici ? Ouais bof… et pauvre en plus !
    Toto me rassure, je ne suis pas le seul à n’avoir rien bité.

    De la doctrine d’Henri Germain, j’avais retenu les limites prudentielles de la « transformation » mais il est acceptable que les dépôts – définis à « court terme » quand ils sont individualisés, mais stables globalement – servent à financer l’activité à court terme (découverts, campagnes) et à moyen terme (investissements) ; les crédits d’infrastructures à long terme étant pour leur part amorcés par transformation mais refinancés en bourse ou par bons. C’est la théorie de la santé bancaire.

    Les fonds propres (il y en a cent définitions d’ailleurs) sont des amortisseurs de choc ou d’accidents de gestion, comme le délire Kerviel ou la Baleine de Londres. Rapporter les engagements aux fonds propres n’apporte rien, sauf si le ratio est démesuré comme en Chine populaire ; faut-il encore le connaître !

    Un court exemple : si vous gérez une autoroute, vous avez en stock des longueurs de glissières de sécurité. Ce stock est compté et géré en fonction de la répartition des stations de maintenance et d’une probabilité de dommages aux glissières par district. L’expérience montre qu’il est stupide de les acheter en fonction des kilomètres à maintenir, mais plutôt en fonction des événements subis.
    C’est pareil pour les fonds propres. Si vos engagements croissent de par votre pugnacité commerciale, vous ne multiplierez pas les « Kerviel ».

  • Les données présentées dans le tableau ne correspondent pas à celles présentées dans le graphique. Une correction est nécessaire pour rendre votre propos plus clair.

    • Il y a 6 mois de différence entre les bilans…

      • alors comment expliquer une différence de 700 Mrds pour BNP ?

        non en effet, il y a un graph présentant un bila total au périmètre consolidé, et un tableau présentant les engagement, ce qui n’a pas grand chose à voir évidemment.

        la qualité de cet article est vraiment très faible. En même temps reprendre JP Chevallier est symptomatique d’un niveau faible.

  • Le graphique compare des positions d’actif au bilan avec les recettes au compte courant de l’état, comparaison qui ne vaut rien.
    Quels sont les actifs de l’état?

  • A mais si! L’état a fait ce qu’il fallait pour protéger les épargnants, et les lois sont votées, pas de souci.
    La solution retenue est de ponctionner dans les comptes des épargnants pour renflouer les banques des risques qu’elles ont prises.
    Pourquoi cela protège les épargnants? Parce que ce mécanisme empêche la banque de couler et donc protège les épargnants.
    C’est pas beau la vie?

    A partir de maintenant, pourquoi les banques cesseraient de prendre des risques, elles peuvent y aller à fond, le peuple paiera les pots cassés.

    C’est bien simple, ils sont arrivés à ce qu’ils voulaient depuis longtemps, privatiser les bénéfices et mutualiser les pertes.
    Tout va bien dans le meilleur des mondes.

    Tant que le bétail se laissera faire, pourquoi les parasites cesseraient leur manège

    On n’a pas le choix, soit on se rebiffe soit on disparait.

  • Pourquoi est-il encore et encore nécessaire de s’excuser chaque fois que l’on reconnait que Marine Le Pen a dit quelque chose d’exact ou de sensé? Va-t-on un jour enfin cessé de jouer le jeu terriblement efficace que F. Mitterrand a mis en place pour diviser la droite et protéger ainsi le PS en diabolisant le FN et en éliminant d’office toute idée qui viendrait de FN? Les c……ies ne sont ni l’apanage de la gauche, ni de la droite et on pourrait aussi bien diaboliser le PS ou l’UMP ou l’extrême gauche de la même manière. On ferait mieux simplement de chercher la vérité là où elle est, simplement avec courage et sans peur d’être taxé d’extrême quelque chose. La vérité se mérite.

    • +1
      Et perso, je reste convaincu de la sortie de l’Euro et du rétablissement d’une partie des protections douanières.
      C’est clair que ça va faire mal au pays, mais on devra virer nombre de fonctionnaires pour réduire les charges de l’état afin de laisser respirer le pays, et c’est exactement ce dont on a besoin.

      • Sachant que
        1 – l’Euro est attaché au Franc Suisse grâce à une parité 1,20 € / FS
        2 – Qu’un nombre très important de communes françaises ont souscrit un emprunt dont le capital est en Francs Suisses
        3 – Que les engagements du maintient artificiel de la parité ne sera pas reconduit vis à vis d’un nouveau Franc Français
        Nous n’aurons pas mal… Nous émigrerons sous des cieux plus cléments, comme en Grèce!

    • Jean Aymard: « Pourquoi est-il encore et encore nécessaire de s’excuser chaque fois que l’on reconnait que Marine Le Pen a dit quelque chose d’exact ou de sensé? »

      Parce que ses solutions sont meurtrières pour l’économie variant de l’extrême gauche archaïque des années 20 mâtiné de replis protectionniste (même origine) et d’interventionnisme couteux et inefficace ?

  • Les inspecteurs des finances, la crème de l’ENA, sont aux commandes du secteur bancaire depuis belle lurette avec un grand succès (relisez ou lisez le dossier noir de l’ENA de Nicolas Lecaussin, un hors-série de l’IFRAP) avec la faillite retentissante de quelques banques publiques où ils ont été bombardés directeurs.

    Cette caste n’a pas voulu retenir la leçon de la faillite de Lehman Brothers le 15 septembre 2008 qui avait un levier d’endettement de 35. (1 dollar de fonds propres pour 35 prêtés ou un taux de fonds propres égal à 3%) La Société Générale et le Crédit Agricole font encore pire que Lehman Brothers avec la bénédiction de nos énarques.

    Pendant quelques années, j’ai plaidé vainement pour un dépeçage des banques françaises avec la mise en place d’un Glass Steagall Act au niveau européen. (séparation de la banque des dépôts et de la banque d’investissement mise en place en 1933 aux Etats-Unis)

    Peine perdue. Nos brillants énarques ont torpillé tout projet européen allant dans ce sens au nom d’une prétendue « universalité » de nos mégabanques. Ils ont raison de s’accrocher car chaque fois qu’une banque fait faillite, elle est renflouée par le contribuable.

    Comme les Français sont des veaux, on leur fera gober que c’est encore de la faute du capitalisme, du libéralisme et tutti quanti.

    Pour en revenir au débat opposant Moscovici à Le Pen, c’est épatant qu’un parti nul en économie donne une leçon au ministre des finances. Plus affligeant, c’est le silence assourdissant des autres partis concernant ce grave sujet.

  • En complément du commentaire de « jacqueshenry » plus haut ( le 10 février 2014 à 10 h 16 min ) :
    les banques mutualistes comme le crédit agricole et le crédit mutuel ont ceci de particulier que le « client » n’est pas un simple client, c’est un « sociétaire ». Ainsi , il faut savoir qu’en cas de problème, non seulement le sociétaire peut perdre son dépôt, mais il peut même être appelé en responsabilité pour couvrir les pertes de la banque, dans une limite qui sera appréciée par un juge mais qui peut être extrêmement élevée (si par exemple le sociétaire a été négligent dans son obligation de contrôle des dirigeants ; ne pas venir aux AG, ne y pas voter, ne pas faire part de son opposition à des opérations risquées ne sera pas considéré comme une circonstance atténuante, mais au contraire comme une faute).
    Ce système rend les banques mutualistes quasiment indestructibles : ce sont les sociétaires qui doivent absorber les pertes. Les gens l’ignorent en général, et les normes comptables rendent mal compte de l’engagement qu’ils prennent à l’égard de leur banque mutuelle.

    En somme, il serait plus juste de dire que leurs fonds propres sont égaux aux dépôts.

    • « Ce système rend les banques mutualistes quasiment indestructibles : ce sont les sociétaires qui doivent absorber les pertes. Les gens l’ignorent en général, et les normes comptables rendent mal compte de l’engagement qu’ils prennent à l’égard de leur banque mutuelle. »
      C’est une blague? Depuis quand l’actif des clients du Crédit Agricole serait égal aux pertes? Si Kerviel avait débouclé ses positions à 0€, vous croyez que la SG aurait eut les moyens d’assumer les responsabilités prises en son nom par son trader insolvable?

    • Il y a une limite à la responsabilité des sociétaires, cette limite est contractuelle lors de la souscription des parts sociétaires obligatoires (dites parts « A »). Quant à obtenir une faute de gestion sur les sociétaires… lol

  • J’ai rencontré un conseiller d’une banque Luxembourgeoise ce matin.
    Le gars vient sur Paris plusieurs jour pour rencontrer les candidats à l’exil bancaire. Plus besoin d’aller à la banque sur place ouvrir un compte courant : ils viennent à nous…

    Il me confirme les points suivants :

    – La place de Bruxelles est certaine que la France va faire défaut sur une partie de sa dette. Donc dite adieu à une partie de votre assurance vie si elle est en fond euros et pas en unités de comptes.

    – La nouvelle clause d’action collective introduite début 2013 permet à l’état de vous « chyprer » votre argent, et même rétroactivement sur des OAT antérieures à 2013…

    – Le fond de garantie de 100.000€ par personne et par banque est une vaste blague. En cas de faillite d’une banque il y n’aura que 10.000€ de garanti, et ceux ci seront restitués par petit bout sur plusieurs années faute de cash.

    – Les candidats à l’exil bancaire (et non fiscal) ne sont pas que des hauts revenus mais au contraire des petites gens qui ne veulent pas voir leur maigres économies disparaitres.

    Bref, la pyramide de Ponzi bancaire va tomber sous les effets de leviers engagements/fond propres.

  • Je ne conteste pas l’approche de cet article, mais de la à citer Jean Pierre Chevallier, il faut tout de même oser.

    Un totalitariste de première qui n’accepte pas le débat contradictoire. Il censure tous les commentaires qui ne sont pas en droite ligne avec son partie unique à la vérité évidente (pour lui).

    Combien de fois a t’il annoncé que les américains avaient pris la décision d’attaquer l’iran conjointement avec Israel ?

    LOL

    Il raconte beaucoup de choses complétement fausses, invérifiables.

    Ceci dit, je ne suis pas sur que ses conclusions sur les banques soient erronées. Mais comment être crédible lorsque l’on affirme des choses comme la décision des US d’attaquer l’Iran.

    On attends toujours et ce, depuis quelques années déjà.

    • Les analyses de Chevallier sont une vaste blague (je rappelle que pour lui, c’est la banque de france qui achète les Titres de Créances Négociables pour filer des liquidités gratuitement aux banques), il est préférable d’acheter un lire de compta bancaire.

      • Mais encore, pourriz-vous donner des détails? Quelles analyses exactement? Toutes? Sa lecture des bilans? Que intérêt d’acheter un « lire de compta bancaire »?

        • Il compare les bilans US bruts avec les bilans européens alors qu’ils sont établis dans des normes comptables différentes (rien que pour les dérivés, compensation aux normes US, positions brutes aux normes IFRS), ses déductions sur les fonds propres ne sont pas les bonnes, la BDF n’achète pas de TCN, si les banques veulent se fournir en liquidité elles participent aux appels d’offres pour du MRO à 7 ou 14 jours.

          Juste quelques énormités… Si vous voulez de la lecture sérieuse sur le sujet achetez plutôt ça : http://www.revue-banque.fr/ouvrage/bilan-une-banque

  • Moscovici c’est le ministre de l’économie….et… des…FINANCES il ne peut que soutenir les banques françaises dans un contexte ou l’état est le garant de celles ci.
    « Les propositions économiques du FN et de Marine Le Pen sont étatistes, jacobines, proches de celles du Parti Communiste des années 70 »
    Lol je me suis arrêté à communiste pour me demander si le FN n’était pas bien plus étatiste que lui, j’ai lu « des années 70 » qu’après. C’est sur que Georges Marchais serait fier de sa fille.

  • Tant que Moscovici profère ses « mensonges d’intérêt général », le château de carte du couple infernal Banques-Etat a toutes les chances de tenir, du moins aussi longtemps que le bon peuple y croit.
    Etant donné qu’il a été jugé une bonne fois pour toutes que tout ce que dit Marine Le Pen est faux, lorsqu’elle contredit Moscovici, elle lui donne donc raison.
    Bon, je sais, c’est assez crétin, mais la France politique est ainsi faite!
    Donc, le jour où Marine Le Pen dira avec enthousiasme combien elle est d’accord avec Moscovici, les Français commenceront peut-être enfin à se gratter la tête…

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