Le cannabis rend fous (les prohibitionnistes)

Tout penche pour la légalisation du cannabis, n’en déplaise aux hygiénistes qui voudraient renforcer la guerre contre la drogue

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Le cannabis rend fous (les prohibitionnistes)

Publié le 26 octobre 2013
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Par A. Barton Hinkle, depuis les États-Unis.
Un article de Reason.

cannabis

L’administration Obama, pour essayer d’effrayer l’opinion publique sur la légalisation du cannabis a publié une note selon laquelle, en 2009, le cannabis était impliqué dans 376 000 visites aux urgences chaque année aux États-Unis. Tremblez tremblez, cela représente moins de 0,3% des visites aux urgences, et 3,3 millions de visites en moins que ce que cause le sport amateur. De tels chiffres permettent de comprendre pourquoi les électeurs des États de Washington et du Colorado ne furent pas effrayés et approuvèrent les référendums décriminalisant la marijuana.

L’Oregon, lui, a rejeté des mesures similaires, tout comme la Californie deux ans plus tôt. Mais aux États-Unis, le vent est en train de tourner. En plus des 14 États qui ont décriminalisé la possession de cannabis, cinq villes du Michigan ont décidé d’arrêter les poursuites envers les consommateurs, tandis que 18 États et le district de Columbia ont approuvé l’usage de cannabis à des fins médicales.

Les Américains hésitent sur ce que les gens devraient avoir le droit de mettre dans leur corps. Les paternalistes à New-York, à Cambridge, Massachusetts et à Richmond, Californie, et les officines comme le Center for Science in the Public Interest pensent que le gouvernement devrait carrément limiter votre consommation de boissons gazeuses. Les fumeurs de tabac sont devenus les nouveaux intouchables de cette idéologie. Mais le cannabis a une connotation « contre-culture » et n’est pas vendu par de grandes entreprises internationales – en tout cas pas des entreprises légales – pour le moment. Ainsi même si elle est également nocive, beaucoup de progressistes ne voient pas de mal à la marijuana.

Des multinationales, illégales elles, vendent pourtant du cannabis, et il est surprenant que les cartels mexicains n’aient pas créé un super-PAC (NdT : Organisation de financement des candidats aux États-Unis) pour faire du lobby contre la légalisation lors des dernières élections présidentielles. Selon un think tank mexicain, légaliser le cannabis dans les trois États qui ont tenu des référendums avec l’élection présidentielle aurait diminué les bénéfices des cartels de 23%. Une étude menée par le centre de recherche RAND arrivait à des résultats similaires pour la proposition californienne rejetée deux ans plus tôt.

Les barons mexicains de la drogue ne sont pas les seuls qui verraient leurs finances affectées. Il y a trente ans, une personne incarcérée sur dix était un délinquant non violent arrêté pour un motif en relation avec la drogue. Le ratio est actuellement d’une personne sur quatre. Le cannabis ne concerne qu’une partie de ces condamnés, mais l’économiste Jeffrey Miron de l’université d’Harvard estime que légaliser le cannabis ferait économiser près de neuf milliards de dollars par an en coûts de guerre contre la drogue. Légaliser toutes les drogues ferait économiser 41 milliards de dollars.

Cet argent est-il au moins dépensé efficacement ? Depuis 2005 la dépense fédérale dans la lutte contre la drogue a augmenté de 25%. Également depuis 2005, la consommation de drogues illégales a augmenté de 10%. L’usage de marijuana est « au plus haut niveau jamais atteint ces dernières huit années » notait il y a deux ans l’administration Obama.

Cela ne surprendra personne que le tsar de la répression des drogues, Gil Kerlikowske, ait admis il y a deux ans que la guerre qu’il menait contre la drogue n’avait pas été couronnée de succès. Ou que la Commission globale de la politique de la drogue ait conclu que la guerre contre la drogue avait échoué.

Malgré tout cela, les guerriers anti-drogue craignent que, sans leur intervention, les États-Unis se transforment en un pays où des masses de drogués bloqueraient les trottoirs et où les collégiens achèteraient des drogues à la supérette du coin. Ils devraient regarder en direction du Portugal qui a décriminalisé les drogues – même les plus dures – il y a 12 ans. Les gens sont amenés devant des institutions administratives et non plus judiciaires. En 2009, un article de Glen Greenwald au Cato Institute a examiné ce qu’il s’est passé au Portugal depuis. Résultat ?

Les pires peurs des faucons anti-drogue ne se sont jamais matérialisées. L’usage de drogue est resté constant, et a baissé dans de nombreuses catégories. L’épouvantail du tourisme de la drogue où des milliers de jeunes du monde entier viendraient au Portugal se shooter ne s’est jamais réalisé. Aucune des horreurs prédites par les opposants à la décriminalisation ne s’est produite, tandis qu’une bonne partie des effets positifs avancés par ses partisans s’est produite.

Cela en raison notamment du fait que la décriminalisation n’a jamais été vue comme une concession à la drogue, mais comme la plus efficace des politiques pour réduire les addictions et accompagner leurs effets. Les personnes arrêtées en raison des stupéfiants au Portugal sont amenées devant des « commissions de dissuasion » dont le but est d’éviter les stigmates qu’entraîne un procès pénal. Le respect pour la personne en difficulté est mis en avant, et ceux qui ont un grave problème avec les drogues sont envoyés en désintoxication plutôt qu’en prison.

Le contraste est fort avec l’approche de la plus grande partie des États-Unis où le gouvernement fédéral « s’oppose fermement à la légalisation des drogues ». Voilà ce que dit l’administration actuelle, à la tête de laquelle il y a un homme qui déclare avoir consommé du cannabis dans sa jeunesse, et qui maintenant soutient la politique du « enfermons-les et oublions-les ».


Sur le web – Traduction Contrepoints

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  • C’est pas une drogue c’est une plante. Il y a des milliers de plantes hallucinogènes, laissons les vivre ! L’humain est un parasite, il veut interdire les plantes d’exister….c’est débile.

    • Ca va bien, les gaïaseries… il y a bien évidemment des plantes nuisibles : les algues proliférantes (et je ne parle même pas de celles de Bretagne, nourries par les cochons, mais de celles sur le littoral Bas-Normand), les mauvaises herbes des jardins, etc.

      L’argument pour légaliser les drogues (toutes les drogues) est beaucoup plus simple : propriété de soi. Si on a envie de se détruire, ça ne regarde pas le voisin. Il ne devrait avoir ni à venir faire chier les autres, ni être forcé à assumer leur conneries. Basta.

      • Gnein…n’a pas compris les algues de gaia…une drogue le devient que parcequ’elle est utilisée par un humain, un chat ou un chien….ça reste une plante et rien d’autre. Basta.
        Les algues sont elles hallucinogènes ?
        Faut croire.

      •  » si on n’a envie de se détruire, ça ne regarde pas le voisin  »

        peut-etre, mais alors il ne faut pas reclamer la médecine gratuite en fin de vie. j’ai des ivrognes ( rinquaçatrogne ) dans mon entourage, c’est  » allucinant  » ce que ça peut couter à la société avant qu’ils se retrouve derrière l’église 20 ans avant leurs tour !

        • C’est précisé aussi dans le post de gollum quand il dit:
          Il ne devrait avoir ni à venir faire chier les autres, ni être forcé à assumer leur conneries.

          Voila voila…

    • le datura par exemple: quelques année en arrière, dans un collège à 10 bornes de chez moi, deux ados ce sont amusé à boire une décoction de cette plante dans les toilettes. résultat: l’hopital n’a pas été une allucination pour eux, aux urgences dare dare avec des séquelles pour un des deux. pas pret de recommencer !

  • J’ai presque honte de fumer quand je vois ce que coûte la petite guéguerre et à quel point elle ne m’affecte aucunement; c’est un peu ma faute si on vous arnaque à longueurs d’années. En 10 ans ça m’a coûté 300e d’amende et 30 min au poste, c’est tout.

    N’importe qui peut en produire, en importer, en vendre, en consommer. Les produits sont disponibles n’importe où, n’importe quand y compris le dimanche (lol). On a toute la panoplie d’accessoires vendus au bureau de tabac du coin. Les services chargés de nous « combattre » sont incompétents que s’en est effrayant, et de toute façon les rares arrestations constatées ne diminuent en rien la disponibilité des substances.
    Ironie suprême : la classe politique est régulièrement mêlées aux affaires de blanchiment et autres délicatesses du genre.

    Un fail mondial qui se poursuit sans interruption depuis bientôt un demi-siècle avec des coûts sociaux et financiers qui donnent le vertige, tout ça pour une plante qu’on a cultivé pendant des millénaires sans que ça pose problème.
    C’est tellement gros qu’on a du mal à se le figurer. Et y’a encore des cons qui en redemandent …
    Facepalm ?

    • Personne ne dit que les drogues sont bonnes pour la santé!!!
      Ce qui est dit est que l’interdiction n’a jamais permis l’arrêt de la consommation. L’argent dépensé dans la lutte contre la drogue se fait donc en pure perte.
      La légalisation des drogues permettrait d’affecter policiers et magistrats de la lutte contre la drogue à d’autre mission régalienne. La création d’une filière légale de distribution permettrait la création de nombreux poste de travail (cultivateur, transporteur, grossistes, vendeurs etc…)
      L’argent des taxes récoltés permettrait d’accroître la prévention contre les drogues.
      La distribution légale de drogue diminuerait l’argent donné aux trafiquants, donc un milieu mafieux affaibli.
      Et enfin le plus important : De quel droit devons nous interdire a quelqu’un de faire quelque chose qui ne nous nuit pas ?????
      Bref : avantage de l’interdiction : aucun
      Avantage de la légalisation : ceux cités plus haut

      •  » de quel droit devont nous interdire à quelqu’un de faire quelquechose qui ne nous nuit pas ?  »

        comme la ceinture de sécurité ?

        • Exactement.
          Une compagnie d’assurance pourrait exiger que vous la portiez en échange d’une baisse des cotisations. Mais sinon je ne vois pas.
          Je ne vais pas vous interdire (sous peine de mort) de vous suicider, ça serait débile. Pour le reste, idem, à échelles différentes.
          Si on supprimait immédiatement les crimes sans victimes (ou ceux où la victime est le coupable), ça viderait pas mal de prisons, ça réduirait drastiquement les dépenses et en plus policiers et juges pourraient se consacrer à la lutte contre les vrais crimes, ceux qui font des victimes…

    • Etude en mousse.

      – On ne sait pas exactement ce qu’ils ont consommé. Les produits de coupe utilisés par les mafias vont de l’acide de batterie à la mort aux rats en passant par le verre pilé, la crotte de chameau ou x substances plus addictives.
      – On a qu’une vague notion des quantités consommées.

      Du reste je ne vois pas en quoi ce serait un argument. On a fait le même constat à propos de certains polluants, à propos du tabac, à propos de l’alcool … a-t-on fait chier le monde pour autant ?

    • ah cette étude, qui discrédite toute volonté de lutter contre la drogue. est ce que quelqu’un la lue en entier (moi oui en tout cas)
      sa conclusion, la baisse de qi a été observée chez 2% des consommateurs, ceux ci étant consommateurs réguliers (plus de 10 joints par jour depuis l’age de 10 ans, bref des bons idiots)
      mais surtout, une augmentation de qi a été constatée chez 5% des personnes testées. complètement contre productif comme étude, et une honte de la citer alors qu’elle va simplement convaincre les gens de fumer encore plus.

    • Une baisse de QI de 2/3 points… Tellement effrayant…

  • OK pour libéraliser les drogues, mais que le drogué ne vienne pas me faire chier.
    Problème : comment j’empêche le drogué de venir me faire chier ?

    Pour moi, un drogué a perdu son libre arbitre, donc il agit en irresponsable ce qui est en contradiction avec une société de liberté et de responsabilité.
    Dois-je considérer un individu, sous l’effet de la drogue, comme n’étant pas un citoyen normal qui a perdu ses capacités de réflexions?
    Comment puis-je savoir si un individu, sous l’effet de la drogue, est conscient des tenants et aboutissants du contrat qu’il passe avec moi ? Ce contrat est-il valable ?
    Un drogué devient-il un sous citoyen. Doit-on s’assurer avant tout marché que la personne avec laquelle on passe ce marché n’est pas sous l’emprise de la drogue?
    Faut-il parquer les drogués pour qu’ils puissent se drogué librement ? Mais quelle est la confiance que je peux accorder à un drogué??????

    • nul ne peut se prevaloir de ses propres turpitudes! la drogue que l’on prend volontairement ne permet pas de se deresponsabiliser devant la loi.

    • ‘Faut-il parquer les drogués pour qu’ils puissent se drogué librement ?’

      Demandes toi qui du drogué ou du prohibitionniste fait le plus chier l’autre.
      Je te laisse le temps d’y réfléchir, tu n’auras qu’à me répondre quand tu auras fini de planifier ma déportation.

      En attendant, heureusement, grâce aux milliards investis il n’y plus aucun toxico nul part, le trafic s’arrête à nos frontières, c’est magique, ouf.

      • Je dis qu’un drogué n’a plus son libre arbitre, donc il perd sa liberté et sa responsabilité.
        De fait, tout dialogue est impossible avec ces individus.
        De fait, aucun de leurs actes ne peut être considéré comme librement consentis.

        Maintenant, tout individu est libre de faire ce qu’il veut tant qu’il n’empiète pas sur ma liberté. Mais, par exemple, sa « liberté » de conduire sous l’emprise de la drogue empiète très sérieusement ma liberté de circuler. Le coût des soins à des drogués sont chers, qu’ils assument, qu’ils les payent. C’est cela être responsable, assumer les conséquences de ses actes.

        La prohibition ne sert à rien, je l’en fous, mais s’assurer que le drogué prendra en compte tous les conséquences de son acte, voila ce que je veux. Par exemple que le fumeur de hachichs payent ses années de scolarité perdues, les soins de son cancer à venir, sa perte de capacité respiratoire, sa schizophrénie naissante….
        En ce sens, j’en ai marre que les drogués me fassent chier en pleurnichant des soins auprès de la société, en se considérant comme des citoyens normaux. Ils peuvent redevenir des citoyens normaux, alors qu’ils le prouvent et qu’ils sortent de leur vie végétative car se droguer pour fuir la réalité n’est que lâcheté, le contraire de responsable.

        •  » maintenant, tout individu est libre  » mème pas, y en a qui sont tellement con, qu’ils ne peuvent pas etre libre:
          à 5 borne de chez moi, un jeune qui n’a jamais travaillé ( merci mitterand ) et qui ce drogue, à attaqué son grand-père pour lui tirer du pognon. c’est ça aussi la drogue …

        • « Je dis qu’un drogué … »

          Ouai, les drogués c’est un peu comme les riches : définition à géométrie variable.
          Je trouve les picolos du dimanche plus atteints que moi, eux trouvent que les vrais drogués sniffent, ceux qui sniffent disent que tant qu’on se pique pas ça va, les shootés bavent sur les pharmacodépendants et les pharmacodépendants sur les obsédés sexuels …

          Au sens stricte on consomme tous des drogues, même toi. Jamais un verre de vin pendant les repas, pas de somnifères pour dormir, pas de café le matin ?
          Qui me dit que demain tu ne rouleras pas alcoolisé ou que tu ne t’endormiras pas au volant faute d’avoir eu ta dose matinale d’excitant ? Ce n’est pas pour autant que je m’invite dans ton salon pour te dire ce que tu dois faire.

          Et puis c’est normal que tu paies pour moi.
          a) En me refusant l’accès à des produits sains tu précipites mon cancer et tu deviens ainsi en partie responsable de ce qui m’arrive.
          b) Je paie pour l’alcoolisme et le tabagisme sans consommer aucune de ces substances.
          c) Légaliser la consommation de produits stupéfiants n’entrainerait pas que des frais. On économiserait une guerre en créant de nouvelles rentrées fiscales. l’un dans l’autre on devrait quand même s’y retrouver.

          « Par exemple que le fumeur de hachichs payent ses années de scolarité perdues, les soins de son cancer à venir, sa perte de capacité respiratoire, sa schizophrénie naissante…. »

          Nous sommes donc des millions à travers le monde à consommer du cannabis et pour monsieur tout ces gens ne sont qu’un ramassis de tarés sans éducation ni culture qui comptent fumer jusqu’à en crever ^^
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Emery
          Voilà un fumeur qui a probablement mieux sa réussi sa vie que toi la tienne et j’en ai d’autres si ça t’intéresse. Paraitrait même qu’un certain président noir, à une époque, quand il était plus jeune …

        • @Tany:
          Si vous y réfléchissez bien, votre problème n’est ps la drogue ou les drogués, mais vel et bien la sécurité sociale et les services d’Etat gratuits. Les drogués ne viennent pas vous réclamer de payer leurs soins parce quils sont drogués, Il le font parce que l’Etat les y autorise via la sécu. Quand les alcolos viennent se faire soigner pour leur foie, quand les joueurs invétérés prennent des consultations chez le psy, ou quand les obèsesdépensent des millions en soins juste parce qu’ils bouffent trop, vous ne demandez pas l’interdiction de l’alcool, de la francaise des jeux ou du beurre d’Isigny. Et pourtant selon votre raisonnement ce serait cohérent.

          Votre véritable souci est l’Etat providence qui cré un aléa moral (déresponsabilise). Si vous savez que personne ne vous doit rien si vous faites un bad trip et vous blessez pendant que vous etes sous drogue, vous ferez vachement plus gaffe avant de prendre de la drogue.
          Et il a autre chose: Accepter la libéralisation des drogues c’est accepter que certains déchets en crèveront légalement et que ce sera de la faute à personne d’autre qu’eux même. C’est accepter que certains fassent des choix que nous ne comprenons pas et que c’est pas la fin du monde si quelques toxs meurrent de leur incapacité à être autre chose que des toxs.
          Les irresponsables ne vous punissent pas dans une société liberale. Ils se punissent eux meme avant toute chose. Par ailleurs ils ont le droit de vous demander assistance. Mais vous devriez avoir le droit de refuser.

      • et faire du sport, tu y a pensé ? tu pourrai aussi partouzer ?

  • On ne sait plus qui croire !

    Il me semblait qu’un sujet aussi brûlant fasse l’unanimité. Je n’ai pas de jugement, j’aimerais comprendre où se trouve la vérité.

    • Marre des « négationnistes » qui disent que prendre de la drogue ne nuirait pas à la société

      http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/26/97001-20131026FILWWW00311-saint-denis-deux-pietons-tues-par-une-voiture.php

      Et encore celui là n’a pas pris la fuite après son acte irresponsable.

      • Et pourtant vous vous accommodez de la législation sur l’alcool qui n’est interdit qu’au volant alors qu’il cause plus d’accidents que le cannabis.

        Mais bon, l’alcool c’est pas pareil ‘comprenez, c’est culturel et convivial. Et puis comme tout le monde en consomme à l’occasion on finirait par être tous emmerdé.
        Non, vaut mieux faire chier le voisin fumeur en lui parlant d’accidents de voitures.

        Et donc, sous prétexte qu’un imbécile ait attendu d’avoir fumé pour lancer sa tonne de carlingue sur deux petites vieilles, moi, à 500km de là, alors que je n’ai jamais eu le permis, on m’interdit de consommer du cannabis.
        D’ailleurs c’est tout à fait logique, l’interdit n’a-t-il pas empêché ce mec de se procurer les substances qu’il voulait, de les consommer et ensuite de prendre le volant ?

        Haaaa Riton, heureusement que t’es là pour me rappeler ce qui est bon pour moi !

      • Et alors? Quand un dépressif un accident sous antidéprésseur, interdit t’on les antidépresseurs? Met t’on en prison els employés du laboratoire? Pourquoi raisonnet de manière différente avec le cannabis?

    • Vous voulez comprendre ? Je vais vous expliquer.
      Le cerveau humain est très complexe et fabrique ses propres drogues. C’est normal, il y a des récepteurs, etc…dans la nature se trouve des plantes qui peuvent combler les récepteurs de notre cerveaux. Il y a une complémentarité. Pourquoi, je sais pas, mais c’est plus qu’une coïncidence. C’est juste la vie. Interdire les drogues, c’est comme interdire à l’humain d’exister. Après il y a un problème sanitaire des drogues modernes. Ce problème vient justement de l’interdiction. Si on prend l’alcool en France on gère assez bien le produit car c’est culturel: on boit pour le plaisir et le partage. Les chamans se droguent dans un rituel strict. Bref, il y a des valeurs respectés car l’on est responsabilisé. Ça fait plus peur d’être responsabilisé…on abuse, on paye. Dans nos sociétés socialiste, on interdit et on excuse en même temps. C’est fou !

  • La prohibition est un échec car les moyens à employer sont dignes des états totalitaires!

  • Certes la lutte contre la drogue est un échec mais, elle permet de contenir de par son interdiction, l’utilisation de certaines substances.
    Le cannabis chez les ados ce n’est pas anodin, ceux qui en abusent ressemblent à des zombies, alors qu’ils fassent ce qu’ils veulent, ok, mais qu’ils le fassent dans le cadre actuel, en marge, donc contenu.

    Faut arrêter les délires, et un des intervenants le dit lui même, pour se faire attraper il faut vraiment chercher et aimer les emmerdes et les flics, qui ont eux mêmes leurs propres dealers
    Si le consommateur ou le dealer évitent de faire la sortie des écoles et d’ouvrir une échoppe avec néon, tout en tirant des bras d’honneurs aux flics, il ne se passera rien.

    Par ailleurs le cannabis médical qui arrive en France, et c’est une excellent nouvelle, cela limite les douleurs de beaucoup de pathologies chroniques.

    En résumé, tout ceci est un débat d’entregents, dans ces périodes économiques troubles, parler de la « drogue », « des ovnis », « d’immigration », du « mariage gay », « des expulsions », « du vote aux étrangers », tout cela occupe le terrain.

    Sans rire, vous voulez fumer un joint ? si vous êtes à court, allez demander poliment au commissariat du coin, il y aura toujours un flic sympa pour vous dépanner…

    • « Certes la lutte contre la drogue est un échec mais, elle permet de contenir de par son interdiction, l’utilisation de certaines substances. »

      L’auteur a mis en avant l’exemple portugais et vous seriez bien inspiré de vous intéresser aux chiffres : le peu qui est dit dans l’article n’est pas exagéré.
      Le nombre de consommateurs toutes substances confondues n’a pas augmenter d’un iota, au contraire, il a chuté dans des proportions jamais atteintes par une prohibition stricte.

      Et on fait le même constat un peu partout. Pour prendre l’exemple le plus connu, en Hollande il y a proportionnellement moins de drogués qu’en France. Et j’aurais pu dire la même chose pour l’Allemagne, la Belgique, la Suisse …

      Ne serait-ce qu’une dépénalisation de la simple consommation permet un gros bon en avant. Le sujet n’est plus tabou, les gens n’hésitent plus à se faire soigner lorsque c’est nécessaire, on a plus de moyens à mettre dans la prévention.

      D’ailleurs on a déjà vu quelque chose de similaire en France avec les steribox. Au départ on nous promettait l’apocalypse avec des zombies sous héroïne qui se piquent dans tous les coins, au final ça a été un plus en matière de santé publique.

      Tout cela prouve au moins une chose : la consommation de drogues est un phénomène marginal dès le départ. Ceux qui veulent consommer des stupéfiants le font avec ou sans l’accord du gouvernemaman, les autres s’abstiennent même s’ils ont un coffee shop en face de chez eux.

      A croire que tout le monde se fiche de l’état et que chacun fait comme il l’entend 😉

  • bof…
    une fois qu’une personne adulte est informée du danger d’un produit ( alcool, cannabis, ..sucre beurre! etc) quel droit ai je a lui interdire d’en consommer???

    Il me semble justement que le fait qu’en France les prestations e santé sont collectivisées qui donne un droit de regard sur les us des autres…en gros « eh arrête de boire je vais payer ta cirrhose! », « eh arrête de bouffer je vais payer ton infarctus » etc etc….

    • et si tout le monde devient vampire autour de vous ? que faites-vous ? vous achetez un colier de cou avec des pointes en acier , ou vous courrez vous réfugiez à l’autre bout de la terre ?

      c’est pas des camés et des shnouffés qui vont nous dire comment on doit vivre ! sans blaaaague !! meeeeeeeeerde !!!

  • Si on commence par légaliser le cannabis, on finira par légaliser le porno voire même les poupées gonflables ! Il faudra bien être défoncé pour accepter que tout le monde ne pratique plus que l’autosexualité et que plus aucun bébé ne voit le jour. Vite, légalisons l’apocalypse !

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Un article de Michael J. Armstrong

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