Le livre en France est tué par le prix unique du livre qui en renchérit artificiellement le coût, ce qu’amplifiera la loi anti-Amazon. Libérons plutôt la lecture !
Un communiqué du Parti Libéral Démocrate.
Les députés ont unanimement voté une loi anti-Amazon qui interdit de cumuler l’envoi postal gratuit des livres achetés en ligne avec la remise de 5 % sur le prix du livre. Les acheteurs de livres devront donc payer le prix fort pour leurs achats.
Le PLD condamne cette démission intellectuelle des parlementaires qui affaiblissent le livre dans l’espoir (d’avance déçu) de ralentir le déclin d’une profession certes honorable, celle des libraires indépendants. Cette mesure illustre l’incompréhension totale des parlementaires de l’évolution du comportement des lecteurs qui veulent le plus large choix au meilleur prix possible. Ce n’est pas en maintenant artificiellement le prix élevé des livres que nous inverserons la diminution du nombre de grands lecteurs.
Un livre est un bien comme les autres malgré sa dimension culturelle. Il est soumis aux mêmes évolutions des nouvelles technologies. Freiner les ventes en ligne en imposant des prix plancher, interdire les promotions et les envois offerts constituent un contresens historique. L’esprit du « prix unique du livre » est en train de tuer à petit feu la lecture, sans améliorer pour autant la position des libraires indépendants confrontés aux attentes nouvelles des lecteurs. Nous proposons de libérer complètement le prix des livres afin de dynamiser les ventes de livres par tous les réseaux et sur tous les supports. Et, le plus important, pour relancer la place de la lecture dans nos vies.
j’adore lire , et je lis de plus en plus , vu les niaiseries que l’on nous passe à la télé que j’allume de moins en moins ; ce loisir devient cher , alors j’achète des bouquins d’occasion , sur les marchés , vide greniers , le bon coin …..je ne m’assierai pas sur ce loisir là , c’est le seul qu’il me reste ;
Nous sommes tous responsables de la situation ! Oui il m’arrive d’acheter des livres sur amazon, c’est commode (en quelques clics, on a des avis, et on reçoit le livre à domicile). Mais la seule librairie de la ville où j’habite est sur le point de fermer (grosses difficultés financières qui ne présagent rien de bon). Alors, je me dis que je n’ai pas fait ce qu’il fallait, pas assez d’efforts pour me déplacer, pour accepter aussi de payer parfois un peu plus cher un service « local ». Aujourd’hui, je limite au maximum mes achats sur amazon, d’autant plus que cette companie ne paient même pas d’impôts en France !
En complément et pour être clair : oui la loi anti-amazon est une bonne loi !!!
Le libraire qui a monté la grande librairie ici disait toujours qu’il aurait pu faire plus que 5% et s’en sortir très bien. Si le vôtre n’a pas l’astuce de monter un café littéraire, de donner des conseils appréciés, d’être à l’écoute de ses clients, et compte juste sur leur esprit solidaire pour concurrencer Amazon, pourquoi aller chez lui ? Le prix unique lui fait sans doute oublier qu’il a des clients, non des usagers.
Oui ça fera baisser le prix du livre mais faut arrêter de se foutre de la gueule du monde, ça n’aidera en aucun cas le libraire.
Il ne pourra pas être compétitif face à Amazon, les entrepots en campagne coûtent bizarrement moins cher que des locaux en centre ville et le cout des stocks est bien mieux amorti quand on vend beaucoup. Le prix unique du livre est la seule protection du libraire. Après la question à se poser est est-ce justifié?
C’est proprement dégueulasse !
Pourquoi ne pas taxer, en plus, les prêts de bibliothèques (ça a aussi été à la mode) !
Les premiers impactés seront les lecteurs, ce qui est une véritable aberration !
Et rien ne prouve non plus que ça aidera les pôv’ libraires.
Il faut re-libéraliser le prix du livre et laisser le marcher choisir. Vive la liberté !
Libérer, quelle horreur !
Il faut au contraire bloquer les prix du livre vers le haut, pour permettre au libraire qui en vend un pas jour de bien vivre.
Il faut rétablir une Sainte Bien-Pensance qui déterminera la taux de TV variable pour chaque livre : de 6 % pour ceux bien à gauche, à 21 % ou plus pour les oeuvres mâtinées d’un libéralisme de mauvais aloi.
Enfin, il faut fermer les bibliothèques où on trouve toute la lecture que l’on veut à 20 cents l’ouvrage.
Mais est-ce bien nécessaire encore dans un pays où 30 % des gens sont quasi illettrés, et 50 % ne comprennent pas ce qu’ils lisent ? 🙂
Jamais les petits libraires ne pourront rivaliser avec le géant Amazon, ni au niveau fiscal, ni au niveau des coûts. Amazon ne paie pas les livres en stock contrairement aux petits libraires (ni les frais d’acheminement des livres jusqu’aux entrepots), et prend une commission bien supérieure. L’écart est colossal. Libéraliser le prix du livre serait à coup sûr les achever.
Cette mesure va dans le bon sens.