Peillon recrute des cancres

Pour pourvoir davantage de postes, les jurys ont été contraints d’abaisser jusqu’à 4/20 la barre d’admissibilité aux concours de professeurs des écoles.

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Peillon recrute des cancres

Publié le 22 juillet 2013
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Pour pourvoir davantage de postes, les jurys ont été contraints d’abaisser jusqu’à 4/20 la barre d’admissibilité aux concours de professeurs des écoles.

Un billet d’humeur de René Le Honzec.

Prêt à tout et aux abois, les socialistes continuent leur descente aux enfers marxistes. François Hollande ayant acheté les voix des bataillons de l’Éducation Nationale en promettant 60 000 postes (ce que la Cour des Comptes a fustigé), Vincent Peillon avance inexorablement vers le massacre déjà bien entamé de la dite Éducation en embauchant au rabais pour remplir ses quotas soviétiques.

Ainsi que le rapporte L’Express, des académies bradent les barres d’accessibilité en rabaissant les seuils : ainsi, on peut devenir un prof’Peillon avec 4/20. Il est vrai que le niveau de marée haute des diplômés (90% au bac) rend très difficile la tâche d’en trouver suffisamment qui auraient le même niveau que les actuels enseignants qui les ont formés, c’est dire qu’on tourne en rond.

Comme le proclame le soviétiquement correct camarade Peillon :

Il faut se féliciter de la capacité retrouvée de l’Éducation Nationale à attirer les étudiants.

Je vous rappelle qu’il s’agit du type qui a déclaré que « l’École refondée est un instrument décisif du redressement du pays ». Pour reprendre le sage H16, « ce pays est foutu ».


4/20 pour être admissible au concours de professeurs des écoles.

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  • Ce recrutement de nullos est fait exprès : les gens brillants font de bons professeurs mais ont une fâcheuse tendance à l’esprit critique et à l’indépendance. Les idiots sont dociles et obéissants. Un ministre qui conçoit l’école comme un lieu d’endoctrinement de masse ne demande pas autre chose. Il ne faut pas croire qu’ils se rabattent sur ce qu’ils peuvent, au contraire ils prennent ce qu’il leur faut.

  • @ Wenceslas Balyre

    Pas nécessairement: pour être un bon professeur, il faut être d’abord un bon pédagogue, or, ce n’est pas la note dans la matière qui permet de mettre en évidence cette qualité. Un bon pédagogue pourra mieux expliquer le peu qu’il a compris qu’un génie dans la matière qui est un mauvais pédagogue…

    Puis, ceux qui ont de très bonnes notes dans le système actuel sont souvent très scolaires dans leur manière de fonctionner, ce qui peut être à l’opposé de l’esprit critique et de l’indépendance…

    Maintenant, je suis d’accord qu’avec la vision du ministre, cette manière de sélectionner n’est pas surprenante et que ce sera toujours plus hasardeux de tomber sur un bon professeur dans le public.

    • Effectivement. J’ai jeté un oeil au concours. Et je peux vous assurer qu’il ne sanctionne pas une somme de connaissances ou l’intelligence des candidats. Mais leur capacité à régurgiter les préceptes ronflants inventés de toutes pièces par des idéologues de la trempe de Peillon.

      Exemple: « Paul avait 105€ dans son porte monnaie. Il a dépensé 99€. Quelle somme d’argent a t il dans son porte monnaie? »
      Et la réponse qu’attend Peillon du candidat:
      – Il s’agit d’une procédure de calcul fondée sur une transformation préalable opérant sur la représentation iconique du problème. Si l’on ajoute ce que l’on a dépensé à ce qui reste, on obtient ce que l’on avait au départ. Donc ce qu’il reste plus 99€ est égal à 105€; il faut ajouter 6€ à 99€ pour obtenir les 105€ de départ; donc il reste 6€.
      La mise en oeuvre de cette procédure nécessite entre autres la maîtrise de la réciprocité des actions retirer et ajouter et aussi la connaissance implicite de la commutativité de l’ajout ( la transformation est perçue comme un « état » dans un glissement de significations).

      Et ce genre de conneries peut se décliner à l’infini….

  • Tant mieux: un peuple d’imbéciles se gouverne mieux! Tous les gouvernements le savent bien…

  • Et encore, vous oubliez les consignes d’indulgence données aux correcteurs, dont je puis témoigner !

  • L’Éducation Nationale au main des socialo-commununistes ne veut pas que les jeunes accèdent ni aux métiers de la main, et ni qu’ils développent l’esprit d’entreprise, car un bon bac+5 sociologie, servant des frites dans un McDo, sans vrai boulot et frustré, est un bien meilleur client électoral qu’un menuisier poujadiste et qui a du taff !

    Ce cancer français qu’est le « gôchisme » insufflé par l’Éducation Nationale, est malheureusement profondément ancré dans la société et s’est organisé pour se perpétuer en attaquant très tôt le cerveau influençable des jeunes pour en faire de parfait pleurnichard en quête d’égalitarisme et d’une « planque » comme job cad avoir comme seule ambition dans la vie de devenir fonctionnaire, parasite de la société !

    Critique de l’enseignement secondaire en France :

    Si t’es ingénieur que t’as contribué à la conception d’un avion, d’une fusée, ou d’un satellite, si t’es docteur en science et que t’as contribué à la production de connaissance nouvelle, par exemple tu as découvert comment le virus HIV cause le SIDA, si un jour, tu souhaitais enseigner le « b.a.-ba » des sciences à des collégiens ou à des lycéens … et bin, tu ne peux pas parce qu’on te demande d’avoir un sous diplôme, le CAPES, diplôme instauré par la corporation des enseignants fonctionnaires qui n’ont jamais fait de science de leur vie !

    Et oui, même avec un prix Nobel ou la médaille Fields, tu n’es pas autorisé à enseigner dans un collège ou un lycée !

    A la fac, les plus mauvais étudiants, ceux qui doublent, triplent leur 1ère année, se ruent vers la filière CAPES. Les collèges et lycées sont remplis de ces tarés qui sont des frustrés des études supérieures et qui sont incapables de transmettre quoique ce soit à quiconque mis à part leur dégout du plaisir d’apprendre ! Certes, on a tous connu un prof génial qui était passionné et dévoué à sa mission, mais ceux-là sont malheureusement minoritaires par rapport aux tarés incompétents. La toxicité de ces sous-profs. sur le psyché fragile des adolescents doit être prise très au sérieux. Ils sont les principaux responsables de la destruction et de la décadence de la société française.

    Constat valable également pour les sciences humaines et sociales.

    Concernant le contenu, les programmes sont chiés par des professeurs fonctionnaires ayant le super-sous-diplôme, l’agrégation. Ces profs. agrégés n’ayant bien sure jamais fait de science de leur vie, conçoivent des contenus à enseigner tellement approximatifs que lorsque l’on arrive en 1er cycle des études supérieures (fac ou école d’ingé), on est obligé d’effacer de sa mémoire toutes les conneries apprises au Lycée !

    Comment devient-on prof. agrégé dans les sciences dures (math, physique, chimie ou bio) ?
    Et bien, vous bachotez à mort pendant le lycée pour entrer à l’école normale supérieure ENS (une de nos merveilleuses grandes écoles publiques que le monde nous envie … non je blague !). Une fois que vous y êtes, la nation vous octroie sur l’argent public un salaire de 1500 euros brute/mois pour que vous puissiez étudier en toute quiétude (et oui, vous êtes après tout l’élite de la nation !). Vous continuer à bachoter comme une bourrique durant 4 ans en apprenant par cœur tous les livres au programme du concours d’agrégation (livres écrits par des agrégés). Puis, une fois diplômé de l’ENS, vous passez le concours pour lequel vous vous êtes préparé durant les 4 dernières années et vous l’obtenez (encore heureux !). Une fois agrégé, vous avez le droit d’enseigner au lycée (l’agég. vous donnera un salaire supérieur aux capésiens, encore heureux, mais surtout un sentiment de supériorité qui n’a pas de prix !). L’agrégation vous permettra également d’avoir une carrière de haut vol dans l’administration à l’éducation nationale où vous pourrez jouer les inspecteurs et surveiller le travail des capésiens, mais surtout, comme Dieu à Moïse, dicter le contenu des programmes qu’on prodiguera dans les collèges et lycées ! La boucle est bouclée, avec 4 années de formation supérieure à l’ENS et l’agrégation, vous n’aurez donc jamais fait de science pour de vrai ! Vous n’aurez jamais mis les pieds dans un bureau d’étude ou un laboratoire de recherche (pas comme stagiaire, mais pour y faire des recherches pendant plusieurs années de votre vie, découvrir et produire des connaissances nouvelles, publier des articles scientifiques relatant vos découvertes, breveter des inventions … ), mais vous serez LA référence de la connaissance scientifique pour l’éducation nationale ! Hi-han hi-han* vive la France !

    * Onomatopée imitant le cri de l’âne

    Constat valable également pour les sciences humaines et sociales.

    • Le CAPES et l’agrégation ne sont pas des diplômes.

    • « Et bien, vous bachotez à mort pendant le lycée pour entrer à l’école normale supérieure ENS »‘

      Pour rentrer à l’ENS, il faut passer le concours d’entrée suite à une prépa scientifique. Et bachoter est très loin d’être suffisant pour réussir ce genre d’épreuve …

    • Bonjour.

      L’Ecole Normale ne fonctionne plus depuis la création des IUFM (disparus depuis) il y a plus de 20 ans.

      Le reste de votre message est donc nul et non avenu.

  • sept onteu de lier le merveyeux maitier d’ensaignant a des poings en plus ou en moin.

    Se qui conte, ces d’aprendre aux efant d’aimé la république et la divercité.

  • Et admirez le resultat:

  • On fabrique de futurs gogols , voila la vérité!Es-ce voulu?Maintenant ne faudrait -il pas privatiser le système scolaire et mettre en place le chèque éducation?

  • Un cancre ne fera pas forcément un mauvais prof….

    UTOPIE n°5 : EDUCATION
    – Libre choix des parents au travers du « chèque éducation »
    – L’éducation nationale conserve la définition des compétences et des savoirs à acquérir au cours d’un cycle , et le contrôle en fin de cycle
    – Le rectorat conserve le contrôle de la conformité entre le projet pédagogique de l’établissement et sa mise en œuvre.
    – Autonomie totale des Établissements, sur la base d’un projet pédagogique
    o liberté d’embauche et de licenciement des personnels ( enseignants, vacataires, encadrements, animateurs, etc..)
    o liberté pédagogique à l’intérieur d’un cycle
    o liberté d’organisation des temps scolaires : dans l’année, dans la semaine, dans la journée, etc..
    – Fermeture des établissements non conformes aux résultats attendus
    – Liberté de créer de nouveaux établissements, autour d’un projet pédagogique
    o Au sein d’établissements existants pour mutualiser les moyens généraux et bâtiments
    – Enseignants non fonctionnaires ( utopie n°3)
    o recrutés par la direction de l’établissement sur la base de l’expérience, des compétences pédagogiques…de leur volonté d’apporter leurs capacités au service du projet pédagogique
    o évalués sur la contribution au projet pédagogique par la direction de l’établissement, par ses pairs et par les élèves eux-mêmes
    o rémunération fixe + part variable suivant évaluation et performance

    etc..

  • Vive l’intox ….

    Le seuil de 4/20 ne concerne que trois académies en France et n’est effectif que pour les CRPE à savoir les professeurs des écoles.

    Dans toutes les autres académies le seuil à largement augmenté par rapport aux années précédentes. En ce qui concerne les concours du CAPES (professeurs lycées / collèges) le phénomène est le même.

    De manière générale, jamais les seuils d’admissibilités n’ont été aussi haut que cette année !

    Enfin pour terminé ce seuil ne correspond qu’à la première partie du concours, à savoir l’admissibilité. L’épreuve orale, l’admission ne verra consacrer que les meilleurs éléments.

    • Dîtes donc, qui fait de l’intox, là ?

      « Le seuil de 4/20 ne concerne que trois académies en France et n’est effectif que pour les CRPE à savoir les professeurs des écoles.  »
      –> L’article ne dit rien d’autre.

      « De manière générale, jamais les seuils d’admissibilités n’ont été aussi haut que cette année ! »
      –> Sources ?
      Parce que pour l’instant il est quasiment impossible de trouver un tableau d’ensemble des données officielles…

      « Enfin pour terminé ce seuil ne correspond qu’à la première partie du concours, à savoir l’admissibilité. L’épreuve orale, l’admission ne verra consacrer que les meilleurs éléments. »

      –> Seuil d’ADMISSION pour Créteil : 49.2/240 soit 4.1/20. Quelle différence avec le seuil d’admissibilité !
      Et les 1055 postes n’ont pas été pourvus. Ils n’ont recruté que 879 candidats, car les autres ont eu une note éliminatoire. Il y avait 1196 personnes… aux écrits ! Autant dire que pour cette académie, ce n’est plus vraiment un concours… 😆

      Autre exemple :
      Seuil d’ADMISSION pour Versailles : 53,70/240 soit 4,475/20. 1177 candidats admis sur 1210 postes ouverts, et environ 1300 candidats qui se sont présentés.

  • j’ai été malgré moi dans une école religieuse pendant quelques années puis j’ai eu la chance apres un cour expérimental et une année de lycée d’accéder a une université extraordinaire :la sorbonne et là j’ai découvert l’égalité homme femme et de merveilleux enseignants en histoire , philosophie et lettres. Durant ma vie professionnelle et j’ai éprouvé la nécessité intérieure de fréquenter encore l’université car c’est la que s’epanoiuit la réflexion indépendamment des intérêts économiques et particuliers.J’ai aussi passé un an a Sciences Poe pour satisfaire les ambitions de mon père et je ne le regrette pas .En fait je pense que les salariés devraient pouvoir suivre des cours a l’université toute leur vie et non s’isoler devant leurs ordinateurs . Je voudrais manifester pour défendre l’école laïque et républicaine la distribution des bourses l’égalité homme femme et l’enseignement de l’Histoire avec la prise en compte des contradictions.UNE DYNOSAURE QUI A CONNU LES BARRICADES DE MAI 68 !

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Les auteurs : Nathalie Sayac est Professeure des universités en didactique des mathématiques, directrice de l’Inspe de Normandie Rouen-Le Havre, Université de Rouen Normandie. Eric Mounier est Maitre de Conférences en didactique des mathématiques, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC).

 

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