La France va mal, préparez-vous au pire !

La France va mal. Le moment approche où il sera trop tard. Surveillez les signes annonciateurs de la chute et préparez-vous à partir.

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La France va mal, préparez-vous au pire !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 18 avril 2013
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La France va mal. Le moment approche où il sera trop tard. Surveillez les signes annonciateurs de la chute et préparez-vous à partir.

Par DoM P.


Enseignant en CDD dans la banlieue d’Athènes, Nikos P. est inquiet pour son avenir et celui de sa famille. A 26 ans, son salaire, d’un montant de 1114€ l’année dernière, sera de 660€ cette année, en attendant une nouvelle baisse ou le chômage. L’été, ses allocations de 461€ l’année dernière passeront à 356€ cette année. Sa femme, Liana D., est au chômage, son employeur ayant fermé boutique faute de clients. Elle touche 356€ par mois, a abandonné tout espoir de trouver un travail et consacre son temps à ses deux enfants en bas âge. Ils vivent dans une petite maison de 4 pièces avec les parents de Nikos. Avec les retraites cumulées des parents de Nikos et tandis que les taxes et les prix augmentent, la maisonnée de 6 personnes compte vivre avec 2440€ par mois en moyenne cette année, 406€ par personne. Hier, Alexias, frère de Liana, souffrant d’une situation similaire et en dépression, s’est donné la mort… (Histoire inspirée de cas réels).

Il y a quelques jours, j’ai commencé à rédiger ce courrier pour mes amis et ma famille. Puis, au cours de sa rédaction, je me suis dit qu’il serait dommage de ne pas en partager le contenu avec un lectorat plus large. D’où l’idée de cet article.

Les nouvelles du monde en général et de la France en particulier sont extrêmement inquiétantes. J’ai quitté ce pays voilà quelque temps, mais j’y conserve mes racines et… vous, ma famille et mes amis. Et c’est un peu de vous que je voulais vous parler, justement…  Je n’écris pas pour vous informer d’un énième « effet de bord » prévisible bien qu’imprévu, dû à une énième mesure liberticide. Non. Je vous écris car je pense qu’il est temps de partir. Vraiment.

La France est dans un sale état. Je l’ai souvent dit, mais il n’est pas suffisant de le dire. Il faut aussi que vous le ressentiez. La France va TRÈS mal. Les signes d’alerte s’accumulent, tels que les retards de paiement de la solde de nos soldats, de certaines retraites, des experts judiciaires, des heures sup’ dans les hôpitaux, et tant d’autres encore ; telle l’incapacité de l’État à se réformer, à faire des économies, ou même à cesser tout simplement d’augmenter les impôts ; telle l’incompétence crasse de ce gouvernement de bras cassés, moqué à l’étranger plus encore qu’il ne l’est en France

Oui, décidément, la France se meurt, la France va mal et elle entraînera du monde dans sa chute.

Je voudrais que, dans les mois qui viennent, vous ouvriez bien grand vos yeux et vos oreilles, car le moment approche où il sera trop tard. Surveillez les signes annonciateurs de la chute et préparez-vous à partir. Les médias étrangers, bien plus que les français, sont une source inépuisable d’informations cruciales à ce sujet.

Ces signes, ce sont – sans ordre et de façon non exhaustive – les suivants : la hausse des taux d’intérêt des OAT françaises (Obligations A Terme [1]) qui, comme la dégradation de la note de la dette [2], indique la frilosité des investisseurs (quoi qu’on en pense, ce sont eux qui ont de l’argent à perdre, ils sont donc consciencieux quant à leurs inquiétudes) ; la hausse des CDS (Credit Defaut Swap [3]) sur les obligations françaises [1] ; la chute du PIB [4] ; des mesures restreignant de quelque façon que ce soit les mouvements de capitaux [5] et, plus encore, de personnes [6] ; la baisse globale des dépenses sociales [7] (venant d’un gouvernement socialiste, c’est un signe inquiétant) ; des délais accrus et/ou restrictions dans les paiements que l’État doit réaliser (dépenses sociales [7], retraites, factures de ses fournisseurs, salaires des fonctionnaires, etc.) ; acharnement sur certaines cibles de choix [8] (exilés fiscaux, « délinquants » de la route, patrons, riches, etc.) ; faillites retentissantes (banques, grosses industries, etc.) ; comportement agressif, insultant, ou menaçant des membres du gouvernement [8] ; la chute des importations comme des exportations… Certains de ces signes sont déjà perceptibles. Voyez-les comme les briques du mur qui formera peut-être votre prison.

La France va malVous savez que j’aime l’histoire, car elle éclaire le présent en parlant du futur. Permettez-moi donc de vous suggérer l’étude du Chili d’Allende puis de Pinochet, du Venezuela de Chavez, de l’Allemagne nazie, de La Route de la Servitude. Vous y verrez que, bien souvent, l’enfer ne tombe pas d’un coup sur tout un pays. Il y a des étapes à franchir. La France les franchit à toute allure. Ne croyez pas que Chypre ou la Grèce soient des exotismes impossibles sous nos cieux plus nordiques.

Je vous écris, donc, pour vous exhorter à vous préparer au pire, car il arrive. Je n’aime pas l’image de prophète de malheur que ça me donne, mais je vous préfère vous, mes amis, mes frères, mes parents, à mon image à moi.

Dans les mois ou les années qui viennent, ceux qui seront restés en France auront probablement trois choix :

  1. Rester et subir, ce qui peut aussi amener à une funeste fin.
  2. Remplir une valise et fuir, façon « valise ou cercueil » connue des pieds noirs d’Algérie, et accepter la ruine pour sauver leur vie.
  3. Exécuter un plan prévu à l’avance.

Historiquement, une majeure partie de la population tombe dans le cas 1. Le cas 2 n’est en général envisagé que par des jeunes, sans famille nucléaire, armés de courage et de quelques économies. Ou alors à des gens poussés à bout par la faim, la peur, ou la mort.

C’est du troisième cas dont je voudrais vous parler. Car, si vous ne voulez pas partir dès aujourd’hui – et vous avez vos raisons, j’imagine (travail, famille, immobilier, investissement, langue, culture…) – il est probable cependant que vous voudrez partir bientôt. Il faudra alors être prêt, car l’inconvénient de ne pas partir dès maintenant, c’est que tout devra être fait dans l’urgence, et en même temps que tout le monde.

Si vous voulez bien me croire donc, quand je dis que la France est réellement dans un état catastrophique, il vous faut, vous qui restez, un plan d’urgence.

Permettez-moi de vous suggérer quelques pistes dans ce but :

1. Tout d’abord, le nerf de la guerre. Si vous avez de l’argent, extrayez-le des institutions soumises à la loi de l’état. Si vous doutez du bien-fondé de cette mesure, pensez à Chypre [9]. Du livret A à l’assurance-vie, du PEL au PEA, en passant par le PEE et tout le reste. Gardez un compte courant, le reste en métal (or, argent, platine, acheté sans trace, pour que l’État ne vienne pas vous le saisir. Si vous doutez de cette éventualité, jetez un coup d’œil ici), ou en placements à l’étranger (tout en s’assurant que l’état français ne peut y accéder).

2. Dites-vous que vous devrez partir. Il faut vous en convaincre vous-mêmes. Il est impératif de dédramatiser l’éventualité du départ tout en mesurant clairement le risque de rester. Peu importe votre âge, votre condition physique, vos contraintes… Vous pardonnerez mon point Godwin, mais permettez-moi de vous dire que les juifs de 1933 et les koulaks [10] de 1918 qui auraient suivi mes conseils auraient majoritairement survécu à la suite des événements. Le juif ou le koulak d’aujourd’hui, c’est le riche, le patron, le spéculateur… Celui de demain, c’est le « bourgeois », à savoir celui qui possède son logement, qui gagne deux fois le SMIC, qui s’achète une jolie voiture… Celui d’après-demain, c’est le traître. Dites-vous bien que vous serez, un jour, le juif, le koulak, le zek [11]… Le même langage est d’ailleurs utilisé, du juif apatride à la finance apatride, du koulak spéculateur aux spéculateurS, du juif profiteur aux patrons profiteurs, et du juif insulté au riche insulté, des nepmen [12] aux investisseurs… Alors, je sais bien que vous qui restez, vous avez d’excellentes raisons de le faire. Vous êtes à la retraite, vous êtes peu qualifié, vous venez d’acheter votre maison ou de créer votre entreprise, vous êtes fonctionnaire, étudiant, votre moitié ne veut pas ou ne peut pas partir… Bref, vous avez vos raisons. Sachez bien que ces raisons-là, des millions de gens les ont eues, exactement les mêmes, alors qu’il fallut fuir en urgence de France en 1793, de Russie en 1917, d’Allemagne en 1933, de Cuba en 1959, d’Algérie en 1962, du Cambodge en 1975, de l’Argentine en 1998, du Venezuela depuis les années 2000… Combien furent ruinés ou en sont morts ? N’en soyez pas : préparez-vous !

3. Comprenez bien que tout actif non transportable non seulement sera perdu, mais fera également peser sur votre processus de décision de départ un poids très dangereux. Combien refuseront de fuir pour sauver qui un appartement, qui une parcelle de terrain, qui une entreprise, mais perdront tout, et leur vie peut-être ? Vendez, avant que tout le monde veuille le faire et que personne n’achète, rendez-vous légers et mobiles.

4. Préparez votre arrivée à l’étranger. Notez que plus vous attendrez, plus les portes se fermeront. Certains pays ne voudront pas accueillir toute la misère de France, et on peut les comprendre. Sélectionnez donc plusieurs points de chute possibles. Renseignez-vous sur ces pays : Culture, lois… Évitez les pays de la zone euro (quand la France chutera, l’euro ne vaudra plus grand-chose) et même de la CEE (Les pays de la CEE sont soumis à de nombreux accords qui pourraient poser problème à un expatrié). Allez voir le ou les pays dans lesquels vous envisagez de vous installer. Étudiez les us et les coutumes, le marché immobilier, celui de l’emploi… Renseignez-vous via des forums d’expatriés sur les conditions de vie et d’immigration, quelles sont les pièces administratives nécessaires… C’est un travail fastidieux mais comprenez bien que, le jour où ce sera urgent, il sera trop tard pour le faire, et vous n’aurez plus que le choix entre de mauvaises options, sans même pouvoir discerner les moins mauvaises des autres.

Quels pays choisir ? C’est beaucoup une question de préférences et de contraintes personnelles. Mes critères furent les suivants : hors zone euro, francophone ou anglophone, peu d’inflation, culture libérale bien ancrée, état des finances publiques correct, niveau de vie élevé. Ça m’a laissé avec les choix suivants : Suisse, États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Singapour, Hong Kong. J’ai choisi la Suisse : francophone, proche de la France (ce qui pourrait s’avérer être un défaut, si la situation se dégrade trop violemment en France), culture similaire. À vous de voir avec vos propres critères.

5. Assurez-vous de pouvoir financer votre vie dans votre pays d’accueil : étudiez le marché et les conditions – notamment légales – de l’emploi si vous devez y travailler, assurez-vous de pouvoir y passer votre retraire sans la participation de l’État français si vous n’avez plus l’âge de travailler… Ce point, bien qu’essentiel, est très critique pour les retraités. J’ai conscience de la complexité de leur situation. Tout dépend alors de leur espérance de vie. En fin de vie, le jeu n’en vaut peut-être pas la chandelle. Mais attention, aujourd’hui, à 70 ans, on a souvent 15 à 30 ans de vie devant soi. Et dans 15 ans, le versement de la retraite est très loin d’être garanti. Aussi dur soit l’investissement lié au départ, il le sera moins que l’absence totale de ressources à 85 ou 90 ans. Vous voudrez bien me pardonner l’image : mourir de faim à cet âge est bien triste. Assurez-vous de ne pas en être !

6. Tout cela fait (et vite, il n’y a plus guère de temps à perdre), il vous faut un plan d’action clair : s’il se passe ceci, faire cela, s’il se passe cela, faire ceci, etc. C’est une grande bataille qui va se jouer. Ayez un plan, pour cette bataille. Prévoyez les coups à l’avance, ne vous laissez pas entraîner par la spirale de l’engagement… Évitez de vous contenter d’être la piétaille qu’on envoie au massacre : soyez le général qui prépare son plan, l’exécute et survit pour en parler.

7. Ça risque d’être chaotique, dans les mois et les années qui viennent. L’inscription à un club de tir et la possession d’armes à feu et de munitions semble de plus en plus nécessaire. N’oublions pas que l’État s’étant arrogé le monopole de la force légale, en cas de démission de celui-ci, vous serez seuls et nus devant la violence des autres. Demandez ce qu’en pensent les survivants pieds-noirs ou harkis de l’Algérie, par exemple.

Cela étant dit, je vais conclure en partageant avec vous certaines de mes inquiétudes concernant la France. Notons simplement qu’il s’agit d’inquiétudes, et non de prévisions, malgré leur probabilité d’occurrence croissante.

1. La France fait face à deux défis majeurs : une situation économique catastrophique, et un tissu social et culturel en état de délabrement avancé.

Concernant l’économie, il faut bien saisir la mesure du cataclysme approchant : le jour où la note de la dette française passera à B [2], le processus de chute sera non seulement irréversible, mais aussi extrêmement rapide (c’est le moment de la dernière chance de partir sans trop de perte, d’ailleurs). En quelques semaines, tout ce qui vient de l’État commencera à manquer : salaires des fonctionnaires, retraites, allocations diverses, assurance chômage, sécurité sociale, subventions, etc. Ce sont, littéralement, des dizaines de millions de gens qui, d’un coup, vont se retrouver avec une part non négligeable de leurs revenus amputée, le reliquat étant à risque dans les semaines et les mois qui suivront. Ce scénario, pour ceux qui s’en souviennent, a été vécu en grandeur nature par l’ex-URSS et les pays du bloc de l’Est. Plus près de nous, la Grèce montre le chemin (chemin suivi par Nikos, Liana, et Alexias).

Concernant le tissu social et culturel, le problème est d’un autre ordre : les français ont passé tellement de temps dans les bras de l’état-maman, qu’ils ont pour beaucoup perdu l’habitude de se battre et de prévoir. Par ailleurs, ce qui a fait la culture française disparaît peu à peu – remplacée par un mélange de culture allogène et d’inculture (merci l’Éducation Nationale) dans des matières pourtant essentielles pour comprendre le monde (économie, histoire, psychologie des masses, etc.). La notion de patriotisme en est même devenue infamante. Il est ainsi peu probable qu’un homme providentiel – un De Gaulle moderne – en émerge pour prendre la tête de la nécessaire reprise en main des fonctions régaliennes [13] de l’État. Il n’y a plus, comme ce fut le cas par le passé, de réelle cohésion nationale, car il n’y a plus vraiment de sentiment général de faire partie d’une même nation, avec une histoire et des intérêts communs. Or, il me semble clair qu’entre les syndicats habitués depuis des lustres à se comporter comme des enfants se croyant tout-puissants en cassant tout ce qui leur résiste, et les hordes de voyous peuplant les banlieues des grandes villes tout en vivant de la mamelle étatique, lorsque la situation économique deviendra critique, ces populations, par nature et habitude violentes, vont descendre dans les rues, et saccager ce qu’il restera de richesses. Il ne fera pas bon être propriétaire à ce moment. Surtout sans arme.

2. La France, pour faire face à ces deux défis, souffre également de deux tares qui limiteront grandement sa capacité d’action : D’une part les institutions françaises et la classe politique ne sont pas taillées pour gérer des problèmes de cette ampleur. Elles ont créé le problème et l’entretiennent depuis plus de 40 ans. Comme en Grèce. Ne comptez pas sur elles pour le résoudre. Le processus de décision politique sera trop long et fastidieux pour pouvoir réagir à l’urgence d’une situation se dégradant à vitesse grand V. D’autre part, la seconde tare de la France est la fuite – depuis des années et qui s’accélère aujourd’hui – de centaines de milliers de français parmi les mieux formés, les plus inventifs, imaginatifs, jeunes, et entreprenants. La force vive de la France est ailleurs. C’est peut-être une chance pour le long terme, car ils reviendront peut-être la sauver plus tard, mais, sur le court terme, sachez bien que la plupart de ceux qui resteront ne resteront que par manque d’autres options. Les pauvres, les vieux, les chômeurs, les allocataires, les fonctionnaires vont se retrouver bien seuls, d’une part sans État pour les soutenir, d’autre part sans grand-monde pour créer de la richesse et des emplois.

3. Les conséquences de ceci sont prévisibles : de la pauvreté partout. Un chômage qui explose ; des salaires qui baissent ; la notion de SMIC qui disparaît via les emplois au noir, seuls à être encore sur le marché ; la violence qui gagne du terrain, au fur et à mesure que les forces de police et les militaires sont contraints de démissionner par manque de moyens financiers ; l’inflation des prix liée d’une part à l’instabilité du pays et d’autre part à la probable politique inflationniste de la BCE (Banque Centrale Européenne) ; la valse d’impôts, de taxes, de contributions ; la chute vertigineuse de l’immobilier qui, poussé par une bulle créée par les lois françaises pendant des années, ira probablement flirter avec des bas historiques, plus grand-monde n’ayant alors les moyens de louer, et encore moins d’acheter ; la santé qui s’en ressent, partout, les hôpitaux français – déjà en état de quasi faillite – fermant les uns après les autres, tandis que la Sécurité Sociale ne rembourse plus rien du tout ; et puis, surtout, partout, la faim. Ne croyez pas que les famines n’appartiennent qu’à l’histoire, car si cela fait effectivement des siècles qu’en Europe, on ne meurt plus de faim pour cause météorologique, les communistes ont eu la charmante idée de prouver qu’il était possible d‘en organiser de main d’homme, via des conditions économiques calamiteuses, ce que nous aurons en France d’ici peu…

Certains me diront pessimiste, ou extrémiste. Peut-être le suis-je. Mais, vous qui restez, voulez-vous vraiment prendre ce risque ? Et si vous étiez trop optimistes ? Suivez, je vous en prie, les liens que j’ai fournis. Ils vous donneront une vue d’ensemble de la situation actuelle, et des pistes pour suivre son évolution. En attendant, je ne suis pas le seul à m’inquiéter

Je vous invite donc, une fois encore, à quitter ce pays, ou à tout le moins vous préparer à le faire. Les mois et les années qui viennent vont être chaotiques, et je préfère – égoïstement peut-être – savoir mes proches et mes amis à l’abri.

Soyez prêts, et n’oubliez pas que s’il y a des heures de pointe pour les embouteillages, il y aura sans doute des semaines de « pointe » pour quitter le pays ! Les derniers trains seront bondés !


Notes :

  1. Les obligations sont des titres de créance représentatifs d’un emprunt. Dans le cadre de cet article, l’emprunt dont il s’agit est la dette de l’état français. Pour mieux comprendre, voir Les obligations pour les nuls.
  2. Des entreprises, telles Mooddy’s, Standard and Poor’s, ou Fitch, se sont spécialisées dans la notation d’actifs financiers, afin de fournir une information supposément neutre sur le risque de perte lié à leur possession (Voir ce tableau récapitulatif des notes). Ainsi, posséder une obligation de l’État grec (C) est plus risqué que pour l’État français (AA1), ou suisse (AAA). Voir ce tableau des notations des pays de la zone euro. Ces notes sont des indicateurs de la qualité d’un investissement. Si la note est trop basse, les investisseurs se détournent de l’actif en question, et sa valeur plonge. Dans le cas d’une dette financée via des obligations, cela veut dire qu’une mauvaise note accroît dans un premier temps le taux d’intérêt réclamé par les investisseurs (plus de risque = plus de rémunération) puis cause à terme une cessation quasi totale d’achat, ce qui met rapidement l’état face à la faillite. C’est le cas de la Grèce.
  3. Les Credit Defaut Swap sont des contrats de protection financière entre acheteurs et vendeurs. Voir article plus poussé sur Wikipedia. Les CDS fonctionnent comme une assurance, ce qui implique que leur valeur est variable. Plus l’actif assuré devient risqué, plus la valeur marchande de son assurance augmente, et vice-versa. Les CDS ont tendance à grimper très fort avant la déclaration de faillite d’une entreprise ou d’un État. D’où l’utilité d’en surveiller l’évolution.
  4. Le PIB (Produit Intérieur Brut) est une mesure de la richesse produite en une année dans un pays. Sa hausse implique normalement une croissance économique, et sa baisse une récession. Il existe une corrélation forte entre les variations du PIB et le taux de chômage. C’est une mesure imparfaite, mais c’est celle la plus couramment utilisée.
  5. Quand un État commence à limiter les mouvements de capitaux, c’est-à-dire la fluidité de l’argent, cela implique non seulement qu’il craint de perdre des ressources taxables, mais aussi qu’un seuil a été atteint et que ceux qui ont de l’argent et qui peuvent fuir sont en train de le faire en quantité importante.
  6. Si un État limite les mouvements de personnes – notamment les flux d’émigrants – on se dirige à grands pas vers un système tel que les communistes savent les créer, le mur de Berlin étant l’illustration parfaite des méthodes susceptibles d’être utilisées. Quand ce genre de pratique commence à se mettre en place, il n’est plus temps ni de se demander s’il faut partir, si de réfléchir à une date : Il faut faire une valise tout de suite et partir en courant. Les barbelés du mur de Berlin, protégés par l’armée, ont été posés en quelques jours, tandis que le mur de pierre ne nécessita que quelques semaines, le tout en secret alors que le président niait le tout en bloc.
  7. Les dépenses sociales comprennent entre autres les allocations familiales, l’aide au logement (APL), les retraites, les allocations chômage, le RSA, les aides aux handicapés, etc.
  8. Un gouvernement techniquement en difficulté a besoin d’exutoires, de boucs émissaires, et de diversions. Il est primordial qu’on parle d’autre chose que de lui, et qu’on fasse peser le poids de la faute sur d’autres épaules que les siennes. Pour une étude approfondie du système du bouc émissaire dans l’histoire (notamment judéo-chrétienne) je suggère la lecture des œuvres de René Girard.
  9. Le langage courant des gouvernants est symptomatique de leur façon d’appréhender notre travail et nos économies : Le déficit du budget et présenté non pas en pourcentage de lui-même ((dépenses – recettes) / recettes), mais en pourcentage de PIB ((dépenses – recettes) / PIB), ce qui met au jour un sous-entendu terrible : le maximum de dépenses tolérable est égal à la richesse créée par les travailleurs. Il en va de même avec le montant de la dette, présenté en pourcentage du PIB, et non en capacité de remboursement lié aux recettes. Parfois, même, certains osent mettre en parallèle le montant de la dette avec le total des économies des citoyens d’un pays. Ce glissement sémantique et comptable laisse deviner la mentalité des gouvernants, pour qui les moyens de l’État sont équivalents à ce qu’ils sont capables, techniquement, de prendre. Rien d’étonnant alors à ce que les comptes en banque chypriotes, originellement garantis par l’État, soient à présent bloqués et pour certains partiellement saisis. Il s’agit d’un hold-up géant. C’était prévisible, et ça recommencera, et ailleurs qu’à Chypre qui plus est.
  10. Les koulaks étaient des paysans russes possédant leur terre, souvent en échange d’années passées dans l’armée. L’avènement du socialisme a permis de les mettre au ban de la société, puis de les affamer et de les déporter, pour leur voler les terres et en faire des kolkhozes (fermes d’État).
  11. Les zeks étaient les prisonniers du goulag soviétique. Alexandre Soljenitsyne entre autres, en a rendu le terme connu, en même temps que l’ampleur et l’horreur du système concentrationnaire soviétique.
  12. Les nepmen étaient de petits entrepreneurs russes ayant tenté de profiter de la Nouvelle Politique Économique (NEP en russe) pour créer de petites entreprises. Le système soviétique, égal à lui-même, a su punir ces imprudents qu’il avait pourtant incités à agir de la sorte. Ils ont en général fini au goulag.
  13. Les missions régaliennes sont la sécurité intérieure (police et justice) et la sécurité extérieure (armée).
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  • C’est bien beau de dire qu’il faut partir. Mais quand on a un petit patrimoine comme moi, où aller ???

    • Je pense avoir donné des pistes de réflexion.
      Sachant que lorsqu’on est relativement jeune, l’essentiel du patrimoine se trouve dans la tête. C’est votre aptitude à comprendre, prévoir, et agir en conséquence qui est votre meilleur atout.

      Je ne connais pas votre situation personnelle, donc je ne peux pas répondre à cette question plus précisément. Tout dépend de votre âge, vos compétences, vos diplômes, vos appétences…

    • Si tu as un patrimoine en France et décide de le garder, de toute façon tu serra imposable en France. Donc soit tu vends tout avant de partir, soit tu reste…

  • et ceux qui n’ont pas les moyens de partir ils font quoi ?

    • C’est quoi, pour vous, les « moyens de partir » ?
      Vous avez deux jambes et une valise ?
      Ce que je dis dans cet article c’est qu’à un certain moment, ces moyens-là risquent d’être les seuls à la disposition d’une grande partie de la population.
      La vie est dure, mais ça peut empirer…

      • Je confirme, cela va empirer pendant pas mal de temps, la question est juste; va-t-on passer un cap de non retour ou pas?

    • Je pense qu’en fait c’est l’inverse, comme expliquer dans l’article. C’est avoir des moyens qui empêche de partir. Que ce soit un emploi salarié stable, des comptes en banques à transférer, des biens immobiliers ou des droits acquis comme la retraite. Si on a rien de particulier, sa seule richesse est dans sa tête et dans ses bras. Cette richesse est transférable et utilisable dans tous les pays du monde.

  • au lieu de vous plaindre, revenez vous battre !

    • Sors de ce corps, Jean-Marc Ayrault !

    • Se battre contre des gens qui ont des fusils d assaut quand nous on a des Opinels, ca pousse a l expatriation quand meme un peu… Je tiens a faire remarquer que les ennemis des liberaux ont l armee avec eux et qu ils s en serviront si besoin.

      • Nous sommes attendu a coup sûr , mais ces fusils d’assaut ont besoin de mèrcenaires pour s’en sèrvir ?
        L’issue, rèste incèrtaine donc.
        L’ennemi de la pietaille sera peut etre dans les nouvelles institutions qu’imposeront les mafia ?
        Je ne serais pas etoné que les mafias exigent de tout nous prendre ,a l’instar du 3 em reich avec « les juifs  » .

    • Il y a des combats perdus d’avance!

  • Peut etre qu’une petite révolution pour virer tous ces incapables au pouvoir serait la solution

    • Peut-être. Le problème avec les révolutions, c’est qu’elles mangent souvent leurs enfants. Les initiateurs sont rarement les vainqueurs à la fin…

      • La révolution, la vraie, n’a lieu qu’une fois dans l’histoire d’un pays : pour sortir de l’Ancien Régime. Ensuite, elle n’a plus d’autre but que de répondre à la détresse par la violence.

      • j’aime dire que les armées,les polices ne sont que des chaires a canon qui s’intèrposent entre les spoliateurs richissimes trés inteligents,trés savents et les èsclaves spoiliés 😀
        A mon avis, »nous  » n’avons aucun interet a afronter les mèrsenaires du pouvoir non elu .
        Notre interet est dans notre pouvoir et ce n’est pas gagné ,meme de nos jours ..
        Il suffit de voir l’efficacité de la « grande sècte de la terre plate » pour prendre conscience de la distance qui nous sèpare d’eux 🙁

    • Remplacer une oligarchie par une autre ?
      À quoi bon, plus personne n’y croit.

      La solution existe: La démocratie (semi-)directe.
      À la suisse.

  • au secours encore un adepte de la conspiration

  • Si vous étiez vraiment pessimiste, vous penseriez à l’éventualité d’un troisième conflit mondial. Dans ce cas là, votre bien aimée Suisse ne sera pas un lieu idéal non plus.

    Il faudrait également réfléchir a la disponibilité de ressources énergétiques. Les pays en crise et qui sont très dépendant du pétrole auront beaucoup de mal a se ressaisir.

    La France a aussi l’avantage d’être un pays dans lequel l’agriculture est un secteur encore important. On ne peut pas dire la même chose du Canada, par exemple.

    Il faut pas oublier, l’histoire nous enseigne souvent que ce qui va arriver est difficilement prévisible, Comme le bail-in de Chypre, personne ne s’y attendait et ça a été très soudain.

    • Ah, mais ça, qu’y puis-je ? Je peux réagir face à une défection de la France, mais une guerre mondiale, par définition, c’est chaud.
      Encore que, si l’on y regarde de plus près, les deux dernières ont notablement épargné la Suisse, hein… 😉

      • On verra. La situation était différente à l’époque, il n’y avait pas de shadow banking.

        Nous ne pouvons pas faire grand choses, c’est vrai. A différence de vous je parie sur les chances d’un pays à se ressaisir. L’Allemagne ‘de l’ouest a démontré que c’était bien possible.

        • Sauf que là, c’est juste trop tard, surtout avec la brochette d’imbéciles à la tête du pays. Vous les imaginez prendre les bonnes décisions dans l’urgence ?
          Le mantra d’H16 n’est malheureusement que trop juste…

    • Si je me souviens bien la suisse est un pays très armé. Service millitaire oblige.

  • Scénario catastrophe ? Avant de hausser les épaules, songez que la France a accumulé les catastrophes économiques, les réactions inadéquates et les exodes. En cramant les Templiers, elle a perdu l’oportunité d’être la première grande banque du monde. En traquant les cathares, en faisant fuir les huguenots, en se lançant dans la folie des assignats, en rasant ses riches abbayes et en faisant fuir ses « aristos », elle a encore purgé bien des compétences. Puis, elle a organisé ses vols : charters évacuant des français de valeur, autres débarquant des socio-touristes exotiques, souvent illettrés.
    Désormais mortellement anémiée, devenue un genre de basse-cour où les poulets d’élevage ne sont même plus capables de picorer tout seuls,
    elle a remplac » toute forme de réflexion par quelques slogans « mort à la mondialisation, au capital, aux riches, à l’Europe, à Sarkozy, aux sous-chiens … », ce qui ne mène pas bien loin.

    Il n’y aura pas de Thatcher pour sauver le pays de la gangrène en amputant un orteil syndical : le français est programmé dès l’enfance à la lutte des classes, au gauchisme nourricier, et à se réjouir chaque fois qu’il se tire une balle dans le pied.

    L’ennui, pour les européens, c’est qu’il ne s’agit pas d’une économie mineure qu’on peut encore soigner : cete France délirante et suicidaire emportera toute l’UE, et sans doute une bonne partie du monde dans sa chute.

    Si vous partez, allez loin ! Evitez tous les pays francophones qui, par capillarité, se sont nourris des dogmes français : le Canada va bien, mais le Québec va mal ; la Suisse va bien, mais la partie romande bien moins ; les Antilles, c’est le cloaque à la Taubira, etc.

    Quoiqu’il en soit, ne pensez pas, comme Hollande, que tout va s’arranger tout seul !

    • on a cramé les cathares avant les templiers.
      les assignat ont permis de sauver la republique.
      j’ai un grand oncle qui s’ait tiré une balle dans le pied, ca lui a peut-etre sauvé la vie, il etait au maquis quand les ricains ont remontés la vallée du rhones.
      a l’heure actuelle, je ne vois pas beaucoup de francais prets a mourir pour sa classe.

    • J’ajouterais à la liste des destructions et expulsions celle des congrégations enseignantes entre 1880 et 1904, dans un prologue au fascisme – domaine où la France est à la pointe…

      Celle-ci est directement liée à l’endoctrinement socialiste, puisqu’il s’agissait précisément pour les socialistes de s’approprier l’enseignement. Le premier mensonge est de prétendre que ce coup de force étalé sur 20 ans fût destiné à instruire un peuple qui l’était déjà. Mensonge évident devant les milliers d’écoles fermées, d’enseignants radiés voire expulsés.

      Le contrôle de l’éducation était crucial pour instaurer le socialisme, et en 2013 nous ne pouvons que constater à quel point les socialistes du 19e siècle avaient raison sur un point: Le contrôle de l’école, l’expulsion de la cléricature catholique pour la remplacer par la leur, a bel et bien permis de changer le peuple français.
      Hélas.

      J-F Revel, peu suspect de cléricalisme, qui apprit la philo de profs jésuites, soulignait leur probité intellectuelle, inconnue de leurs successeurs athées militants (Le voleur dans la maison vide).

      Laïcité: Quelle tartufferie !
      Quand l’Église l’enseignait, c’était une limite à son pouvoir, un obstacle au totalitarisme. Maintenant c’est un slogan socialiste, non pour limiter leur propre pouvoir, mais au contraire pour ex-terminer quiconque ose traiter de morale hormis eux-mêmes !

      Pouvoir faire de la laïcité un instrument de totalitarisme, sans que les Français semblent s’en aviser, c’est bien le résultat de la déculturation et de l’atrophie de l’esprit critique après un siècle d’endoctrinement socialiste.
      Comment s’étonner que ce pays s’effondre !

      En quittant la France vous pouvez vous abriter de la conflagration, mais aussi et surtout affaiblir ce régime dont tous les leviers sont la propriété du socialisme, quel que soit le résultat des élections.

    • Le Quebec a un avantage par contre, on peut changer de province facilement.

      Et oui, cette province ne vie qu’à cause du « SMIC » des autres provinces et malgré cela il reste déficitaire et plein de dette avec la mentalité « Française » (sans offence).

    • Pas mauvaise langue du tout .
      Il y a bien longtemps que je m’attend a me faire voler violament par cette mafia violente qui m’a exclu depuis mon plus jeune age 😀
      Il se peut meme qu’il y ait pas mal de gens qui refusent de se faire spolier passivement ,meme s’il y a beaucoup de sans rien et sans idée .
      Une guerre civile se pointe ,mais elle est attendue depuis bien longtemps .
      La propriété privée est sacrée lorsque ça arrange les voleurs .
      Le legitime defence est criminalisée par la « mazistrature » lorsque c’est elle qui a les armes,il me semble ? 😀
      Chacun pour sa peau comme d’hab .

    • La vente des biens nationaux a été le plus grand holdup de l’histoire française au profit de la bourgeoisie comparable à la « privatisation  » à la chute de l’union sovietique qui ,elle ,a profité aux apparatchicks soviétiques

  • Si la situation l’exige, on peut imaginer un coup d’Etat militaire. Ce serait le moindre mal.

  • Bravo, vraiment. Magnifique. Vous mériteriez une Médaille de l’Information. C’est avec des gens comme vous, que l’on sauve des vies. Publier ce papier est la preuve que Contrepoints n’est pas un site comme les autres. Il règne ici ce que j’appelle « l’esprit de réalité », plus beau que toutes les utopies. Encore bravo et merci.

  • Un peu extrême, mais sur les grandes lignes je plussoie.

    Quand on va prendre le mur, ça va faire très mal…

  • Votre article me rappelle l’histoire vécue par un ami de mon père.
    Ayant réalisé que la guerre était inéluctable, il avait ,comme vous le suggérez liquidé tous es biens, et était parti s’établir, avec sa famille dans une petite île du Pacifique dont je n’ai plus souvenir du nom.
    Il a ainsi passé 6 ans dans des camps de prisonniers, japonais, puis dans des abris suite à la reconquête, et enfin, après bien des vicissitudes ,a été rapatrié par les alliés, ruiné, malade mais en vie, ainsi que toute sa famille.

    Perso je me prépare à armer un voilier, suffisament autonome, au cas où.
    Que pensez-vous du diamant comme monnaie refuge?

    • Ce monsieur a manqué de réussite. La plupart de ceux ayant vu venir le danger on fui vers les Amériques. C’était plus avisé.
      D’autant que le militarisme japonais était bien connu et l’issue fatale envisageable (http://fr.wikipedia.org/wiki/Militarisme_japonais).
      Mais il reste que le futur est le domaine du spéculatif.

      Cela étant dit, il était infiniment plus difficile d’obtenir des informations fiables et abondante à l’époque…

    • Il y a des paramètres qui changent par rapport à ceux de l’Histoire, tout d’abord, la technologie et la fluidité extrême de l’information, ensuite, le haut niveau d’éducation de la population française, enfin, la surproduction énorme de l’alimentation. Nous allons connaitre des heures difficiles, mais de la à penser que nous allons vivre l’enfer, je ne pense pas.

      • L’information passe majoritairement par des médias accoquinés avec le pouvoir, du moins en France. Question fluidité, c’est pas idéal. C’est mieux qu’en 1930, je vous l’accorde cependant.
        Les plus éduqués s’enfuient en masse, comme je l’ai dit.
        La surproduction alimentaire est un non-sens économique. Cessation d’émission de dette = Manque d’argent = Cessation de la PAC = agriculteurs ruinés. Je n’y ai pas fait allusion, mais c’est effectivement un risque majeur.

        • exact, tous les agriculteurs vivent actuellement des aides europèennes. si celles ci s’arrètent, il y aura une catastrophe en chaine, mais il est tres facile de nos jour, d’importer les produit alimentaires, il ne devrait pa sy avoir de famines .

        • Agriculteurs ruinés? pourquoi pas mais la terre ,elle ,elle reste

    • « une petite île du Pacifique dont je n’ai plus souvenir du nom »

      Guadalcanal. Cette histoire est une « légende urbaine » qui date de vieux.

  • Envisager le pire pour l’éviter est un exercice de style intéressant mais il n’est pas pour autant le plus probable.

    Que nous allions vers de graves troubles, cela ne fait aucun doute, mais par rapport au chaos et à la désorganisation qu’on connut nos pays pendant et après les guerres mondiales, cela serait d’une magnitude beaucoup plus faible.

    Des scénarios plus probables seront des scénarios argentins (Argentine intoxiquée soit dit en passant à un même niveau par l’idéologie neomarxiste). Cela n’a rien de réjouissant, mais ce n’est pas la fin du monde.

    Et oui, il y a une partie de la population qui ne comprendra pas, mais une autre est assez lucide et depuis longtemps. (On remarque en passant que toutes les institutions freinant les réformes (syndicats, assos, presse) sont gavées de subventions venant du haut, pas du peuple.)

    En d’autres termes, il n’y a pas à fuir, il y a à serrer les dents et à se battre pour sa liberté et pour son pays. Et il ne s’agit pas d’une lutte à mort, il ne s’agit pas d’une lutte de déportation, il s’agit simplement de se tenir debout et de dire « j’ai le droit de vivre libre dans mon pays. ». Les chouineries « je vais perdre 20% de mon pouvoir d’achat, c’est la fin du monde » (et je ne parle pas de ceux qui sont effectivement au bord de la misère.) sérieusement sont de même ordre que le misérabilisme universel qui règne chez les socialistes. L’Etat-providence nous a habitué à nous rouler par terre en pleurnichant à la moindre difficulté et en sur-exagérant la moindre de nos contrariétés. Ce mal atteint manifestement certains libéraux. Au pire des cas, le niveau de vie baisserait comme il était en 1980 ? en 1975 ? C’était pas la mort, même si un déclin est toujours plus dur à vivre. Et avec la technologie cela ne serait même pas 1980.

    Alors voilà : Oui, c’est triste de voir ces gâchis, oui l’histoire est une longue série de gâchis (et notre continent en a connut d’autres et pas des moindres), mais ce n’est pas une raison pour fuir ou surjouer la catastrophe. Les choses changent en mieux aussi. Les murs de Berlin, l’URSS s’effondrent, la GB des années 70 se réforme etc…

    Au lieu de fuir, de pleurnicher ou de se complaire dans des scénarios catastrophes, le mieux est de redresser la tête. Il n’y a pas de luttes politiques qui ne commencent par des minorités plus actives ou déterminées. Il n’y en aucune qui se gagnent en pleurnichant.

    L’effondrement du social-cliéntélisme va se faire dans la douleur, mais les libéraux ont mieux à proposer que la fuite.

    • « Des scénarios plus probables seront des scénarios argentins »

      Les Argentins avaient-ils le FdG, le PCF, la CGT, le NPA, Sud et des administrations remplies jusqu’à la gueule d’extrémistes attendant leur heure ?

      • Le PCF n’existe plus, le FdG est trop imbriqué avec le système, NPA est uen succursale du FdG quoiqu’à son corps défendant… Par contre, oui, les syndicats sont u nréel danger, en position « porte-à-faux » vis-à-vis des institutions qu’ils vampirisent, doté de moyens importants, organisés, ayant l’habitude des mouvements de protestation et ayant déjà un historique criminel conséquent. C’est vraiment là dedans que réside le danger de coup d’état.

      • Les Argentins ont leurs boulets qui valent bien les nôtres…

        Le socialisme n’est pas une maladie français, -notre spécificité tient davantage à mon avis à l’occupation et à la libération -causes exogènes- qu’à tout autre chose-. Le socialisme est un problème endémique et mondial.
        Les USA comme l’on fait remarqué certains intervenants depuis Roosevelt sont aussi sur la mauvaise pente.

        La leçon à mon avis à retenir : « Tu peux courir petit lapin libéral, tu ne pourras pas te cacher toujours du socialisme », mieux vaut dans la lutte contre le socialisme « penser global, agir local. »

        • **La leçon à mon avis à retenir : « Tu peux courir petit lapin libéral, tu ne pourras pas te cacher toujours du socialisme », mieux vaut dans la lutte contre le socialisme « penser global, agir local. »**

          ça se discute. Pour parler en connaissance de cause, mieux vaut un libéral qui finance la Cause depuis l’étranger qu’un libéral sur la paille au pays. Lorsqu’on sera au stade ou les Chinois envoient des sacs de riz, les dissidents politiques n’ayant pas fui pourront bénéficier du soutien financier de la diaspora libérale. Je force un peu le trait mais l’idée est là.

          • Tout à fait… Nous sommes bien placé pour le savoir aussi.

            Je reformule alors :

            « Tu peux courir petit lapin libéral, il faudra bien que tu luttes contre le socialisme dans ton pays d’origine ou d’accueil pour rester libre. »

            Ce que je voulais dire c’est qu’un départ tout à fait rationnel et utile pour des raisons personnelles (On mange bien au Japon, Les impôts sont sympathiques à Singapour, les Argentines sont belles) ne peut pas constituer un message politique.

            Et que d’une certaine manière, partir ne protège pas du socialisme ou n’exonère pas d’une contribution à la défense de la liberté. Il n’y a pas hélas pas de ticket gratuit, ni de paradis libéral.

          • « d’une certaine manière, partir ne protège pas du socialisme ou n’exonère pas d’une contribution à la défense de la liberté2 »

            Certes. Mais rester dans un pays agonisant ne permet pas de faire grand-chose. En 1940, le salut n’est pas venu des résistants sur place, bien qu’ils aient eu leur utilité. C’est à De Gaulle qu’il faut dire merci.

    • Je n’ai pas envisagé le pire, croyez-bien… Mais vous savez, en économie, il y a des effets de seuil. Prenez un commerce, par exemple. L’augmentation du chômage faisant baisser les revenus de ses clients, son CA chute. Les salaires peuvent alors être diminués, les revenus du patron réduits à la portion congrue, etc. Au bout d’un moment, cependant, il n’y a plus de marge et on ferme boutique. Les revenus ne chutent pas de 20%, mais de 50%. Et ces 50% sont assurés par Pôle Emploi, qui sera vite à court de moyens. De 50%, on passera vite à 0%.
      Méfiez-vous des effets de seuils, ils emportent des économies entières…

      Il y a, parmi les gens qui pensent que j’exagère, certaines personnes qui, endormies par presque 70 ans de paix et d’absence de famine, pensent que ces problèmes sont bien passés. Aujourd’hui, c’est différent, n’est-ce pas ? Ça ne m’arrivera pas, à _moi_.
      Mais ça arrive. Depuis des milliers d’années, ça arrive. Ne pensez pas que notre époque soit si différente des autres, les mêmes hommes, les même gènes, les mêmes lois scientifiques…
      L’histoire est un éternel recommencement parce que, justement, beaucoup trop de gens croient que le passé n’appartient qu’au passé.

      • Je suis désolé, mon message ne rebondissait pas uniquement sur votre article fort bien écrit et documenté d’ailleurs.

        Oui l’histoire est tragique, et oui les catastrophes arrivent. Elles arrivent vraiment. Des français en 1935 auraient eu du mal à prévoir l’ampleur du désastre à venir.

        Je connais assez bien certains pays misérables pour savoir à quoi tient enchainement de catastrophes économiques et politiques.

        Maintenant le pire ne se produit pas non plus toujours et votre analyse ne tient compte que de l’action de forces « négatives », ce qui n’est pas écrit d’avance.

        Une analyse équilibrée des scénarios exigerait aussi les réactions ou les actions de forces positives aussi. -et je ne parle pas que des libéraux, mais plus généralement de gens de bon sens-.

        • « votre analyse ne tient compte que de l’action de forces « négatives », ce qui n’est pas écrit d’avance. »
          Possible… Je tente, depuis des années, de trouver la source de ces force positives. J’ai même brièvement cru que Sarkozy, peut-être, pourrait faire quelque chose.
          Mais je ne vois rien de positif. Les gens dont vous parlez fuient la France, ou sont étouffés par les tentacules du système…
          Cela étant, je suis tout ouïe : Si vous voyez quelque chose de positif, dites-le !

    • J’entends bien vos arguments.

      Mais le problème de la france est culturel : les ministères de la culture et de l’ednat ont conditionné les français au socialisme. Résultat, nous avons une nations de petits hourets envieux qui veulent mettre à l’amende les gens qui ont réussi. Ca me fait mal de laisser mon pays au mais de ce genre de personnes.

      Soyons réalistes, les libéraux sont très largement minoritaires : Ca va mal se passer et le français est attiré par la facilité et les promesses de lendemains faciles sur le dos de la minorité créatrice de richesses.

      No Country For Free Man.

    • J’ai écrit un commentaire dans ce sens qui n’a pas été publié (?) Fuir n’est pas la solution. Seront nous heureux dans l’exil? Changer notre pays est ce qu’il nous reste à faire. Libéraux, saurons nous dépasser notre individualisme « génétique » et nous regrouper? Les ruines à venir sont une opportunité pour construire les bases d’un contrat social qui tourne le dos à l’idéologie marxisante qui a paralysé la France. C’est un beau projet, nous sommes les seuls à pouvoir le porter, ici. J’aime ce pays, je veux y vivre, je le veux pour moi, pour mes enfants et pour tous ceux que qui me sont chers. N’ayons pas peur du combat qui s’annonce, même si nous devons y laisser des « plumes ».

      • Il n’y a pas de solution idéale dans cette situation. Pour reprendre mon point Godwin : A posteriori, pensez-vous que les juifs allemands ou polonais de 1933 tenant votre discours ont eu raison ? Ne croyez-vous pas qu’Einstein et les autres s’en sont tout de même mieux sortis que ceux qui sont restés ? Et quid de l’Allemagne ? Pensez-vous que, grâce à leur sacrifice, elle fut sauvée de la débâcle ?

        Nous sommes une poignée de libéraux. En face, il y a des millions d’étatistes, de fonctionnaires, d’allocataires, etc.

        Si vous voulez reconstruire sur les ruines, vous avez intérêt à vous y préparer de l’extérieur…

        Ne croyez pas que mon exil n’est pas douloureux. C’est juste un moindre mal…

        • Bonjour,

          Qui vous a dit que les polonais de l’époque ont pu tenir ce discours ?
          Et surtout, peut on comparer la situation de la Pologne de 1933 à celle de la France en 2013-2015 ?? Pas les mêmes pays, pas la même époque, pas les mêmes protagonistes.

    • « Au lieu de fuir, de pleurnicher ou de se complaire dans des scénarios catastrophes, le mieux est de redresser la tête. »
      On ne saurait mieux dire!
      La fuite est toujours l’arme (sic) des faibles: elle ne résout rien et laisse le champ libre aux prédateurs. Je préfère lutter pour les idées qui m’importent le plus. Si nous ne savons pas être assez persuasifs, il faut alors redoubler d’ardeur pour faire comprendre que le libéralisme peut résoudre de nombreux problèmes que nos incapables patentés ne voient même pas.

      • C’est sympa, de me traiter de faible.
        Vous voulez rester ? Pour quoi faire, exactement ? C’est quoi, votre plan ?
        La fuite réservée aux faibles, pff… Napoléon traversant la Bérézina était un faible, peut-être ?

    • Dans ses crises passées ce pays a toujours été sauvé par les gens de valeur qui avaient su partir à temps …

      Les libéraux ne sont pas une seule seconde capables de s’imposer. Ce n’est pas en restant bêtement ici que l’on fera quoi que ce soit. ce n’est pas en braillant devant un ordinateur et et gueulant par jalousie sur toute autre association libérale qui bouge que vous changerez quoi que ce soit.

      Rien ne bougera rien ne changera avant longtemps. On est plus utile à faire de l’argent ailleurs qu’à rester ici avec ces imbéciles. le changement viendra de l’extérieur, la France est bien incapable de faire autre chose que des mots et depuis de nombreuses décennies.

      Ce qu’il se passe c’est un effondrement total du système bancaire et monétaire. Nous allons assister à la faillite de tout le système bancaire Européen.

      Et nous avons une guerre de religion que personne ne veut regarder en face par lâcheté. Il y a dans l’Islam une rupture forte entre les musulmans qui cherchent la voie d’un ISlam Moderne respectueux de la démocratie et ceux qui refusent tout compromis. Nous avons déjà vendu l’Europe aux second et cette crise va leur permettre de faire bouger considérablement les lignes. je crains que la crise risque d’être bien plus grave que ce que vous annoncez.

      Maintenant il n’y a pas que l’Europe et les Etats Unis dans le monde. le Canada va souffrir mais ils sont beaucoup plus solides contrairement à ce qui est annoncé je ne sais où. AU moins leur système bancaire est plus sérieux, leur monnaie mieux gérée bref plus de sécurité pour votre argent.

      L’Amérique Latine explose en particulier le Panama. Plus de 10% de taux de croissance les deux dernières années. Ce pays a mis en place un programme qui permet à tout Européen d’avoir la résidence très rapidement. Pas con, ils ont besoin de compétences pour soutenir leur croissance forte.

      Si ça vous plait, restez. N’en faites pas une affaire d’honneur alors qu’il ne s’agit de rien d’autre qu’une décision imbécile. Sauf à ce que vous aimiez à ce point ce pays …

      Mais vous ne le réformerez jamais. Le droit administratif a été créé en 1790 pour permettre à l’administration du pays d’échapper au droit commun. Il sert de socle à l’émergence sans cesse d’une caste d’étatiste que vous ne pourrez jamais éliminer. Ils viennent régulièrement piller le pays, se vendent de temps en temps comme sous Vichy et oppressent le peuple pour assoir leur pouvoir. Il n’y a rien à faire, vous les chasserez demain, ils reviendront après demain. C’est comme ça c’est la France. Sauf à détruire définitivement ce pays ou revenir sur 200 ans d’histoire, il n’y a rien à faire.

      Je ne pleurniche pas, je suis très tranquille. Moi dans six mois je ne suis plus ici, mon patrimoine est liquidé. Maintenant si j’étais vous, je mettrais mon pognon temporairement au Canada et je ferais une petite translation en Amérique Latine ou en Asie.

      Bien sûr si vous voulez écrire sur Internet pour continuer à y faire l’inventaire de ce qui ne va pas tout en perdant votre boulot, voire la valeur de vos actif de réduire comme une peau de chagrin ou voire votre argent en Banque disparaitre, oui c’est sûr c’est une option !

      je ne vois que de la bêtise pour ma part dans le fait de savoir ce qu’il va se passer mais ne rien faire pour s’en protéger !

  • Bonjour,

    Vous parlez des USA comme porte de sortie. Ca me semble illusoire. Pays ultra endetté, quantitative easing à répétition, inflation à venir, croissance en péril, chiffres économiques mauvais, chomage réel en constante hausse, menaces intérieures dans le souhait de nombreux états de faire sécession. Vraiment rien de mieux qu’en Europe.
    Je ne comprends donc pas ce choix.

    Plus généralement, j’ai peur que votre article complet ne soit illusoire pour une simple raison: Si une véritable crise devait frappée la France et donc l’Europe, c’est l’ensemble du monde qui en serait touché profondément. Et le chateau de carte qui tient encore les US s’écroulerait à son tour emportant la planète avec lui. Le globe sera alors en proie aux extrémismes de tout bord, et aucun endroit ne sera sûr sauf éventuellement une petite île déserte dont tt le monde se moque.
    Au fond, la solution est peut être là. Partir à Tahiti ou sur les Fidji, et attendre au soleil que la tempête passe. Mais les USA, Hong Kong, et la Suisse ne sont pas des solutions à mon avis. Ils tomberont avec le reste.
    Cela dit, pour la partie actif physique, là je suis plutot d’accord. Avec du métal, on peut s’en sortir à peu près partout. A condition toutefois d’être capable de le sécuriser. Et en période de crise, c’est une autre histoire…

    • « Plus généralement, j’ai peur que votre article complet ne soit illusoire pour une simple raison: Si une véritable crise devait frappée la France et donc l’Europe, c’est l’ensemble du monde qui en serait touché profondément. »

      Pourquoi des pays non-endettés et non-démocratiques devraient-ils souffrir de l’effondrement de la France ? Au contraire : ils vont nous acheter et/ou nous enfoncer avec enthousiasme.

      (Sur les USA, je suis d’accord avec vous.)

      • qui est non-démocratique et non-endetté

      • Parce que leur croissance tient grâce à la demande extérieure. Si cette demande s’écroule, ils tombent avec. Moins douloureusement peut être, mais suffisamment pour revenir à une croissance nulle ou négative.
        L’Australie, la NZ sont très dépendants du niveau d’activité mondial et notamment chinois et US puisqu’ils exportent leurs minerais/laine en masse.
        Le Canada est lui très dépendant de la santé US.

        Les grandes économies sont à ce point intégrées que si l’une d’elles fait défaut, c’est le monde qui fait défaut. Exactement comme les banques, sauf bien sur si elles sont sauvées par le contribuable. Mais ca ne sera pas possible indéfiniment.

        • Oui, mais vous oubliez un détail très important : le confort quotidien est beaucoup moins important dans les dictatures que dans les démocraties. Si tout baisse d’un cran dans l’économie mondiale, il n’y aura pas de « mouvements sociaux » dans les pays où l’on ne vote pas. En temps de grande crise, les salauds ont une marge de manœuvre que les modérés n’ont pas.

          • Quelle que soit leur marge de manoeuvre, ils sont tous soumis au niveau de l’économie mondiale. Contre ça, ils ne peuvent rien. Si les US et les européens ne consomment plus, la pauvreté sera mondiale.

            Il y a toutefois un point qui justifierait les USA comme point d’atterrissage. La puissance de leur force armée. Mais là, nous entrerions dans un monde que je ne peux pas imaginer.

            Les 1e et 2e guerre mondiale ont été des jeux de société à coté de ce que pourrait être la 3e…

          • Je suis d’accord que les Etats-Unis, surtout depuis Bush Junior, ont perdu beaucoup de leur attrait.. Cela étant, la culture libérale y est encore bien ancrée, l’économie, malgré les secousses récentes, y est relativement résiliente, le port d’armes est autorisé dans de nombreux états, ce qui assure à chacun la possibilité de se défendre même si la police démissionne…

            Par ailleurs, je pense que l’économie mondiale supporterait relativement bien la chute de l’Europe. Ça secouerait pendant quelques années, mais il y a d’extraordinaires réservoirs de croissance chez plus des deux tiers de la population mondiale. Ça n’est pas rien, tout de même…

          • « Par ailleurs, je pense que l’économie mondiale supporterait relativement bien la chute de l’Europe. »

            Totalement d’accord. Croire que le monde a besoin d’une Europe démocratique et prospère relève du wishful thinking européocentriste. Intéressons-nous à la vision qu’ont de l’Europe les businessmen africains, par exemple : ils nous considèrent comme une zone sans aucun avenir et traitent de moins en moins volontiers avec nous.

            Apparemment, beaucoup de Français ont du mal à comprendre que l’Occident démocratique peut disparaître sans que cela empêche en quoi que ce soit le monde de continuer à fonctionner. Ils pensent que les choses DOIVENT aller dans le sens de la liberté et de la prospérité. Mais ce n’est en rien une loi de l’Histoire. C’est du progressisme.

          • « Si les US et les européens ne consomment plus, la pauvreté sera mondiale. »

            Et alors ? Dans un monde pauvre où les démocraties seront à genoux, les dictatures auront la main. « C’est nous ou le chaos » n’a aucun sens.

          • « Si les US et les européens ne consomment plus, la pauvreté sera mondiale. »
            Au contraire. Ce qui fait la richesse, c’est laproduction, pas la consommation. Moins on consomme, plus on est riche (essayez, vous verrez : et ça marche à tous les niveaux : individuel, famille, entreprise, pays, monde).
            Débarrassé des consommateurs fainéants, le monde ne s’en portera que mieux.

    • Pas d’accord sur les USA. Le XXIeme siècle sera américain tout comme le XXeme siècle l’a été.
      Meme si la société américaine s’est énormément étatisé au cours des 50 dernières années, les fondamentaux demeurent excellents:
      – grande influence des idées libérales
      – taux d’imposition compétitifs sur les salaires, le capital et les entreprises (prélèvements obligatoires = à peine 25% du PIB à comparer avec nos 46%…)
      – Esprit d’entreprise, innovation, etc..

      Le déficit américain c’est la conséquence de deux choses:
      – Le role de gendarme du monde que s’attribue le Pentagone
      – L’explosion du cout des programmes sociaux (food stamps, etc…)

      Evidemment, ca parait plus facile à dire qu’a faire, mais aux USA, un bon nombre de politiciens savent comment redresser la barre, c’est juste une question de temps pour que le parti Républicain cesse ses pitreries neoconservatrices et commence à se re-intéresser à sa composante libertarienne.

  • J’aurais rajouté le Chili dans la liste des pays où s’expatrier.

    • Pourquoi pas ? La liste que j’ai fournie était la mienne, pour mes contraintes et mes aspirations, qui sont probablement différentes de celles des autres.
      En ce qui me concerne, au Chili, on parle espagnol, langue que je suis loin de maitriser.
      Ce pays a l’avantage d’être loin, très loin de la France.. 😀

  • Rassurez vous, vous n’êtes ni extremiste ni pessimiste, vous êtes juste un peu paranoïaque.

    • only paranoids will survive.
      Si il a tort, il s’est un peu compliqué la vie, mais la vie continue.
      Si il a raison, …

      • Pardon… Si j’ai tort, j’ai tout de même augmenté mon pouvoir d’achat de 40% au moins, ma capacité d’économie de 1000% (au moins). 😉
        Si j’ai raison, je serai là pour en parler avec ceux qui m’ont cru, en me reprochant de ne pas avoir su convaincre ceux qui sont restés.

  • Parti en Allemagne il y a 5 ans, malgré 3 bacs +5 dont un d’ingénieur, j’ai connu le chômage en France et l’ambiance nulle des boites en France.

    Désormais, bon salaires et primes. J’ai fait l’erreur d’acheter un appart en France 1 an avant de partir. Il est probable que sa valeur baisse, mais il est probable que la France ou l’Allemagne sortent de l’Euro, avec un salaire en monnaie allemande mon remboursement de prêt immo français va devenir plus léger.

    •  » malgré 3 bacs +5 dont un d’ingénieur, j’ai connu le chômage en France et l’ambiance nulle des boites en France. »

      Il faudrait que des études sérieuses soient réalisées sur l’embauche par copinage en France.
      Qui va le faire ? Certainement pas les médias mainstream ! !

      On serait certainement très surpris du niveau atteint par notre pays.
      Alors que la plupart des grands pays occidentaux embauchent au vu des compétences, la France se distingue par une inadmissible embauche « au piston » qui explique que ce pays est en ruine.

  • Vous avez oublié l’île Maurice parmi les destinations potentielles. Niveau de vie moindre, certes, mais dans le top 10 des libertés économiques, société ouverte et tolérante, francophone et anglophone.

    • Comme je l’ai mentionné plus haut, il ne s’agissait que de ma propre liste.
      J’avoue que je n’avais pas pensé à l’Ile Maurice.
      Je crains cependant qu’on n’y embauche guère de spécialistes en infrastructures informatiques pour gros comptes… 😉

      • Vous voulez rire ? C’est plein de datacenters ces jours-ci.

        • Des pistes pour trouver un job IT, en Suisse (ou ailleurs ?)
          je suis freelance, pas loin de la Suisse et de l’Allemagne, je songe tout doucement à m’expatrier mais je ne sais malheureusement pas où trouver des contacts, surtout en tant que freelance.

        • Jesrad, les datacenters sont souvent exploités depuis les bureaux dans lesquels je travaillent.
          Mais je vais me renseigner, pour voir… 😉

          • ah oui je suis preneur !
            merci pour le premier lien , et d’ailleurs pour cet article de qualité et fort bien documenté !
            je dérive un peu, mais les freelances sont-ils bien reçus en Suisse ?

            mon adresse : niconis chez gmail dotcom

          • Pour info : Contact pris.

  • Elle est où la hausse des taux longs ? Ah c’est bizarre, il n’y a pas de lien…

  • Personnellement je ne partirai pas.

    J’ai été traumatisé par cette histoire lue jadis dans la Seconde guerre mondiale de Raymond Cartier : un britannique qui, dans les années 30, sentait venir la catastrophe partit vivre sur une île dans le Pacifique, loin de tout, afin de se prémunir des horreurs de la guerre.

    Il mourut dans un bombardement japonais.

    Alors quitte à mourir, je préfère rester près des gens que j’aime et de la terre de mes ancêtres.
    Et en attendant la possible catastrophe, je répandrai les idées libertariennes et je prierai le Seigneur de nous donner un Thatcher.

    • Je quitterais la France car la Liberté a plus de valeur pour moi que la France

      • Bien sûr que la liberté a une immense valeur. Mais poursuivre la liberté en renonçant à tout ce à quoi on la consacrerait si on l’avait est hélas absurde. Je pense que la plupart des gens restent à leur place non pour seulement des raisons matérielles, mais surtout parce qu’ils ont une famille, des gens qu’ils aiment. Leur terrible choix, que personne ne devrait avoir à faire, est alors d’être libre dans la solitude ou esclave auprès des êtres aimés.

        • Je pense que les gens restent où ils sont essentiellement par confort.
          Puis, si la faim et la misère leur tombent dessus, s’en plaignent, courbent l’échine, et souffrent en silence jusqu’à une hypothétique révolte.
          Et si cette révolte prend de l’ampleur, elle est en général financée par les émigrés…
          La résistance en France sans De Gaulle à Londres, qu’eût-ce été ?

      • @ Pascale : ne vous passez pas la rate au court bouillon, c’est avant tout la Fraônce qui nous a quitté, avant que nous ne la quittions ou la quitterons.
        Elle préfère les immigrés, surtout s’ils sont illégaux, la racaille communautariste, les parasites, ses multiples assistés, ses fonctionnaires, et assimilés pléthoriques, soigner, loger, éduquer, la misère du monde plutôt que de respecter ses entreprenants, ses vrais travailleurs.
        Bien avant qu’ Hollandouille le dise ouvertement, ils nous l’ont prouvé depuis belle lurette !

      • ce ne sera bientot plus la france, mais l’algerie du nord !!

  • En tous les cas, si je devais partir, ce ne serait pas en Suisse : trop près de la France et en Europe. Car je crois qu’il faut carrément quitter l’Europe.

    • Pour l’instant, la Suisse est calme et prospère, mais avec ce qui se passe autour de nous, je reconnais que mon mari et moi suivons l’actualité de très près (merci à Contrepoints, H16 et tous les contributeurs de ne pas manier la langue de bois). Et quand on sent le chaos à nos portes, il y a quand même des questions qu’il convient de se poser. En tout cas, une chose est sûre: si ça devait commencer à sentir le roussi en Suisse, nous ferions nos valises pour le Canada anglophone. Et entièrement d’accord avec vous: la liberté prime sur tout.

  • et la Corse ? est ce une bonne idée ?

    • Pas bête ! En effet les Corses ont gardé une bonne part de leur identité et leur bon sens, à ce que j’en sais.
      Si vous y avez de la famille, c’est gagné

    • Un confetti grouillant d’extrêmistes, coincé au milieu des Etats les plus endettés d’Europe, et sous perfusion d’un Etat en faillite, en particulier pour l’énergie, vous parlez d’un paradis libéral ….

  • je n’ai pas lu jusqu’au bout cet article (trop hystérique pour moi, même s’il y a du vrai)…
    mais si vous partez du principe que cette crise générale est due aux politiques français héritant depuis 9 mois de ce contexte hallucinant, j’ai bien peur que vous ne compreniez pas ce qui se passe en Grèce et va nous arriver à tous bientôt…
    Ce système est délirant, les politiques sont prisonniers des banques qui nous mettent à genoux, des intérêts de dette prêtée avec leurs systèmes de levier, et produits dérivés qui entretiennent des bulles financières gigantesques…
    Les banques ruinent tout le monde au moment de sauver leurs actionnaires de leurs faillites (au détriment de tous) et les états se ruineront encore pour elles au détriment de tous …

    reste au peuple la faim et le désespoir…mais surtout ne changeons rien à ce génial système…!

    • D’ordinaire, je ne réponds pas aux commentaires qui débutent par « je n’ai pas lu jusqu’au bout cet article ».
      Vous émettez des objections qui trouvent leurs réponses dans ce que vous n’avait pas lu.
      Lisez-donc tout, et suivez les liens. C’est fait pour.

      Hystérique, mon article… pfff 😀 Z’avez souvent vu des hystériques poser leurs arguments rationnellement et méthodiquement, vous ?

    • Ben oui, Luculio… Les banques, les riches, la finance apatride…
      CQFD

      • Vous partez pourtant bien de l’hypothèse probable d’une dégradation de la note qui effraierait les investisseurs. Les causes de la dégradation sont multiples, mais au final, le pouvoir de soutenir l’économie par l’investissement ou de la laisser couler dépend bien (c’est une évidence) des flux financiers émanant des investisseurs. Les plus puissants étant fatalement les plus riches. Décisions que les banques vont choisir de suivre, ou pas (et plutôt « pas » si la note baisse et que la faillite se rapproche). Ceux qui retirent leurs billes pour les investir ailleurs en ne suivant que le flot du courant font bien partie de fait de la « finance apatride » : le choix du pays importe moins que le rendement. Donc ces termes font bien partie des causes les plus évidentes, (si ce sont des clichés, c’est bien que ce sont des constantes) et n’ont rien de risible. ça n’empêche pas d’appréhender ces phénomènes sous des angles différents et avec d’autres facteurs pour tenter de rendre toute leur complexité.

        • Hé bien non. Quand un pays se surendette, ce n’est pas de la faute de ceux qui lui prêtent. Quand ils cessent de le faire parce que l’espoir de revoir leur investissement s’amenuise, c’est normal.
          Les gouvernants de la France qui l’ont endettée sont responsables à 100%. C’est une double faute, d’ailleurs :
          1. Ils ont prouvé qu’en 40 ans, pas un n’a su faire un budget à l’équilibre (au point que l’équilibre, pour eux, c’est un déficit de 3% de PIB)
          2. Il ont commis de ce fait un acte anti démocratique : S’endetter, pour un pays, c’est faire peser des impôts sur la tête de gens n’ayant pas eu l’occasion de s’exprimer sur les dépenses. Un nouveau-né arrive au monde avec 30000€ de dette, il me semble.

          Oser pointer du doigt la « finance apatride » c’est comme pointer du doigt le juif apatride en 1920. Avec très exactement les mêmes arguments que les vôtres, d’ailleurs, ce qui prouve ce que j’avance dans cet article : On est clairement sur la mauvaise pente du fascisme… Lisez la Route de la Servitude !

        • @Dom P : je suis obligé de m’auto-répondre, ne pouvant (étrangement) pas répondre à votre commentaire ci-dessous. Comme d’habitude, idéologie et exagération à l’extrême… *soupir*. A quel moment dans le commentaire précédent ai-je parlé du surendettement ? Ou estimé que la situation était « normale » ou non ? Je soulignais simplement que « les riches »/ »les banques » sont forcément ceux qui font la différence par leurs décisions en matière d’investissement (quelle que soit la situation). ça ne veut pas forcément dire qu’ils soient collectivement responsables de tous les maux. Mais ce sont eux qui ont le dernier mot.

          Quand à votre affirmation finale – aussi péremptoire qu’ infamante, voire diffamatoire – je cite,
          « Oser pointer du doigt la « finance apatride » c’est comme pointer du doigt le juif apatride en 1920. Avec très exactement les mêmes arguments que les vôtres, d’ailleurs, ce qui prouve ce que j’avance dans cet article : On est clairement sur la mauvaise pente du fascisme… Lisez la Route de la Servitude ! »

          Là franchement, vous auriez pu vous abstenir. Votre article ci-dessus donnait déjà dans l’extrême, bien que je sois d’accord sur l’idée qu’en cette période de crise majeure la faillite pourrait arriver plus vite qu’on ne le croit, il n’y aura pas de « mur de Berlin » aux frontières Françaises…. Mais insinuer que quiconque n’est pas tout à fait d’accord est un Nazi ou un collabo en puissance, allons-y gaiement dans l’objectivité et le réalisme ! Certes l’extrême droite Lepéniste a paré ses vieux concepts d’une apparence de « politiquement correct » en recyclant effectivement le « juif apatride » en « financier apatride » de même qu’elle ne parle plus de haïr les Juifs mais d’être « antisioniste ».

          Ce n’est pas parce que des concepts sont pervertis par des populistes haineux qu’ils sont nécessairement faux.

          En l’occurrence l’expression est « la finance apatride » , expression que je n’emploierait pas spontanément mais que j’ai repris de votre citation car le concept bien que connoté n’est pas faux. Pour ma part je me fiche éperdument de savoir si les investisseurs étrangers sont Chinois , Américains ou autre. Le fait est qu’ils investissent dans les pays qui leur rapportent et non en fonction de sentiments « patriotiques » envers les dits pays, qui ne sont pas les leurs (et je ne dis pas qu’on doit nécessairement avoir ce type de sentiment). La finance internationale est abstraite, les flux n’ont ni odeur ni valeur émotionnelle, ni nationalité propre.

          Vous même allez librement dans le pays de votre choix, pour des raisons économiques et non sentimentales. Je respecte ce choix et je ne vous traite pas pour autant de rat quittant le navire, ce qui pourrait être une option. Je vous prierai donc de modérer vos accusations.

          S’inquiéter de la toute-puissance des grands acteurs économiques internationaux et des dégâts de leurs décisions à court terme, qui ne prennent pas en compte les dégâts causés, ce n’est pas DU TOUT « comme pointer du doigt le juif apatride »; d’abord parce qu’à aucun moment je n’insinue que les coupables sont untel ou unetelle, et encore moins que tous leurs concitoyens / coreligionnaires etc… sont solidairement responsable des décisions de ces personnes. Qui d’ailleurs sont essentiellement des personnes « morales » , à savoir Multinationales, banques, groupements d’actionnaires et fonds de pensions. Qu’ils soit Juifs, Protestants ou Bouddhistes ne change rien puisqu’ils vénèrent avant tout le Marché et l’argent qu’ils peuvent s’y faire.

        • Vouloir faire porter, tout ou partie de la responsabilité probable d’une hypothétique dépression à la « finance apatride », c’est un argument « mignon » mais c’est loin d’être la cause du problème (ni la solution), c’est juste une conséquence parmi d’autres bien plus graves:

          Si nous atteignons un point où l’état n’arrive plus à payer ses fonctionnaires et où il est acculé à spolier tous ceux à qui il reste quelque chose, même le plus patriote des communistes tentera par tous les moyens d’empêcher qu’on lui vole le peu qui lui reste, pour pouvoir nourrir ses enfants.
          Alors bien sûr la « finance apatride » ne viendra plus investir chez nous. Mais comme elle est un peu mieux informée que nous le sommes, ça fait déjà longtemps qu’elle ne veut pas risquer d’investir dans un pays ou l’investissement risque d’être complètement englouti.

          Ce qu’il faut voir c’est que pour attirer un investisseur il ne suffit pas d’avoir une bonne note, il faut aussi lui offrir un potentiel de rentabiliser son investissement.

          Clairement, avec son coût du travail élevé, son droit du travail à géométrie variable, ses taxes et impôts, la France n’attire plus que ceux dont l’argent brûle les poches (les Qataris) et qui n’y font pas d’investissements « productifs » (ou alors le fait de faire venir Beckham au PSG a créé 20.000 emplois qu’on nous aurait cachés ?).
          Il n’y a plus un seul investisseur sensé (sauf s’il pense pouvoir fourguer ses produits aux Français et qu’il a besoin d’une implantation locale) qui vient investir ici et pour cause.
          Bon, en fait ça n’est pas -encore- totalement vrai, parce que certains se disent que c’est pire d’investir en Grèce ou en Italie et que pour l’instant quand on investit sur des emprunts d’État Français on ne gagne pas grand chose mais on ne perd pas tout (d’où les taux bas – pour combien de temps encore), mais comme le décrit si bien DomP, il suffit de pas grand chose pour que ça change.

          Et qui pourra alors blâmer quiconque possédant de l’argent de ne pas l’investir en emprunts Russes (made in France) ???

    • Hilarant, en effet!

    • «  » »est due aux politiques français héritant depuis 9 mois de ce contexte hallucinant » » »
      Si vous venez régulièrement sur Contrepoints vous aurez pu constater par vous meme que le discours était identique avec la politique de Sarkozy qui n’est qu’un socialiste qui ne dit pas son nom, socialiste comme tous les gouvernements que nous avons eus depuis 30 ans …
      Votre commentaire est donc à coté de la plaque.

    • Système génial socialiste que nous subissons depuis des décennies et qui conduit exponentiellement la France dans le gouffre qui se rapproche de plus en plus vite.

    • « les politiques sont prisonniers des banques qui nous mettent à genoux »

      Étant donné que les structures du socialisme et la financiarisation dépendent l’une de l’autre, je me demande lequel est prisonnier de l’autre.

      Sans financiarisation, pas moyens de financer le socialisme (surtout sans en subir les couts), sans socialisme, moins de raisons d’avoir la financiarisation.

      Monnaie saine, structures légères et prospérité sont les 3 parties d’une équation.

    • « les politiques sont prisonniers des banques qui nous mettent à genoux »
      Il n’a vraiment rien compris, ou il écoute trop les infos et les politocards.
      Ce sont les politocards qui se mettent à genoux et font des pi.es à la finance plusieurs fois par mois pour payer leurs électeurs fonctionnaires et eux-mêmes d’ailleurs.
      Ce ne sont pas les banques qui viennent pleurer à Bercy pour que l’état leur demande de l’argent, vraiment rien compris incoyable !!!!!

  • En cas de crise économique, un comportement assez commun est le replis identitaire/ethnique, et donc la xénophobie. [Un historien belge a récemment fait parler de lui en traçant un parallèle entre la situation actuelle et la chute de l’empire romain. Dans son modèle, la montée de la xénophobie est inévitable à mesure que la situation économique se dégrade.]

    Emigrer dans un pays « ouvert » aujourd’hui, alors que l’économie mondiale toussote, mais tient debout, pourquoi pas … mais il faut tenir compte du risque de se faire botter le cul en cas de coup dur.

    • « En cas de crise économique, un comportement assez commun est le replis identitaire/ethnique »

      C’est exact. Dans cette perspective aussi, la France est dans la merde, avec les masses d’immigrés non intégrés dans les grands pôles urbains. Ça risque fort de chauffer. Au sens propre du terme.

    • Par rapport à cette comparaison avec la chute de l’Empire romain, je vous informe en tant que professeur d’histoire de l’Enseignement Public (je suis devenu libéral en réaction à cette machine), que comme par un heureux hasard cette notion n’existe plus dans les manuels scolaires de 6e ou de 5e. J’ai bien dit N’EXISTE PLUS. Plus d’invasions barbares, plus de chute de Rome… Je sais que cela peut être difficile à croire, mais je répète: PLUS RIEN, on passe directement de l’apogée de Rome à l’apogée de Charlemagne. Bien sûr certains dont je suis font de la résistance….

      • C’est affligeant… J’ai entendu dire qu’on arrêtait aussi de parler du roi soleil, pour enseigner quelque obscur royaume africain…

      • Ca ne signifie pas forcément qu’elle ne sera pas abordée plus tard, mais en tout cas on aura haché menu l’histoire pour la reconstituer en salades « thématiques » prétendument plus digestes, plus sympathiques, et au final absolument répugnantes.

        De toute façon, la notion même d’éducation nationale est sujette à caution. Cette histoire nationale conduit de fait à l’extinction de la transmission locale, inter-générationnelle. Les gens ne prennent plus la peine de transmettre leur histoire, l’histoire de leurs choix et de ceux de leur famille, à leurs enfants, comme si ça n’avait pas/plus de valeur en face de l’histoire de France (qu’on devrait plutôt appeler histoire des français).

  • DoM P

    votre article fait réfléchir, déjà que je me posais bien des questions …
    Mais partir en Suisse ou ailleurs ne se fait pas en 5 minutes quand on a des attaches. Cela prend un certain temps.
    Ce qui me paraît prendre le moins de temps, c’est d’ouvrir un compte bancaire dans une banque suisse en attendant de s’organiser pour le boulot, le logement et tout le tintouin.
    Ma question est donc simple : est-il possible d’ouvrir un compte en Suisse même avec peu d’argent , en étant domicilié en France et en toute légalité ?

    • C’est difficile. En revanche, ce qui est assez facile, c’est de changer des euros en or. Le faire en Suisse est aisé
      Cela étant, la paperasse qu’on vous demande est minimale : pièce d’identité, et logement suisse, il me semble.
      Un coup de fil à une banque genre UBS, BCV, ou même la poste devrait aider, questions infos. Ils sont assez serviables.

      Quant au préparatifs, ils prennent un peu de temps. C’est pourquoi il faut commencer au plus vite.

      • Depuis 1973, sous le président Pompidou (ex PDG de la banque Rothschild), l’état français doit désormais emprunter sa propre monnaie sur les marchés, au lieu de s’emprunter à lui même gratuitement …
        (C’est ainsi que « la France a déjà payé plus de 1 400 milliards d’euros d’intérêts à ses créanciers depuis quarante ans, totalisant ainsi une dette de plus de 1 800 milliards d’euros en 2011» *…)
        Et depuis le traité de Maastricht, chaque pays européen doit en faire de même …

        « Socialiste » le système Rothschild, n’est-ce pas???

        • « au lieu de s’emprunter à lui même gratuitement …»

          Quand vous comprendrez l’absurdité de cette phrase, on en rediscutera.

          Si l’état s’endette, c’est parce qu’il surestime chaque année la croissance et les recettes et prévoit ses dépenses par rapport à ça et pas à cause d’un complot des illuminatis. Chaque année il surestime la hausse des recettes et chaque année, il y a un écart qui se creuse petit à petit par rapport à la hausse des dépenses.

          http://h16free.com/wp-content/uploads/2013/04/croissance-pr%C3%A9vue-et-r%C3%A9elle.png

        • C’est bien connu : Avant 1973, on s’empruntait à soi-même… 😀
          Sérieux, faut arrêter de répéter les même bêtises que les autres. Vous êtes sur Contrepoints, là… 😀

          • L’avenir est au marche noir. Moi, je m’emprunte à moi même à taux 0, mais je ne me verse que 95% , et les 5% qui restent je me les met dans la poche, ni vu ni connu. Cette martingale m’a été révélée par mon prof de socio à la fac, il milite aujourd’hui pour qu’on Imprime des billets de 100€ plutôt que de 10€, le supplément de taille du papier serait compensé par la valeur faciale. C’est un mec vraiment super , d’ailleurs, il anime nos soirées étudiantes . Je crois qu’il me préfère à Cynthia.. Hi hi

          • « Avant 1973, on s’empruntait à soi-même »

            Il y a bien pire. Je me souviens en avoir lus disant que la dette correspondait aux intérêts accumulés depuis la loi scélérate de 1973.

            Il ne leur est jamais venu à l’idée que si tel était le cas il n’y aurait pas eu de dette en 1973 et que, sans dette, pas d’intérêts. Ils sont cons que c’en est merveille.

        • Personne ne vous empêche de vous emprunter à vous-même, et personne ne vous force à exiger des intérêts. Mieux encore: si vous faites ça discrètement, aux chiottes par exemple, ou dans le placard à balais, personne n’en saura rien, ni vu ni connu j’embrouille. Qu’attendez-vous donc pour vous emprunter à vous-même?

          Vous me faites l’impression d’être un échappé d’Agoravox (les simples échappés bidet ayant le gingin qui vous fait défaut)

        • « au lieu de s’emprunter à lui même gratuitement …»
          Oh p**** … génial, le Münchhausen financier.
          Laisser moi deviner. Vous avez le bac, au moins. Parce qu’en CAP on vous aurait recalé 🙂

        • Quand on sait tenir un budget, on n’emprunte pas.

          (Ou alors pour des dépenses qui n’ont rien à voir avec des dépenses de fonctionnement, mais ça, ce n’est absolument pas le cas du Moloch.)

        • « Depuis 1973, sous le président Pompidou ……….. »
          Tu écoutes trop la Goooooche, et/ou les infos.
          emprunter à 0% revient à endetter le pays quand même, et comme l’état ne peut pas rembourser il dévalue et c’est toi qui paie sans t’en rendre compte, une dévaluation est un vol d’état.
          C’est bien pour éviter ça, que cette décision a été prise.
          De plus accuser Pompidou est un peu facile, en 81 Miteux pouvait changer la chose puisqu’il avait le Franc, pourquoi ne l’a-t-il pas fait ??
          Une grande partie de notre dette se trouve là =>

      • Merci DoM P,

        je vais me renseigner.

      • si votre article est globalement dans la bonne tonalité des problèmes que nous allons rencontrer vous vous trompez gravement sur les pays échapatoires. je pense aux USA en tête que vous cités.
        Vous n’êtes pas sensés savoir que ce pays est économiquement, socialement pire que n’importe quel pays de l’UE, que contrairement à la France, les résidents américains sont surarmés et qu’en cas de conflits internes, et ils vont arrivés, les émeutes vont être terrible.
        Et faut pas croire non plus que la suisse sera à l’abri de tout conflit, ses rihesses attiront les convoitises et sera victime elle aussi du chaos.
        Il n’y a pas énormenent de solution: soit on reste et on se prépare ( cf piero san gorgio) soit on part mais alors on part loin et dans un pays calme et pauvre et on réapprend à vivre avec les locaux : élevage de chèvres dans les andes ou pêche de poissons avec les ekimos…
        mais penser que l’on sera à l’abri en suisse parce qu’elle est neutre et qu’elle à de l’or dans ses coffres est totalement illusoire

        cdt
        clément

        • « les résidents américains sont surarmés »

          C’est là une bonne raison pour y aller.

        • En France, les personnes qui ont accès aux ciruits d’importation illégaux d’armes sont armés.

          Et on emmerde les honnêtes gens avec des déclarations, des détentions ect… J’ose même pas parler du droit à la légitime défense (voir papy Galinier, ou les flics l’ont envoyé se faire foutre deux fois de suite.)

          Résultat, les flics emmerdent les gens dans les campagnes ou les automobilistes mais n’osent même plus s’aventurer dans certaines cités.

          Je vous laisse imaginer ce qui va se passer quand l’argent gratuit n’achètera plus la paix sociale. En tout cas, c’est pas les flics qui vont défendre les cochons de contribuables (par contre, on viendra désarmer les gens qui ont déclaré leur armes.)

          Effectivement c’est tellement un meilleur système chez nous.

        • « les résidents américains sont surarmés ». Il est certain que la Fraônce est beaucoup mieux : les honnêtes gens, ne le sont pas, tous les autres disposent de leur outil de travail ! Mêmes les forces de l’ ordre (défense de rire) n’ont même pas le droit à la légitime défense, pour faire disparaître la racaille que Taubira de tout façon relâchera.
          Quant aux USA, bien que malades, ils s’en sortiront toujours, comme leurs bons vieux dollars, car eux au moins adorent les winners et détestent les loseurs. Ce n’est pas comme en France, où on adule que les mauvais, pour être sur de s’en sortir ! Poulidor jamais gagnant, était plus aimé qu’ Anquetil, pour ne donner qu’un exemple parmi mille autres.

        • « Et faut pas croire non plus que la suisse sera à l’abri de tout conflit, ses rihesses attiront les convoitises »

          Je ne sache pas que les richesses du Qatar et de la famille Séoud aient attiré les convoitises comme vous dites.

  • La révolution de 1789 était une révolution libérale, tout comme les printemps arabes à l’origine. Mais comme toute révolution, on ne sait jamais quand ça se termine… Et en général, très mal (1793, Ennahda, les frères musulmans etc…), ce qui me pousse à dire que la révolution ne servira à rien. La France doit cesser toute forme de nostalgie et d’adoration pour la Révolution française car dans le coeur de tous, c’est celle de 1793 qui domine et qui constitue le drame de ce pays.

    La France se meurt petit à petit depuis, et la quitter serait une excellente idée… seulement si l’Etat n’avait pas tout fait pour rendre son peuple dépendant et asservi. Vous parliez de « légèreté » et de « mobilité ».
    Or, allez expliquer à un peuple qui, pour 80% de ses actifs, ne parle pas un mot d’anglais et baragouine quelques bribes d’espagnol, n’ont pas la moindre notion en économie et qui pour sa majorité (de droite comme de gauche) voit le libéralisme comme un ennemi! L’Etat nous a, pour la plupart d’entre nous, rendu « lourds » et « immobiles ». Car son interventionnisme s’est ancré tellement profondément dans notre culture (et je pense que nous avons tous connu ça) qu’il s’est manifesté jusque dans notre éducation pré-scolaire! Le seul souhait de ma mère, hormis ma réussite et mon bonheur était que je sois bénéficiaire (asservi) de la sécurité sociale. Pas étonnant que l’électeur médian de ce pays soit une femme de 62 ans, se moquant éperdument de la politique ne souhaitant qu’un Etat toujours plus protecteur pour sa progéniture! Comme s’il devait faire son boulot à sa place!
    Je n’aborde même pas le sujet de l’éducation nationale, je pense que nous sommes tous d’accord sur le sujet.
    Non camarades, la Révolution n’est pas la solution. N’oubliez pas que les mélanchonistes et autres ordures du même type, seront là, à attendre… Leur vivier électoral se constitue d’incultes (merci l’EN) et de miséreux, ne supportant pas leur condition (qui pourrait être bien meilleur dans une démocratie libérale où la concurrence battrait son plein) dans un pays prônant l’égalité des conditions. Et ils ramasseront tout ce qui reste de chômeurs, fonctionnaires (40% de notre population active) et autres asservis lorsque l’Etat sera en faillite.
    NON, le salut de ce pays viendra d’une petite majorité, celles des contribuables (ceux qui payent plein pot, bien entendu… excluons dors et déjà les journaleux qui inondent nos médias de mensonges et conformisme gauchiste), des patrons non représentés par le MEDEF, de ceux qui en mot « tiennent les rennes »!
    Car oui, j’ose le dire, ce sont ceux qui payent, qui tiennent les rennes!

    Thatcher disait qu’il n’y avait pas d’argent public mais seulement l’argent des contribuables, eh bien il est temps que nos dirigeants mais surtout que nos compatriotes le comprennent!

    Je prie pour que vienne le jour où les contribuables s’organiseront en lobby puissant, que les conseils généraux soient bourrés d’entrepreneurs, et je me prend à rêver qu’un jour, la CGT et FO seront abolis, que l’Etat cessera toute forme de subvention aux syndicats et à la presse et que (ne rêvons pas trop non plus) tout parti similaire au Front de Gauche seront interdits.

    Sinon, barrons-nous!

    • Je prie et rêve avec vous Baron Rouge…
      Bon en parallèle, je bosse l’anglais, on sait jamais /

    • « si l’Etat n’avait pas tout fait pour rendre son peuple dépendant et asservi. »

      Ce n’est qu’au bout de plusieurs années loin à l’étranger que je me suis aperçu d’à quel invraisemblable bourrage de crâne j’avais été soumis en France dès l’école primaire.

      Ça ne suffit plus apparemment, puisqu’il est question de rendre le bourrage de crâne obligatoire dès l’âge de trois ans.

    • Je suis au Canada (Québec) pour mes études et je vais bientot devoir rentrer pour poursuivre mes études en France et c’est vrai que ça donne pas envie de rentrer. Dans les chaines d’infos, on mentionne souvent la crise en europe, puis jme souviens d’un economiste qui parlait de la france disait « Regardez la France! C’est le meilleur exemple qui montre que ça ne marchera pas ». En bref on citait souvent la France comme un exemple à pas suivre. Et les faits à pas suivre entres autres était le taux d’imposition des citoyens et surtout des entreprises.

      Enfin tout ça pour dire que la partie de votre article mentionnant que la France est moqué à l’étranger est bien visible.

      En tout cas merci pour cet article bien documenté 🙂

      • Je ne sais bien évidemment pas où vous en êtes de vos études, mais devez savoir qu’il existe des moyens pour les poursuivre à l’étranger.
        Soit via Erasmus, soit directement via une université étrangère.
        Des bourses françaises et, parfois même, du pays d’accueil sont envisageables.
        Juste pour info, hein… 😉

        • « Des bourses françaises et, parfois même, du pays d’accueil sont envisageables. »

          C’est vrai. J’ai obtenu une bourse australienne pour faire mon doctorat. Vous pensez bien que si j’avais dû payer pour, je me serais abstenu!

  • « la hausse des taux d’intérêt des OAT françaises »???

    Les taux sont à leur plus bas niveau historique…

    • Et je vous demande, justement, de surveiller que ça ne remonte pas trop vite.

      Entre nous, si les taux sont bas, ce n’est pas du tout que les fondamentaux sont bons. Au contraire, on « profite » de la mauvaise santé des autres : L’argent a quitté la Grèce et l’Irlande, quitte l’Espagne, le Portugal, et l’Italie, et va… en France…
      Pour l’instant…

      • Tout-à-fait. En fait, la phrase est un petit peu ambiguë: on pourrait croire, en lisant (trop) vite que les taux sont en train de monter, alors que ce n’est pas le cas.

      • Ne pas oublier les divers « QE », US, Nippons, Suisse.
        La Suisse a pris des obligs Françaises à taux négatifs, pour faire baisser le CHF, les Japonnais idem ou presque etc.
        Il est évident que n’est pas la politique à Hollande qui rassure les investisseurs.
        Mais le jour où ça va se retourner, fini de rigoler, les choses sérieuses vont démarrer, elles sont décrites dans le billet ci-dessus.

  • S’il est clair que la France s’enfonce toujours plus, elle part de bien plus haut que la plupart des pays qui ont eu le chaos. Sa situation est encore loin d’être comparable avec celle de l’Allemagne dans les années 30, de l’URSS ou de la Grèce, et reste quand même pour l’instant relativement bonne par rapport à la moyenne internationale.

    Quant aux pays d’expatriation cités, les petits pays ne pourront clairement pas accueillir un trop grand nombre de Français et risquent de mettre des quotas en cas d’afflux massif.

    Pour la Suisse, il faut savoir que même en Suisse-Romande, d’autres langues sont souvent indispensables dans le cadre professionnel (allemand, anglais, en général), que les Français sont des fois mal vus, en raison du fort nombre de frontaliers, et moins bien payés.

    Enfin, beaucoup de Romands voient la France comme un modèle et aimeraient suivre son exemple…

    • « Quant aux pays d’expatriation cités, les petits pays ne pourront clairement pas accueillir un trop grand nombre de Français »

      Oui, vaste rigolade. Vous voyez la Nouvelle-Zélande (4 millions et demi d’habitants) accueillir 60 millions de Français? Et de Français nourris depuis l’enfance à l’assistanat? Même les USA, ou la Russie. Ce serait du suicide pur et simple.

      Vous me direz: mais nous, on a bien accueilli quinze millions d’Arabes!

      Ben oui. Justement. Et vous croyez que la Nouvelle-Zélande, ou n’importe quel autre pays, va accueillir chez lui de pareils cinglés?

      • C’est pour ça aussi que j’ai écrit cet article. Être dans les premières vagues d’émigration rend les choses nettement plus simples…

        • @ DoM P

          En tout cas, pour ma part, je préférerai aussi que les libéraux français rejoignent la Suisse-Romande, avant la déferlante de tous ceux qui n’ont rien compris à l’économie et qui voudront simplement refaire les mêmes erreurs ailleurs.

          D’autant qu’on manque de libéraux en Suisse-Romande.

          • J’en fais venir.
            J’ai un pote qui, suite à l’article, commence à y réfléchir.
            Un autre convaincu il y a quelques mois nous rejoint début juin…

  • Votez Ump c’est la solution à tout vos problèmes!

  • Je dis ça avec ironie car les derniers sondages placent Sarko 1er en tête, si des élections avaient lieux. C’est dire comment les veaux sont abrutis par la propagande.

  • Moi je suis au Canada et même si ce n’est pas comparable avec la France (et l’Europe) je sens que le gouvernemaman est en train de prendre les mêmes mauvais plis que les gvt européens. Règlementations de plus en plus nombreuses avec les cortèges de taxes pour payer les tamponnes-papiers qui doivent superviser tout ça, interdictions de tout et de rien, impôts-taxes-écots, prix exorbitants, négation de la culture en place et glorification de celle du premier papous venu. Moi je voudrais bien partir d’ici mais là je ne sais plus où aller puisque c’est partout pareil….

    • Au moins vous n’avez pas de références continuelles « aux heures les plus sombres de la France » et aux mémoriels bihebdomadaires sur la Shoah.

  • J’ai rarement été aussi en accord avec un article, tout est dit, bien dit, franchement, sans langue de bois, trop habituelle.
    Le premier devoir d’un chef de famille est de protéger celle – ci, avant de vouloir faire la révolution derrière un écran ! ou croire à un hypothétique homme providentiel, qui de toute façon récupérera la Fraônce, en déliquescence, endettée, ruinée, assistée, et à gauche !

  • Investir pour des matériaux de moins en moins cotés… une bonne solution pour se rembourser la dette publique.

  • Moi c’est décidé, je pars en Grèce…!

    Et puis avec un peu de chance, après tous ces « ajustements » pour faire plaisir aux banques, on y aura une bonne vieille dictature de droite, comme ça pas de débat et pas de socialistes…!!!

    le confort intellectuel, quoi !

    (quant à « s’emprunter à soi-même », c’est facile: à la rubrique crédit la même somme qu’à la rubrique débit…c’est ce que fait la banque qui prête 100 quand elle n’a qu’1 ou 2 de réserve…il suffit d’y être autorisé…l’argent n’est-il pas de la dette? Et la « dette » en France n’a-t-elle pas commencé en 1973 ?)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_du_3_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France

    (avant de traiter les autres d’andouilles, argumentez plutôt, c’est plus intéressant dans le débat.merci)

      • Un bon débat d’idée ne va pas sans insultes : « ignares », « cuistres », etc..!.
        Tout à l’honneur de ceux qui se croient autorisés, depuis la hauteur de leur « pensée lumineuse », à les proférer contre la moindre idée qui pourrait contrarier leur petit confort intellectuel…

        Je constate que tous ces articles tendent à en finir avec tout doute sur le bien fondé de cette loi (qu’on ne saurait remettre en cause puisque cela a déjà été débattu par les « non-ignares »)…

        Tous à Chypre les gars…Pas d’alternative possible…Et le débat est clos !

        • on dit bien d’ailleurs qu’
          « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis »…

        • Vous prenez tout le monde de haut, vous croyez tout de même pas qu’ils vont vous applaudir? Du reste, pour ce qui est d' »ignare », y’a pas d’insulte, dans la mesure ou c’est vrai.

          En ce qui concerne l’article, j’en suis arrivé aux mêmes conclusions: mettre suffisamment d’actif liquides de côté pendant que c’est encore possible et passer un frontière, n’importe laquelle quand ça va devenir chaud. A un moment donné, il va être beaucoup plus facile de sauter dans un avion à Genève ou Londres qu’à Paris.

          Les US me semblent encore un choix valide. Comme d’autres l’ont déjà dit, la prolifération des armes est un vrai bon point pour moi, et la pensée libérale y est encore très ancrée. Et puis c’est pas si loin de certains pays d’Amérique du Sud intéressants du point de vue de la liberté, en cas de besoin.

          De toute façon, il ne faudra pas partir dans les derniers.

          Espérer lutter en France est totalement illusoire. Et puis lutter pourquoi? La terre est la même qu’ailleurs, Que nos ancêtres y aient vécut ou non, la culture est sur le déclin depuis que le ministère du même nom en a la charge, peut-être même avant (voir à ce propos l’état lamentable du cinéma, de la télévision, de l’art…). Les proches peuvent être un bloquage, mais j’ai bien peur que la fuite devienne bientôt un question de survie.

          Pour l’instant on ne joue que notre liberté, c’est déjà pas mal, mais ça pourrait bien empirer. J’ai crois que quand ça va commencer, tout va aller très vite.

          Bref, moi aussi je bosse mon Anglais.

        • C’est à dire que quelqu’un comme H16, par exemple, a passé littéralement des années à démonter les bêtises que vous dites.
          Vos « arguments » sont archi connus, lieux-communs parmi les plus médiocres.
          Alors, que voulez-vous, on est humain, on se lasse.
          Au moins, H16 vous a pointé du doigt la bonne direction. Suivez les liens, ça aide.

    • Tiens, je vais tout de suite me prêter 1G€.

      Je suis riiiiiche !!!!

  • Je n’ai jamais vu autant de commentaires en si peu de temps à un article sur contrepoints. 2 conclusions possibles :
    – pessimiste : Il est vraiment temps de partir.
    – optimiste : de plus en plus de gens sont sensibles au libéralisme .

  • Vous êtes clairvoyant et c’est bien, mais moi je suis Suisse et notre société n’a pas vocation à accueillir toute la misère du monde. Fuir, c’est facile. Vous importer des immigrés analphabètes en France, vous mettez en place le politiquement correct et le socialisme et ensuite vous rappliquez en Suisse. Pour preuve, la seule ville qui est une poubelle dans notre pays, Genève: 50’000 français frontaliers. Faites le travail chez vous et vous aurez notre considération.

    • Merci bien, mais je n’ai importé personne, je n’ai rien mis en place en France.

      Il ne tient qu’à la Suisse que les gens qui y entrent y fassent leur part. Si vous voulez que la misère reste à la frontière, la solution n’est pas de la fermer, mais de s’assurer qu’il ne soit soit pas possible d’y vivre en assisté (ce qui est l’une des choses que la France n’a pas comprise, d’ailleurs). La suisse n’acceuillera pas la misère tant qu’elle ne fera rien pour l’appâter, dans le cas contraire, elle n’aura pas besoin d’immigration pour s’écraser.

      Je crois bien que les transfrontaliers sont loin d’être le seul problème problème de Genève.

      Fuir n’a pas à être facile ou difficile. Chacun a le droit de s’établir ou bon lui semble.

      Ce ne sont pas les immigrés illettrés et mal éduqués qui sont coupables de s’être installer en France. C’est la France qui est coupable d’avoir rendu cette situation possible, et d’avoir fait qu’il soit possible d’y vivre en étant porté par l’ensemble des contribuables. L’immigration a accéléré les chose mais ce n’est pas ça qui à condamner la France. Il serait bon de ne pas l’oublier.

      Cela étant dit, la Suisse n’est pas l’une de mes destinations possible, ou alors comme pays de transit.

      • je voulais répondre c’est clair au commentaire de notre ami suisse qui demande à nous autres Français de faire le travail chez nous.

    • Croyez bien que je vous comprends, Friederich. Je partage d’ailleurs le même sentiment.
      Mais j’ai du mal à dire à mes amis, ma famille, qu’il l’ont bien cherché et qu’ils restent en France pour souffrir…
      Que voulez-vous, parfois, entre 2 brochettes de bébés communistes, j’ai un cœur… 😉

    • Le problème n’est pas les frontaliers, on a aussi beaucoup de frontaliers à Bâle et de plus en plus en Suisse-alémaniques. Le problème, c’est la politique genevoise qui s’inspire un peu trop de la politique française.

      Et cela aurait été probablement pareil dans tout le reste de la Suisse-Romande, s’il y avait eu d’autres villes de l’envergure de Genève.

    • Ca ne vous gêne pas trop de faire votre fortune sur cette « poubelle » ?

      Que je sache la suisse n’est riche que parce qu’elle a accepté les fortunes des Européens, non ? Bon c’est avant qu’on vous tire l’oreille et que vous décidiez en toute bravoure de vendre les clients qui vous ont fait riche … Ensuite quoi déjà ? Vous allez piquer le pognon comme vous l’avez fait pendant la seconde guerre mondiale ???

  • Pas besoin d’aller à l’autre bout de la planète. Autant partir à la campagne avec un peu de terrain pour le potager, des armes, etc.

    • Et puis une bonne combinaison anti-nucleaire aussi, tant qu’on y est…

      Avec toutes ces réacteurs qui nous entourent pour nous fournir de la bonne électricité « en toute sécurité », on ne sait jamais…

    • Que pensez-vous de partir en Grande-Bretagne ?

      • Bof… Ils sont derrière nous sur la pente glissante, certes. Mais pas si loin. Comme l’Allemagne. Le grand avantage, c’est la livre sterling. Merci Maggie. Mais cela suffira-t-il ? C’est qu’ils socialisent beaucoup aussi, là-bas…

    • Moi c’est le truc des armes que je ne comprend pas trop. Quand vous allez avoir des miséreux qui vont venir vous demander de la nourriture vous allez tirer dessus? Vous allez tuer tous ceux qui vont se présenter chez vous? Des armes! Quand la police va venir vous extirper de votre tanière parce que vous êtes complètement zinzin de tirer sur les gens vous allez aussi vous barricader et tirer à vu sur la maréchaussée?

      • «Quand vous allez avoir des miséreux qui vont venir vous demander de la nourriture vous allez tirer dessus?»

        Ça dépend comment ils se présentent.
        S’ils viennent en gang de 20 personnes, font les maisons et tuent leurs occupants, je n’hésiterais pas à tirer.
        Quand l’homme a faim, il redevient un loup.

        http://lesurvivaliste.blogspot.be/2012/03/bienvenue-en-enfer.html

        Quant à la police, vu qu’il n’y aura personne pour la payer, faudra pas compter sur elle.

    • vous savez jardiner ? elever des bètes ? le terrain, vous l’avez ? sinon, il sera difficile d’acheter, tous les terrains sont orientés par la safer vers les gros cerealiers qui sont en train de s’enrichir avec le blé a 250 euro la tonne.

  • L’auteur devrait fumer un pétard plutôt que d’écrire autant d’âneries …
    Certes il est urgent d’aligner le montant des pensions sur le calcul des 25 meilleures années … Et supprimer la fonction publique …
    Mais rien de catastrophique ….

    • Je vous suggère, quant à vous, d’arrêter d’en fumer.
      Ainsi, l’esprit clair, certaines notions deviendraient abordables…

  • Bref tout ce que je dis avec insistance à mes proches et à toute personne des que j’en ai l’occasion se met en place!Tout à coup j’ai l’impression de ne plus être seul à radoter dans mon coin!Donc en effet nous finirons comme l’ex URSS ( en ce moment on est en pleine perestroïka et glasnost mené pitoyablement par Hollandebachev).Puis quand le système se disloquera (quand je ne sais pas , je ne suis pas devin), nous vivrons la même chose que la population Russe a vécu a la chute du système soviétique.Et nous en voyons déjà les premiers symptômes comme la pauvreté généralisée ou la très forte montée de la criminalité ou de la consommation d’alcool et de drogue…En bref accrochez vos ceintures !

  • Lu sur zerohedge, à propos de l’australie :

    Tell Simon Black he’s bloody dreamin’!!! He’s a shill.

    I wish I was this optimistic about my country’s financial well being, but there are way too many domino’s poised to fall(and are falling/have fallen).

    We are some of the most indebted consumers on this planet.

    Our government is a dysfunctional basket case. Fools, idiots and theives, the lot of them. The ultimate in self-serving bureacrats a nation could wish for. Policy’s are a debacle – mismanagement and unmitigated waste of resources – pink batts, building school halls revolution, carbon tax, set top boxes farce, NBN blowout, « new » tax on super…the list goes on.

    We are one of the most over-governed and regulated countries.

    Our property bubble is of epic proportions. The government, RE industry and banks are doing their best to keep this bubble inflated as they know when this thing pops there will be fuckedness of ‘epic proportions’ for the consumer, RE, banks & government. And our manufacturing and retail sectors are currently in the toilet. Might also be worth checking how well our automotive industry is doing.

    Our isolation is a double edge sword – we were late to party in arriving and soon to be leaving.

    Here’s a couple of headlines from today’s Oz paper’s –

    http://www.theage.com.au/opinion/political-news/carbon-price-cash-to-leave-budget-hole-20130417-2i0ml.html

    http://www.theage.com.au/business/mining-and-resources/woodside-ditches-next-expansion-plan-20130418-2i1ml.html

    after dropping a $40B LNG project just last week.

    http://www.theage.com.au/business/mining-and-resources/woodside-dumps-browse-lng-plans-20130412-2hp8c.html

    Australia is not immune from the stupidity of the few. The ugly has already started. Lets revisit in 12 months and see how we’re looking then.

    http://www.zerohedge.com/news/2013-04-17/australia-new-switzerland#comment-3464054

    Bref, sur le dégradé des chemises sales, ou se situe vraiment l’australie par rapport à la France ? Est ce seulement possible de le savoir sans se résoudre à mettre les pieds dans le plat ?

  • Contrepoint, lorsqu’ils nous annonçaient leur bon voeux cette année avaient une résolution à nous recommander : Etre optimiste…

  • L’auteur ne mentionne à mon avis pas assez un point important: avoir ses papiers en règle. Passeport, carte d’identité, extrait de casier judiciaire, quitus fiscal ou je ne sais quoi… La plupart de ces documents ont une durée de vie courte et il est pénible de les renouveler, mais c’est à vous de voir si vous ne regretterez pas de ne pas l’avoir fait lorsqu’il sera trop tard. Quant aux documents à durée longue (passeport) là carrément aucune excuse: renouvelez-le s’il n’a plus beaucoup de temps avant son échéance.

    Un passeport dure 10 ans. Celui dont le sien expire dans un an ou deux prend à mon avis un gros gros risque. En revanche, il n’y a aucune pénalité particulière à renouveler un passeport avant l’heure.

    Lorsque sera venu le temps de partir, la France sera dans un tel état qu’il y a peu de chances que ce qui reste de son administration se charge encore de tâches triviales et sans intérêt pour elle, comme le renouvellement de documents de voyage échus.

    Mais ceux-ci continueront à être réclamés à l’étranger, ainsi que tous les documents nécessaire à l’installation locale. Bonne chance pour les obtenir dans un pays en crise, à fortiori depuis l’étranger! Des milliers (millions?) de Français seront ainsi pris en otage.

    Alors pour la paperasse comme pour le reste, mieux vaut prévenir que guérir.

    • Très bonne remarque !

      • Je viens de lire l’article, la totalité des commentaires, j’ai brièvement commenté quelques-uns d’entre-eux… Ce qui est décrit, cela fait longtemps que je le prévois, peut-être une déformation professionnelle (Prof d’histoire), mais aussi dramatiquement raisonnable que tout cela puisse paraître, quelque chose en moi se refuse à y croire (l’optimisme de la volonté?). Ceci étant, ma famille réside en Espagne, je travaille aux Antilles, et j’encourage mes enfants à penser à l’Australie ou à la Nouvelle-Zélande, au demeurant merveilleuses terres de rugby. Effectivement, les choses risquent d’aller vite, les aéroports risquent d’être pris d’assaut ou bloqués par des grèves. Objectivement, un retournement de situation brutal avec perte de confiance des investisseurs et flambée imparable du coût de la dette acculant l’Etat à la faillite est un scénario dont à presque du mal à comprendre qu’il ne soit pas encore là. Vu le degré de compréhension du système économique dont notre peuple fait montre, les débordements violents sont plus probables qu’en Espagne, où malgré le folklore des indignés le peuple fait preuve d’une patience héroïque. Les souvenirs de la guerre civile y existent encore, et l’on sait ce que coûtent les rues en colère. Je tiens juste à remercier l’auteur de l’article, la plupart des commentateurs, généralement censés… Si l’on sort de cette situation sans drame, jamais depuis juin 40 on n’aura côtoyé l’abime de si près. Si l’on va vers le drame, il ne faut pas raisonner avec ce réflexe inculqué de chercher une sécurité garantie quelque part: cela sera risqué, difficile, il faudra de la chance et surtout la tête froide. Si l’on est déjà hystérique à la seule évocation du problème, c’est mal parti. Des sentiments contraires m’agitent d’ailleurs, la peur bien sûr, mais aussi l’excitation face à cette aventure qui briserait enfin cette routine grise post-soviétique dont le pays se meurt. Souvenons-nous que l’existence n’est pas garantie, que la santé n’est pas garantie, que le confort n’est pas garanti, mais que nous sommes nés pour vivre libres. Le long débat sur les meilleures options à suivre est un peu vain, chacun doit se préparer à sa façon, et tel réussira en restant, tel autre en partant. Une seule chose me semble assez évidente: il faudra être armé. Si le ciel nous tombe sur la tête, il ne s’agira plus de conserver notre confort, mais notre vie. Merci encore à Contrepoints, seul véritable espace encore à l’abri de l’idéologie qui empoisonne ce pays, depuis son extrême gauche jusqu’à son extrême droite. Je crains que bientôt les activistes spécialistes ne s’acharnent à saboter vos commentaires comme ils l’ont fait avec tous les autres journaux en ligne qui n’étaient pas assez à gauche. Les libéraux ne peuvent par essence lutter sur le terrain de la propagande…

        • Le problème,c’est que ce n’est pas toujours facile d’obtenir un visa pour vivre dans un pays hors UE.
          J’hésite de partir vivre en Angleterre ou à Malte.
          Quelqu’un a une idée si Malte a un gros risque de s’écrouler?

        • Excellent commentaire. Merci de participer…
          Une remarque sur le dernier point : Les libéraux sont ici chez eux, et ont un sens du droit de propriété aigu. N’ayez crainte… 😉

  • Cette mode d’annoncer l’avenir.
    C’est meme plus du liberalisme, c’est en train de devenir la congregation annuelle des astrologues.

    Si vous regardez bien, tous ces articles catastrophistes sur les blogs liberaux commencent curieusement a ressembler aux articles sur le rechauffement climatique: il y a vraiment des faits inquietants, mais rien qui permette d’extrapoler une catastrophe a ce point-la…mais d’un article a l’autre c’est la surenchere.

    En fait quelle que soit l’epoque, si on est persuade que le monde est sur le point de s’effondrer, il y a 10 faits inquietants par jour pour le prouver.

    • Ce n’est pas comme si la Grèce avait fait défaut malgré les milliards dépensés pour l’éviter…
      La France est grosso-modo dans l’état de la Grèce d’il y a 5 ans. Mais sans personne avec les reins assez solide pour amortir sa chute.

      Cela dit, bonne remarque… Mais il y a une différence entre le RC est la catastrophe qui arrive : Ce sont des libéraux qui l’annonce, elle. Et les libéraux ont un track-record plutôt bon dans le domaine de la prévision économique…

      • Je ne trouve pas que les liberaux soient particulierement habiles a predire l’avenir.
        Si on regarde a posteriori, chaque ecole economique a son Roubini qui a bien prevu ce qui est arrive. Mais a chaque fois c’est un marginal…je veux dire que la valeur de sa prediction n’etait pas du tout evidente au moment ou il l’a faite (s’il avait ete vraiment cru, sa prediction n’aurait pas pu se realiser…). Forcement apres coup il se trouve en avant comme n’importe quel astrologue qui a vu correctement quelque-chose.

        L’economie est impossible a prevoir. En general on discute pendant 50 ans des raisons d’une crise apres qu’elle ait eu lieu. L’economie est impossible a prevoir parce qu’elle est beaucoup plus chaotique que n’importe quel phenomene naturel (meteo).
        La meteo est deja impossible a prevoir au dela de quelques semaines a cause de son cote chaotique. Les erreurs de prediction, infimes au depart, ne font que se renforcer. Les equations de la mecanique des fluides divergent (et c’est enorme).

        Maintenant imaginez un meteorologue qui aurait a prevoir le temps qu’il va faire, si chaque molecule d’air etait capable de decider toute seule si elle allait suivre ou pas les autres….si chaque molecule d’air pouvait causer des perturbations dramatique sur des milliards d’autres (une mine d’or qui s’effondre, une plateforme petroliere qui brule, une guerre, un virus, un volcan, un tsunami un tremblement de terre).

        Je pense que predire l’avenir economique est un jeu de dupes. Faire une liste de scenarios, au conditionnel…d’accord. Decider comme je vois trop souvent que tel ou tel scenario est LE futur…ca nous fait vraiment passer pour des clowns. Ca fait 5 ans passes que tout doit peter…pas une mois ne passe sans que je lise une catastrophe annoncee, inflationniste, deflationiste, immobiliere, bancaire, militaire, revolutionnaire, guerriere, humanitaire… et bien pas de bol, ca a simplement continue a merdouiller, de plan bacle en plan vaseux, exactement comme ca merdouille depuis 3 siecles passes en Europe 🙂
        En vieillissant on arrive a un age ou l’on a une meilleure vue d’ensemble….et on se dit « mais qu’est-ce que c’est que ce cirque » comment ca peut tenir cet echafaudage branlant et vermoulu?
        On a l’impression que c’etait mieux avant et que l’ecroulement est proche…mais ca n’est pas forcement le cas….la plupart du temps c’est une mediocrite constante, mais on n’en avait pas conscience en etant plus jeune.

    • Suis d’accord avec gnarf : on dramatise. Même si on dévale effectivement les étapes à toute allure, on a encore quelques années avant que ça devienne franchement grave.
      Ce qui au demeurant ne change rien à la pertinence des conseils donnés. Envisager le pire et s’y préparer coute infiniment moins que se faire cueillir à froid.
      En outre, organiser sa mobilité n’est pas seulement défensif, c’est aussi la possibilité de vite profiter d’occasions qui se présenteraient.

      • P

        il se peut que la dégringolade prenne plusieurs années mais il se peut que ça se fasse à toute vitesse. Un coup de chaud sur les taux et tout fout le camp. Les coups de chaud sur les taux, cela est déjà arrivé …

  • À ceux qui parlent de se battre : où, quand, comment ?

    En votant ? Il n’y a pas de candidats.

    En m’abonnant à une mailing list ? En rejoignant un groupe facebook ? En envoyant de l’argent à une asso ? En écrivant des articles et en créant des images de propagande ? Tout cela, je peux le faire depuis les antipodes.

    Quels sont les actions concrètes que nous devons entreprendre ? Quels sont nos objectifs à court terme et comment allons nous les atteindre ? Quelles perspectives ?

    C’est bien joli de vouloir « rester se battre » mais s’il s’agit simplement de continuer bravement à entretenir le système et de couler avec lui pour l’honneur, franchement, ça fait pas rêver…

    À contrario, l’exil offre à la fois l’espoir d’échapper au crash et la perspective de participer ensuite à la reconstruction.

    • Voilà…
      « Rester se battre », c’est juste une excuse pour protéger son confort d’aujourd’hui au prix de celui de demain.

    • La meilleurs chose que vous pouvez faire pour vous et l’humanité toute entière : barrez vous et laissez ce système se casser la gueule une bonne fois pour toute, pour que l’histoire puisse enseigner à vos enfants, où ont amené toute l’arrogance et l’horreur de ce pays gangréné par son vice.

      Certes nous libéraux sommes forts de nos connaissances économiques et politiques capables d’anticiper tous ces phénomènes contre lesquels nous nous battons.

      Mais sachez que les intellectuels, les cerveaux de ce pays ne sont pas du côté de la liberté, et que rester y vivre vont condamne à une vie de lutte permanente, une lutte usante. Ces gens qui vous entourent, veulent se battre pour plus de servitude ! Pour asservir chacun à l’autre jusqu’à la mort. Vivez avec les personnes qui aiment et reconnaissent encore ce qu’est la liberté. Venez dans un pays du Commonwealth of nations ou bien tous ceux décrit par l’auteur comme la Suisse, les USA ou Singapour.

      Pour ceux qui ont peur par rapport à l’engagement financier de quitter leur pays ou de se retrouver avec un job beaucoup moins payant, sachez que quand il sera trop tard, l’argent ne pourra plus vous sauver, et qu’il ne vous restera plus que vos larmes.

  • De Gaulle n’est pas un homme providentiel, c’est l’homme qui a permis au communisme et autres socialismes de faire durablement son trou en France, afin de tous nous y engloutir.

    • C’est sûr que sans lui on aurait gagné de ne plus apprendre le français.

      Par contre il y a une certitude c’est qu’avec des champions de la démago on a pas gagné, le pire n’est pas derrière.

    • Tout à fait d’accord. Les gens sont peu consciencieux de tout le mal que De Gaulle a fait à la France. Les résistants et les américains sans ce général pédant et prétentieux se seraient tout aussi bien démerdé. De Gaulle a cru intelligent de socialiser le système pour éviter aux communistes de prendre le pouvoir.

      Peut être que si les communistes avaient pris le pouvoir plus tôt, les français n’auraient pas eu le gout de se diriger petit à petit sur la route de la servitude qui nous ramène à l’expérience fantasmagorique que les français ont toujours voulu vivre : une bonne société communiste.

      Pour avoir connu beaucoup d’étudiant d’Europe centrale et d’autres pays anciennement communistes, je sais qu’une fois un pays sorti du communisme ou du socialisme, plus jamais il ne retournera en arrière ! Sa population, complètement traumatisée par cette expérience inhumaine garde en sa mémoire la trace des horreurs.

      Malheureusement pour ceux qui restent, vous serez déchiquetés jusqu’à la dépression pour avoir voulu vivre avec ces engeances de vipères, qui vous sucerons jusqu’à la moelle, toute votre substance vitale, votre avenir, vos enfants, votre capital et votre argent.

      Amen

      • « Pour avoir connu beaucoup d’étudiant d’Europe centrale et d’autres pays anciennement communistes, je sais qu’une fois un pays sorti du communisme ou du socialisme, plus jamais il ne retournera en arrière ! Sa population, complètement traumatisée par cette expérience inhumaine garde en sa mémoire la trace des horreurs. »

        Ce n’est pas vrai du peuple russe.

        « vous serez déchiquetés jusqu’à la dépression pour avoir voulu vivre avec ces engeances de vipères »

        Vous devriez essayer le yoga.

  • Pour avoir connu le Québec, qui est une France en atténuée à tout point de vue (politisation, tendance socialiste, moeurs) ce qui peut la rendre agréable pour nous du fait de son édulcoration, et le Canada anglophone avec l’Alberta, c’est un fossé entre les deux.
    Si demain je dois partir (et vu que je dois revenir en France, j’y réfléchis très, très fort) c’est du coté de Calgary ou de Vancouver que je retournerai. Juste à m’habituer aux hivers de 6 mois et à la neige en Août.

    • C’Est plus simple d’avoir sa RP (résidence permanente) en tant que Français vivant au Québec aussi.

      Moi je l’ai. Certes le Québec est mauvais élève du Canada mais c’est toujours mieux que la France.
      Au pire, je pourrait toujours changer de province sans trop de problème 😀

  • Excellent article, bravo et merci. Vous êtes loin d’être pessimiste, car vous donnez des pistes de solution.
    J’aime retenir notamment votre « Il est ainsi peu probable qu’un homme providentiel – un De Gaulle moderne – en émerge pour prendre la tête de la nécessaire reprise en main des fonctions régaliennes de l’État. »
    Notre « élite dirigeante » ne semblant pas être à la hauteur, nous, individus, que pouvons nous faire? Que puis je faire? La est l’unique question que je me pose actuellement chaque matin en me réveillant.
    Je refuse l’individualisme. Je refuse de me plier à un destin aveugle. La chance va et vient, il faut la saisir, la malchance va et vient, il faut la surmonter. Mais jamais, jamais, je ne m’assoir ai au bord du chemin pour exhiber mes plaies en criant: « c’est la fatalité! »
    En juillet 1939, le Général de Gaulle disait: « Nous sommes, nous, la France au bord de l’abîme ». Ça n’a jamais été aussi vrai.

    • De toute façon, ce ne sont pas les zelus de façade qui ont le pouvoir ici 😀
      Ils sèrvent juste a épater la pietaille croyante et sèrvile face a n’importe quel porteur de chapeau 😀

  • Pour qui aime sa vie et ses proches, voilà de saines recommandations. Pour ma part, voilà 2 ans que je suis ailleurs, refaisant ma vie avec la certitude que les français ne vivent que l’introduction du cauchemars.

  • Faut ‘il rappeler que les nantis,ne paient plus d’impot depuis longtemps en France, je crois ?
    Ne dit ‘on pas que niko 1 er; n’a pas payé d’impot en france depuis des années ?
    Cèrte, rappeler que les lois sèrvent a légitimer les plus iniques injustices 😀
    Cèrte,les gens de la mafia qui se vautrent dans les textes qu’ils ont initiés ne peuvent que s’en sèrvir pour plus encore nous spolier 🙂

    • c’est pour cela que notre gégé national n’a pas payé 145 millions d’euro d’impots !
      faudrait peut être arrêter l’alcool cela ne vous réussi pas !

      • Je ne suis pas èsclave de l’alcool,moi, mais ,j’ai entendu parler de paradis fiscaux moi 😀
        J’ai egalement lu que le fric defiscalisé issu des commerces non fiscalisés (drogue sexe, armes, organes etc…)representaient de nombreux milliards 😀
        Bon, je n’ai pas les chiffres en tête .
        Je crois que mon argumentation doit suffir .
        Je vous laisse donc dans votre monde de bisounours d’un autre age 😀

    • « Faut ‘il rappeler que les nantis,ne paient plus d’impot depuis longtemps en France, je crois ? »

      Heu… Vous n’avez pas l’impression de schématiser à l’excès ? Si les riches ne payaient pas, ils ne partiraient pas…

      À moins que, pour vous, 100% des nanties soient fonctionnaires. Mais alors, vous reproduisez le schéma marxistes : deux classes, une lutte.

      • Oui,je schematise souvent trop,car je crois que les autres se tiènent au courent des infos de base .;-)
        Je me concidère comme ces naifs, qui ont toute leur vie craché au bassinet et qui réalisent amèrement que nous nous sommes bien fait arnaqués avec nos retraites ,puisqu’il est bien possible qu’elles soient menaçées a plus ou moins brève échéance .
        Il y a quelques années, je me suis rendu compte que dans la vie c’est chacun pour sa peau ……………. 😀
        Les plus malins ont fui ce pays depuis longtemps ,il me semble ,mais ils sont jeunes eux .
        Donc le risque est pour les vieux je crois,et c’est surement fait exprés .

  • Et Israël alors ?
    c’est un pays qui correspond exactement aux critères de l’auteur qui pourtant n’en parle pas, j’aimerais savoir pourquoi une économie en pleine croissance qui attire de plus en plus d’investisseurs qui est devenu l’un des tous premiers leaders du monde numérique si ce n’est pas le leader mondial car toutes les grandes marques y ont installé leurs centre de R&D.
    De plus c’est un pays qui pratique une économie libérale, où le francais est largement répandu, alors pourquoi ne pas en parler ?

    • Israël reste tout de même un État très socialisant. Dynamique, oui, mais pas sans bureaucratie.

    • L’auteur n’en parle pas car le but de l’article n’était pas de classer tous les pays du monde en fonction de leur degré de liberté (travail qui par ailleurs est réalisé régulièrement. Voir ici : http://en.wikipedia.org/wiki/State_of_World_Liberty_Index)

      C’est dans ces termes que des noms de pays ont été donnés :
      « Quels pays choisir ? C’est beaucoup une question de préférences et de contraintes personnelles. Mes critères furent les suivants : hors zone euro, francophone ou anglophone, peu d’inflation, culture libérale bien ancrée, état des finances publiques correct, niveau de vie élevé. Ça m’a laissé avec les choix suivants : Suisse, États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle Zélande, Singapour, Hong Kong. J’ai choisi la Suisse : francophone, proche de la France (ce qui pourrait s’avérer être un défaut, si la situation se dégrade trop violemment en France), culture similaire. À vous de voir avec vos propres critères. »

      Aucune prétendance à l’exhaustivité, donc, mais la reconnaissance de la partialité de chacun.

  • Cet article est soit un ramassis de merde, soit écrit par un idiot qui ne comprend rien à ce qu’il lit… Dès le début il parle de, je cite:  » les suivants : la hausse des taux d’intérêt des OAT françaises (Obligations A Terme)  » je clique sur le lien et ça dit tout l’inverse! La France n’a jamais emprunté à un taux aussi bas! Le PIB n’a jamais baissé! Il augmente légèrement certes mais il augmente…. Bref marre du France bashing! Faut arrêter de dire que tout va mal! Merde ces gens ont-ils vraiment voyagé pour larmoyer à ce point sur leur sort? Mon cul sur sa vie en Grèce! Je ne lis même pas le reste car je sais que ce sera aussi minable. Encore un article orienté qui doit provenir de l’UMP étant donné les conseils donnés…

    • Encore un con qui ne sait pas lire, apparemment… Le lien vers les taux des OAT est informatif. Et quand je dis qu’il faut surveiller des signes, c’est que justement, ils ne sont pas tous là…
      C’était pourtant du bon français.
      Donc, le « ramassis de merde », tu fais bien de ne pas le lire : C’est clairement hors de ta portée, mon gars…

  • Je corrige , soit écrit par un idiot soit par un militant UMP… A+

  • Le site Contrepoints n’a pas vocation a servir de plateforme publicitaire à des mouvements politiques communisants.

    • Donc apparemment la France va mal depuis que les socialistes sont au pouvoir! Avant il y a eu 10 ans de UMP et tout allait mieux, n’est ce pa? Et si c’était le système ultra libéral qui était la cause du mal de nos économies ? Le libéralisme c’est l’appauvrissement d’une part de plus en plus grande de la population au profit d’une minorité qui ne cesse de se rétrécir en nombre mais de plus en plus riche. Et ce mal est en train de s’étendre a tous les pays, installée en NZ depuis plus de 8 ans, je vois la situation de ce pays s’aggraver depuis l’arrivée au pouvoir du National il y a 5 ans, un parti qui copine avec les multi nationales et les puissants (comme par hasard) et vend de la baisse des impôts a tout vent. Résultat la population s’appauvrit et le taxu de chômage est a un point culminant historique. Alors cher auteur, votre article ne tient pas la route. Ce qui aurait été intéressant, c’est de nous parler des bons exemples venant de la Scandinavie, modèles plus sociaux (si je dis socialistes vous allez mourir) qui prospèrent ou du moins, vont moins mal! Le problème en France, ce n’est pas le socialisme ou le libéralisme, c’est juste du a une caste politique digne des soviets, UMP et PS dans le même sac, nomenklature corrompue formee par cette sinisitre ENA et qui vivent (très bien merci) sur le dos du pays!

      • Le libéralisme, ce ni le socialisme à la sauce UMP, ni le socialisme à la sauce PS. Dans l’article, j’ai noté : « les institutions françaises et la classe politique ne sont pas taillées pour gérer des problèmes de cette ampleur. Elles ont créé le problème et l’entretiennent depuis plus de 40 ans. Comme en Grèce. Ne comptez pas sur elles pour le résoudre. »

        Le libéralisme appliqué en Nouvelle Zélande, c’est ça : http://www.contrepoints.org/2011/07/16/34643-diagnostic-pauvrete-4-la-liberalisation-de-la-nouvelle-zelande

        Quant à vos diatribes anti libérales, gardez-les donc pour Libération ou Le Monde, elles y seront plus appréciées qu’ici.

      • Les partis « majoritaires », ne sont que bonnet blanc et blanc bonnet ,car au sèrvice du pouvoir non elu du fric souvent sal ,je crois 😉
        Cèrte, ils en croquent bien au passage,il me semble 😀
        Pour le sieur pompidoux,il est dit qu’il a initié la dette de la franche pour « nous » endeter auprés de ses potes de la banque R ,je crois ? 😀
        Mais ceux qui lui ont emboité le pas, ne valaient surement pas mieux ,puisque dés 1980,je me serais cru en URSS tant la sagesse etait bafouée 😀
        Il y a d’ayeur de trés bons textes et d’excelentes videos qui illustent mes propos .
        Par exemple :
        http://french.ruvr.ru/2012_12_20/Qui-se-cache-derriere-l-Union-europeenne/

      • « Ce qui aurait été intéressant, c’est de nous parler des bons exemples venant de la Scandinavie, modèles plus sociaux (si je dis socialistes vous allez mourir) qui prospèrent ou du moins, vont moins mal!  »

        >> Hi, hi ! Les pays scandinaves, généralement présentés comme emblématiques de la social-démocratie, sont régulièrement vantés par la gauche. Pourtant, une analyse permet de montrer que le modèle scandinave est plus libéral qu’il n’y paraît.
        http://www.contrepoints.org/2012/02/22/70249-le-modele-scandinave-passe-a-la-loupe

        • @DoM : je m’exprimerai ici si je le veux! Je ne pense pas que ce site est celui de la pensée unique libérale a outrance. En tout cas les partisans de l’ultra libéralisme ne se singularisent pas par une grande capacité d’écoute et de tolérance mais cela ne me surprend pas. Votre lien pour la NZ est déjà ancien et ne donne pas l’image de la dégradation croissante de ces dernières années. Citer un article de plus de 2a ns d’age n’a plus aucun sens de nos jours, tout se dégrade a vitesse grand V. @ Marfaux: hi hi, oui on peut faire du social dans un pays libéral, je n’ai jamais dit le contraire hi hi!

        • Ce site est un site libéral, si. Financé entièrement grâce aux libéraux, qui mettent la main à la poche, il est également fourni en articles par des libéraux.
          Si nous sommes assez ouverts, effectivement, pour accepter la critique et les opinions divergentes, il se trouve néanmoins que les sophismes entendus mille fois pour être à chaque fois réfutés finissent par agacer un tantinet.
          La tolérance, ça va un moment. Mais ce site n’est pas là pour servir de plateforme de propagande aux démagogues socialistes. Libération et Le Monde, comme je l’ai dit plus haut, sont là pour ça, financés pour partie par nos impôts qui plus est.

          Par ailleurs, si j’ai mis un article « vieux » de deux ans, c’est qu’il était pertinent. L’auriez-vous lu et compris, vous auriez saisi qu’il s’agissait de comprendre l’origine de l’émergence du libéralisme en Nouvelle Zélande. L’histoire n’a pas à être réécrite, elle ne change pas au gré d’un « monde qui se dégrade à vitesse grand V. »
          Qu’aujourd’hui, la Nouvelle Zélande souffre un peu dans la tourmente mondiale n’invalide aucunement les choix qui ont permis, il y a 25 ans, de sortir le pays d’une spirale mortelle similaire à celle de la France aujourd’hui.

        • le site est peut être libéral mais comprend des propos certainement plus sensés que les vôtres. Vous me semblez bien excité et agressif , manquant totalement de recul dans vos articles. J’ai lu par exemple un article sur le choix du chômage écrit par un de vos confrères avec qui je suis totalement d’accord a part le passage sur le licenciement difficile en France, ce qui est faut par rapport d’autres pays pourtant anglo saxons. Soyez réalistes, si le Monde est dans cette situation, ce n’est pas a cause du social puisqu’il diminue partout. Au contraire, la dégradation a commencé depuis le démantèlement des blocs communistes comme par hasard et depuis que le libéralisme n’a plus d’opposition réelle ou de contre courant. Ça ne veut pas dire que je suis un partisan du communisme mais pas non plus du libéralisme. Le problème vient des gouvernements corrompus, qui sont inféodés au gros capital alors qu’ils sont censés veiller a l’équilibre et au bien être de tous les agents économiques de leur population et pas seulement une minorité. Voyez vous cher ami, je suis chef d’entreprise et expatrié (fuyant la France comme vous le dites), ce qui pourtant semble correspondre aux valeurs que vous défendez. Mais je vis bien si mes clients vivent bien et mes clients ce sont les particuliers (ça ne veut pas dire non plus que je suis partisan qu’on donne du fric aux gens sans rien leur demander en contrepartie.) et les PME, pas les gros nababs (grosses compagnies) que au contraire je fais vivre et qui ne cessent de m’exploiter et me saigner aux 4 veines.

        • Rassurez-vous, je ne suis ni excité, ni agressif. Au contraire, cet article est un exercice de calme et de pondération. Quant à mes réponses à vos commentaires, leur ton est en adéquation avec le vôtre. Vous tenez des propos tels que ceux-ci :
          – « Donc apparemment la France va mal depuis que les socialistes sont au pouvoir! Avant il y a eu 10 ans de UMP et tout allait mieux, n’est ce pa? »
          Homme de paille. Je n’ai jamais dit ça, au contraire.
          – « Le libéralisme c’est l’appauvrissement d’une part de plus en plus grande de la population au profit d’une minorité qui ne cesse de se rétrécir en nombre mais de plus en plus riche. »
          Mouais… Tout prouve exactement le contraire. Site libéral, propagande socialo –> Le Monde & Libé
          – « je m’exprimerai ici si je le veux! »
          Qui est agressif ? Vous êtes ici chez les libéraux. Vous vous y exprimerez tant qu’ils vous tolèreront. Le libéralisme étant une philosophie du droit, croyez bien que nous ne vous reconnaissons aucun droit à venir nous imposer votre présence. Vous pouvez vous exprimer en nous respectant, ou prendre la porte. Cette position n’est pas agressive, elle juste, morale.
          – « les partisans de l’ultra libéralisme ne se singularisent pas par une grande capacité d’écoute et de tolérance mais cela ne me surprend pas »
          Ce n’est pas en passant votre temps à nous attaquer de la sorte, sans le moindre argument, que vous serez toléré, c’est sûr. Vos affirmations péremptoires sont alors traitées comme elle le méritent : par le dédain.

          Cela étant, si, comme lors de votre dernier commentaire, vous soignez un peu plus à la fois le fond et la forme, vous obtiendrez des réponses adaptées et qui, je l’espère, vous conviendront mieux.

          D’ailleurs, vous y accusez le libéralisme d’être la cause des malheurs du monde depuis la chute de l’empire soviétique. Bien que cette thèse ait été démentie par les faits et la raison littéralement des millions de fois, je vais, pour vous, refaire une partie de ce travail :

          – Tout d’abord, il faut réaliser que la liberté permet le développement. Lisez cet article et regardez bien les tableaux de corrélation : http://www.contrepoints.org/2012/01/13/10961-index-of-economic-freedom-2011

          – Ensuite, comprenez que le « social » coûte de l’argent, et que celui-ci ne peut que venir de la poche des gens. Si ce social est géré par des gens que rien ne motive à être efficaces, comme c’est le cas dans l’administration publique, alors cet argent est mal utilisé. Lisez cet article pour bien comprendre à quel point la liberté est utile pour « faire du social » : http://www.contrepoints.org/2013/04/07/120782-oui-le-liberalisme-est-social

          – Enfin, demandez-vous, tout simplement, où vont les investisseurs. Ils ne vont pas placer leur argent là où ça ne rapporte pas, c’est-à-dire là où les socialistes et leur engeance rouge foncé sont au pouvoir. Ils vont là où le libéralisme a encore quelques mots à dire. C’est une des raisons qui font que l’accroissement du PIB/hab est nettement supérieur dans les pays libres qu’ailleurs.

          Méfiez-vous : Quand vous critiquez les grands patrons qui copinent avec les politiques, vous critiquez les effets du socialisme.

          Je vous ai indiqué des pistes de réflexion. Je vous invite maintenant à aller au-delà. Je me contenterai d’une citation de notre regrettée Maggie en guise de conclusion et d’avertissement : « Je n’ai jamais oublié que l’objectif inavoué du socialisme – municipal ou national – était d’accroître la dépendance. La pauvreté n’était pas seulement le sol nourricier du socialisme : elle en était l’effet délibérément recherché. »

        • Cher monsieur vous êtes agressif et excité, relisez vous et demandez vous pourquoi votre comportement entraine des réponses du même style que votre discours. Je trouvais votre site intéressant mais votre comportement personnel le décrédibilise surtout quand on lit les autres intervenants, vous n’etes pas au niveau et vous comportez comme un voyou! Vous êtes l’ayatollah de l’ultra libéralisme, mais mon pauvre gars, vous n’avez aucun sens de l’analyse, regardez le monde comme il se dégrade, et vous nous dites que ca ne vient pas de cette politique de libéralisme? Mais comment pouvez dire ca? Les régimes marxistes ont disparu de la Terre progressivement depuis 25 ans pour laisser la place au libéralisme! Il n’y a pas un mot a changer aux propos de Coluche: « le marxisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le capitalisme c’est le contraire! »
          Une fois de plus le libéralisme ne marche pas s’il n’y a pas de contrôle (normalement tache incombant aux gouvernements mais on connait leur niveau de corruption, quelque soit leur couleur) pour rééquilibrer les écarts entre les échanges économiques. Le Monde d’aujourd’hui est un gigantesque Monopoly qui se terminera par la confiscation de la richesse par juste une petite minorité et ne vous faites pas d’illusions, vous n’en serez pas de cette minorité et crèverez pour eux! Votre conclusion montre que vous n’avez rien compris, je ne suis pas socialiste et ce n’est surement pas la solution. Je suis pour un système libéral qui permette a tous les agents économiques d’un pays de vivre décemment.

        • Vous me répondez trop rapidement pour avoir suivi mes liens. Vous n’avez pas lu, pas compris, pas même essayé.
          Vous ne savez pas ce qu’est le libéralisme, vous vous contentez de répéter ce mantra – qui n’est même pas le vôtre – du « libéralisme, c’est le mâââl ».

          Ce n’est pas mon discours qui cause votre agressivité. Sur 250 commentaires, il n’y a que deux ou trois personnes qui se sont comportées comme vous. Toutes partageant vos opinions. Le point commun, ce n’est pas mon discours, ce sont les bêtises que vous professez comme des vérités établies. Vous ne voulez pas apprendre ou partager, vous êtes venu ici pour troller. Pas un argument construit, pas un chiffre, pas une étude… Rien, vous ne dites rien. Juste que le monde serait plus beau s’il s’habillait de la nuance de rouge que vous affectionnez le plus.
          Faites donc, trollez… Mais ailleurs.

  • Exemple d’une grosse bévue de prédiction !! 😉
    http://philippesilberzahn.com/2013/01/07/les-trois-erreurs-prediction-rapport-thery-autoroutes-information-1994/

    On doit pas en être forcement très loin. Si vraiment on pouvait prédire l’avenir, on vivrait sur un paradis….
    Bref, analyse intéressante, mais qu’un scénario parmi d’autres….

  • Bonsoir.
    Je tiens à préciser que j’ai écrit ce petit pavé, avant tout pour le poster sur un mur facebook, en réaction au post de ce message.
    Je suis virulent contre l’auteur, c’est uniquement parce que j’ai la flemme de le réécrire, qu’il ne le prenne pas pour lui; je voudrai juste débattre, et notamment obtenir ses arguments sur les OAT Et les CDS qui me paraissent faibles.
    Cordialement, Alex.

    ahahahah, ça fait un bout de temps qu’on a pas parlé, mais face à un article comme celui ci, je me dois de réagir:
    La France va mal, c’est un fait.
    Mais ce n’est pas un soucis français, toute l’Europe est dans cette dynamique, et une bonne partie du monde.
    Pour sa partie économique, sur les CDS et les OAT, c’est juste un tissu de conneries visant à manipuler, via un langage pseudo-économique, des chiffres qui ne sont pas significatifs (on a pas noté de défiance des investisseurs suite à la dégradation de la note de la France, notamment car les agences de notation ont perdu beaucoup de crédibilité durant la crise, il ne faut pas oublié qu’elles ont participé à la création des crédits subprimes, estampillés AAA).
    Après, ce qu’il suggère, c’est ce qu’on appelle en économie une « ruée au guichet », pour retirer ses avoirs en banque et éviter qu’ils ne « disparaissent ». Cette situation de ruée au guichet fait partie des situations les plus dommageables possible, pour le bien-être personnel et le bien-être général de la société car pour le coup, cela mettrait les banques en situation d’insolvabilité. On voit apparaître ici un phénomène « auto-réalisateur »: la peur du défaut de paiement des banques entraine la panique, le « bank run », et donc le défaut de paiement des banques.
    Et que faire de l’argent qu’on sort de la banque ?
    Le garder sous forme de liquidité ? La bonne blague, si la France s’écroule, l’euro s’écroulera avec elle, elle l’euro vaudra moins que du papier blanc.
    Le transformer en valeurs immobilières, l’or, l’argent ? Si on suit son article, et que tout le monde cherche à convertir ses dépôts en valeur plus « physiques », les cours vont flamber artificiellement, l’or va se raréfier (d’autant plus que les autres pays, anticipant le chaos, le rationneront).
    Après, imaginons le pire, que la France s’écroule, entrainant la zone euro avec elle, peu importe où vous fuirez (je tiens à rappeler que la situation des États-Unis est au moins aussi critique que celle de la zone euro, d’un point de vu économique), la crise vous rattrapera.
    Si la zone euro s’effondre, le monde suivra.
    Et il a le bon goût de parler de Chypre, et de la taxe sur les déposants (+ de 100000€ de dépôt, la dernière fois que je me suis renseigné).
    Et bien, la majorité des déposants chypriotes sont… russes… notamment les mafias qui s’en servent comme une plateforme « allé-retour » pour blanchir leur argent. taxer 10% des 27 milliards d’euros présents à Chypre est, je pense, préférable au refinancement des banques chypriotes à 100% par l’UE, ce qui reviendrait à donner l’argent du contribuable européen à des investisseurs russes. Moyen…
    Et juste, comme ça, je ne suis pas encore un « gros » déposant, mais je pense que cette taxe exceptionnelle des dépôts au delà de 100000€ pourrait et devrait être élargie à toute l’Europe; proposez cette taxe au référendum, je vous assure 75% de « oui », je dis pas que la volonté du « peuple » est la volonté « juste », mais ici ça pourrait être une solution envisageable pour combattre la crise efficacement, pour une fois.
    Continuons sur Chypre: l’alternative à cette taxe ? le financement total par l’UE ? Totalement injuste. La sortie de la zone euro ? du suicide à moyen terme: l’inflation massive que génèrera le financent de la dette chypriote ruinera le pouvoir d’achat des insulaires, et ils se mordront les doigts d’avoir voter « non » aux 10%.
    Pour ce qui est dans la situation politique en France, oui, les décideurs sont dépassés. Mais ce n’est pas le fait de Hollande, de Sarkozy, et de je ne sais quel guignol aux commandes du pays. La finance est mondialisée, la crise suit le mouvement. Les gouvernements n’arrivent pas à se mettre d’accord deux à deux. là est le soucis: l’asymétrie entre l’amplitude mondiale de la crise et les décisions régionales. A partir de là, la crise pourra être résorbée de deux manières: l’effondrement global du système, Chine, France, USA, Canada compris. Ou une direction mondiale de la lutte contre les déviances de la finance.
    Fuir ne sert à rien.
    Fuir aggraverait la situation.

  • Article inquiétant mais dont je partage totalement l’analyse. J’ai moi-même quitte la France il y plus de 15 ans avec ma femme pour la Suisse. Je ne pouvais pas y faire de doctorat et mon avenir professionnel était limite car je n’avais pas fait centrale ou polytechnique (j’étais pourtant si fier de mon diplôme d’ingénieur!).

    J’ai trouve un environnement très favorable a la vie et a la création d’entreprise en Suisse ou j’ai pu créer une société très florissante. On y embauche pas seulement des Suisses!

    Voila mon histoire d’expat:
    http://www.les-crises.fr/moi-pdg-expatrie/

    Pour la France mon projet serait de copier un peu le système Suisse:
    1. Décentralisation par région (fiscalité essentiellement région/commune)
    2. Démocratie directe: c’est violent en France, car il va falloir faire confiance au peuple… mais comme au bout du compte c’est toujours lui qui paiera le pots casses, ça me semble une idée qui tient la route (a terme…).

    Dom, contacte-moi si tu es sur la Suisse Romande, je serai heureux de t’inviter a déjeuner et on comparera nos expériences 🙂

    Aussi, je te recommande de rester cool dans tes réponses aux commentaires, même s’ils sont agressifs ou irritants. A la lecture d’un visiteur sans a priori, un commentaire grossier est toujours très dévalorisé par une réponse factuelle et polie (C’est également une bonne méthode anti-rechauffiste…)

  • Bonjour et merci pour cet article réaliste mais néanmoins alarmiste. Vous avez le mérite d’être factuel et pragmatique, contrairement à beaucoup qui tirent la sonnette d’alarme sans apporter d’éléments concrets.

    Jeune française de naissance, j’ai fait mes études pour être professeure. Alors que je m’apprête à faire mes premiers pas dans le métier de mes rêves, je doute de plus en plus de l’avenir de notre pays, auquel je suis profondément attachée.

    J’ai longtemps cru qu’un miracle se produirait, et au fond j’y crois toujours. Je pense néanmoins que partir n’est qu’une solution individualiste, si tout le monde quitte le navire, il sombrera, c’est une certitude. La véritable question c’est que faudrait-il faire, ensemble, nous citoyens français, pour empêcher cette fin d’arriver ? Car encore une fois, partir ne sauvera pas le pays, cela nous sauvera nous, mais ça ressemble un peu à du « chacun pour soi ».

    Par ailleurs, pensez-vous qu’il serait aisé pour des personnes âgées ? Les jeunes le peuvent encore, ils ont le temps de se former, d’apprendre des langues, de tirer plusieurs cordes à leur arc (c’est ce à quoi je réfléchis actuellement, puisque, si je dois quitter le bateau France, je devrais aussi renoncer à mon rêve d’enseigner, puisqu’il dépend malheureusement de l’Etat français). Bref, la jeunesse peut encore partir et « sauver sa peau », mais que faire des plus anciens ? Et comment ne pas culpabiliser au fond, de les laisser dans leur « merde », parce qu’ils n’ont pas su prévoir, anticiper la situation avant ? Tout le monde n’est pas aussi lucide et informé, malheureusement, pouvons-nous dire « bien fait pour eux » ? Je ne le pense pas.

    Je ne suis pas partisane d’une solution individualiste comme celle que vous proposez, mais je n’y connais malheureusement pas assez en économie et politique pour pouvoir prétendre avoir une solution. Simplement, je m’interroge, que pourrions nous faire, ENSEMBLE ? Pour que cela change. J’ai bien peur que la réponse soit « rien ». Mais quand je vois un pays comme l’Islande, qui a trouvé le courage de se révolter, de refuser de payer pour les banques, qui aujourd’hui se porte formidablement bien… je me demande au fond, pourquoi quelque chose de ce type ne pourrait pas se produire chez nous ? J’ai espoir, mais faible espoir.

    Voilà, ce sont les questions que je me pose, merci encore pour cet article éclairant, mais hélas attristant également. Cela me peine de me sentir si impuissante, se préparer au départ oui, mais à mon sens encore une fois, cela reste une solution individualiste qui ne résout aucunement le fond du problème, c’est simplement le fuir et sauver sa peau, et laisser d’autres y passer…

  • du grand n’importe quoi cet article. cdlt.

  • C’est déjà fait…

    Il y a aussi les TOM (pas les DOM)…

    Les climats font qu’on peut y vivre en autarcie !

  • Témoignage « INTERDIT BANCAIRE »
    Je ne viens pas en tant que votre sauveur mais je viens pour vous apporter une bonne nouvelle. Etant dans le besoin de prêt très urgent, je n’avais plus d’autres alternatives car étant interdit bancaire que de solliciter de prêt sur le net. Et bien c’est le début de mon calvaire. On m’a fait payé des frais à n’en point finir. Mais je n’ai jamais eu le prêt. J’étais désespérée et n’avais plus d’autres solutions que de m’en remettre à mon DIEU. C’est dans ce problème que je me suis plongé quand un jour, j’ai suivi un homme témoigner sur un forum organisé à Marseille qu’il vient d’obtenir un prêt chez un Madame dénommé latifahabdalah dont voici son mail latifahabdalah@consultant.com. Je me suis dépêché de prendre ses coordonnées afin de vérifier la véracité de son témoignage. A ma grande surprise, j’ai facilement obtenu mon prêt. Ce jour là, tout se passait autour de moi comme si je rêvais.
    Mes chers amis et mes chers compatriotes, saisissez cette ultime occasion car parmi les brebis galeux, il y a des femmes honnêtes et sérieux ayant la crainte de Dieu.
    Alors, vous qui êtes dans une situation pareille, ne perdez plus du temps. Contactez vite cette prêteuse en mettant fin à vos misères et de permettre que vos rêves se transforment en réalité. Dites lui que vous venez de la part de Mme Jezebel Champagne,celle qui a obtenu un prêt de 50.000€ avec elle.
    Merci.

  • Les suisses ont déjà perdu des centaines de milliers d’emploi à cause des frontaliers français, personellement j’ai travaillé dans une petite entreprise ou les 2 seuls suisses étaient moi et le patron, le reste 18 employés étaient des français, Villers le Lac il y a 15 ans encore était un petit village, maintenant on y voit des villas par centaines, les romands les francophones sont 1 millions les suisses allemand 5 le reste 2’500’000 sont des étrangers, 2’500’000 étrangers pour 7’500’000 habitants cela 1/3 de la populations ce qui voudrait dire 20’000’000 étrangers pour la France, la Suisse et un petit pays et je connais des frontaliers qui travaillent pour 2500 Euro qui sont membre des indentitaires Francs-Comptois farouchement la France aux Français soit faites comme je dis faites pas je fais.

  • Bonjour ! Monsieur . vous pourriez me donner toutes les raisons possibles. Jamais je ne m’en irais de mon pays quitte a en crever je ferais tout mon possible pour défendre ma famille et mes biens. Pourquoi incitez vous les français a s’en aller si tout va mal ? Il faut au contraire leur redonner du courage pour s’armer et se défendre je ne saisi pas bien votre démarche a l’inverse de la raison, et de la bonne foie . Faire des provisions oui ! S’armer oui, retirer son argent pour avoir une certaine garantie oui, mais partir pas question ! Pour laisser la place a ces voleurs ,barbares ,assassins rien a faire !

  • Tu pars pour où?La situation des autres n’est pas meilleurs,même les états Unis où les tensions interraciales minent le climat social,sont dans une situation difficile.Poussez les gens à faire n’importe quoi n’est pas un message bien intelligent.Par contre poussez les gens à se ressaisir et à s’organiser pour prendre la relève,même si on doit y laisser des plumes ça me semble plus cohérent.Ne pas céder aux prophètes de mauvaise augure telle est ma devis..

  • Il faut partir pour où? voilà un discours débile,non il ne faut surtout pas partir mais se battre,s’organiser,ne pas laisser le champs libre à nos adversaires.La situation s’annonce difficile c’est vrai,mais ne justifie pas de tels articles de briseurs de moral de défaitistes.Au contraire nous devons prendre le contre pied de nos ennemis « allons enfants de la patrie,le jour de gloire est bientôt là….

  • Excellent billet.
    Merci des conseils.
    Je ne suis pas Français et j’ai déjà mon petit plan pour me barrer au cas ou (étant déjà expatrié, je me suis parfaitement fait aux US et coutumes Françaises, je me doutes que j’arriverais certainement à m’adapter ailleurs).

    Point de vue économique, pour s’en sortir, vous avez oublié les connaissances et les savoir faire. Pas mal de pays sont en recherche de compétences, pas besoin d’or, de platine … des bonnes mains et un excellent savoir faire ça permet de savoir s’en sortir. Je m’intéresse à pas mal de choses, j’ai tous mes permis, des compétences extrêmement pointues et variées, de la mécanique auto avancée, à l’informatique, passant par l’ébénisterie et des bonne notions de physique chimie. Je parles plusieurs langue couramment (4) et j’ai des bonnes bases dans 2 autres … Un bon CV accompagnant un passeport provenant d’un pays ayant de très bonnes relations diplomatique et réputation.

    Pour vous faire comprendre, j’ai refusé une partie du système en commençant à faire du « Do It yourself », chaque formation que mon entreprise me propose et qui peut m’être utile je l’ai faite (permis, VDA, informatique, utilisation de certaines machine outil …). J’ai enrichi mes connaissances de façon considérable, parce que l’on ne peut pas me les prendre 😉 .

  • Je ne comprends rien à cet article cauchemardesque…et quand bien même ? Partir ? Ah ben oui, mais où quand comment ?
    Les gens qui n’ont pas de réseau, qui ne sont que français moyens ou petits, où vont-ils partir ? C’est du délire tout ça….
    Il est désolant de lire ce genre de billet ubuesque lorsque l’on cherche des infos solides et réelles ailleurs qu’en médiacratie habituelle.
    Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et vous avez l’esprit plus qu’embrouillé : brouillé.
    De toute façon s’il faut partir, on le fera contraints et forcés, pas la peine de mettre la charrue avant les boeufs.
    Vous êtes en train de nous conseiller de trouver une terre d’asile !
    Oh Hé, faut se clamer sinon l’asile hein bon….
    Un ptit tranxène pour la route ?
    Cela dit , bon, si vous pouvez partir, partez..dommage, nous n’avons plus rien à coloniser.

  • Quel est votre projet personnel de fuite ?
    Comment donc êtes-vous encore là ?

  • crever de faim en france ou sur la route d’un pseudo exil ou est la différence ? d’avoir des jambes et une valise c’est bien mais si c’est pour tomber au bord du chemin pour ne plus se relever et en meme y temps entrainer les tiens sans etre sur d’arriver a bon port car meme aujourd’hui aller dans un autre pays c’est chaud sans ressources tu va nul part ! encore une fois ce sera les plus aisés qui pourrons partir , les petits non ! je trouve ce sujet déplacé dsl …

  • Lentement mais surement, l’actualité vous donne raison

    Les graphiques de cet article y sont édifiants
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/01/12/20002-20140112ARTFIG00167-la-france-a-la-traine-de-la-reprise-en-europe-hollande-au-pied-du-mur.php?pagination=2#nbcomments

    Plus aucune crédibilité
    http://www.atlantico.fr/decryptage/francois-hollande-va-abattre-derniere-carte-et-personne-croit-jean-marc-sylvestre-943675.html?page=1%2C2

    Article exclusivement économique
    http://chevallier.biz/2013/10/france-monetarisme-crise-et-donnees/

    J’ai pour ma part quitté la France il y a quelques années déjà, je ne regrette rien. Sauf de détenir quelques économies en Euros que je suis en train de rapatrier rapidement au vue de la situation économique et sociale de la France.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/fmi-prevoit-vague-defauts-dette-pays-developpes-mais-allons-vers-simples-restructurations-ou-vers-explosion-generalisee-gerard-t-950458.html?page=0,0

    Je ne suis pas riche, j’ai juste fait un choix de vie meilleure.
    Et puis j’aime la liberté…

  • Citoyen français de naissance, expatrié plus de dix ans et retourné vivre en France métropolitaine je ne peux affirmer qu’une seule chose : étranger vous serez et resterez toujours un étranger dans un pays étranger. Vous feriez partie des premiers à être expulsés ou pire en cas de problèmes économiques mondiaux.

    Vous avez eu vent du dernier referendum Suisse ?

    Une solution ? un grand jardin, un verger, un poulailler, un clapier, un stock de denrées en conserves et toutes sortes de petites choses comme du savon, du dentifrice, des clous …. Et de la discrétion !

    Et sûrement pas de l’or ou de l’argent car il ne peut y avoir d’échanges que lorsque la société dans tout son ensemble a accès à un moyen d’échange commun.

  • c est tres bien ,vous mangerez moins de viande ,comme l essence est chere vous marcherez ,moins de cholesterol.moins d infarctus ,economie pour l hopital moins de cigarettes et moins d alcool,en fait cette crise est profitable ,et en plus moins d immigration car pas de travail ,moins de pollution ,bref…vive la crise !!

  • Bonjour,
    Je viens de tomber sur votre article, moi-même presque la cinquantaine, de très faibles revenus (activité artistique) je cherche à partir de ce pays que je ne supporte plus pour diverses raisons.

    J’ai une petite maison que j’ai mis en vente, j’en tirerai très peu d’argent car elle n’a pas de jardin, mais j’en suis au stade ou je préfère encore perdre de l’argent en baissant encore le prix (qui sera moins cher que ce que j’ai acheté) et partir (je suis seule avec un enfant).

    Que pensez-vous de Londres et de l’Angleterre en général, qui marche très fort économiquement, qui n’a pas l’euro, et où personellement je me sens en parfaite sécurité (contrairement à la France) le souci par contre est de se loger car c’est assez cher. Et la Belgique, qu’en pensez-vous ?

    N’ayant aucune attache dans aucun pays étranger je préfère quand même être aps trop loin de la France ou j’ai des attaches professionnelles (dans mon art).

    Egalement quand vous parlez de partir « jeune » moi je me sens « jeune » même si j’approche d ela cinquantaine, j’ai toujours bougé et vécu parfois à l’étranger. Même avec très très peu d’argent. Je pense que tout est possible même si ça serait mieux avec de l’argent, en même temps je vois des gens avec plein d’argents, de maisons, qui ont peur de tout et ne bougent pas pensant qu’ils vont manquer, c’est un état d’esprit.

    Merci de votre réponse.

    Tarina

  • Cher DoM P.,

    merci pour cet article que je viens de lire et transmettre à mes proches. Bien qu’étant très alarmiste, je le trouve pertinent, suffisamment étayé et finalement, plein d’humanité.
    Avocat et ancien universitaire, j’ai également signé des articles notamment dans Les Echos et Valeurs Actuelles. Cependant, je n’ai pas eu votre audace et votre engagement. Les aurais-je eus que, je n’aurais probablement pas été publié … Votre franchise et votre culot vous honorent.
    Bref je partage votre avis même si il ne s’est toujours rien passé de catastrophique, un an et demi après la publication de votre article. Cela dit, la France a continué de s’enfoncer et rien ne nous garantit que cela continuera encore longtemps. Pour cette raison, j’ai également décidé de m’expatrier avec ma petite famille.
    Après avoir longtemps hésité entre la Suisse et les USA, on a finalement choisi la Floride. Histoire de doter les enfants d’une culture internationale et la maîtrise de l’anglais. A voir.
    Je serais ravi d’échanger avec vous par messagerie privée.
    Bien cordialement, Marc.

  • Fuir et devenir un immigré dans un pays qui va sans aucun doute me traiter en paria ?
    Fuir et abandonné toute une vie de boulot et de sueur? Fuir et laisser le terrain à l’ennemi ?
    Non je ne fuirai pas, je vais rester et me battre. Je suis ne suis pas immortel comme tous ceux qui lisent ces lignes et je ne vais pas jouer au cafard et me planquer sous les meubles. je vomis ces hordes de réfugiés dans la force de l’age qui fuient leur pays pour venir chercher , bien être et sécurité chez les autres . Je sais que le système ne me laissera pas vivre tout seul tranquille dans mon coin. Mais à défaut de choisir ma façon de vivre, je choisirai au moins celle de mourir : les armes à la main et les bottes au pieds . En parlant de ma région on dit : » souvent conquise, jamais soumise ». Elle a été la première libérée au cours de la WW2. Si je dois crever quelque part , c’est là, et pas en sdf à l’autre bout du monde. Et puis pour les candidats à l’exile, demandez vous comment vous aller être accueillis et assimilés par les populations qui seront elles aussi dans la m…. . La crise est mondiale et aucun pays n’y échappera . Alors autant résister en terrain connu .

    • Warlord: Je viens de lire votre commentaire.
      Pour info, il y a, encore, des gens accueillants dans de nombreux pays. Pour en avoir fait l’expérience personnelle, le Canada, les Etats Unis, et la Suisse en sont 3 exemples. Bien sûr, à chaque fois, je me suis comporté courtoisement et non en conquérant.
      Cela étant, vomissez sur nous, de là où nous sommes, nous verrons avec un amusement circonspect vos vomissures vous retomber sur les pompes.
      Il n’y a rien à faire de bon de l’intérieur, ce pays se meurt.
      J’ai cependant écris cet autre article pour ceux voulant rester se battre: http://www.contrepoints.org/2013/04/25/122575-rester-se-battre

  • J’arrive (un peu) en retard, je viens voir voir un tweet qui parle de ton article mais c’est très intéressant ton point de vue, j’ai compris pas mal de trucs et tu donnes assez de liens pour m’y faire passer la soirée.

    Merci !

  • impossible que la France s effondre contrairement a la greece notre pays a un enorme savoir faire dans le parasitage du continent africain quand tt va mal nos chefs et multi national se servent comme ds un frigo remplie de biere.

    lorsque sarko etait elu il a fait le necessaire en cote d ivoir et en libye.

    Du coup cela ralenti notre chute a la maniere d un parachute

  • Certains trouvent votre article alarmiste, mais il est bel et bien réaliste…
    J’ai les moyens de partir loin de France mais je me refuse à laisser mourir le pays qui m’a vu naître et auquel je tiens énormément.
    Par ailleurs, certains, tout comme vous, restent adeptes du modèle libéral. Je dois vous communiquer là mon étonnement :
    le libéralisme ou le « laisser faire, laisser couler »comme nous en avons l’exemple en France depuis des années est, à défaut d’être le seul coupable, le principal fautif.

    D’autre part j’ai lu certains commentaires, qui réfutent l’idée que la France se dirige vers le gouffre. J’aimerais dire à ces réfractaires :
    – regardez la « sécurité »actuellement en France nous ne sommes en sécurité nulle part ( attentats, délinquance omniprésente)
    – regardez la politique => les politiques sont corrompus ou défendent tous un intérêt qui leur est propre et donc pour la plupart ne servent pas la France mais la desservent
    – justice => y a t-il une justice encore en France ? (combien d’ex-condamnés pour viols, meurtre, tentative, sont remis en liberté et récidivent?, combien de lois sont inadaptées ?)
    – économie => qui y a t-iil eu de bon en économie depuis 20 ans ? Le chômage augmente, on continue d’expatrier les productions… illogique, « inécologique ».
    – la liberté => on est libres d’êtres des violeurs, délinquants, voleurs, criminels… la justice sera tolérante envers nous mais nous avons interdiction d’être justes, réalistes, honnêtes, nous ne pouvons manifester contre l’état ni même ne serait ce que taquiner nos politiques (ex Taubira comparée à un singe, barrage de siens, manif pour tous) car celui ci nous réprimande avec sévérité inédite et inappropriée
    – les médias font plus de propagande, que d’information réelle, information non objective…

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