Crise et châtiment

Nous sommes devant des faits et des raisonnements mensongers : la prétendue crise et la panne de croissance ne sont que le fruit de l’action des États.

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Crise et châtiment

Publié le 21 mars 2013
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Nous sommes devant des faits et des raisonnements mensongers : la prétendue crise et la panne de croissance ne sont que le fruit de l’action des États.

Un billet d’humeur de Michel de Poncins.

Le pouvoir très provisoirement en vigueur se lamente publiquement de la prétendue crise. Plus les pleurnicheries sont fortes, plus il en profite pour renforcer ses interventions super-étatiques en prétendant conjurer cette crise. Ce renforcement de l’étatisme rejoint des habitudes profondément et anciennement ancrées dans l’exception française. Une intervention forte et détaillée de l’État accompagnée d’une galaxie d’usines à gaz serait censée améliorer le sort de la population victime de la prétendue crise et à laquelle est imposé un véritable châtiment : les plans d’austérité successifs.

Le prétexte de toutes ces formidables manœuvres est un enchaînement de raisonnements et de faits. La croissance serait nécessaire pour résoudre les calamités diverses, parmi celles-ci le chômage continue à déferler ; l’endettement public poursuit sa course favorisée par la furie dépensière du pouvoir. Pour retrouver la croissance évaporée il faudrait d’abord équilibrer les comptes publics. Comme l’équilibre n’est pas pour demain, ce pouvoir s’impose en attendant d’infliger de  l’austérité, ce qui est une sorte de punition obligatoire pour les peuples abasourdis et conditionnés. Tout cet édifice est largement épaulé par l’UE dont les dirigeants pour des raisons connues partagent l’idéologie du Tout-État. En arrière-fond se situe le FMI dont l’idéologie est semblable. À noter l’extraordinaire passivité du Medef et des organisations patronales dont aucune ne dit la vérité. Complicité ?

La presse et, en particulier, les médias font chorus. Il est de mode de répandre l’idée que la grosse presse serait un contre-pouvoir indépendant. C’est faux ! Dans mes chroniques, j’ai souvent cherché à montrer la totale connivence entre les gouvernements et la presse. Nous sommes devant un pouvoir politico-médiatique quasi totalitaire. Les citoyens d’en bas sont livrés à la voracité intellectuelle et financière de cette hydre à plusieurs têtes avec comme seule arme le bulletin de vote dont la vanité est bien connue.

Un édifice vermoulu

Il se trouve que nous sommes devant des faits et des raisonnements mensongers.

La prétendue crise et la panne de croissance ne sont que le fruit de l’action des États, c’est particulièrement visible en France. Le déluge fiscal, ses multiples incertitudes et variations, paralysent toute l’économie. Les entreprises, seules créatrices de richesses véritables, se réfugient dans l’attentisme. Il en est de même des personnes privées qui rencontrent des difficultés pour leurs investissements pourtant essentiels notamment dans le logement ou par des investissements dynamiques.

Quand le plan d’austérité arrive, il est pire que le mal et aggrave la panne. Il en faut très vite un deuxième et c’est le cercle vicieux. Des pays plus avancés dans la calamité, tel l’Espagne en font l’amère expérience. Mariano Rajoy, le Premier Ministre, se prétend de droite mais il copie les gouvernements de gauche en appliquant de faux remèdes. Il en est réduit à envoyer la police réprimer les émeutes.

Que faire ?

Le peuple français, comprenant de multiples talents, aurait tous les moyens de créer de grandes richesses si on lui laissait la liberté de le faire. Au contraire, une véritable bande de pouvoirs abusifs crée la paupérisation générale dont les plus modestes, comme d’habitude, souffrent davantage. Il existe deux réactions possibles.

Sur un plan global, il faut informer sans cesse pour dénoncer l’imposture. Ceux qui ont la chance de pouvoir influencer une organisation patronale ne devrait pas s’en priver. Une seule organisation disant la vérité pourrait faire bouger les lignes.

Sur un pan personnel et pour la défense de ses intérêts, il est impératif d’ajuster en permanence ses décisions à la réalité des faits.

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