Les jeunes, majoritairement favorables aux idées de liberté selon le Credoc

Les jeunes sont majoritairement favorables au libéralisme, selon une récente étude du CREDOC. Charge à eux de faire en sorte que leurs choix soient respectés et leurs aspirations à être libres entendues.

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Jeunesse travail (Crédits somgestio, licence Creative Commons)

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Les jeunes, majoritairement favorables aux idées de liberté selon le Credoc

Publié le 3 mars 2013
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Les jeunes sont majoritairement favorables au libéralisme, selon une récente étude du CREDOC. Charge à eux de faire en sorte que leurs choix soient respectés et leurs aspirations à être libres entendues.

Par Baptiste Créteur.

Jeunesse travail (Crédits somgestio, licence Creative Commons)

Malgré des médias largement orientés, une classe politique acquise à la cause étatiste et une Éducation Nationale qui relève plus de l’instruction et de l’endoctrinement que de l’éducation, une large majorité des jeunes sont favorables au libéralisme. C’est ce que révèle une étude CREDOC de décembre 2012 sur « Les jeunes d’aujourd’hui », qui va jusqu’à affirmer que « le libéralisme constitue la pierre angulaire de l’identité des jeunes ».

Les non-diplômés sont les plus favorables aux idées libérales (77% contre 67% pour les diplômés du supérieur), n’en déplaise aux détracteurs du libéralisme qui voient en lui une loi de la jungle dont seules les élites éduquées peuvent tirer profit.

Le concept de libéralisme économique renvoie à la libre entreprise, la libre concurrence, la domination du politique par les mécanismes et logiques du marché et le jeu non réglementé des initiatives individuelles, tandis que l’idée de libéralisme politique préconise la protection des libertés et des droits individuels dans la société. C’est dans ce dernier sens que les jeunes semblent entendre la notion. Tout indique qu’ils tendent vers une libération de l’individu des contraintes sociales. Certes, on ne peut pas exclure que les 18-29 ans ne soient aussi favorables à la libre circulation des marchandises, à une diminution du protectionnisme européen et au développement du marché et de l’espace économique européen.

Le libéralisme est une forme d’organisation sociale aussi bien économique que politique qu’on peut difficilement réduire à l’une de ces dimensions, qui fonde les interactions sociales sur le libre consentement des individus par opposition à la contrainte. Les 18-29 ans sont donc partisans de la liberté plus que du pouvoir.

En réalité, l’ouverture des jeunes aux valeurs du libéralisme politique signifie d’abord une certaine ouverture aux évolutions du monde. On n’est pas face à une génération désorientée qui chercherait son salut dans la soumission à une autorité extérieure, mais bien plus face à des jeunes individus qui souhaitent tout à la fois bénéficier de libertés individuelles accrues et de l’avantage qu’il y a à vivre dans une société qui respecte et assure les droits et l’intégrité de la personne.

Les jeunes de la génération actuelle souhaitent donc jouir des libertés individuelles et de leurs bienfaits, contrairement aux précédentes. Ils valorisent l’individu plus que le collectif, qu’il soit incarné par la famille ou les institutions traditionnelles, et ont un sens de la responsabilité que cela implique.

D’un autre côté, il n’est pas sûr que cette tendance se traduise forcément par la formation d’une société qui serait complètement indifférente à l’égard du sort d’autrui.

Non, les jeunes ne sont pas indifférents à l’égard du sort d’autrui. Le libéralisme ne témoigne pas d’une indifférence au sort d’autrui, au contraire ; le libéralisme prône le respect des droits et préférences d’autrui plutôt qu’une solidarité forcée avec l’argent des autres. C’est cette solidarité forcée que les générations précédentes ont dans leur majorité tolérée, acceptée et embrassée sans jamais la remettre en cause malgré des preuves évidentes des limites théoriques et des conséquences pratiques désastreuses du socialisme.

S’ils ne croient plus aux promesses d’hier d’une société meilleure, les jeunes ne peuvent que constater que l’innovation et la créativité, elles, ont tenu leurs promesses et leur permettent d’accéder instantanément à l’ensemble de la connaissance et de créer et produire eux-mêmes – et en portent de nouvelles, encore plus nombreuses, dont les possibilités qu’elles vont apporter et les transformations qu’elles vont induire sont encore difficiles à concevoir.

Internet, ce rêve d’hier, est aujourd’hui une réalité ; mais les États cherchent une nouvelle fois à réduire la liberté au nom de la sécurité. De la même façon, les jeunes ne peuvent que constater que l’État n’a pas su leur offrir l’avenir qu’il promettait à leurs parents, fait de prospérité pour tous et de plein emploi ; ils savent que lorsque les plus préoccupés par leur sort évoquent le danger que fait peser la dette sur les générations futures, c’est en réalité d’eux qu’on parle.

Sans avoir réellement la possibilité d’échapper aux conséquences des choix que les générations précédentes ont fait, qui revenaient à faire financer les dépenses dont elles bénéficiaient aujourd’hui par les suivantes, les jeunes ne veulent pas commettre les mêmes erreurs et comprennent que la France est aujourd’hui à un tournant. La crise qui approche peu à peu les confrontera à un choix entre totalitarisme et liberté ; les jeunes semblent avoir déjà fait leur choix – et, heureusement, ils ont fait le bon, celui de la liberté. Charge à eux de faire en sorte qu’il soit respecté ou de partir avant qu’il ne soit trop tard.

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  • Où sont-ils allés les chercher ces jeunes ? Pour ma part, je ne connais qu’une poignée de libéraux dans mon entourage et l’immense majorité de mes condisciples est socialiste. A-t-on pris soin de définir le libéralisme avant de demander à ces personnes si elles y sont favorables, ou s’agit-il d’une confusion avec l’idéologie libertaire ?

  • J’aimerais croire à cette étude, mais étant étudiant, je devrais donc connaitre à peu près 67% de proches qui seraient, comme moi, proches des idées libérales. Que nenni. Communisme banjo arrive en tête, suivi de très près de « fautlaisserunpeudetempsàhollande », chevauché par socialo-democrate, mais plus grave est sûrement la troisième place de nationalo-catholique qui se répand de plus en plus sur les bancs (et murs) de la fac.
    Sûrement que cette études est bien faite, mais croire que le libéralisme apparaît massivement chez les jeunes est une erreur. Elle apparaît sûrement par petites touches (questions sociales), mais nullement sur le plan politique et économique. Après ces questions doivent sûrement être remises en question suivant l’université dans laquelle est posée la question (Sciences humaines, droit, grandes écoles…).

    • Pour ma part, je n’ai vu libéralisme ni à Sciences Po ni en école de commerce. Le consensus est bien étatiste, qu’il soit socialiste ou conservateur.

  • C’est bien ce que j’pensais donc. Mais le doute était permis, ne connaissant pas ces « milieux ».

  • J’ai du mal à croire à cette étude d’autant plus que dans mon lycée c’est la pensée unique communiste qui domine avec tout les idées reçues qui vont avec (les patrons sont des voleurs, la crise c’est la faute au vilain capitalisme apatride mondialisé …) le tout mélangé avec une bonne grosse morale écologiste. Ce qui me dégoûte c’est que nos professeurs, notamment de SES ou d’Histoire-Geo, font tout pour nous inculquer ces idées.

    • +1

      Perso je suis effaré de ce que les profs mettent dans la tête des enfants, c’est un véritable conditionnement..

  • Libéralisme et Liberté, ne pas confondre.

    Il reste à ces jeunes (comme à bien d’autres, jeunes et moins jeunes) à bien comprendre en quoi consiste cette liberté à laquelle ils aspirent.

    « Une expérience journalière fait reconnaître que les français vont instinctivement au pouvoir; ils n’aiment point la liberté ; l’égalité seule est leur idole » Chateaubriand

    « La liberté commence toujours par être accompagnée de maux qui suivent l’usage inconsidéré qu’on en fait.» Frédéric Bastiat – La Loi

    Pour autant qu’elle ne relève pas du rêve, la Liberté se définit par les limites que la loi lui octroie ou que chacun voit assignées à la sienne par celle des autres. Loin d’être cet idéal d’indépendance que chacun vit à sa guise, la Liberté a un caractère faisant hautement référence à la vie collective et réclame de ce fait une attention toute particulière, eu égard aux revendications de plus en plus inopportunément formulées par les uns et les autres à son sujet.

    La liberté consiste à faire à son propre gré ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque individu ou groupe d’individus est subordonné à ce qui assure aux autres la jouissance de ces mêmes droits. En cela, il n’est pas de liberté sans devoirs. La loi pouvant aider à fixer et codifier ces droits et ces devoirs, c’est elle qui arbitrera autant que de besoin.

    « La liberté de chacun finissant où commence celle des autres », elle peut être considérée comme un espace dévolu à quiconque dans l’égalité républicaine, laquelle est tout autre chose que cet égalitarisme anarchisant avec lequel elle est trop souvent confondue. Il est dès lors évident que plus le nombre de ceux qui partagent cet espace est grand, moins la part de chacun le sera. Sauf à concevoir bien entendu que cet espace soit extensible à l’infini. Or, de ce point de vue et en attendant la conquête pour tous de l’espace sidéral – ce qui ne ferait d’ailleurs que d’en repousser les limites tout en multipliant nos devoirs, l’humanité est confrontée à ses frontières matérielles ; celles de la planète sur laquelle elle vit, ou plus exactement aux limites que son imprévoyance lui octroie et dans lesquelles il lui est possible de vivre sur cette planète. Cet espace vital est en effet inexorablement grignoté, chaque jour davantage, par une inconscience aggravée par le nombre.

    Plutôt que de revendiquer toujours plus de ce qui se raréfie à chaque instant, c’est la révision de ses exigences en matière de Liberté qui s’impose à l’homme. Si par exemple la réduction des libertés des uns est due à une croissance démographique imputable à d’autres, comment faire pour empêcher ces autres d’empiéter sur l’espace de liberté de tous ? Que ce soit possible par la contrainte ou par la raison, il s’agit bien de limiter des libertés individuelles.

    Le temps est révolu d’affirmer des droits dont l’abus ne peut conduire qu’à l’anarchie. Si la Liberté peut être vue comme un espace ou comme une richesse, comme tout espace ou toute richesse un partage nécessite davantage de pragmatisme que de bonnes intentions. Ne pas s’en soucier, c’est tout simplement méconnaître l’aboutissement incontournable de toute idée utile, appelée à être traduite tôt ou tard dans les faits. Le reste n’est qu’élucubrations.

    Ne peut-il pas être vu dans une telle analyse une explication supplémentaire du fait que la codification d’un système de valeurs, qu’il s’agisse banalement de politesse, de bienséance, de cordialité ou plus généralement de tout ce qui touche à la considération due à autrui, en même temps qu’à l’égalité de tous devant la loi, ne se fonde pas impunément sur des considérations abstraites, idéalistes, voire idéologiques et dogmatiques, a fortiori lorsqu’elles naissent dans l’anarchie, l’euphorie et l’utopie ? À croire que la raison, comme la vérité, finit toujours par sortir du puits.

    Peut-être sommes-nous tout simplement confrontés aux conséquences de « l’emploi de l’esprit aux dépens de l’ordre public […] une des plus grandes scélératesses […] de toutes la plus dangereuse, parce que le mal qu’elle produit s’étend et se promulgue par la peine […] infligée […] des siècles après lui ». (Duchesse de Choiseul au sujet de J.J. Rousseau). À noter qu’il s’agit ici de la liberté de penser qui, pour le meilleur et pour le pire, ne connaît pas d’autres limites que celles de la raison et que c’est lorsque cette raison est bafouée que l’autre liberté, la liberté d’être, est en danger. Et ceci d’autant plus que se répand la confusion entre liberté de penser, de s’exprimer et d’agir, entre pensée et action. Nombreux sont ceux qui s’exprimant, prennent leurs gesticulations pour de l’action et plus nombreux encore ceux qui, laissant les autres penser pour eux, s’expriment et se comportent en irresponsables.

    Entre dès lors en jeu la responsabilité, sans laquelle la liberté n’est plus qu’une vue des esprit les plus fumeux ou les plus malhonnêtes, elle n’est alors même plus une richesse à partager ; elle est un mythe qu’entretient la démagogie et son compagnon le mensonge.

    La notion de liberté entendue comme espace ou richesse que les hommes ont en commun a pour corollaire que la part de chacun ne peut que se réduire lorsque le nombre de ceux qui les partagent croît. Elle mérite, de ce fait, une attention plus grande que celle qui lui est portée, notamment de la part de ceux qui bafouent si souvent la Liberté, au nom des libertés (identitaires, communautaristes, corporatistes, individuelles, etc. ) qu’ils prétendent promouvoir ou défendre.

    Pierre d’achoppement de la vie en société, combien celle-ci serait pourtant changée, dans le sens du progrès social, si toutes les combats qui se mènent de par le monde au nom de la Liberté en tenaient compte. Utopie? Bien au contraire : marque de raison ! Mais la raison n’est-elle pas elle-même une utopie ?

    • Pour Claudec bravo, respect, j’ai même transmis tous le commentaire à mon fils, en espérant qu’il le lise, des fois que le sujet soit abordé au lyçée !

  • Etant étudiant dans le supérieur je peux confirmer ce que est dit dans les autres commentaires, cette étude est totalement bidon, la plus part des jeunes sont anti libéraux.

    • Étant prof dans le supérieur je peux confirmer que ce qui est dit dans l’étude n’a rien de bidon, contrairement aux commentaires : une grande partie des jeunes sont des libéraux qui s’ignorent.

  • Je confirme après grande école que les concepts de libéralisme et même de liberté étaient plutôt absents et moi plutôt OVNI.
    Après discussion et explication avec des gens pas encore endoctrinés juqu’au bout, il est quand même possible d’expliquer le libéralisme et de voir que beaucoup, en faisant un effort, peuvent se retrouver dans ses valeurs. La défense de l’internet libre est d’ailleurs le meilleur point d’entrée.
    L’objection la plus courante concerne la sécu et la protection sociale (« Mais tu te rends compte que la santé est gratuite ! »). Maintenant qu’on bosse et qu’ils voient ce qu’elle coûte vraiment, les idées libérales ont plus de résonance. Le moment sympa quand ils se plaignent des cotisations salariales est de leur expliquer la grande arnaque du salaire complet vs salaire brut.
    Le sujet important pour moi se trouve dans le système de retraite, peu de jeunes croient encore à cette promesse… et pas que des jeunes, même des collègues pourtant socialistes d’une quarantaine d’années ne croient pas qu’ils auront mieux qu’une somme symbolique pour la retraite. Si le libéralisme a un espoir, c’est qu’un jour, les jeunes refusent de cotiser à un système où ils n’auront pas de prestations avec le conflit entre générations qui va avec.

    • Cette étude laisse très dubitatif surtout si on prend en considération les chiffres effarants (et peu diffusés dans les médias) qui viennent de tomber sur les inscriptions pour les concours 2013 de l’Ednat

      46 % de hausse du nombre d’inscrits (par rapport à 2012). ! ! ! ! ! ! !

      EFFARANT.

    • a mon avis, il Y a belle lurette que les gens lucide ( comme moi ) on compris que les cotisations sociales ( sutout celle des retraites ) etait un impot, et pas une promesse de retraite, a moins d’etre fonctionnaire.

      • Puisque t’es un gars lucide, jimmimack, alors tu dois connaître l’histoire de la Belle Lurette. Non ?

        • bonjour,
          moi je ne la connais pas l’histoire de la Belle Lurette.
          Je ne sais pas si je suis lucide.
          je suis certaine de ne pas être un gars par contre.

          alors, c’est quoi cette histoire?
          s’il vous plaît?

  • La liberté n’est un mot négatif pour personne. Le problème c’est ce qu’on attache à ce mot. Les socialistes ont une conception différente de la liberté que les libéraux, et le liberalisme politique n’effrait pas grand monde. Quant au côté sociétal, je parlerais plus d’emancipationnisme que de libéralisme. Pour le libéralisme économique j’ai de très gros doutes.

  • Si en plus, c’est repris par Seb Musset: https://twitter.com/sebmusset/status/305953979748212737

    Peut-être aussi que les jeunes ne savent pas trop de quoi on parle.

    • @warren.

      De toute évidence il ne savent pas de quoi on leur parle et ce que la liberté englobe au sens large.

  • quand on a pour parents, des veaux, ou pire, des moutons, il faudrait une sacré dose de chance pour devenir un homme libre, ou alors peut-etre l’eclair qui fout droit ?
    la liberté invoquée par les  » djeuns  » doit etre celle de ce saouler tant qu’on veut le vendredi soir, d’avoir des partenaires multiples, d’insulter ses parents et de voler son patron, de fumer du hakique, de faire le salut nazi quand on vote au front nazionnal, leleleu ( aurait dit george marchais ).
    moi, j’ai du mal a y croire. ou alors, dans un eclair de lucidité, ils commencent a comprendre qu’ils sont en train de ce faire enculer par la generation 68. celle qui pouvait baiser sans capote, qui a acheté des maisons avec 4 années de salaires, qui s’est octroyé des retraites de ministres, qui a arreté de travailler a 57 ans en moyenne, qui a abandonné sa monnaie nationale,leleleleeu, qui a fait venir les ZIVAs dans nos ville, qui a voté pour miterrand en 81, qui a peur des microbes alors que leurs grand-parent avaient tenus 4 ans dans la boue contre les boches, qui passent a l’eglise quand ils meurent alors qu’ils hurlaient  » mao  » quand ils etaient jeunes … bref, des sales cons !! vivement qu’ils se cassent.

    • « qui a acheté des maisons avec 4 années de salaires » : là, tout de suite, on comprend qu’on en tient un bon, un vrai de vrai de niveau international, qui sait de quoi il cause, qui a pris le temps d’y réfléchir, et tout ça…

      • mes propres grand-parents, qui etaient agriculteurs, ont achetés en 1974, une maison de village, a renover, avec non pas 4, mais 1 année de revenu, tellement les maisons et surtout le terrain a construire etaient bon marché a l’epoque. j’ajouterai, que c’etaient des pauvres, ni l’un, ni l’autre n’avaient leur certificat d’etude, ni capital de famille pour avancer dans la vie.
        je serai tres curieux de revoir un tel  » cout de fusil  » de mon vivant.
        apres les accord de grenelle, qui ont vue le smic augmenter de 30 %, dans mon millieu ( qui ne doit pas etre le votre ) , de tres nombreux couples, ont payés une villa ( construction et terrain ) avec un seul salaire, et cela en en temps record !! alors que leurs parents avec la crise des années trente, l’occupation, les privations d’apres guerre, ont crevés de fin le plus clair de leur vie.
        je sais de quoi je parle, aussi bien que vous.

    • Pas une question de chance, mais de curiosité et d’ouverture, c’est d’ailleurs pour cela que le formatage commence à l’école, pour calmer toute forme de curiosité et d’ouverture, car l’une et l’autre, avec un minimum d’intelligence, forcent à s’interroger.

  • Cette génération tonique et prête à prendre ses responsabilités a encore un vrai handicap : celui des langues.

    En Belgique, où ils sont généralement tri ou quadrilingues, la mondialisation est le terrain de jeu et leur espace de liberté.

    Ne privons pas nos jeunes d’oxygène. Ils feront le reste.

  • J’y crois assez. Les jeunes sont volontiers anarchistes, et l’espace entre un libéral et un anarchiste de nos jours se réduit à proportion du poids croissant de l’Etat.
    Il ne faut pas se laisser abuser par les hurlements des cocos associées : ils tiennent le haut du pavé seulement parce qu’on leur laisse, parce que tout le monde sait que ce sont des cons incapables de discuter et de changer d’avis

  • À noter : les dates des études du document source ne reflètent aussi peut-être pas l’état actuel de la vision qu’ont les jeunes.

  • Tout ce que l’étude montre au sujet du libéralisme, c’est que l’échantillon ne donne pas une connotation négative au terme (74% positif pour les 18-29 ans, 60% pour les 30 ans et +, cf. p. 54). Evidemment, cela ne nous dit pas ce qu’ils entendent par là. Le tableau n’est pas clair en plus puisqu’il n’indique pas si ce sont les réponses positives ou négatives. C’est dans le commentaire qu’on le voit. En plus, la légende indique que ce sont des résultats pour 1999 ! WTF!

    C’est un commentaire des auteurs la spéculation sur ce que les jeunes entendent par libéralisme. Or, on voit dans la citation ci-dessus que « libéralisme politique » est considéré comme « libération des individus des contraintes sociales » ce qui n’est pas la même chose qu’une vue libérale des droits et de leurs implications politiques. Cela pourrait même aller à l’encontre, suivant ce qu’on entend par là.

    Bref, le terme « libéralisme » est équivoque dans l’étude, les auteurs à leur décharge reconnaissent l’ambiguïté du terme et plaquent des interprétations qui semblent faites au doigt mouillé. Là-dessus, Bastien Créteur en rajoute une couche en faisant comme si le « libéralisme politique » dont il serait question était bien libéral en un sens plus précis. Je crains qu’il ne prenne ses rêves pour la réalité. En tout cas, je ne vois rien dans l’étude qui permette de tant s’avancer.

  • Je l’ai toujours dis, il n’y a pas plus humaniste et plus compatissant de façon naturelle, qu’une personne qui s’aime et se respecte elle même et qui vie pour elle et non pour autrui en se culpabilisant d’avoir une vie meilleurs.

    La culpabilisation est l’argumentaire propre du collectivisme.

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