Les sénateurs ont adopté une proposition de loi communiste d’amnistie des militants pour des faits commis dans le cadre de leurs associations syndicales ou associatives entre 2007 et 2013. Une mesure choquante et dangereuse.
Par Thibault Lanxade.
Mercredi 27 février, les sénateurs ont adopté par 174 voix contre 172, une proposition de loi communiste d’amnistie des militants pour des faits commis dans le cadre de leurs associations syndicales ou associatives entre 2007 et 2013. Dans une période très sensible, cette proposition de loi ne vise pas plus “l’amnistie sociale” que l’implosion sociale. C’est une carte blanche aux violences, aux dégradations de l’outil de travail, aux sabotages industriels.
Alors que nous avons besoin de renforcer en France la place de la négociation entre les partenaires sociaux, cette proposition de loi valorise la radicalisation, le conflit et la violence. C’est incompréhensible pour tous ceux qui s’impliquent de façon constructive et républicaine dans le dialogue social.
Nos parlementaires communistes doivent comprendre qu’un délit n’est pas moins grave parce qu’il est commis au nom d’une idéologie.
Les élus de la République doivent aussi avoir conscience que ce texte marque l’affaiblissement de la Loi et de l’État : un texte voté aujourd’hui sera sans valeur demain et l’amnistie étant sélective, la loi se fait arbitraire. De même, saccager une Préfecture ou malmener des fonctionnaires, seront des délits amnistiés.
Enfin, ce texte laisserait impuni un acte de violence traumatisant pour ceux qui la subissent. En revanche, ainsi que le souligne d’autres responsables d’organisations patronales, une erreur involontaire aux conséquences mineures dans une procédure très bureaucratique enverrait le patron d’une PME de 11 salariés en prison pendant un an ? Il s’agit là d’une rupture d’égalité devant la loi et c’est inacceptable.
J’invite Sénateurs et Députés à m’accompagner sur le terrain, dans nos usines, afin de constater que l’intérêt de tous est de privilégier le dialogue social et l’apaisement sur la violence et la radicalisation.
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Sur le web.
RT @Contrepoints: Amnistie sociale : plutôt une amnistie asociale ! http://t.co/96eab4AhRw
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Amnistie, amnistie pour les courageux dockers marseillais: http://www.ina.fr/video/CAB94082517/dockers-video.html
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Seulement choquante ? Moi qui croyait que c’était un crime qui tombait sous le coup de la définition de ‘l’oppression’ donnée par la Déclaration des Droits de l’Homme…
Alors on peut brûler des voitures et saccager des magasins “parce que on a des revendications? “C’est super! On n’a pas fini de s’éclater. C’est vrai que c’est un message qui va avoir un bon écho auprès de tous ceux qui n’attendaient que ça pour se lâcher.
“Nos parlementaires communistes doivent comprendre qu’un délit n’est pas moins grave parce qu’il est commis au nom d’une idéologie.”
Le problème, c’est que c’est le fondement même de leur mode de réflexion et d’action politique. Au nom de la Révolution, du Prolétariat, du Progrès, du sens de l’Histoire ou de toutes les autres scories, toutes les immondices se subliment en actes d’une morale immaculée.
Lors de la fermeture à 18h, 2 gaillards se déclarant de la CGT me réclame 10000€ ou bien ils cassent tout.
Fiction aujourd’hui ,mais si la loi passe il ne sera même plus possible de porter plainte.
Cette merveilleuse avancée sociale ne doit pas se limiter à l’amnistie des casseurs grévistes, mais doit avoir son pendant : droit de casser les piquets de grève à la massue pour les travailleurs motivés qu’on veut empêcher d’aller à leurs occupations, et droit pour les patrons de revenir aux châtiments corporels (sans mise à mort directe et volontaire, restons civilisés)
Pourquoi les uns pourraient-ils manifester physiquement leur exaspération, et pas les autres ? Ce serait discriminatoire.
Ce qu’il faut avoir (Source Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Presstalis) sur la dictature que nous préparent les syndicats et la gauche :
Une histoire agitée: recel d’armes et détournements de matériel
Plusieurs affaires émaillent l’histoire des NMPP liées de manière générale au Syndicat général du livre et de la communication écrite CGT.
À la fin des années 1980, un trafic de bobines de papier est découvert. Chaque mois, 200 tonnes de papier étaient expédiées vers Cuba pour imprimer le journal Granma. Les imprimeries de tous les quotidiens nationaux étaient concernées, et Fidel Castro lui-même traitait avec les ouvriers du Syndicat du livre. Robert Hersant, propriétaire notamment du Figaro, a préféré étouffer l’affaire plutôt que d’affronter une grève21.
Fin 1991, la direction des NMPP découvre une cache d’armes de 5 000 fusils, carabines, armes de guerre avec leurs munitions dans l’un des hangars de Saint-Ouen. Ces armes, détournées lors de la faillite de Manufrance et stockées là par des ouvriers CGT en 1980, ont été clandestinement stockées au sein même des NMPP en attendant un hypothétique « Grand Soir ». La direction des NMPP alerte la justice mais s’abstient de porter plainte, le scandale est étouffé, le gouvernement négociant directement avec la CGT22.
En 2003, un trafic de journaux a été découvert. Chaque jour pendant plusieurs années, entre 500 et 2 000 exemplaires de quotidiens étaient détournés par certains ouvriers et vendus par des kiosquiers. Le préjudice est estimé à 3 millions d’euros par an23.
à trois voix près, nous nous renforcerons dans la conviction qu’il existe 174 parlementaires -ou troufions- portés là par 51,5% d’abêtis qualifiés “français” ! Le peloton des troufions vivant aux frais de la communauté …de ceux qui travaillent réellement ! Pénible la pseudo-démocratie !!!
Les “français” ont déjà amnistié le massacre de 100.000 “français” en 1792/93… on est plus à cela près. Les sénateurs devraient également amnistier les délits et les crimes commis au nom de la défense d’une minorité, les crimes et délits commis au nom de la religion…. mais réintroduire la peine de mort pour les chefs d’entreprise.
ça fait froid dans le dos
Comme d’habitude avec les socialistes ils pensent qu’avec une loi ils vont pouvoir dénier le fait qu’une violence reste une violence, ils ont beau l’amnistier le saccage d’une préfecture restera de la violence..