Pas de sortie de crise sans les entreprises et les entrepreneurs

Un chef d’entreprise, candidat à la présidence du Medef, rappelle que la sortie de crise ne pourra pas se faire en tapant sans cesse sur entreprises et entrepreneurs.

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Pas de sortie de crise sans les entreprises et les entrepreneurs

Publié le 23 février 2013
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Un chef d’entreprise, candidat à la présidence du Medef, rappelle que la sortie de crise ne pourra pas se faire en tapant sans cesse sur entreprises et entrepreneurs.

Par Thibault Lanxade.

Encourageons la croissance plutôt que de la brider.

Pierre Moscovici considère que les conditions sont réunies pour reporter le délai du retour du déficit public de la France à 3% du PIB. Cette position me semble en décalage par rapport aux analyses européennes. Les signaux ne sont pas encore suffisants pour rassurer Bruxelles.

L’exercice est très politique certes mais il ne faut pas oublier les actes : quid de la réduction des dépenses publiques, quid des réformes structurelles, quid de l’abandon des jours de carence pour les fonctionnaires… ? Encore un effort Monsieur le Ministre !

Il faut sortir de l’ambiguïté et remettre l’entreprise au cœur de la politique économique française. C’est là l’intérêt des Français, le signal qu’attend Bruxelles.

Je regrette d’ailleurs que dans son discours, le Ministre, qui assure son attachement au dialogue social n’évoque à aucun moment la situation des entreprises et l’association de leurs organisations patronales à la définition de la politique économique nationale. Il n’y a pourtant ni croissance ni réduction du déficit public sans création de richesse et donc sans entreprises.

Le Ministre refuse que lui soit reprochée toute autosatisfaction. Les patrons le prennent aux mots : qu’un cap exigeant, à la hauteur des enjeux, soit proposé aux Français. Que ce cap engage l’État de façon plus tangible.

Il faut entendre les entrepreneurs et leur proposer des solutions pour sortir de la fiscalité et des réglementations asphyxiantes. La situation des entreprises doit être l’alpha et l’oméga de la politique économique du gouvernement.


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