« America is Back » : certains y croient

Si Romney est élu et s’il applique son programme, on pourrait redire « America is back », comme du temps de Reagan.

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« America is Back » : certains y croient

Publié le 12 septembre 2012
- A +

Si Romney est élu et s’il applique son programme, on pourrait redire « America is back », comme du temps de Reagan.

Par Jean Yves Naudet.
Publié en collaboration avec l’aleps.

“L’Amérique est de retour”: ce slogan de Ronald Reagan a assuré sa victoire en 1980. Dans un pays mortifié par la guerre du Vietnam, en passe de perdre sa position économique dominante, Ronald Reagan a rendu l’espoir en revenant aux valeurs morales et spirituelles des Pères Fondateurs. Il effaçait enfin l’héritage du New Deal et du socialisme américain toujours présent en dépit de quelques présidences républicaines.

Va-t-on assister à ce même revirement en novembre prochain ? La campagne électorale met en scène le ticket Romney-Ryan, et il semble que les deux hommes soient décidés à rompre avec le passé récent de la politique américaine, où les grands principes d’une société de libertés ont été oubliés – et où la séduction médiatique a tenu lieu de programme. Ce serait, à coup sûr, une bonne nouvelle pour la vieille Europe.

Obama incarne la tradition de la gauche démocrate

Les élections américaines ont leur particularité. Par exemple : la personnalité des candidats, voire de leurs épouses, leur charisme personnel jouent un grand rôle ; la politique étrangère a une importance limitée, comme on l’avait vu quand Bush père a été battu par B. Clinton. En revanche, les questions de société sont toujours importantes : on le voit cette fois-ci avec le mariage gay ou le respect de la vie. Cependant, ce sont souvent les questions économiques qui jouent un rôle essentiel. 2012 n’échappera pas à cette loi, d’autant que les choses se sont désormais éclaircies du côté républicain.

Les idées économiques de B. Obama sont bien connues, car il exerce le pouvoir depuis quatre ans. C’est un vrai représentant du parti démocrate, un « liberal » comme on dit aux États-Unis, c’est-à-dire un progressiste, un homme de gauche dirait-on en Europe. Un keynésien bon teint, qui a encouragé les déficits budgétaires et la relance monétaire. S’il faut réduire les déficits budgétaires, cela passe pour lui par la hausse des impôts et de leur progressivité. Il a surtout engagé une réforme du système de santé que bien des Américains ont ressentie comme une mainmise de l’État sur un domaine qui pour eux doit relever d’abord du libre choix des familles.

Romney-Ryan veulent réduire les dépenses publiques

En face, Romney, qui a voté souvent des textes contradictoires et dont la ligne économique était fluctuante, n’a pas semblé présenter une véritable alternative ; mais l’homme est habile, il a senti d’où venait le vent après quatre années de politique démocrate, il a vu l’influence des Tea party et il a perçu où étaient les faveurs de la base républicaine. Le choix de son colistier, Paul Ryan et le programme du parti républicain montrent un tournant dans la campagne : le débat économique devient plus clair.

Une question fondamentale est celle des déficits et du budget. Pas question, comme avec les Démocrates, d’augmenter les impôts. Au contraire le retour à l’équilibre doit venir d’une réduction des dépenses. Ce n’est pas seulement une question de déficit budgétaire, c’est d’abord un choix de société : réduire de 5% immédiatement les dépenses fédérales et veiller à ce qu’elles ne dépassent pas 20% du PIB. Le budget doit être ainsi ramené peu à peu à l’équilibre, grâce à la réduction des dépenses, au plus tard en 2020.

…et diminuer les impôts

En sens inverse, pas question d’augmenter les impôts. Les Républicains ont compris à nouveau, comme du temps de Reagan, qu’augmenter les impôts réduisait l’activité économique, en décourageant ceux qui entreprennent ou travaillent plus, et finalement diminuait le rendement de l’impôt lui-même. Le programme Romney prévoit de ramener le taux marginal d’impôt sur le revenu de 35% à 28% pour les particuliers, sans aucune surtaxe pour les revenus les plus élevés (on est loin de 75% de F. Hollande). Et l’impôt sur les entreprises serait plafonné à 25%. Baisser les impôts pour relancer la croissance en jouant sur l’offre, c’était déjà la politique Reagan.

La reprise ne viendra pas seulement d’un allègement fiscal ; c’est à une véritable libération de l’économie qu’appelle le programme républicain. Il s’agit d’abroger la plupart des lois de régulation du secteur financier, de façon à relancer l’investissement. Mais cela ne touche pas que la finance. Le marché du travail sera assoupli et le rôle des syndicats réduit. Pour l’école, il s’agit de permettre aux familles les plus démunies de choisir l’école de leurs enfants (dans le privé comme dans le public) en leur donnant directement des vouchers (chèques éducation), au lieu de verser les aides aux écoles publiques. Ainsi chacun pourra-t-il choisir l’école de ses enfants : liberté, concurrence, responsabilité.

Libéraliser l’assurance maladie

L’un des sujets sensibles est celui de l’assurance maladie.

Dans le système américain, il y a deux programmes publics, Medicare pour les plus âgés, Medicaid pour les plus démunis, mais la plupart des ménages s’assurent eux-mêmes, là où ils veulent, ou avec l’aide de leur entreprise. Restaient certains ménages, trop « riches » pour bénéficier de l’aide publique, trop « pauvres » pour s’assurer eux-mêmes ou ne voulant pas s’assurer (cas de beaucoup de ménages jeunes). C’est pour cette catégorie intermédiaire qu’Obama a fait voter un système d’assurance obligatoire, que contestent les Républicains.

Sous l’influence de Ryan, les républicains veulent aller plus loin : non seulement réformer le système mis en place par Obama, pour donner plus de liberté de choix, mais aussi s’attaquer au système Medicare, proche de notre sécu, reposant sur un financement par l’impôt. C’est du moins ce que disent les Démocrates, et ce que s’empresse de relayer toute la presse française.

En fait la proposition du ticket républicain est plus subtile : Medicaid coûte de plus en plus cher, les coûts explosent (600 milliards de dollars pour 50 millions de personnes) et Ryan veut remplacer ce système par des vouchers (ou chèques) que le patient peut utiliser où il veut : soit auprès d’un assureur privé, soit auprès de Medicaid. Ainsi la concurrence pourra-t-elle jouer, les coûts diminuer, tout en donnant à chacun plus de liberté et de responsabilité. Obama et ses partisans accusent les républicains de détruire la protection sociale publique, alors qu’il s’agit d’empêcher le système de faire faillite en l’ouvrant à la concurrence. D’ailleurs c’est Obama qui avait menacé le système en puisant dans les caisses de Medicaid pour financer le reste de son programme de santé. Ce sera un point sensible dans la campagne, un de ceux sur lesquels l’élection peut se jouer.

Au-delà, Romney et Ryan ont retrouvé des accents qu’on n’avait pas entendus depuis les années Reagan : « Le rôle des gouvernements, affirme Romney, est de rester à l’écart et laisser œuvrer la destruction créatrice inhérente à une économie libre ». La destruction créatrice à la Schumpeter, ce n’est pas la même chose que de sauver les canards boiteux, façon Montebourg !

Aujourd’hui les candidats sont au coude à coude. Mais les événements récents, à commencer par la convention républicaine, ouvrent une perspective intéressante : si Romney est élu et s’il applique son programme, on pourrait redire « America is back ». L’Europe étatiste, à commencer par la France, prendrait alors un sacré coup de vieux, avant peut-être de mettre sa montre à l’heure américaine !

—-
Sur le web.

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  • Sur le plan économique, cela se tient (si les promesses sont effectivement tenues) mais au plan international les idées de romney font froid dans le dos!

    • « au plan international les idées de romney font froid dans le dos! »
      —————————-
      C’est parce que vous lisez trop sur Romney par la presse franchouillarde.

      • Ce ne sont pas les idées de Romney qui font froid dans le dos : il n’en a aucune. C’est un homme sans aucune conviction propre et prêt à changer de discours selon l’air du temps, y compris dans la même journée s’il pense que cela satisfera mieux sont auditoire.

        Son inconsistence est légendaire et largement documentée, par exemple dans cette video : http://www.youtube.com/watch?v=vTbwkeZ-SYM

        Non, ce qui fait froid dans le dos, ce ne sont pas ses idées, mais le choix de ses conseillers, qui penseront à sa place :

        http://www.mittromney.com/blogs/mitts-view/2011/10/mitt-romney-announces-foreign-policy-and-national-security-advisory-team

        Les deux tiers des gens qui sont sur cette liste sont des anciens de l’administration Bush, les architectes du fiasco irakien, des neo-conservateurs déterminés.

        Prenez Dan Senor, dans la liste des Special Advisor : il vient de lancer un nouveau Think Tank sur la politique étrangère avec William Kristol, le propre fils d’Irvin Kristol, probablement les deux individus qui personnifient le mieux le courant néoconservateur, dont les positions en terme de politique étrangère représentent l’opposé du Conservatisme Américain traditionnel.

        Vous me direz, Obama, après avoir récolté son prix Nobel de la paix n’a pas fait beaucoup mieux, renonçant à fermer Guantanamo, retirant les troupes d’irak que pour mieux les redéployer en Afghanistan, lançant raids sur raids au Yemen ou au Pakistan, appuyant les pseudo-révolutions arabes dont on a pu voir hier l’ouverture d’esprit et de tolérance qui émerge sous les nouveaux régimes, et faisant voter des lois encore plus liberticides que son prédécesseur au nom de la sécurité nationale.

        Il y a 4 ans, dans un débat présidentiel, Romney s’était fait étriller par le candidat Ron Paul pour avoir répondu à la question de savoir si selon lui le président avait l’autorité pour lancer une attaque militaire sans attendre l’accord du congrès, qu’il lui faudrait consulter ses avocats pour juger de la situation…

        Non décidément, Romney n’est pas l’homme de la situation, ne sera pas l’homme qui remettra l’Amérique sur les rails de la croissance, du progrès et de la liberté.

        • L’islamisme et non le conservatisme est le pire ennemi du libéalisme.
          Le déni de la guerre en cours relève du dogmatisme, et rendait déjà J-F revel en 2002 (L’Obsession antiaméricaine) perplexe: Que faut-il de plus ?!?

          Fermer Guantanmo n’a pas de sens: Les islamistes terroristes ne relèvent pas du droit civil ni d’aucune convention de guerre.
          Ils n’ont pas de limite.
          Il faut les traiter sans contrainte.

          « Qui veut faire l’ange fait la bête ».
          Si on ne peut pas « cuisiner » les islamistes à Guantanamo, alors on les abattra avec des drones (c’est ce que fait Oblabla).
          Ben Laden n’aurait pas été localisé sans le « renseignement humain », c’est-à-dire par « l’interrogatoire musclé » d’un islamiste.

          Aussi détestable que ce soit, c’est la réalité. Le déni n’est pas une option: Si vous vous livrez aux islamistes pour éviter de trahir vos principes, vous principes seront définitivement éradiqués jusque dans leur concept. Ne confondons pas la fin et les moyens.

          Nos fins sont définies par nous seuls; les moyens requis ne dépendent pas principalement de nous.

          On ne peut pas se lier les mains en se privant de moyens dans la lutte contre les islamistes alors qu’eux n’ont pas de limite, sans quoi leur victoire sera inéluctable.

          W Bush n’est pas responsable de la guerre d’Iraq de 2003, qui n’est que la conclusion de celle de 1991. La vraie cause est que l’ONU s’opposa alors au renversement de Saddam Hussein, et que Bush père s’y plia. Les dégâts de cette demi-mesure furent effroyables.
          Conclusion mise en pratique en Libye: Quand on attaque un dictateur sans scrupule, il faut le finir.

          Ron Paul et les isolationnistes dirait qu’il suffit de ne pas attaquer: Sans doute, mais je serais curieux de voir Ron Paul aux manettes…
          J’ai l’impression que certaines réalités s’imposeraient à lui…

  • « si Romney est élu et s’il applique son programme »

    S’il applique son programme. Là est tout le problème. Et c’est pour ça que juger un candidat sur son programme est un exercice un peu vain. Rappelons que Georges W Bush a été élu sur un programme principalement porté par le principe d’une politique étrangère humble, et du « non nation building ». Qu’Obama devait fermer Guantanamo et mettre fin aux guerres extérieures : 4 ans plus tard Guantanamo est toujours en activité, les soldats américains meurent tous les jours en Afghanistan, l’infame Patriot Act a été renforcé, et l’administration Obama a maintenant des « Kill Lists » sur lesquelles elle inscrit les noms y compris de citoyens américains, sans procès ni contrôle, afin qu’ils soient exécutés par la CIA.

    Ce qui importe plus que leur programme, qui n’est qu’une posture politique de circonstance, c’est la réalité de leur action passé en tant que Gouverneur pour Romney ou Représentant pour Paul Ryan. Et cette réalité est catastophique : Romney a beau jeu de faire semblant de fustiger Obamacare quand il a mis en place dans son Etat du Massachusetts la législation qui a servi de modèle à Obamacare. Paul Ryan pourra agiter tous les plans qu’il veut, ça n’effacera pas la réalité de son action en tant que législateur :

    Il a voté tous les budgets des années Bush qui ont aggravé considérablement le déficit fédéral. Il a voté pour le Medicare Par D prescription drug benefit, la plus grosse augmentation des 30 dernières années du programme Medicare qu’il veut soit disant désormais limiter. On estime le cout net supplémentaire du Medicare Part D à 727 milliards de $ sur les 10 premières années (2009-2018). Il a voté pour No Child Left Behind, doublant de fait la taille du Department of Education. Et pour finir il a voté le TARP, le sauvetage des banques au frais des contribuables pour 700 milliards de $, déclarant à la chambre des représentant que cette loi allait contre tous ses principes et qu’il la votait pour sauvegarder ses principes.

    Enfin sa proposition de plan budgétaire si agressive ne prévoit un retour à l’équilibre qu’en 2040, et passe par une augmentation des recette de l’Etat à court terme.

    Je passe sur le fait qu’il a voté toutes les extensions du Patriot Act, le NDAA et toutes les autres lois liberticides votées sous Bush ou Obama : pour quelqu’un qui prône une défiance face à la toute puissance de l’Etat, c’est pour le moins problématique …

    Romney et Ryan ne sont pas des politiciens débutants : ils ont tous les deux exercé le pouvoir, et peuvent être jugé sur leur bilan plutôt que sur leurs promesses. Et leur bilan est déplorable.

    • +1
      Romney me fait doucement penser à sarko qui voulait libérer le travail et alléger l’État. Or, il me semble que c’est pas ce qui s’est passé.

      • Il a quand même défiscalisé les heures sup (même si ce n’est pas grand chose, c’est quand même un petit quelque chose).

        • Effectivement pecqror,

          C’était plutôt une vision globalement keynésienne qui était critiquée. On peut également le féliciter pour le régime de l’auto-entrepreneur (qui va à mon sens disparaitre d’ici peu). D’ailleur Hervé Novelli s’est fait remercier en prenant la porte.

  • Vu le peu de différence entre un Romney-girouette et un Obama socialiste, je me demande si il ne serait pas préférable d’attendre encore 4 ans pour avoir enfin un candidat républicain qui puisse avoir la carrure nécessaire pour diminuer la taille de l’état.

  • Oblabla, c’est l’usine à gaz Obamacare et « you didn’t do that ».
    L’esprit de système, le centralisme.
    On vous impose des services mauvais et trop chers que vous n’avez pas demandé, et n’oubliez pas de dire merci !

    Il faut virer ce socialiste avant qu’il fasse plus de dégâts.

    Surtout, les USA sont un pays fédéral et l’État fédéral ne devrait donc s’occuper que des affaires internationales.

    • Comme du temps de Reagan… si on parle de l’augmentation de la dette et des dépenses militaires. Mais pour le reste je suis dubitatif.

      Ryan ne mérite pas qu’on s’y attarde : aux USA le vice-président n’a aucun pouvoir, sauf incapacité du président. Qui parle de Biden ?

      Romney lui n’a aucune véritable conviction : il n’est qu’une sorte de Chirac à l’américaine, le coté sympathique en moins.

      • « le coté sympathique en moins »

        le coté bad boy de wall-street en plus alors

        http://farm9.staticflickr.com/8301/7979841953_3dac66a64b.jpg

      • Pas d’accord sur Ryan: Ce choix a une signification politique forte, il est très connu pour son plan.

        Traiter Romney de Chirac, c’est forcer le trait à
        l’extrême.

        Mais surtout, vous me semblez oublier que dans une élection et il faut se prononcer pour le moins mauvais – c’est pourquoi je suis un chaud partisant de la démocratie directe.

        Or il ne fait aucun doute qu’Obama est un socialiste – sympathique, mais d’autant plus toxique. Il a faux sur tous les plans, il faut absolument le virer.

        • La politique économique d’Obama (augmenter les dépenses, arroser l’économie d’argent frais, augmenter le déficit, sauver les banques et les grandes entreprises) n’est en réalité que la continuation de celle de Bush. Même sur la santé : n’oublions pas le Medicare Modernization Act passé en 2003, et qu’a voté Ryan (le prétendu « conservateur fiscal » du duo) !

          Et selon toute probabilité Romney mènera la même politique qu’Obama. Voter pour l’un ou pour l’autre, d’un point de vue libéral, ne change rien. Ça se limite à un choix sans intérêt entre le noir et le blanc, entre le type cool et le gendre idéal… Pour cette raison voter Romney n’est pas un problème ; mais penser une seconde que grâce à lui ce sera « America is back », c’est franchement pas sérieux.

    • « Il faut virer ce socialiste avant qu’il fasse plus de dégâts »

      C’est bien joli, mais le virer pour le remplacer par son alter ego socialiste de droite, je vois pas bien le progrès. Vous parlez de l’Usine à gaz obamacare, comme je l’ai déjà dit plus haut, Romney a été un précurseur en la matière.

      « les USA sont un pays fédéral et l’État fédéral ne devrait donc s’occuper que des affaires internationales »

      Et ce n’est pas le duo Romney/Ryan qui les fera progresser dans cette direction. Ce débat a presque eu lieu pendant les primaires républicaines, et les partisans d’un Etat Fédéral limité et de la revalorisation des droits des Etats et du Peuple contre la bureaucratie fédérale envahissante et inconstitutionnelle se sont fait évincer par …. Romney. C’est lui qui a tué dans l’oeuf tout vélléité de faire revenir ces principes sur le devant de la scène républicaine. Alors ca devrait être lui qui à votre avis va maintenant les diffuser dans le débat présidentiel ??

      Romney et Ryan ont été dans leur pratique politique des fossoyeurs des droits des Etats, des promoteurs de fait de l’accroissement du pouvoir des autorités fédérales. Ils ont tout voté, tout applaudi, du Tarp au No Child Left Behind, de l’extension du Medicare, aux hausses illimités du déficit, du sauvetage de l’industrie automobile au Patriot Act et au NDAA.

      Comme le dit bien justement alhambra, une victoire d’Obama permettrait au moins d’espérer un vrai candidat libéral conservateur dans 4 ans, tandis qu’une victoire de romney nous garantit l’impossibilité d’un débat au sein du parti républicain pour 8 ans. Et comme le renouveau ne viendra pas du camp démocrate …

      • « Romney a été un précurseur en la matière. »

        NOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNN !!!!!
        Un État fédéré n’est pas un État fédéral.
        Ce que Romney a fait à la tête du Massachussets fut économiquement indepte, mais pas contraire au fédéralisme.

        Obamacare est une calamité sans commune mesure parce que c’est un système FÉDÉRAL ET CENTRALISÉ. C’est INFINIMENT plus grave.

        Si on est libéral, on doit avant tout défendre la susbsidiarité. On peut même se féliciter que certains États fassent des âneries, pour que les socialistes malcomprenants (pléonasme) puissent constater de visu l’inanité de leurs « idées ».

        Mais réélire Oblabla, c’est enfermer les 50 États dans une folie socialiste irréversible. Voter Romney, c’est la refuser.

        « une victoire d’Obama permettrait au moins d’espérer un vrai candidat libéral conservateur dans 4 ans, tandis qu’une victoire de romney nous garantit l’impossibilité d’un débat au sein du parti républicain pour 8 ans »

        Pas convainquant du tout.
        Une réélection d’Oblabla nous garantit 4 ans de ce socialiste, ça c’est un fait. Et une poursuite de la dérive socialistes des États-Unis.

        Nous sommes d’accord sur les tarvers de Romney, mais il est le moindre mal, et de très loin.
        Voter pour lui, n’empêche pas de s’employer à libéraliser le GOP.

  • comme français favorable à une société de liberté et de responsabilité, je « vote » Romney ……à défaut de mieux !

    « la plupart des ménages s’assurent eux-mêmes, là où ils veulent… »

    j’aimerais en savoir plus sur le coût et les modalités d’une assurance santé aux USA. Où puis je avoir de l’info fiable ?????

  • D’accord avec les remarques de ST. Même un libertarien au pouvoir ça donne toujours un politicien, alors inutile de prendre pour argent comptant les promesses de campagne d’un flip-flopper comme Romney.

    On peut aussi se poser des questions sur le progressisme d’Obama dans la mesure ou il tient des politiques supposément de droite sur pleins de sujets (drogues, guerres, civil liberties, corporatisme etc).

    C’est à croire que tous les politiciens sont fabriqués sur le même moule.

  • Les libéraux supportent Romney.

    jack

    Ceci reflète bien le niveau intellectuel de ces derniers, égoïstes et cupides : ils sont tout bonnement CONS et IDIOTS. Romney, cet abruti qui supporte les violeurs de femmes, qui ne sait pas aligner deux mots les uns après les autres, qui rêve d’un marché sans contrepoids, ce qui n’existe pas et n’existera jamais. Romney qui rêve d’un retour à l’ordre moral digne du XIX èm!e siècle, d’une Amérique raciste est intolérante, ne passera jamais. Et tant mieux, car un abruti comme lui mènerait tout droit le monde au chaos !

    • « Les libéraux supportent Romney.  »
      Non.

    • Ah c’est sûr, ça fait chier les gauchistes que les libéraux soient critiques de Romney et des républicains à la sauce néocon. Ca les emmerde parce que la critique libérale de ces faux conservateurs et de ces libéraux de façade est pertinente, touche au but et que cette critique renvois dos à dos Républicains et Démocrates.

      Alors pour éviter qu’on ne s’attarde là dessus, ils inventent un personnage réactionnaire sans aucun fondement et attaquent le personnage sur son intelligence (un républicain, c’est con, alors qu’un démocrate c’est forcément intelligent), sa capacité à s’exprimer (c’est marrant moi qui croyait que c’était Obama qui avait inventé le prompteur omniprésent), son supposé libéralisme débridé (ha ha, je ris), son racisme (accusation sans aucun fondement mais si on le répète assez … et puis il est blanc et l’autre est noir, alors forcément …) et j’en passe.

      Ces attaques absurdes et sans fondements sont bien commodes, elles permettent d’éviter d’entendre les critiques pertinentes des vrais libéraux, et de laisser percevoir à quel point Romney est un clone d’Obama.

      D’où la prolifération de ce genre de trolls.

    • Faut excuser Vive Marx, il s’est mélangé les pinceaux.

      « cet abruti qui supporte les violeurs de femmes »
      Non, ça c’est DSK.

      « qui rêve d’un retour à l’ordre moral digne du XIX èm!e siècle »
      Non, ça c’est Vincent Peillon.

      « une Amérique raciste et intolérante »
      Non, ça c’est, pour la France, Manuel Valls.

      « un abruti comme lui mènerait tout droit le monde au chaos »
      Non, ça c’est Montebourg.

      • Pour l’Amérique raciste, il faudra rappeler à Vive Marx que c’est le parti démocrate qui a soutenu l’esclavage et et qui fournit 100 % des membres du Klan.

        « égoïstes et cupides »
        Comme les fonctionnaires : veulent pas renoncer à une partie de leurs privilèges et ne vivent que du travail des autres. C’est fou comme les gauchistes projettent sur les autres leurs travers.

        • « Pour l’Amérique raciste, il faudra rappeler à Vive Marx que c’est le parti démocrate qui a soutenu l’esclavage et et qui fournit 100 % des membres du Klan.  »
          ————————————–
          Il faut lui rappeler aussi que le parti républicain a PLUS d’élus noirs et hispaniques que le parti démocrates et qu’il y a plusieurs districts blancs qui élisent un conservateur noir (comme Allen West) mais PAS un seul district blanc qui élit un démocrate noir et pas un seul district noir qui élit un démocrate blanc (mais bien évidemment, le racisme anti-blanc, ça n’existe pas dans l’univers parallèle des gauchistes).

  • Les commentaires sont fermés.

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