Nous sommes à quelques heures du scrutin, la bataille du collage fait rage sur les “panneaux d’affichage libre”, le ton monte entre les deux candidats et leurs états-majors de campagne.
Par Alain Cohen-Dumouchel.
Évidemment, quand on tombe là-dessus on se pose des questions :
Nous sommes à quelques heures du scrutin, la bataille du collage fait rage sur les “panneaux d’affichage libre”, le ton monte entre les deux candidats et leurs états-majors de campagne. Et pourtant, l’une des deux équipes de collage a épargné l’autre. Nous l’avons d’ailleurs constaté sur plusieurs panneaux aux alentours.
Ça veut dire quoi ?
Les équipes de collage des deux candidats sont probablement tout aussi ultra-dirigistes qu’eux lorsqu’il s’agit d’organiser la vie politique, néanmoins, lorsqu’il faut résoudre des problèmes concrets sur le terrain, tout le monde redevient libéral.
Les derniers colleurs, ceux qui n’ont pas recouvert l’autre, ont tenu un raisonnement simple : si je ne recouvre pas mon voisin, il y a des chances que l’équipe adverse m’épargne lors de son prochain passage. Si elle ne m’épargne pas, donc si elle recouvre mon affiche, elle sait que je vais réagir et recouvrir à mon tour les deux siennes. C’est donc un équilibre qui s’établit. Aucune loi n’oblige à partager les panneaux, mais ils sont partagés.
Le système fonctionne parce que les affiches des deux finalistes peuvent tenir ensemble sur ces panneaux imposés par les collectivités locales. Ça n’a pas du tout fonctionné au premier tour de la présidentielle avec dix candidats et des panneaux exigus.
Et pour peu que se présente un troisième larron inattendu, un représentant de l’abstention ou du vote blanc, l’équilibre est rompu : plus assez de place pour coller, donc : pas de quartier !
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“Collage d’affiches et ordre spontané” http://t.co/ZOxae2YW via @Contrepoints
Ah oui vraiment une belle action permettant de véhiculer une belle image du libéralisme !
En mettant de coté l’action en elle même, digne du plus parfait apparatchik, avez-vous pris du recul sur l’affiche ?
Mettez-vous à la place du Français qui ne connaît rien du libéralisme hormis ce qui est transmis dans les médias. Le message n’est guère parlant, on pourrait le méprendre avec celui d’un anarchiste, l’image est celle d’un homme des temps ancien et le tout sous un slogan mièvre.
Je comprend que tout cela parle au libéral convaincu et que dans les appareils libéraux certains voit leur roseau se durcir. Mais si l’on veut que l’opinion s’y intéresse et en ait une autre image, il y a un énorme travail de relation publique qui n’est même pas entamé ici…
Hé bien écoute cher Eagle, la prochaine fois tu nous rejoindras, tu viendras nous aider n’est-ce pas ?
Parce que c’est bien beau de critiquer, mais nous on s’est bougé. Et on n’a pas été très nombreux par rapport à la quantité de boulot que cette campagne aura représenté.
Participer avec les thuriféraires aveugles du libéralisme ne me donne guère envie de m’y inclure.
Je donnais simplement un avis en tant qu’avertis du libéralisme ainsi que par une vue extérieur. C’est à prendre ou à laisser, mais ne venez pas invectiver des personnes qui cherchent à vous sortir la tête des œillères de votre cercle.
Le collage d’affiches, bon exemple de la similitude des programmes des deux candidats http://t.co/bGfUiucA