Énergies renouvelables : niveau d’investissement historique en 2011

Les investissements dans les énergies renouvelables ont atteint un niveau historique en 2011. Les leaders mondiaux sont la Chine et les Etats-Unis, tandis qu’en Europe l’Allemagne et l’Italie sont en tête.

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Éoliennes (Crédits : Aoedieart, licence Creative Commons)

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Énergies renouvelables : niveau d’investissement historique en 2011

Publié le 20 avril 2012
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Les investissements dans les énergies renouvelables ont atteint un niveau historique en 2011. Les leaders mondiaux sont la Chine et les Etats-Unis, tandis qu’en Europe l’Allemagne et l’Italie sont en tête.

Par Yann Henry.

Eolienne en France

Une étude de Pew analyse les investissements dans les énergies renouvelables. Ceux-ci se sont élevés en 2011 à 237,2 milliards de dollars (263 en incluant la R&D), soit une multiplication par 7 depuis 2004.

Avec 99,3 milliards de dollars, l’Europe est le principal investisseur, devant l’Asie et l’Amérique (respectivement 75,0 et 63,1 milliards de dollars). Les États-Unis et la Chine étaient en 2011 les plus gros investisseurs, devant l’Allemagne et l’Italie (30,6 et 28,0 milliards de dollars).

A noter que la Chine a récemment annoncé qu’elle allait délaisser le solaire et l’éolien au profit du nucléaire.

Par type d’énergie, les investissements principaux se sont faits dans le solaire et l’éolien (respectivement 128 et 72,1 milliards de dollars).

La capacité mondiale en énergies “propres” s’élève à 565 GW, principalement l’éolien (239 GW) et le petit hydraulique (184 GW). Le classement par pays est dominé par la Chine (133 GW) et les États-Unis (93 GW). La France est 10ème avec 18 GW (dont 7,6 GW pour l’hydraulique et 6,3 GW pour l’éolien). Ces sources représentent à elles toutes autant que le gros hydraulique, qui fait lui aussi partie des énergies renouvelables. Il s’agit de capacité, à ne pas confondre avec la production réelle (les deux notions diffèrent par exemple fortement pour des énergies comme l’éolien).

La rentabilité des énergies renouvelables est toutefois souvent mise en cause, en particulier en raison des subventions massives nécessaires pour faire vivre le secteur. Voir ce lien, celui-ci ou celui-là.

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