Climat : ce que vous avez manqué du Sommet de Lima

Trois choses auraient dû retenir notre attention au sommet de Lima.

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Climat : ce que vous avez manqué du Sommet de Lima

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 19 décembre 2014
- A +

Par Pierre-Guy Veer.

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Le sommet de Lima sur l’environnement s’est conclu récemment. Plusieurs dénoncent cet accord, trop dilué pour établir des cibles claires de réduction de CO2. Pas que ça ait de l’importance : malgré une hausse continue de ses émissions, les températures stagnent depuis 18 ans, les glaces polaires sont en pleine santé – l’Antarctique est même plus épais « que prévu » – et les tornades aux États-Unis sont toujours largement sous la moyenne.

Toutefois, ce qui aurait dû retenir l’attention sont ces trois événements, qui révèlent la profonde misanthropie du sommet.

Faites ce que je dis…

Tout d’abord, on ne peut passer sous silence « l’empreinte écologique » du sommet. À l’heure des télécommunications qui nous permettent de communiquer presque instantanément d’un bout à l’autre de la planète, *certains* sentent encore le besoin de se déplacer en masse aux frais des contribuables.

Non seulement ça, mais les conférenciers sont incapables de vivre à la hauteur des attentes qu’ils ont de la plèbe. La conférence s’est tenue sur une structure flambant neuve avec la superficie de 11 terrains de football (avec des composantes importées de France), où tous les services modernes ont dû être construits. De plus, parce que les panneaux solaires « ne sont pas fiables », l’électricité provenait exclusivement de génératrices au diesel. Dire qu’on veut « se débarrasser » des énergies fossiles d’ici 2050… Finalement, les conférenciers se sont tous déplacés dans des autobus fonctionnant aux énergies fossiles.

Dogme climatique

En plus d’être fortement hypocrites, les conférenciers semblaient tous adhérer au dogme (probablement faux) vert : le climat se réchauffe, c’est catastrophique et les humains en sont responsables. La preuve : on a coupé court au discours de Walt Cunningham, astronaute d’Apollo 7, pour faire place à John Kerry. Tout ce que l’astronaute voulait dire, c’est que la diabolisation du CO2 n’a pas lieu d’être puisque ce n’est pas le thermostat climatique – la science ne s’accorde même pas sur son influence exacte. Cunningham, de même que plusieurs autres scientifiques reliés à la NASA, proteste contre l’idée supposément arrêtée de l’influence humaine sur le climat – il utilise même le mot fraude pour décrire les sommets de l’ONU.

Le summum de l’environnementalisme anti-humaniste

Toutefois, ce mépris est bien pâle à côté du coup fumant de Greenpeace. Imaginez si des libéraux écrivaient « Live free or die » dans le Grand Canyon ou sur les murs de Québec. Rapidement, les gens les condamneraient pour vandalisme d’un monument naturel/d’un lieu historique. Pourtant, les condamnations du vandalisme éhonté de Greenpeace sur les lignes de Nazca, un site du Patrimoine mondial, semblent très timides.

Et non seulement l’organisme refuse-t-il de nommer les vandales, mais ses excuses sont pathétiques. En fait, ce ne sont pas des excuses ; c’est une justification machiavélique (« nous voulions semer un message d’espoir », « ça pourrait paraître mal ») d’un vandalisme irréparable.
Bref, le sommet de Lima, comme toutes les conférences sur le climat, fut un gros « show de boucane ». On incite « le peuple » à réduire sa consommation alors que les délégués vivent dans une opulence indécente payée par vos impôts, on n’accorde pas le temps promis aux gens qui osent critiquer le dogme vert et on se permet de vandaliser un site historique.

Puisse l’hypermédiatisation de l’hystérie climatique connaître le même sort que l’URSS. L’humanité ne s’en portera que mieux.

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  • Tout ce cirque a un nom: COMMUNISME

  • Je me dis depuis longtemps que l’écologisme sera au XXIe siècle ce que le communisme a été au XXe. Avec hélas, une dimension planétaire supérieure, d’une part à cause de l’ONU, d’autre part parce que activistes savent parfaitement manipuler la puissance médiatique. Je ne sais plus lequel de ces ayatollahs a dit sue la démocratie était un obstacle à leur projet…

  • Serge Galam :
    « S’il existait une seule preuve de la culpabilité humaine dans le réchauffement climatique, toutes les conférences internationales du GIEC deviendraient inutiles. »

    Serge Galam est un scientifique français, physicien de formation. Directeur de recherche au CNRS, il travaille au sein du CREA de l’école polytechnique.
    http://www.wikiberal.org/wiki/Serge_Galam

  • Ce qui est terrible avec ce dogme du Réchauffement Climatique Anthropique, c’est qu’il est complètement irrationnel et ne repose que sur des hypothèses préconfigurées dans les statuts du GIEC, et jamais prouvées. Ces hypothèses sont réfutées par les observations. Par exemple, la TMAG (température moyenne annuelle globale) est stable depuis 18 ans, alors que, sur cette période, nous avons émis 40% de toutes nos émissions depuis le début de l’ère industrielle, ce qui embête bien le GIEC, car il ne sait pas expliquer ce plateau, et, de plus, les projections des modèles numériques se plantent lamentablement. Bref, cette grand’messe climatique est du delirium carbonum dans toute son horreur…

  • Cela fait donc le vingtième COP qui ne décide rien (ouf !), et qui accouche d’une nouvelle feuille de route pour le COP suivant, à savoir le COP21 à PARIS en 2015, lequel fera de même pour le COP22, n’en déplaise à notre grand expert en climatologie Laurent Fabius. Rien n’a été décidé, et c’est tant mieux, mais le prix de ces grand’messes aussi onéreuses qu’inutiles est à la charge des citoyens, qui n’en peuvent mais et sont rouges de colère à la vue de ces Verts idéologues rétrogrades.

    Quand le scandale de ce soi-disant RCA éclatera au grand jour, j’espère que ceux qui en sont à l’origine et qui en font une propagande éhontée (ONU, OMM, UNEP, UE, escrologistes, ONG, médias, politiques,…) payeront très cher le prix de leurs mensonges et de leur infâmie…

    • « Quand le scandale de ce soi-disant RCA éclatera au grand jour, j’espère que ceux qui en sont à l’origine et qui en font une propagande éhontée (ONU, OMM, UNEP, UE, escrologistes, ONG, médias, politiques,…) payeront très cher le prix de leurs mensonges et de leur infâmie… »

      J’ai bien peur qu’ils en soit conscients. L’hypocrisie règne en maître dans ce domaine. Il devient urgent pour eux :
      – soit d’imposer des mesures pour expliquer que la stabilisation durable des températures est due à ces mesures – mais ils sentent bien que (malgré toutes leurs affirmations) on ne réduira pas les émissions de CO2 avant que tout ce montage ne s’écroule.
      – soit de détourner l’attention en créant artificiellement d’autres VRAIS problèmes – Et c’est la qu’ils sont le plus dangereux car on a affaire à une bande de « jusqu’au-boutistes » qui ne reculera devant rien.

    • J’attribue surtout le blâme aux médias, particulièrement francophones, qui gobent l’hystérie climatique comme ils gobent les « bienfaits » de l’interventionnisme tout azimut. Sans ce support, les deux seraient vite réduits à néant

      • Les media ne cherchent pas à rendre les lecteurs intelligents. Ils s’apercevrait aussitôt que ces mêmes media leur vendent de la m…

      • Hélas, les media français ne sont pas seuls coupables. Il suffit d’entendre les media allemands qui gobent tout autant l’hystérie climatique. Insupportable!

        • Je connais mal l’Allemagne, mais les médias anglo-saxons sont définitivement plus… critique. La désécration a fait la manchette dans les jours suivants l’acte; au Qc il a fallu plus d’une semaine

  • Rassurez vous, il n’y a eu qu’un accord à minima. Cessez d’aboyer au loup alors qu’il n’est pas la, vous savez autant que moi que rien n’est et ne sera fait. Ce ne sont que des mots! Vous ne le voyez toujours pas?

    • Non… pas que des mots, hélas.

      Ce sont des taxes, des lois, des interdictions.
      Ce sont nos libertés détruites progressivement au nom d’un danger que personne n’a pu estimer sérieusement…. et dont le cout est totalement inconnu.

      Vous voulez payer très cher une assurance contre les attaques de licornes vertes ? Grand bien vous fasse, mais ne l’imposez pas aux autres, notamment à ceux qui attendent avec espoir l’arrivée de ces licornes !

      • Nous venons de payer très cher une assurance de ne pas profiter de la baisse du pétrole…

      • C’est très marginal. Il y a très peu de cas réellement effectifs en France. Des taxes? On en voit pas. Des lois? Presque inexistantes et dont les conséquences sont invisibles. Des interdictions? Les seules existantes sont de bons sens de toutes façons.
        En réalité, il n’y a pratiquement pas de décision dans le sens de la lutte contre le RCA proprement dit.

        • @Ducobu00
          « En réalité, … »

          Regardez votre facture d’électricité, vous avez du louper quelque chose …

          • Il a raison, on ne lutte pas contre le RCA :
            – les éoliennes ne changent rien au RCA, la « dénucléarisation » est nuisible à la lutte contre le RCA
            – on n’a pas les moyens (économiques et sociaux) de modifier les pratiques économiques (transports) qui ont été mises en place (parce qu’elles génèrent des gains de productivité)
            – le coût des travaux d’infrastructure et les problèmes techniques feraient reculer n’importe quel (BON) gestionnaire même si on était pas en temps de crise.

            Des 2 dernières remarques, on conclura que nos politiciens sont des imbéciles. De la première, on conclura qu’ils ne croient pas un seul instant au RCA.

            • Absolument, j’approuve ce que dit pragmat à quelques petites nuances près. La facture d’électricité monte pour tout un tas de raison et surement pas à cause seulement des enr.

  • descendez la mer de glace en skis : où se trouve le glacier par rapport au niveau d’il y a un siècle ? (facile, le niveau du glacier est inscrit régulièrement tout au long des centaines de marche qu’il faut gravir pour remonter au Montenvers…), balladez-vous en montagne et voyez ces échelles sur les parois pour rejoindre le glacier, observez,depuis les sommets, la couleur de la neige, blanche, et souvent jaune sâle, voyez ces morraines dégagées de neige, ces petites bestioles, mouches,araignées,fourmis, vivants en altitude (jamais observé ça auparavant)…mais bon,ça nécessite un effort, se déplacer et voir par soi-même et se forger sa propre opinion. nous n’échapperons pas au blâme des générations futures…quant au blâme de lapresse… quelle presse?

    • Phénomène local.

    • « nous n’échapperons pas au blâme des générations futures… »

      Blâmez-vous vos arrière-grand-parents pour avoir développé une économie charbonnière et pétrolière, pour avoir fait 2 guerres mondiales, pour avoir réalisé le fascisme et le nazisme ?
      Franchement, si vous ne leur en voulez pas pour ça, les « générations futures » ne nous en blameront pas.
      De toutes façons, elles feront comme toutes les autres générations avant : elles s’adapteront.

      Enfin, c’est marrant cet argument qui consiste à traiter d’égoïsme les autres parce qu’ils ne se sacrifient pas selon vos désirs d’idéologues ayant des certitudes de ce qui serait dans l’intérêt de gens même pas nés…

      • « De toutes façons, elles feront comme toutes les autres générations avant : elles s’adapteront. »

        Imaginez que la population de 1914 décide de notre avenir : que la moitié de la population doit travailler la terre, que chacun doit aller à la messe le dimanche, que les habitants des colonies sont des sauvages auxquels nous devons apporter la civilisation, que la place des femmes est au foyer et qu’on doit lui enseigner la couture et la cuisine à l’école …

        Non seulement les générations futures s’adapteront, mais elles le feront selon leurs propres critères que l’on est aujourd’hui incapable d’imaginer ou de comprendre. Décider de l’avenir des gens dans un siècle est soit une stupidité, soit une hypocrisie de gens qui ne sont en fait concernés que par le présent.

    • « mais bon,ça nécessite un effort, se déplacer et voir par soi-même et se forger sa propre opinion. »

      Non, ça nécessite juste un peu de pétrole pour aller la bas, se chauffer dans un chalet confortable et faire cuire sa tartiflette. Mais quel plaisir ensuite de pouvoir expliquer aux autres que c’est pas bien et qu’il faut pas le faire. Petit joueur quand même par rapport à ceux qui vont en avion au bout du monde pour discuter des économies des autres. Enfin pour arriver au niveau de Greenpeace qui refait les glyphes de Nazca, je dirai selon la formule consacrée : « attention, ceci est réalisé par des professionnels, n’essayez pas de le reproduire ! »

    • Alors je vous propose un exercice moins physique mais au moins aussi intéressant… Allez dans une bibliothèque et lisez un poil ce qui s’est écrit sur la mer de glace puisque vous en parlez.

      Au moyen age les bergers faisait transhumer leur bêtes par là l’été. Donc pas de glacier du tout… pas réduit, non… ou alors à l’état de traces.
      Hannibal est lui, carrément passé par là avec des…. éléphants. Essayez aujourd’hui à pied, c’est déjà pas simple, alors avec des éléphants (pas des mammouths, hein… ).

      Bref, les glaciers fluctuent, beaucoup, dans le temps. Et leur évolution est bien plus liée à la pluviométrie qu’à la température.

      Quant aux génération futures, tant invoquées… juste une question, entre leur laisser, peut-être, une terre deux ou trois degrés plus chaude (genre l’écart entre Melun et Paris) avec une probabilité en baisse constante, et leur laisser des dettes colossales, des technologies énergétiquement inefficaces mais « propres » (enfin, en CO2, pour le reste elles sont dégueulasses… ), vous préférez quoi.

      Moi, j’ai des enfants, pas des fantasmes. Et je préfère leur laisser un avenir de liberté quitte à ce qu’il fasse chaud plutôt qu’un servage et une dette colossale….

      • TOUT EST DIT
        On ne peut rien dire de mieux !!!
        Il n’y a rien de plus juste !!!
        Humain, réfléchi, futuriste ….. C’est si difficile de comprendre ?
        Une organisation « dite religieuse » mais mafieuse a fait sauter a la dinamite des statues du patrimoine mondial !!!
        Une organisation « dite échaudlogiste » mais mafieuse a saboté un site du patrimoine mondial !!!
        ….. etc
        pour préserver quoi ???
        Bonnes fêtes depuis la Thaïlande où on fête entre chrétiens, musulmans, indous, boudistes, etc… Noël en costumes et avec des sapins et quelques crèches !!! Vous ne vous sentez pas cons ?

      • @pragmat.levez les yeux de votre nombril.l’homme peut s’adapter?fort bien.combien de décès lors d’une canicule?et les autres espèces? que faites-vous des espèces vivantes ayant besoin d’une banquise?des plantes migrant vers des altitudes plus élevées?des poissons tropicaux prenant la place des poissons de chez nous?de l’acidification des océans?… nous observonsjuste,grâce aux carottages de glace,des t°plus élevées que la nature n’avait pas réussi à reproduire durant des centaines de milliers bon.mais bon. @de cuza : phénomène local?vous oubliez ces îles disparaissant sous l’océan (l’eau chaude occupant un plus grand volume),le corail ayant un tantinet trop chaud,la banquise arctique.@franz : sachez de quoi vous parlez et ne me prenez pas de haut : la dette laissée à nos enfants,cette dette accumulée depuis des années, a été contractée pour que nous puissions vivre dans un confort que nous n’aurions pas eu sans crédit. mais ça n’a pas été pour promouvoir les énergies propres,nous avons plutôt traité cette terre comme une entreprise en liquidation…nous avons bénéficié du confort,mais nous allons laisser à nos enfants le soin de régler la facture à notre place. vous auriez apprécié que nos parents nous laissent leur ardoise ? n’oublions pas que cette terre nous l’avons héritée de nosparents, et ne faisons que l’emprunter à nos enfants.nous allons leur laisser un monde dévasté,une dette irrenboursable,avec la liberté en moins.ces petits veinards se réjouissent déjà…

        • Donc comme on saccage la planète de nos enfants (ce qui est totalement faux, mais passons) et qu’il y a déjà de la dette et pas assez de liberté vous suggérez qu’on supprime ce qui reste de liberté et qu’on rajoute une couche de dettes bien épaisse pour des résultats non significatifs sur la planète ?
          La terre dont j’ai hérité était plus polluée et plus pauvre que celle que je léguerait. Nonobstant les stupidités d’énergies renouvelables, parce que là, OK, j’ai honte de léguer une planète parsemée d’éoliennes hideuses et qui ont causé la destruction quasi définitive de larges étendues de la planète pour ne rien dire des panneaux solaires, tout ça financé par du déficit et de la dette…

          Et vous vous plaigniez qu’on vous prenne de haut ?

        • Et sinon.
          1° citez moi des iles qui ont disparu. Ah… bien… aucune.
          2° Au XIIe siècle il faisait nettement plus chaud qu’aujourd’hui. C’est pas bien vieux.
          3° Il y a quelque millions d’années (ce qui vous semble beaucoup mais c’est hier à l’échelle de l’histoire de la planète… 4.5 milliards d’années) il y avait des concentrations de CO2 quelques centaines de fois plus élevées qu’aujourd’hui, plus de glace du tout sur les poles…. et nous sommes pourtant là.

          Si vous voulez que rien ne change, vous êtes mal barré, on parle de la nature… Imposer une température stable sera par définition non-naturel. La plupart des « solutions » écolo sont pire que le mal… Et surtout tout ça coute TRES cher. Si vous voulez le financer et déployer vos méthodes, faites, chez vous, mais surtout n’imposez pas aux autres de partager votre couteux délire mystique.

        • « levez les yeux de votre nombril.l’homme peut s’adapter?fort bien.combien de décès lors d’une canicule?et les autres espèces? que faites-vous des espèces vivantes ayant besoin d’une banquise?des plantes migrant vers des altitudes plus élevées?des poissons tropicaux »

          Mon nombril vaut bien le votre : avez vous seulement idée du nombre de décès annuel à cause du paludisme. Savez vous ce qu’est la chaîne alimentaire et que bien que l’homme soit au sommet, tous ne mangent pas à leur faim.

          Chacun dit, fait, pense ce qu’il veut. On peut très bien dire que les problèmes dans le monde ne sont pas notre problème – c’est même salutaire pour la santé mentale et logique pour l’action politique. Et le « monde » s’étend aussi bien dans l’espace que dans le temps. Mais ça veut dire aussi que les victimes de la canicule d’il y a 10 ans ou l’avenir de vos petits enfants ne sont pas mon problème, et encore moins les poissons tropicaux.

          Simple question de logique : c’est tout ou rien : vous ne pouvez pas placer les problèmes hypothétiques des « générations futures » ou les poissons avant tous les problèmes actuels avérés qui sont plus graves, touchent plus de monde, et des humains et non des plantes ou des poissons.

      • Faire transiter des bêtes à partir du Montenvers par la mer de glace l’été pour rejoindre les alpages situés au pied des Drus et de la Verte (quoi d’autre ?) nécessite que le glacier soit bien plus haut (plus épais) qu’aujourd’hui.
        Lorsque j’y ai mis les pieds la première fois (1968) à 14 ans, il était encore assez aisé de traverser le glacier qui était très près de la gare du Montenvers et quasiment plat à cet endroit. Aujourd’hui en l’absence des raides escaliers qui ont été mis en place pour accéder au glacier, c’est inaccessible pour le touriste moyen et aussi pour des bêtes du genre bovidés.
        Quant à Hannibal, ce n’est certainement par là qu’il a traversé les Alpes.

        • Ils ne passaient pas par le glacier, mais par l’absence de glacier. Et ils ne partaient pas de la gare du chemin de fer à crémaillère, ils marchaient à pied dans les vallées en ce temps-là.

          • L’été prochain, vous remonterez de la vallée de l’Arve jusqu’à la mer de glace sans passer par le Montenvers. Je ne vous impose pas d’emmener des bêtes. Si vous tenez le défi, je pense que ce site perdra un excellent commentateur.
            Vous pouvez aussi tenter le passage par la rive droite (de la mer de glace), mais quelques centaines de mètres après « le Chapeau » vous allez tomber sur des dalles rocheuses assez lisses et très inclinées. A vous de voir.

  • Aux yeux des organisateurs et participants, « l’empreinte écologique » constitue un instrument idéologique. Peu leur importe la mesure où ils accentuent cette empreinte d’autant lorsque celle-ci tient d’une appréciation quantitative fort subjective!

    Pour beaucoup d’entre eux, il s’agit d’abord d’une grand’messe touristique !
    QUI paie leur voyage/séjour ? Certainement pas eux à titre personnel !

    Le comble de l’imbécillité est de constater l’appui sans faille (ni raisonnement scientifique rigoureux) qu’y apportent les bureaucrates ONUsiens (le pantin Ban K. M. en tête du peloton) mais aussi par mimétisme idiot : l’OCDE, les institutions U.E., et des milliers d’ONG qui se repaissent des subsides leur alloués pour « anticiper » (sic) les effets à long terme qu’aucun d’entre eux ne pourront vérifier …

    Ce serait vulgaire lapalissade que d’ajouter la con-tribution des centaines de médias qui usent du fait pour se vendre …

    • « Aux yeux des organisateurs et participants, « l’empreinte écologique » constitue un instrument idéologique. »

      C’est pourtant vrai que l’empreinte de pieds écologistes à Nazca détruit à jamais notre patrimoine.

  • Les commentaires sont fermés.

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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