Changement climatique ? Finalement c’est bien le Soleil…

De nouvelles recherches sur le climat tendraient à minorer le rôle de l’homme dans le réchauffement de la planète.

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Réchauffement climatique (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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Changement climatique ? Finalement c’est bien le Soleil…

Publié le 22 août 2014
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Par jacques Henry.

Réchauffement climatique (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)Voilà enfin avancée une preuve irréfutable que c’est bien le Soleil qui commande les fluctuations climatiques que connait la Terre, et non l’activité humaine. Il était temps que des universitaires démontent le mythe du réchauffement climatique anthropogénique inspiré par les pseudo-scientifiques irresponsables du GIEC, cette émanation des Nations-Unies, organisation dont on peut de plus en plus douter de l’utilité. Car, tout de même, que fait cette organisation à propos des événements regrettables du moment, Irak, Israël, Ukraine, Somalie ou encore Nigeria ? Rien, sinon financer des apprentis climatologistes qui répandent l’heuristique de la peur, des idéologues qui veulent que le monde d’hier devienne la réalité de demain (un propos emprunté à Michel Onfray à propos de Hans Jonas).

Du nouveau sur le réchauffement climatique

Bref, toute cette entrée en matière pour dire que cet article paru dans Nature risque de faire grand bruit parce qu’il remet en cause les théories extravagantes clamées à grands coups de prix Nobel (Al Gore et le GIEC) et de déclarations tonitruantes des ONG du genre Greenpeace et autres WWF ou Sierra Club pour répandre la peur planétaire d’un hypothétique réchauffement climatique.

Je m’explique : quand le soleil fait une petite sieste, comme par exemple entre deux cycles d’activité, celle-ci dure environ 11 ans. Le flux des particules émises par le soleil en direction de la Terre diminue d’intensité et donc le champ magnétique terrestre protège moins bien l’atmosphère des rayons cosmiques galactiques. Tout cela à cause des hautes couches de l’atmosphère alors moins ionisées. C’est un peu vite dit, mais c’est à peu près comme ça que les choses se passent. Les rayons cosmiques pénètrent alors mieux dans les profondeurs de l’atmosphère et vont bombarder des atomes d’oxygène ou d’azote pour former un isotope du béryllium, le Be-10, qui se désintègre en bore avec une période de demi-vie de 1,38 million d’années. C’est ultra-pratique pour reconstituer l’activité solaire passée, puisque plus il y a de Be-10, moins le Soleil était actif. On peut dès lors reconstituer les variations d’activité du Soleil sur de longues périodes passées. Même chose pour le carbone-14, radioactif aussi, qui se forme également dans l’atmosphère naturellement par bombardement des atomes d’azote par les rayons cosmiques. Ce carbone se retrouve dans les arbres et les carbonates comme ceux des stalagmites.

Il y a enfin un autre « proxy » pour étudier les variations de l’activité solaire qui dépend cette fois de la température : c’est l’abondance relative de l’isotope naturel 18 de l’oxygène, non radioactif, qui est 12,5% plus lourd que l’isotope du même oxygène le plus abondant, l’oxygène-16. Quand l’eau des océans s’évapore sous l’action du Soleil, celle constituée d’oxygène-18 s’évapore moins vite parce que plus lourde et la différence de teneur entre ces deux isotopes dans les stalagmites, par exemple, permet de reconstituer l’activité solaire passée.

L’activité solaire de ces vingt mille années passées

C’est ce qu’a fait avec des précautions extrêmes une équipe de géophysiciens de l’Université de Lund en Suède en rapprochant les trois observations, béryllium-10, carbone-14 et oxygène-18. Ils ont ainsi reconstitué l’activité solaire au cours des vingt mille années passées, analysé les données obtenues avec le carottage de la glace du Groenland, et rapproché ces dernières des analyses de concrétions calcaires provenant d’une grotte chinoise. Les résultats ont permis d’établir une parfaite corrélation entre l’activité solaire et les subtiles variations climatiques observées et révélées par l’analyse fine des carottes glaciaires permettant de remonter aux variations climatiques se matérialisant par les précipitations neigeuses et leur abondance.

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Durant la période glaciaire dite du Würm, s’étalant entre 26000 et 13000 ans avant notre ère, le climat ne fut pas toujours très très froid. Il y eut des épisodes relativement plus chauds, et l’activité solaire y est directement pour quelque chose. L’étude dirigée par le Professeur Raimund Muscheler a permis de préciser ce qui pouvait se passer au niveau atmosphérique pour expliquer l’abondance des chutes de neige au Groenland durant cette période. Au Groenland, mais pas seulement. Toute la région euro-américaine de l’hémisphère nord sous l’influence de l’océan Atlantique également, lui-même, on peut le comprendre aisément, sous l’influence de l’activité solaire et de ses variations cycliques, en particulier le cycle dit de « de Vries » d’une durée moyenne de 207 ans.

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Il a été ainsi possible d’aboutir à une modélisation de ce qui a pu se passer au niveau de l’Océan Atlantique pour influer sur l’intensité des chutes de neige au Groenland avec la persistance d’un anticyclone situé au-dessus du pays : un régime de vents d’ouest dominants pénétrant l’Afrique et apportant de l’humidité depuis l’océan, (le Sahara à l’époque était une vaste prairie), et un vent froid arrivant sur l’Europe du Nord favorisant le maintien de véritables calottes glaciaires en Scandinavie atteignant le nord de l’Allemagne. L’Écosse était recouverte d’un immense glacier.

L’épisode glaciaire du Würm vit le niveau des océans baisser de plus de 130 mètres, ce qui facilita les migrations humaines d’Asie vers l’Amérique du Nord. Cet événement s’explique parfaitement par les variations de l’activité solaire dont on ignore toujours les raisons sur le long terme mise à part l’hypothèse d’un effet de marée de Jupiter et de Saturne sur l’activité solaire interne.

En effet, une année jupitérienne dure 11 ans. Tous les 200 ans environ, Jupiter et Saturne se trouvent alignés par rapport au Soleil, curieuse coïncidence avec la durée du cycle de De Vries, peut-être bien pas si fortuite que ça. Cette direction d’investigation ne fait pas partie de cet article paru dans Nature – et aimablement communiqué par le principal auteur de l’étude – mais elle peut constituer matière à de plus amples investigations de la part des géophysiciens et des spécialistes de la dynamique interne du Soleil.

Tout cela est naturellement très complexe mais à n’en pas douter, un jour ou l’autre, peut-être très prochainement, on comprendra qu’en définitive c’est le Soleil avec ses planètes massives qui commande le climat de la Terre et non la ridicule activité humaine en regard de l’immense énergie qui nous parvient depuis cette étoile paradoxalement vivante et parfois capricieuse…

Sources : Nature, article aimablement communiqué par le Docteur Raimund Muscheler que je tiens à remercier ici.


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  • Tellement plus acceptable que cette ridicule histoire de CO2 !

    • bonjour zengog,evidement ! Que le soleil & planètes massives associées régentent le climat terrestre ,c’est ce que l’on nous enseigne depuis quasiment toujours .
      Que tout ce système ait des variations d’activité et de positionnement ,ce au cours des millénaires est avéré .
      C’est évident et scientifiquement prouvé ;sauf pour quelques crétins alarmistes dont c’est le fond de commerce ,et qui possèdent hélas le droit d’accès aux médias !

    • re bonjour ,il fallait lire zendog ,excusez-moi.

  • Etude très intéressant mais il ne prouve pas que le soleil à lui seul agit sur le réchauffement climatique actuel
    il ne peut pas non plus que l’iactivitee humaine a aucun impact

    • Quel réchauffement climatique actuel ?

      Il y a 15 ans qu’on a pas pu mesurer de réchauffement ! Et justement, on parle ici de cycles de 11 ans. C’est important dans la mesure où les alarmistes du réchauffement s’attachent à nier cette pause et la possible influence du soleil. En effet ces cycles sont exclus des prévisions alarmistes de réchauffement car leur prise en compte amènerait à considérer quele réchauffement n’est pas aussi catastrophique qu’annoncé, et que l’attribution à l’activité humaine ne peut pas être prouvée : si le soleil peut stopper le réchauffement, alors il peut aussi le doubler dans la période de référence qui sert aux prévisions alarmistes.

      Et comme vous le dites, rien ne prouve que le soleil à lui seul agit sur le réchauffement et donc rien ne prouve que le réchauffement à long terme n’est pas surévalué d’un facteur encore plus grand.

      On ne peut effectivement pas prouver que l’activité humaine n’a pas d’impact sur le climat. En revanche on peut facilement montrer que sur ce sujet, on est pris en otages par une bande d’idiots, de menteurs et d’irresponsables qui détournent la science, sucent des crédits à leur proffit personnel, et engage le monde entier dans des décisions politiques irrationnelles et potentiellement catastrophiques.

    • Le climat ayant connu des soubresauts suivant exactement les cycles solaires, il serait quand même relativement improbable (et soyons honnêtes, impossible) que le dernier réchauffement ne soit pas du aussi au cycle solaire du moment. Il serait étonnant que les deux phénomènes soient historiquement liés et que soudainement, tout change et que le cycle solaire ne réchauffe plus la planète (pour quelle raison?) et l’activité humaine compenserait pile poil à ce moment là!

      D’autre part, il y a eu par le passé des périodes courtes de réchauffements beaucoup plus forts qu’aujourd’hui. Si le réchauffement du siècle dernier était d’origine humaine, alors la part du cycle solaire deviendrait négligeable. C’est improbable.
      D’autant plus que les mêmes causes ont les mêmes conséquences en physiques, et si l’activité humaine était responsable, la pause actuelle n’aurait pu exister alors que les émissions de CO² ont augmentées. Et aucun scientifique un minimum sérieux ne peut accepter une telle faille dans une théorie! Cela revient à dire que pour une raison indéterminée, les lois de la physique auraient subitement changées il y a quinze ans…

      • Cela revient à dire que pour une raison indéterminée, les lois de la physique auraient subitement changées il y a quinze ans…

        Nobel à la clef pour celui qui démontrera cela. Il se pourrait qie ce soit un « ig » sur les bords … :mrgreen:

      • Il n’y a pas que les lois de la physique qui sont immuables … il y a aussi la bêtise humaine !

        En fait, l’intelligence de l’homme – mais aussi sa bêtise n’ont vraissemblablement pas évolués depuis des centaines de milliers d’années. Ce qui progresse, c’est son savoir-faire. Et je dis savoir faire plutot que connaissances, car notre connaissance est en fait limitée en tout domaine. Du coup, en savoir un peu ou pas beaucoup ne change pas grand-chose et en particulier dans des domaines infiniment complexes (comme le climat par exemple). Et la bêtise de l’homme est de toujours croire ceux qui prétendent savoir : c’est à cause de Râ ou une punission divine, ou les particules, ou les aérosols, et finalement le CO2 …

        Quand comprendront nous qu’en fait on ne sait rien ! Le savoir-faire en revanche est indiscutable, pratique, utile. Il est le produit d’essais et d’échecs innombrables au cours des siècles. Le seul savoir faire que l’on possède dans la prédiction du temps est la meteo à 3 jours.

        J’ai vu hier un reportage montrant les expériences de comparaison de l’intelligence humaine par rapport aux singes : en fait, on ne serait pas plus malin qu’un singe. Notre avantage serait de copier ce qui fonctionne et d’anticiper. Notre intelligence ne serait donc que l’acquis du savoir-faire des générations passées en prévision de besoins futurs. Sauf qu’il semble qu’on soit incapable de valoriser une certaine forme de connaissance : la longue liste des égarements de passé et des bêtises et croyances assumées par l’ensemble de l’humanité en tout temps, mais qui nous semblent aujourd’hui dérisoires avec le recul et devraient nous inciter à la prudence contre toute forme de certitude non matérielle.

        Que les chercheurs nous montrent leur savoir-faire en matière climatique. Alors et alors seulement je serait prêt à les croire.

        • « Il n’y a pas que les lois de la physique qui sont immuables… Il y a aussi la bêtise humaine !  »

          Ce sont des phénomènes aussi récurrents que l’intelligence. A chacun de savoir ce qu’il veut observer et imiter. C’est plus facile de s’étalonner par rapport à la bêtise et à l’indigence. C’est moins risqué. C’est comme si le PSG ne voulait concourir qu’avec des équipes de Promotion d’Honneur, Usain Bolt avec des classes de CP.

          Viser haut, avoir de l’ambition, se mesurer à plus fort que soit, sont aussi des obligations de chaque être humain. En visant haut et en regardant vers le haut, on attire ceux qui sont derrière soi, même si faire la trace vers les sommets est beaucoup plus difficile que de redescendre au camp de base, je vous le concède.

    • ><

      Ni que le réchauffement climatique, qui se manifeste seulement dans le nord de l'hémisphère nord, est une chose négative.

      Moins de froid là où il fait froid.

  • Les uns, préoccupés non sans raisons par l’énergie, tablent pour sauver le monde sur des alternatives moins innovantes qu’ils le croient, d’autres se battent sur le front de la santé, pour tenter de maîtriser et enrayer des fléaux dont la propagation menace l’humanité bien au-delà de leurs foyers d’origine, d’autres encore ont pour préoccupation le réchauffement climatique et observent la fonte des pôles et la montée des eaux, en faisant le compte des territoires menacés de disparition et des populations concernées, d’autres font l’inventaire de nos ressources alimentaires, en prévisions de grandes famines annoncées ici et là, … Autant de démarches, parmi tant d’autres, revendiquant l’appartenance à une écologie intelligente et dont la sincérité n’a pas à être mise en cause mais qui, toutes, contribuent à masquer l’essentiel, à la manière de ces arbres qui cachent la forêt ou pire, de ces politiciens, médecins à la vue basse et à l’esprit borné, qui traitent des symptômes sans se préoccuper de la maladie. Car la maladie c’est une croissance démographique dont hélas cet article ne fait pas davantage que bien d’autres la moindre mention.
    Pendant ce temps là, la marée humaine monte inexorablement, en attendant une hypothétique transition démographique au niveau mondial, alors que sont encore nombreux ceux qui ne surveillent que les indicateurs concernant la région du globe dans laquelle ils se situent, quand ce n’est pas, plus limitativement encore, leur pays.
    C’est pourtant sur le nombre de ses représentants que l’humanité doit agir d’urgence, pour repousser aux limites du possible l’échéance inéluctable qu’elle redoute à juste titre.
    Pour approfondir cette réaction : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

    • L’article n’en fait pas mention, car ce n’est pas le sujet.

      Maintenant on sait tous qu’il y a trop de monde, en particulier en Afrique, où les zones arides sont soumises à des pressions démographiques bien trop importantes, par rapport aux maigres ressources.

    • Il nous est déjà arrivé de traiter ce problème. Ici, par exemple :

      http://www.contrepoints.org/2010/10/14/3822-3822

    • Votre commentaire montre bien l’aspect curatif de certaines mentalités face à l’aspect préventif de certaines autres. On constate cela en médecine quand une médication accélère la mauvaise santé du patient et créée d’autres pathologies. C’est assez constant dans la médecine occidentale par rapport à la médecine asiatique par exemple, où le médecin est payé quand vous êtes en forme et ne reçoit pas d’émoluments quand vous êtes malade. Ces tous petits aspects de la mentalité différentielle entre nous et eux conditionnent un résultat tout à fait différent. La prévention – sports, arts martiaux, philosophies, sagesses, médecines, qui sont tous liés – est chez les asiatiques une méthode éprouvée.

      Et puis les solutions occidentales utilisées, par exemple dans l’écologie, sont comiques. Les écologistes allemands préconisent le charbon pour fuir le nucléaire. Nos brillants écologistes français se déplacent en avion ou en hélicoptère ; l’un pour filmer les dégâts de la pollution sur la planète ; l’autre pour rejoindre un site où sa « grandeur  » médiatique est attendue quand son émission est sponsorisée par des pollueurs qui s’achètent à vil prix une conscience et des droits de polluer en carbone gérés et commercialisables via les bourses du monde ; l’autre survole le Pôle en hélicoptère militaire que des satellites auront eux mille fois mieux observé que son œil givré par l’instant photographique nécessairement médiatisé à la porte de l’aéronef grande ouverte pour l’occasion ; le dernier se déplacera en masse comme ses congénères aux colloques internationaux qui ont la complaisance voyageuse de ne jamais se passer à l’endroit même où toute cette foule apatride est rassemblée ;

      Enfin, on a tous bien pollué, mais on a la conscience tranquille. Comprenez ! Il faut en dépenser des tonnes d’équivalent carbone pour sensibiliser la planète aux désastres de la pollution…

      Il faut monter l’exemple, ma bonne dame.

      • J’avais oublié : à l’époque de la publication de son film et de son Prix Nobel, la maison d’Al Gore avait été analysée plus polluante, plus consommatrice d’électricité que celle de George Bush par des experts en énergie.

    • Au sujet de la fin malthusienne de vos propos, il n’a jamais été prouvé que la stagnation de l’économie ou sa régression par la baisse de la démographie favorisait le progrès tous azimuts. C’est en général l’inverse qui se produit.

      Ce n’est pas une religion de ma part (je suis positiviste), mais je suis persuadé que pour l’augmentation de population comme pour la pollution, l’humanité va trouver des ressources pour maîtriser ses défaillances actuelles nécessairement provisoires, dans l’énergie comme dans l’alimentation, sachant qu’actuellement 7000 m2 de terre arables sont disponibles par habitant sur la Terre. Ne parlons pas du potentiel de la fusion nucléaire qui résoudrait tous les problèmes énergétiques. Combien de zones désertiques sur la Terre ? La mer (75%) plus les déserts non habités (75% du reste). Regardez en 50 ans le Negev et la Lybie ! Sanctuariser certains espaces sur Terre ? Pourquoi pas Mars, Vénus, la Lune, les indiens d’Amérique, les tortues Luth, les souris albinos, les vaches landaises, les cafards… Ah les cafards ! Un jour en tablettes de nourriture, il y en aura pour des siècles de nourriture…

      Le soleil est une source inépuisable d’énergie.

      Mon père était scientifique (à la retraite). Il avait confiance dans le progrès apporté par la science, les recherches fondamentales comme appliquées, les solutions humaines du futur qui dépassent toujours les problèmes du présent. Né en 1925, il ne s’est pas trompé sur son siècle.

      • « Au sujet de la fin malthusienne de vos propos, il n’a jamais été prouvé que … » – Il est prouvé par contre que le progrès n’a pas empêché le nombre de pauvres profonds d’atteindre 1,5 milliards en vingt siècles, partant d’une population planétaire, toutes conditions confondues, de 250 millions d’êtres humains. Je ne vais pas faire état ici des observations que je publie sur mon site à l’adresse indiquée plus haut, que je vous invite cordialement à visiter attentivement.

        Je me permets par ailleurs de vous recommander deux ouvrages que vous ne semblez pas avoir lus. L’un « La bombe P » de Paul EHRLICH, fournit des indications aussi édifiantes qu’autorisées sur ce que sont les véritables ressources alimentaires de la planète. Vous y verrez notamment que la majeure partie de ces surfaces prétendument arables sur lesquelles se fondent bien des calculs rassurants, sont en réalité : ou inaccessibles, ou situées sous des climats les rendant incultivables, ou des latérites impropres à toute production agricole. L’autre , « COMPTE À REBOURS de Alan WEISMAN, dépeint à travers une multitude d’exemples fort documentés, l’état de la planète dû aux effets du progrès dans ce qu’il a de désastreux pour la planète et l’espèce humaine.

        • Vos références semblent incontournables. Je sais aussi par expérience que chaque thèse possède ses bibliothèques de références incontournables… J’ai eu ainsi un beau-frère qui avait une bibliothèque entière de références marxistes léninistes similaires aux vôtres. L’endroit était sinistre, propice au suicide.

          Après, il y a l’esprit qui détermine ces thèses. Je penche quand à moi vers celle du progrès, du positivisme, de l’avancée humaine perpétuelle, quand le malthusianisme, le nihilisme, le marxisme-léninisme ont penché invariablement vers la thèse de l’arrêt drastique de l’expansion humaine pour résoudre les problématiques humaines de toute époque. Leurs thèses par d’ailleurs ne s’arrêtaient pas à la maîtrise de l’humanité, elles proposaient aussi de stériliser les êtres dits « inférieurs ». Je vous rappelle au passage que les thèses malthusiennes n’ont pas été inventées par Malthus et que celles-ci ont été démenties après ses constats, qui étaient aussi ceux de sont époque, malgré sa tentative de prospective vers les siècles futurs, bien avant la forte croissance démographique du XXè siècle après les découvertes de la vaccine, des antibiotiques et des antiviraux… qu’il n’avait pas anticipés.

          La croissance de la recherche et des grandes découvertes, comme vous le savez – on a le même phénomène en musique qui a vu multiplier les sources créatives, les interprètes, les compositeurs au XXè siècle, comme les solutions technologiques en parallèle pour agrandir le spectre de la créativité -, va de pair avec la démographie. C’est un phénomène démographique primaire puisque la population progressant en nombre, le nombre de chercheurs en sciences en fait de même. C’est identique dans chaque discipline, chaque profession, chaque spécialisation. Le monde n’est résolument pas statique en statistiques de toutes espèces, c’est l’erreur sempiternelle et récurrente des malthusiens. Ils basent leurs théories sur un monde statique, non évolutif.

          Qu’en était-il de la recherche pétrolière avant le XXè siècle ? Anecdotique ? De la recherche sur les médicaments ? De même. Comme sur les ressources alimentaires ? Pareil. L’explosion démographique – tout est relatif car multiplier la population par 2,5 en un siècle est certes impressionnant mais pas autant quand on la ramène à l’espace disponible par habitant sur Terre – nous présente des ratios bien plus rassurants même s’il faut tenir compte évidemment des ressources ce que vous livres références ne doivent pas manquer de faire, quand on la ramène à l’explosion des progrès scientifiques concomitants et de l’espace vital.

          Explosion démographique signifie aussi dans un autre domaine explosion de la biomasse et du recyclage, comme l’avaient montré les périodes jurassiques, donc explosion de la nourriture disponible. Cela va de pair. On ne peut faire un constat sur l’actualité en mettant des données en perspective sans mentionner ce fait incontournable, partout démontré. Que la biomasse était nulle avant l’apparition de la vie – sur quelque planète que ce soit, Mars et la Lune étant stériles par ce simple fait – et qu’elle a cru au même rythme que la vie s’est développée sur Terre. On ne peut mentionner la croissance probable – pas plus établie que les changements climatiques, ce ne sont que des hypothèses en l’état non vérifiées par essence et par l’observation, seulement des probabilités dont il faut évidemment tenir compte pour l’avenir – de la population sans mettre en parallèle l’explosion des déchets et des phénomènes de recyclages naturels ou organisés par l’homme. Toutes ces observations positives donnent du grain à moudre à la recherche scientifique pour trouver des solutions en terme de développement, de nourriture et de santé, de toute évidence.

          Voilà où en est la réflexion moderne poussée des positivistes qui a l’avantage certain sur celle des malthusiens – qui étaient déjà prolixes en théories démenties depuis, à Rome comme à Athènes mêmes s’ils ne s’appelaient pas ainsi mais « nihilistes » – d’avoir comme perspective du génie humain la résolution des problèmes par l’intelligence, la réflexion, l’invention, l’application des solutions trouvées.

          Jusque là, l’histoire et les positivistes ne se sont pas trompés. Compte tenu des perspectives offertes par la conquête spatiale – observation et compréhension de notre biotope et des autres pour construire des modèles de développement possibles et probables -, je gage que l’avenir a des perspectives de croissance et de progrès plus enthousiasmantes que les thèses non vérifiées évoquées dans vos livres de chevet.

          Enfin, il faut aussi ramener les taux de pauvreté de notre époque à ceux des périodes précédentes. Le XXè siècle a montré à cet égard une progression flagrante par rapport aux sociétés antécédentes du taux d’alphabétisation corrélé indubitablement à la disparition de la misère. Je n’ose pas vous rappeler le taux d’alphabétisation au début du XXè siècle, il était misérable et honteux dans un monde où les sociétés se prétendaient modernes. le XXè siècle et ses médias a permis la première prise de conscience planétaire de l’histoire des hommes, « la première prise de conscience planétaire de l’histoire des hommes ». Ce n’est pas rien.

          Mais il y a encore évidemment beaucoup à faire, de toute évidence… 1,5 milliards de pauvres qui disposent de moins d’1$ par jour. C’est catastrophique. C’est encore trop. Je vous le concède sans effort. C’est là où, nourris des recherches et résultats positifs amenés par le XXè siècle, nous ne pouvons que nous réjouir de ce que va nous proposer l’avenir.

          Je le sais d’autant mieux que mon père et mon grand-père étaient scientifiques, qu’ils ont eu la même perspective et la même confiance en l’homme, en l’avenir de l’humanité, sans jamais se tromper sur eux malgré les échecs – ceux dans leur propres vies semées d’embûches et de drames personnels mais pas plus que celle des autres – qu’elle a eu subir au cours de ce siècle autant dramatique qu’enthousiasmant à bien des égards.

          Je vous remercie pour cet échange constructif.

          • Me réjouissant du caractère constructif que vous attribuez à notre échange, j’ajouterai ce qui suit :

            Pour faire court, si je suis aussi sensible que vous au sort des pauvres profonds dont 1 milliard et demi accusent et accablent notre société, je suis surtout interpellé par l’augmentation incessante de leur nombre au cours de siècles de progrès. Cette science, à laquelle vos antécédents vous encouragent à vouer une admiration sans bornes, n’est-elle pas tout autant responsable de cette augmentation que des bienfaits qu’elle a par ailleurs déversés sur le monde ? Lesdits bienfaits ne sont-ils pas payés de contreparties finissant trop souvent par aller à l’encontre du bonheur des hommes ?

            Au-delà du cas de ces pauvres, j’assiste comme tout un chacun aux convulsions croissantes d’un monde certes plus alphabétisé et vacciné mais partout aux prises avec la guerre et le terrorisme, la faim et la maladie, la corruption et l’injustice, l’incompréhension et une inquiétude tournant à l’angoisse et à la révolte généralisée. Alors, si je puis comprendre votre foi en la science quand vous dites que « … la première prise de conscience planétaire de l’histoire des hommes. Ce n’est pas rien.», je n’irai pas pour autant jusqu’à penser que cette même science pourvoira à tous ces maux, comme d’autres (et souvent les mêmes) disent « Dieu y pourvoira ».

            Pessimisme contre optimisme ? Peut-être. Mais j’observe qu’il est arrivé aux sciences comme aux religions de se tromper, avec la même vanité, leurs livres de chevet respectifs les incitant à rejeter ceux d’autrui sans même avoir la curiosité d’en examiner le contenu.

            Et croyez bien que s’il m’arrive de considérer certains faits et chiffres comme incontournables dans leur évidence, c’est avec la plus grande prudence, ma dorénavant longue expérience de profane m’ayant conduit à me garder de certitudes qui donnent avant tout la mesure de notre crédulité.

            • Si vous doutez des progrès amenés par nos sociétés technologiques, branchez-vous sur l’histoire du XIVe siècle, comme apéritif. Après, attaquez le XVIIIe siècle…
              On en ressort plus que douchés.

              Non, cent fois non ! Ce n’était pas mieux avant.
              C’était cent fois pire.
              Cent fois plus obscurantiste.
              Cent fois plus criminel, injuste, inique, inégalitaire…

              Enfin, cent fois plus pauvre.

              Relisez l’histoire édifiante du Chevalier de la Barre (pourtant défendu par Voltaire), pour exemple dans le domaine de la justice et de la puissance des pouvoirs oligarchiques. J’ai été touché par son histoire car j’ai habité cette rue montmartroise à Paris pendant 5 années. Je me suis documenté en découvrant sa statue… Affreux ! Oui, la France fonctionnait ainsi juste avant la Révolution Française, que je ne brandit pas comme un étendard, mais qui fut un tournant contre les injustices et la pauvreté, de toute évidence en Europe du moins. Dickens nous raconte les horreurs dans l’Angleterre victorienne et pourtant, l’ère industrielle amène prospérité partout et fait gonfler le niveau de vie, le PIB mondial, malgré les injustices encore présentes.

              « Plus que 1,5 milliards de pauvres » aujourd’hui » (c’est triste à dire mais il faut le dire), proportionnellement à la population mondiale ! Sous l’Ancien Régime et depuis le Moyen-Âge, le taux de pauvreté oscillait entre les 75 et 90%. En France aujourd’hui, le seuil de pauvreté est établi à 800€ mensuels et des brouettes, ce qui est très haut par rapport à la moyenne mondiale (30-100€ mensuels) et cela concerne 9 millions de personnes chez nous.

              Ces indices simples nous montrent le rapport entre les sociétés industrialisées ou post-industrielles et les autres, d’autant que nous ne sommes pas en tête de liste de meilleurs niveaux de vie.

              • Quelle coïncidence ! Paris est décidément plus petit qu’il y paraît. Il se trouve que je connais moi-même la rue du Chevalier de la Barre pour y avoir vécu une période de cette bohème « que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître », dans un petit hôtel meublé dont j’ai oublié le nom.
                Je me souviens par contre de la statue et de l’histoire de celui qu’elle représente. À propos des sentiments que cette histoire vous inspire, je les trouve assez peu compatibles avec votre esprit scientifique. Le pauvre Chevalier est-il davantage que le banal représentant de cette multitude de victimes d’hier mais aussi d’aujourd’hui, de notre intolérance et d’une barbarie auxquelles la science, pas plus que la religion, ne change rien. Tout comme il en est d’une compassion toujours avide de symboles propres à l’entretenir faute de mieux.
                Quant à vos chiffres, pour revenir sur l’amalgame que vous pratiquez un peu trop facilement entre les pauvres profonds et les autres, sachez que selon les institutions internationales les plus autorisées, les pourcentages, au niveau mondial, étaient les suivants au début de notre millénaire : Riches, 3,7% – Classes moyennes, 24,3% – Pauvres, 70% (y compris le milliard et quelques centaines de millions de pauvres profonds).

  • un article valant une bonne poignée de pistaches indiquant sans doute un changement politique sur le sujet ou un chgt de discours , le CO2 n’est plus sexy :

    http://www.lepoint.fr/environnement/l-atlantique-responsable-de-la-pause-du-rechauffement-climatique-22-08-2014-1855724_1927.php.

  • Ok mais cela ne va pas faire plus de bruit que ca… Dans le monde scientifiques, nombreux sont conscients que le GIEC est une merveilleuse pompe a fric pour financer leurs recherches… Parfois un ou deux labo jete un seau sur la vitre embuée pour permettre aux curieux de voir l’envers du decor mais les artistes sont solidaires dans leur « cause » et les scientifiques « publics », majoritairement universitaires sont meilleurs lobbyistes que les intermitents…

    • J’ai eu récemment une conversation avec mon fils aîné qui est professeur au Muséum à Paris. Les préoccupations de son équipe de chercheurs est de déterminer les variations de population d’oiseaux, insectes et autres espèces rampantes ou volantes. l’activité de son laboratoire est en partie financée par des organismes défendant le « réchauffisme » comme par exemple le ministère de l’environnement maintenant dirigé par Mademoiselle Royal. Je lui ai demandé s’il n’était pas gêné en tant que scientifique (dont je fus) d’orienter ses travaux connaissant avant même de les avoir initié quel était leur résultat final, en d’autres termes il ne peut pas contredire les thèses politiques émanant du même ministère relatives au réchauffement climatique, pardon on dit maintenant changement.
      Je n’ai pas insisté parce que la conversation risquait de s’envenimer mais en tant qu’ancien scientifique je trouve cette attitude justement contraire à l’éthique basique de la science : il faut satisfaire les bailleurs de fonds ! Voilà où en est arrivée la science, dévoyée par les politiciens. C’est vraiment déplorable …

      • L’esprit scientifique part d’une hypothèse et tente de la vérifier.
        Le scientisme part d’un résultat à obtenir et trouve les éléments pour le rendre probant.

  • Le millénarisme visant à ressusciter le récit biblique de Noé à savoir un cataclysme mondial causé par les hommes, descendants de Caïn et incarnation du mal.
    Rien de nouveau sous le soleil : la peur professée par des prophètes encouragés et payés par le pouvoir en place.

  • « et non la ridicule activité humaine en regard de l’immense énergie qui nous parvient de cette étoile paradoxalement vivante et parfois capricieuse »

    C’est ce que tous les gens un peu lucides disaient depuis (des siècles) quelques temps ! Qui ne peut se confirmer que par l’arrogance anthropocentrique du principale prédateur de ce minuscule (ridicule) biotope (par rapport aux forces de l’Univers) qu’on appelle la Terre.

    L’esprit scientifique avait depuis quelques siècles assimilé les forces de l’Univers à des contingences pas plus dangereuses que les équations mathématiques que son esprit éclairé avait inventé pour les comprendre, donc ne pouvait les assimiler qu’à des paramètres insignifiants par rapport à la supériorité de son intelligence, de ses possibilités cognitives. Las dans son orgueil, il avait obéré quelques détails :

    – les entités extra-terrestres en question étaient l’objet de forces sans commune mesure avec celles qui soumettent la nature ici bas.
    – le soleil « mangerait » la Terre ni vu ni connu, compte tenu de la taille des ensembles et des forces en présence, dans un vent solaire un peu plus puissant que les autres, dans une explosion de super nova, ou plus simplement dans une phagocytose microbienne quasiment sans conséquence pour notre Dieu du ciel si elle avait lieu

    On se sent mieux après cet article. L’ère de l’idéologie semble se terminer. Après Wurms 2, il y aura eu Ecologia 1. C’est notre époque qui a commencé en 1968 dont on sait enfin qu’elle arrive sur sa fin.

  • Bonjour,
    Je ne connais quasiment rien au sujet, mais j’ai vu récemment cette vidéo :
    John Baez* : Life’s Struggle to Survive
    http://www.youtube.com/watch?v=ud4zn7a3T_4
    et j’aurais aimé avoir d’éventuelles réfutations de l’argumentaire qui y est donné de la thèse « il y a un réchauffement et il est dû à l’homme » et notamment savoir comment interpréter les deux graphiques commentés entre la 10ème et la 16ème minute si on nie cette thèse.
    (a priori je suis moins intéressé par des commentaires sur les considérations politiques goût pastèque qui figurent dans la vidéo)

    • Très bonne question.

      Le graphique présenté à 15 minutes fait partie de la catégorie des graphiques dits en crosse de hockey. Il présente ainsi 2 caractériques : 1. Il ne montre pas que les températures à l’optimum médiéval, voire à l’empire romain et à la période minoenne, étaient probablement équivalentes ou supérieures à maintenant, et surtout, 2. sa légende est juste trompeuse car il se pose comme une série continue, alors qu’en fait il colle 2 sources de nature très différentes, des estimations passées avec des mesures contemporaines.

      Bien.

      Or, les mesures récentes, depuis qu’elles existent, que nous disent-elles ? Avec toutes leurs incertitudes (la majeurs partie du globe n’ayant pas été couverte, et les données ayant été mofifées (peut-être à bon escient, qui sait?), elles donnent en gros 1/2 degré de hausse depuis 1880.

      Sur ce demi degré en gros, deux notes : un grande partie s’est produite avant les emissions majeures de CO2 humaines, et à l’inverse, lors des 18 dernières années d’émissions record, il n’y a plus de réchauffement.

      Tels sont le faits constatés.

      Encore une chose : ce 1/2 degré se produit au moment de la sortie du petit age glaciaire.

  • Il est temps que cesse le terrorisme intellectuel des « rechauffistes ».

  • Joli procédé qui consiste à commenter une étude…qui n’est pas fournie en lien (ou autrement) au lecteur du commentaire. Sinon, sans « troll » , comme on dit, les commentaires sont d’une banalité et d’une tristesse…

  • d’un autre côté , c’est pas stupide de se dire que lorsque l’on baisse ou que l’on monte le chauffage central , forcément la température change 🙂

  • Je suis un climato sceptique, mais ne faisons pas dire aux gens ce qu’ ils ne disent pas. L article de Muscheler est facile à trouver sur watt’upwiththat par exemple. Le Pr Muscheler précise bien qu’ il ne pense pas que le forçage solaire soit prédominant et précise même:  » Climate skeptics like to say the sun is causing more global warming than we think but i dont think so  » Ok c’ est peut-être la petite phrase nécessaire pour continuer à être financé mais si on est pas adepte de la théorie du complot, il dit peut -être simplement ce qu’ il pense…

  • Article salutaire… Mais que de sottises as t-on pu raconter sur ce sujet !
    Ce que les « réchauffistes » ne veulent pas entendre, c’est que l’homme n’est qu’un fétu de paille (même à 7 milliards) par rapport aux forces titanesques qui sont à l’oeuvre dans la nature.

    Considérons par exemple (en plus des phénomène décrits ici) qu’une seule éruption volcanique importante (type Mont St Helens, Pinatubo, etc…) balance autant de poussières dans l’atmosphère en 1 mois que toute l’activité humaine en 3 ans, avec toutes ses conséquences sur le climat, et qu’il y a environ… 300 volcans actifs simultanément sur notre terre, je vous laisse imaginer !

  • Les commentaires sont fermés.

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