Venezuela : "un bolivar ne vaut plus rien"
Dans les rues de Maracaibo, les rares denrées disponibles s'échangent encore en bolivars. Mais la monnaie du Venezuela ne vaut plus rien.
Dans les rues de Maracaibo, les rares denrées disponibles s'échangent encore en bolivars. Mais la monnaie du Venezuela ne vaut plus rien.
C'est un effet secondaire de la dégringolade sans fin du bolivar : les Vénézuéliens ont perdu toute confiance dans leur monnaie et se tournent vers le billet vert. Les rues de Caracas sont désormais le domaine des cambistas, les “dealers de dollars”, dans un pays où il est encore officiellement interdit d’avoir recours à cette monnaie.
À Maracaibo, au nord-ouest du Venezuela, le salaire minimum mensuel permet de tenir 3 ou 4 jours. Les revenus de millions d'habitants sont intégralement dédiés à la nourriture. Reportage.
Le Venezuela prouve une fois de plus que le socialisme détruit la richesse et appauvrit la population.
Au marché noir de Cúcuta (Colombie), où les Vénézuéliens viennent faire leurs emplettes, le bolivar ne vaut plus grand chose.
Le socialisme dans sa version la plus rigide – l'exploitation ouverte d'une partie de la société par l'autre – conduit inexorablement à l'affrontement social : le Venezuela n'est que sa énième victime.
Depuis 1998, les revenus du pétrole et le pillage de la classe moyenne ont essentiellement été consacrés à l'érection d'une autocratie
Chavez a annoncé triomphalement une hausse de 26,5% du salaire minimum vénézuélien. Mais qu’en est-il du pouvoir d’achat des vénézuéliens?
Le Venezuela tranche avec les autres pays d’Amérique latine qui ont fortement rebondi cette année après la crise