Halle : l’ex-Allemagne de l’Est face à l’extrême droite
Compte tenu de l’histoire du pays, il est facile de penser que l’extrême droite allemande, et particulièrement sa frange violente a disparu. Pourtant, il n’en est rien.
Compte tenu de l’histoire du pays, il est facile de penser que l’extrême droite allemande, et particulièrement sa frange violente a disparu. Pourtant, il n’en est rien.
Après Chemnitz, Köthen. L’Allemagne n’est qu’un symbole parmi d’autres des craintes identitaires d’une part de l’opinion publique occidentale.
Dans un pays où la stabilité est devenue une religion politique, le revers des forces traditionnelles a permis un compromis mortifère : Angela Merkel garde la chancellerie en appliquant le programme du SPD.
La large victoire d’Angela Merkel aux élections législatives (suivie d’un discours fédérateur qui permet de mesurer la distance entre elle et ses homologues français) devrait réduire à néant les espoirs macroniens d’une Europe encore plus intégrée. Voici pourquoi.
L'AfD en Allemagne critique peut-être le socialisme, mais il est loin d’être un parti libéral.
La montée en puissance de l’AfD, qui induit en même temps le recul de l’extrême droite néonazie en Allemagne, bouscule le paysage politique allemand, mais elle n’en menace pas la stabilité.
L’AfD, créée en 2013 et réclamant dans sa profession de foi la sortie de l’Allemagne de la zone euro, espère frapper un grand coup fin août.
La déroute du FDP s'explique par le fait que les Allemands jugent ce parti libéral comme un avocat peu crédible et peu conscient de ses responsabilités en matière de promotion de la liberté. Nos partis francophones sauront-ils en tirer la leçon ?
La crise de l'Euro fait grandir l’euroscepticisme en Allemagne, avec un nouveau parti anti-euro.