Les actionnaires exigent-ils vraiment 15% de rentabilité ?
L’idée d’une exigence de 15 % de rentabilité par les actionnaires est contraire à la théorie financière.
L’idée d’une exigence de 15 % de rentabilité par les actionnaires est contraire à la théorie financière.
Le géant de l’immobilier commercial Unibail-Rodamco est percuté par une guerre d’actionnaires entre le management actuel qui propose le plan Reset et un petit groupe d’actionnaires conduits par Xavier Niel et Léon Bressler qui en contestent la logique.
OPINION : associer le travail au capital reste une belle et puissante idée dans un pays trop imprégné par la lutte des classes et les rêves de nationalisation.
C’est bien sous couvert de justice sociale, de solidarité que le gouvernement s’est autorisé à intervenir dans la politique de distribution des dividendes.
Distribution de dividendes n’est pas synonyme d’enrichissement systématique de l’actionnaire.
Avoir une charge de travail adaptable à l’activité est créateur d’une valeur considérable pour la société puisqu’on permet à l’entreprise de mieux passer les cycles.
Le jour d'après, les actionnaires seront sollicités sur l’utilisation des capitaux qu’ils devront injecter dans les sociétés commerciales pour prendre le relais d’une dette publique injectée dans l’urgence pour éviter l’effondrement.
La position du ministre Bruno Le Maire à l’égard des dividendes est révélatrice de la vision étatique de l’économie et du fonctionnement mal compris d’une économie libérale.
Récompenser l'actionnariat patient, en réduisant la fiscalité sur les plus-values de très long terme, permettrait d'enfin réparer les dégâts causés par l’ISF.
Pourquoi ne pas donner aux Français la possibilité d’augmenter la part des revenus du patrimoine pour subvenir à leurs besoins durant leurs vieux jours ?
Les bénéficiaires des résultats du CAC 40 sont avant tout les États (53 % des bénéfices avant impôts), suivis des actionnaires (41 %) et des salariés (6 %).
Comment se répartit la richesse créée par les entreprises ? Les dividendes sont-ils pris sur le dos des salariés ? Une récente étude de l’institut Molinari donne des indices.
La France insoumise de Mélenchon fait encore le procès de l'actionnaire, sans comprendre son rôle exact dans l'entreprise.
La proposition du PDG actuel de Danone de donner une action à chaque salarié est-elle susceptible de change la donne ?
La dernière étude d’Oxfam sur les entreprises françaises comporte des biais méthodologiques qui sont de nature à déformer la réalité de la rémunération des actionnaires et à alimenter les fantasmes.
Le débat récurrent en France sur les dividendes versés aux actionnaires est symptomatique d’une méconnaissance des enseignements de la théorie financière moderne et du fonctionnement des entreprises.
Les entreprises françaises se retrouvent accusées (sic) d’être celles qui accordent la plus grande rémunération aux actionnaires.
Il faut dédramatiser le dividende, loin d’être l’alpha et l’oméga du capitalisme, il est en réalité un aveu de faiblesse de la part des actionnaires. Voyons pourquoi.
Pour être gouvernée efficacement dans un monde concurrentiel, l’entreprise a besoin d’une direction claire, assumée et validée par ses actionnaires. Celle-ci ne peut être partagée et faire l’objet de négociations politiques permanentes.
En faisant un procès à Volkswagen, les actionnaires minoritaires s'attaquent de fait aux actionnaires majoritaires.