Reconnaissances
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Reconnaissances
Gaël Campan enseigne l’économie depuis bientôt vingt-cinq ans. Titulaire d’un DEA avec mention de la Faculté d’économie appliquée d’Aix-en-Provence, il a poursuivi à Paris (Panthéon-Assas) ses études doctorales durant lesquelles son projet de thèse fut distingué par le ministère de l’Économie et des Finances. Conférencier international, il a publié dans des revues scientifiques et signé des textes d’opinion dans des journaux économiques et financiers. Son précis d’économie politique Théorie Générale de l’Interaction, paru en 2016, a figuré parmi les meilleures ventes sur la plateforme Amazon. Installé dix ans au Cambodge, il y était professeur associé de la Royal University of Law and Economics et de la National University of Management
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Articles

Par Gaël Campan.

Celui qui n’est pas apte à servir son prochain cherche à le commander - Bureaucracy (1944), Ludwig von Mises.

Après la chute symbolique du mur de Berlin et l’échec tragique des grandes économies planifiées du XXe siècle (la Chine et l’Union soviétique), on aurait pu penser que les leçons de l’histoire contemporaine auraient atteint les plus hautes sphères de la haute administration française.

On a même failli le croire en 2006, quand le Commissariat au Plan a été supprimé après quelques 60 ans d’existence... Poursuivre la lecture

Par Gaël Campan.

Les divisions sont profondes et multiples au sein de la société française. La place des riches est l'un des sujets controversés les plus récurrents et les plus confus. Ils sont tantôt admirés tantôt méprisés, enviés ou vilipendés. Chacun est pro-riche ou anti-riche, mais tous ou presque s’accordent à dire qu’ils en ont trop, ou encore qu’ils pourraient se contenter de moins.

Pourtant, là n’est pas la question. C’est par illettrisme économique que l’on regarde les différences dans les niveaux de richesse plutôt q... Poursuivre la lecture

Par Gaël Campan. Un article de l'Institut Economique de Montréal

L’idée d’un impôt sur la richesse est toujours considérée par certains comme viable, en dépit des signaux d’avertissements clairs et des conséquences économiques graves qui ont accompagné chacune de ses implantations. Sa simplicité explique son attrait : « Laissez-nous prendre l’argent là où il se trouve ! Les riches peuvent se le permettre. »

En suivant cette logique facile, le gouvernement s’en prend aux plus fortunés sans risque politique puisque ces derniers re... Poursuivre la lecture

Par Gaël Campan. Un article de l'Institut Economique de Montréal

Un dessin vaut souvent mieux qu’un long discours. La légende veut que l’économiste Arthur Laffer ait dessiné sa fameuse courbe éponyme sur la nappe d’un restaurant.

L’idée derrière cette courbe parabolique est qu’il existe un seuil optimal au-delà duquel l’augmentation des taux marginaux d’imposition réduit les recettes fiscales au lieu de les augmenter.

Bien que le concept lui-même soit largement accepté – une petite part d’un grand gâteau est plus copieuse... Poursuivre la lecture

Par Gaël Campan.

Qu’elle soit financière ou sanitaire, la gestion de crise est dorénavant confiée aux gouvernements. Enfin, plus exactement, ils s’en sont arrogé la responsabilité et les citoyens ne s’y opposent quasiment pas. La peur déclenche un repli autocratique réflexe.

Comme des enfants qui, face à un danger inconnu, se réfugient auprès de leurs parents pour chercher protection, les citoyens attendent de la tutelle gouvernementale une omniscience et une bienfaisance inconditionnelles.

Les limites du centralisme

Pour... Poursuivre la lecture