Crise agricole : la France victime de son zèle écologique

Comprendre l’« exception française » dans la crise agricole qui traverse l’Europe. Une analyse de Jean-Pierre Riou

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Source : Flickr

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Crise agricole : la France victime de son zèle écologique

Publié le 25 février 2024
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Les Gilets verts ont bloqué le pays avec leurs tracteurs en demandant notamment que l’on n’importe pas ce que l’on interdit en France. Leurs revendications ont également porté sur l’accès à l’eau et sur la rigueur des normes environnementales françaises, qui seraient plus exigeantes que celles de leurs concurrents.

C’est la hausse du prix du gazole agricole qui a mis le feu aux poudres, en reproduisant les mêmes effets que la taxe carbone sur tous les carburants, qui avait initié le mouvement des Gilets jaunes cinq ans plus tôt.

Cette colère paysanne qui embrase l’Europe n’est pas une spécificité nationale, elle est révélatrice d’un mal bien français, lequel a exacerbé des tensions déjà existantes, tout en illustrant la difficulté de conjuguer les aspirations écologistes aux réalités économiques.

 

La stratégie du gouvernement pour maîtriser la grogne agricole : maîtriser l’incendie

Alors que Bruxelles vient de proposer un assouplissement sur les jachères et un système de frein d’urgence aux importations d’Ukraine, le gouvernement a entendu la colère des agriculteurs et réagi rapidement.

Par-delà le soutien financier de 400 millions d’euros promis par Gabriel Attal, dont un décret immédiat sur le prix du gazole agricole, et un autre portant sur l’indemnisation d’éleveurs concernés par la maladie hémorragique épizootique, la mise en pause du plan Écophyto 2030, qui était notamment destiné à transcrire les objectifs contraignants du programme européen « Farm to Fork », a participé à rassurer, du moins provisoirement, de nombreux agriculteurs, qui ont aussitôt levé les barrages. 

La colère des agriculteurs avait éclaté en Allemagne en décembre 2023 en raison de la suppression d’avantages fiscaux sur le gazole qui permettaient au gouvernement de récupérer un petit milliard sur les 60 milliards d’euros de trou, résultant de la décision de la Cour constitutionnelle fédérale sur l’inconstitutionnalité de l’affectation de la dette contractée lors de la crise du covid, et non utilisée.

Comme en France, cette mesure de trop a révélé le mal-être des agriculteurs et leur exaspération liée à l’accumulation de réglementations trop contraignantes. Mais outre-Rhin, comme en Suisse ou en Italie, la mobilisation ne faiblit pas.

En France, le recul du gouvernement sur les pesticides a provoqué la colère de nombreux défenseurs de l’environnement.

 

L’excédent agricole français à la loupe

Une étude Insee de 2019 a montré qu’au cours de ces 40 dernières années, le nombre d’agriculteurs français a été divisé par quatre.

Selon les chiffres Insee du commerce extérieur de 1949 à 2022, c’est pourtant sur cette période que la France a commencé à dégager progressivement un solde exportateur de son agriculture et industrie agroalimentaire, avec son premier excédent commercial respectivement de 0,3 milliard d’euros et 0,8 milliard d’euros en 1980. Après une montée en puissance progressive, ce solde exportateur net a peu varié depuis 2000, où il était de 9,4 milliards d’euros  jusqu’aux 10,6 milliards de 2022. Les importations ont cependant plus que doublé, sur cette même période, parallèlement aux exportations.

C’est ainsi que l’agriculture française a battu son record d’exportations en 2022 avec 85,3 milliards d’euros, en même temps que celui des importations, qui était de 74,7 milliards.  

Ces records de 2022 doivent être compris à la lumière de deux paramètres majeurs.

Premièrement, la flambée des cours liée à la crise ukrainienne a gonflé les chiffres en faussant la perception des volumes exportés. De nombreuses filières ont ainsi vu leur solde exportateur progresser malgré une baisse du volume exporté, notamment la filière « viande et abats comestibles » dont les exportations ont progressé de 12 % en valeur malgré un recul de 6 % de leur volume, ainsi que le détaille l’établissement national FranceAgrimer.

Deuxièmement, son analyse montre que sans les vins et spiritueux, dont le solde est exportateur de 14,9 milliards, la rubrique produits transformés serait déficitaire de 9,4 milliards.

La France maintient ainsi son sixième rang mondial d’exportateur de produits agricoles et agroalimentaires malgré un solde déficitaire de la plupart des secteurs qui nourrissent les Français et représentent l’agriculture dans l’inconscient collectif, avec :

  • – 7 milliards pour les fruits et légumes,
  • – 5,5 milliards pour la pêche et l’aquaculture,
  • – 3 milliards pour la viande,
  • – 1 milliard pour les oléagineux.

 

Outre les vins et spiritueux, ce sont les céréales et les produits laitiers qui portent l’essentiel du solde exportateur.

 

Les effets néfastes de l’exemplarité

« N’importons pas ce que l’on interdit en France ».

Ce slogan, placardé sur un tracteur d’agriculteur en colère, illustre le manque de recul qui consiste à condamner sans concession toute empreinte de l’activité humaine sur notre environnement sans prendre en compte les conséquences que cet intégrisme implique sur l’économie du pays, ainsi d’ailleurs que sur ce qu’on aura, in fine, dans l’assiette. Car en pénalisant nos agriculteurs qui respectent des normes strictes, on favorise l’importation de produits qui ne les respectent pas. Le bilan de cette volonté de donner un exemple irréprochable au sein de notre microcosme devient contreproductif au niveau de la planète.

La colère qui avait fait descendre les Gilets jaunes dans la rue en novembre 2018 avait été déclenchée par la même raison que celle de nos Gilets verts : la hausse du prix de leur carburant.  

Car l’ambition de sa taxe carbone l’écartait de plusieurs principes clairement établis par la plupart des économistes, notamment la nécessité de la redistribution de ses recettes. Et surtout, cette taxe faisait l’impasse d’une taxe aux frontières concernant toute importation qui y aurait échappé dans son pays d’origine. L’Organisation mondiale du commerce ouvre pourtant la porte à l’instauration d’une telle taxe en raison de son motif environnemental. 

Sans cette taxe aux frontières, la taxation du carbone a logiquement incité la délocalisation d’industries vers des pays qui ne l’imposent pas, et dont les conditions de production sont plus polluantes que les nôtres. Ce qui entraîne des effets doublement négatifs, à la fois pour le climat et pour l’économie du pays, en dégradant sa balance commerciale.

Depuis que la tribune L’Europe et le carbone exposait sa nécessité en 2019, cette taxe carbone aux frontières vient enfin d’entrer timidement en vigueur dans une phase transitoire au 1er octobre 2023. Dans son annonce, le gouvernement constate que « la mise en œuvre de mesures climatiques contraignantes, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), dans une seule région du monde (ex : le marché carbone dans l’Union européenne) entraîne une augmentation des émissions de GES dans le reste du monde ».

On ne saurait que se réjouir de cette prise de conscience, quelque tardive qu’elle soit. Il convient de ne pas reproduire la même erreur avec l’agriculture. 

 

Le mal-être agricole français

Mais nos agriculteurs ont été victimes d’un mal bien français, qui consiste non seulement à vouloir laver plus blanc que blanc dans son microcosme sans se soucier des effets pervers d’un tel intégrisme à plus large échelle, mais aussi à dénigrer le plus ce qui fonctionne le mieux. Un mal qui se complait, dans sa version conspirationniste, à voir la main des lobbies aussi bien quand l’autorisation d’un principe actif est prolongée, que lorsque les données de la pharmacovigilance amènent à en restreindre l’usage. 

Le dénigrement des pratiques d’aujourd’hui est récemment monté en puissance dans les médias, sur fond de néonicotinoïdes, glyphosate et autres mégabassines, qui ont exposé les agriculteurs à la vindicte populaire, aux menaces, violences et dégradations de leur outil de travail. 

Assurément, la profession a souffert de l’image ainsi véhiculée, alors que la réglementation française transpose les Directives européennes avec un zèle propre à favoriser l’essor des produits importés. L’arrêt de cette surtransposition française, qui fausse la concurrence, est aujourd’hui au cœur des revendications des agriculteurs.

En septembre 2023, le Parlement européen rappelait en effet que la directive 2009/128/CE avait imposé aux États membres d’adopter des plans d’action nationaux visant à fixer des objectifs quantitatifs, en vue de réduire les risques et les effets de l’utilisation des pesticides sur la santé humaine et l’environnement. Sa communication évoque un rapport qui révèle que plus des deux tiers des États membres n’avaient pas procédé au réexamen demandé de leur plan d’action et que seuls huit États membres, dont la France, l’avaient mené à bien dans les délais impartis. 

Seuls trois États membres, dont la France, ayant clairement défini des objectifs de haut niveau fondés sur les résultats, ainsi qu’il leur était demandé. 

 

Réglementation des substances préoccupantes dans l’UE : la sévérité française, une exception

Ce rapport de 2020 précise que « La France est le seul État membre dont le plan d’action national prévoit une surveillance de l’utilisation des substances actives particulièrement préoccupantes ».

Conformément à ce plan d’action national (PAN), présenté en avril 2018, ce suivi des « substances les plus préoccupantes », c’est-à-dire cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, avérés (CMR1A) ou supposés (CMR1B), fait état de leur réduction drastique, passée de 5426 tonnes en 2018 à 781 tonnes en 2021. Le statut des quelques 2000 insecticides, herbicides ou fongicides concernés par leur classement de 2017 permet de suivre également les retraits en masse des autorisations de mise sur le marché (AMM) des CMR2, c’est-à-dire tous ceux dont le risque n’est que suspecté. Ces retraits ont continué à se succéder jusqu’en août 2023, dans l’édition d’octobre 2023.

Dans son plan d’action, la France demandait à la Commission européenne de « mettre fin dans les meilleurs délais à l’approbation des substances soumises à exclusion au titre du règlement européen : substances cancérogènes de catégorie 1, mutagènes de catégorie 1 ou toxiques pour la reproduction de catégorie 1 ». 

Quant à l’usage du glyphosate qui a défrayé la chronique, malgré les conclusions favorables de la plupart des agences de santé, et dont le destin était scellé en France dans son plan de sortie anticipée du plan Ecophyto II+, son autorisation vient d’être prolongée par l’Europe jusqu’en 2033.

De même, la filière du sucre, confrontée à la jaunisse de la betterave qui l’a durement impactée en 2020, ne peut recourir aux néonicotinoïdes, contrairement à tous ses concurrents, même européens qui bénéficient de dérogations, l’usage de l’acetamipride étant approuvé en Europe jusqu’en 2033, mais interdit en France malgré les efforts des parlementaires. Le Conseil d’État a d’ailleurs considéré en juillet 2022 que si certaines dérogations à la règle demeurent possibles, « le fait que d’autres États membres de l’UE n’aient pas adopté de législation comparable ne justifie pas de remettre en cause l’interdiction française. »

Rappelons que la France avait été pionnière dans l’interdiction des néoticotinoïdes sur son sol, par la loi du 8 août 2016, malgré les modifications et dérogations qui l’ont suivie. 

Depuis 2015, c’est l’Anses qui est chargée de délivrer, retirer ou modifier les AMM et permis des produits phytopharmaceutiques et des matières fertilisantes. Elle tient à jour les autorisations de mise sur le marché en France sur sa page E-phy.

L’utilisation de produits à base de phosmet en pulvérisation des cerises fraiches a été interdite par l’Union européenne le 1er février 2022 et son retrait en France acté par l’Anses, quatre mois plus tard. L’Anses procède également au retrait d’AMM sur saisine ministérielle relative à l’avis de l’Anses ou de l’EFSA.

Le phosmet reste autorisé dans d’autres pays comme le Canada, le Chili ou les États-Unis, et leur importation est parfaitement légale. Ce qui participe à la détresse de la filière, déjà affectée par la météo en 2023.

 

Le Mercosur : quel impact sur l’agriculture française ?

On comprend la crainte des agriculteurs envers les accords du Mercosur qui accélèreraient les importations déjà croissantes des pays de l’Amérique du Sud.

Le rapport de la Commission présidée par M. Stefan Ambec et remis au Premier ministre en avril 2020 indiquait qu’en matière de pesticides, sur un total de 190 principes actifs enregistrés et en voie de l’être au Brésil, 52, soit 27 %, ne sont pas autorisés dans l’Union.

Dans une proposition de résolution européenne, des sénateurs précisaient en 2016 :

« L’importation de denrées traitées par des substances actives interdites dans l’Union européenne est expressément permise par le système de tolérances à l’importation dont les instances communautaires peuvent faire bénéficier les pays tiers ».

Par delà les cas de fraudes avérés depuis, on comprend que les lenteurs administratives ne sont pas en mesure de permettre à l’agriculture française de bénéficier de règles équitables, pourtant indispensables dans le cadre d’une libre concurrence. La mise en place de chaque « mesure miroir » destinée à ne pas importer ce qu’on interdit de produire en Europe étant extrêmement complexe et toujours controversée.

À ces difficultés il convient d’ajouter la concurrence d’une main-d’œuvre à moindre coût, même au sein de l’Union, qui amène notamment les grossistes à acheter leurs pommes en Pologne alors que des récoltes cherchent preneurs en France.

 

Pourquoi les agriculteurs français redoutent l’entrée de l’Ukraine dans l’Union

L’Ukraine, dont le bleu du drapeau symbolise le ciel, et le jaune, le blé, est souvent nommée le grenier à blé de l’Europe pour ses terres noires, ou chernozem, considérées les plus riches du monde, et pour son climat propice à leur exploitation.

Selon le ministère de l’Agriculture, les terres arables ukrainiennes représentent quasiment le double de la surface de celles de la France. Les exportations de produits agroalimentaires de l’Ukraine vers la France s’élevaient à 322 millions d’euros en 2017 et ses importations depuis l’Hexagone à moins de la moitié, avec 145 millions d’euros. Selon cette même source, le pays développerait des réformes « pour rapprocher ses normes des règles et standards européens ». Ce qui signifie bien, en creux, qu’il ne les respecte pas. On peut craindre que son entrée dans l’Union européenne soit de nature à l’inciter à orienter ses exportations vers un marché potentiellement plus lucratif et mieux subventionné, en rebattant les cartes de la politique agricole commune. 

Selon le JDN, journal du net spécialisé dans les informations économiques, le revenu mensuel brut par habitant serait en 2022 de 356 dollars en Ukraine contre 2777 dollars pour la moyenne européenne. Le coût de la main-d’œuvre représente un paramètre significatif de la compétitivité des nombreuses filières agricoles amenées à devoir embaucher des salariés. Les conditions de cette embauche en France peuvent difficilement rivaliser.

 

Les déboires de la filière bio

Une large part des revenus agricoles provient des subventions qui irriguent massivement l’agriculture française, grâce à la politique agricole commune au sein de l’UE (PAC). Les aides couplées sont proportionnelles à la surface cultivée ou à la taille du cheptel pour l’élevage. Elles peuvent aller de 44 euros/ha pour la production de semences graminées à 1588 euros/ha pour le maraîchage, si la surface est inférieure à trois hectares. Elles peuvent être augmentées d’une indemnité compensatoire liée aux difficultés de la topographie. 

Les aides découplées apportent notamment un soutien aux petites et moyennes exploitations, et un écorégime versé aux agriculteurs qui s’engagent à observer des pratiques favorables à l’environnement. Dans ce cadre, l’agriculture biologique bénéficie d’un montant supplémentaire de l’ordre de 110 euros/ha. Enfin, la PAC propose une aide spécifique à la conversion en agriculture biologique destinée à compenser le manque à gagner d’un moindre rendement sans possibilité d’augmenter les prix dans la période qui précède la certification.

En 2020, la Commission européenne avait présenté son plan d’action pour le développement de l’agriculture biologique. Son objectif général était de stimuler la production et la consommation de produits biologiques en portant à 25 % la surface agricole consacrée à l’agriculture biologique d’ici à 2030, contre 10 % en France en 2021.

L’observatoire national France Agrimer a publié en mai 2023 une étude sur l’évolution des achats de produits issus de l’agriculture biologique. Cette étude fait état d’une dynamique de conversion des exploitations en bio avec + 12 % en un an, parvenant ainsi à plus de 2,2 millions d’hectares en 2021. Elle note que, par-delà les disparités relatives aux produits concernés, parmi les acheteurs « un profil de ménage « surconsommateur » bien précis se dessine. Il s’agit d’un public aux revenus aisés, senior et habitant majoritairement en région parisienne et dans une moindre mesure dans le Sud de la France ». 

Après que l’attrait pour la certification bio (AB) a permis à la filière des progressions annuelles à deux chiffres, l’année 2020 a marqué le début d’un recul des achats au bénéfice des circuits courts, que l’étude explique par l’objectif de réduire l’impact environnemental par moins de gaspillages, moins d’emballages, et moins de produits importés. L’intérêt pour l’« origine France » semblant se renforcer avec le temps, tandis que celui pour le bio faiblit. L’étude suggère également que le contexte inflationniste actuel incite le consommateur à des stratégies de descente de gamme pour limiter la hausse des prix.

Si ces deux marchés de niche diversifient l’offre des produits agricoles en diminuant leur exposition aux pesticides, il reste légitime de s’interroger sur la réalité de leur plus-value, en raison des effets induits par leur moindre rendement, mais aussi des alertes sur la nocivité du cuivre.

Les déboires de la filière bio confirment que l’effort doit désormais porter sur la création des conditions de fonctionnement d’un marché susceptible de garantir aux agriculteurs une rémunération à la hauteur de la qualité de leur travail.

 

Un retour aux rendements agricoles de l’après-guerre serait incompatible avec le contexte géopolitique actuel

Le 19 octobre 2021, le Parlement européen passait un nouveau cap en votant le plan « Farm to fork » ou « De la ferme à la fourchette ». Celui-ci prévoit notamment d’ici 2030 : 50 % de réduction de l’utilisation de pesticides chimiques, 20 % de réduction des fertilisants et confirme l’objectif de 25 % de la superficie cultivée en agriculture biologique. 

En moins de deux siècles, le rendement moyen du blé est passé en France de 8-10 q/ha (quintal par hectare) en 1815, à 70 q/ha en 1995. L’essentiel de cette amélioration date de moins d’un siècle, depuis 14-15 q/ha en 1945. Elle a été permise par la génétique, le perfectionnement des méthodes agricoles et l’emploi cohérent de fertilisants et produits phytosanitaires. 

Le 24 janvier 2024, la Commission environnement du Parlement européen a voté une proposition visant à ouvrir la porte aux nouvelles techniques de génomique (NGT).

Le 31 janvier, les scientifiques de l’Université de Cambridge identifiaient deux facteurs génétiques cruciaux nécessaires à la « production d’organes racinaires spécialisés capables d’héberger des bactéries fixatrices d’azote dans les légumineuses telles que les pois et les haricots. »

Cette découverte ouvre la voie à une réduction drastique de la dépendance agricole aux engrais azotés industriels.

On connait malheureusement l’opposition frontale de nombreux écologistes à toute manipulation génétique, même celle permettant aux plants d’affronter la sécheresse

Depuis l’emploi débridé du DDT de l’agriculture de nos anciens, chaque progrès technologique a fait l’objet de précautions sanitaires considérables. Mais dans sa recherche du risque zéro, le principe de précaution devrait s’interdire lui-même, tant il est dangereux de ne plus oser avancer, sachant qu’un retour aux rendements agricoles de l’après-guerre serait suicidaire dans le contexte géopolitique actuel. La guerre en Ukraine a rappelé aux pays européens l’importance de la souveraineté alimentaire, et explique le soutien populaire au slogan des agriculteurs en colère : « Notre fin sera votre faim ».

Les progrès technologiques répondront un à un à l’expression de leurs besoins par la société. Mais au risque d’être contre-productif, chaque objectif environnemental devra être conditionné à l’élaboration préalable d’une alternative.

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  • La France est gouvernée à coup de taxes et d’interdictions par des gens qui prétendent savoir mieux que les Français, ce qui est bon pour eux. On a mis en place un système où tout est cher et après on s’étonne que ce soit moins cher dans d’autres pays. On laisse des minorités imposer leur mode de vie à la majorité. On a lavé le cerveau des Français sur le thème du réchauffement climatique afin de les mener à l’abattoir sans qu’ils résistent. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi les politiques qui gouvernent la France s’acharne à la détruire. Peut-être que prôner la destruction d’un pays devient le seul moyen d’être élu. Nos gouvernants pensent que nous sommes un exemple pour le monde en tirant une balle dans chaque pied de tous les Français. Le reste du monde rigole…

    15
    • La destruction des 37 pays communistes au XXème siècle n’était pas le plan originel, mais la résultante d’une idéologie menée par des gens aussi intelligents que Bruno le Maire et aussi cultivés que Sandrine Rousseau.
      .
      Les dirigeants communistes totalement déconnectés des réalités formaient une caste qui engraissait aussi vite que la population dépérissait. Le parallèle avec notre époque est frappant, certains milliardaires mondialistes du WEF se définissent d’ailleurs comme des « néo-communistes » et même l’immigration massive n’est qu’une vieille idée repompée de « l’internationale communiste ». Tous les individus de tous les peuples mélangés comme de simple numéros sans nation, sans terre, sans histoire sous la férule de la caste dirigeante qui contrôlait aussi l’agriculture et les ressources.
      C’est le plan.
      Il va foirer évidemment et la facture va être salée.

      13
      • Le communisme est internationaliste mais certainement pas immigrationniste
        Voir le discours virulent de G Marchais de 1981 : il faut stopper l immigration
        Votre nationalisme virulent vous aveugle…..

        -4
        • Si on se ramasse une insulte de Doda, c’est qu’on a écrit une vérité qui dérange…
          Les communistes ont toujours eu la même position ambiguë que les capitalistes : « les immigrés sont toujours les bienvenus si c’est pour grossir nos rangs. »
          Programme communiste 1971…
          Les travailleurs immigrés bénéficieront d’un statut qui définira et garantira leurs droits politiques, sociaux, syndicaux, d’association et la liberté de presse. Ils auront les mêmes droits que les travailleurs français. Leur alphabétisation éventuelle sera assurée gratuitement.

        • George Marchais qui était fils d’ouvrier, avait un vieux fond pragmatique et nationaliste qui le faisait aller contre l’idéologie puisque le communisme a déplacé et mélangé brusquement et sans aucune gêne des centaines de millions de gens.
          .
          Je sais que rajouter une petite phrase niaise est un besoin irrépressible chez vous, mais en l’occurrence sans la « nation » vous appliquez comment un corpus de lois libérales a un nombre défini d’individus qui sont citoyens de cette nation ?
          Je défends ma nation oui, je suis nationaliste et heureusement que je l’ai fait, la Suisse n’est pas dans l’UE.
          Vous êtes content de l’UE, ça marche bien pour vous ?
          Avoir donné la souveraineté aux van der Leyen® c’est le bonheur ?
          Vous ne défendez pas la France ?

          10
          • Si au début des années 70, on ne jurait que par l’immigration… 10 ans plus tard, la donne a changé.
            Marchais 1981 :
            https://m.youtube.com/watch?v=BIy5qIgTg9g
            Pile poil ce que disait Le Pen à la même époque : 3 millions de chômeurs, 3 millions d’immigrés.
            L’histoire des idées, yaksadevrai !

          • G Marchais devient par enchantement nationaliste alors que les communistes obéissaient a Moscou
            Magnifique contorsion….

            -3
            • J’ai vécu à l’époque de Marchais, mon père était un militant communiste et j’ai beaucoup côtoyé et écouté ces gens-là, je vais donc vous expliquer la réalité de l’époque.
              Les communistes qui avaient collaborés avant l’opération Barbarossa étaient passablement discrédités et après la libération toute cette génération qui avait grandi avec la guerre était patriote et nationaliste.
              La gauche n’est redevenue ouvertement anti-française qu’après les années 90.
              .
              Bref, vous ne savez rien et vous ne répondez pas à ma question. En quoi vouloir défendre la nation Française est une mauvaise chose ?

              • G Marchais allait régulièrement a Moscou pour recevoir la direction a suivre…..comme chez tous les partis communistes de l ouest
                D ailleurs les communistes ont été pacifistes de 1939 à 1941 pendant la durée du pacte ribentrop molotov…..

                -1
    • Il n’y a pas de plan. Seulement une lutte dans le monde des idées. Idéologies dont certaines sont si pregnantes qu’elles s’imposent à tous, même à leurs opposants.
      Il était impossible à un dirigeant politique français d’être pro-nucléaire au début des années 2000.
      Aujourd’hui, il est impossible d’être climato-sceptique.
      Ces idéologies ne commencent à être combattues que lorsque les dégâts qu’elles engendrent :
      – deviennent trop visibles
      – vont clairement à l’encontre du but poursuivi.
      Ça prend du temps.

      13
      • Eh oui il n y a pas que les modes vestimentaires mais aussi celles des idées
        Le mainstream dans notre société est roi…..

        • Nous vivons un genre de monde à la Matrix.
          Nous croyons être maîtres de notre destin. Alors qu’en réalité, ce sont des idéologies qui nous animent.
          Historien des idées… Un vrai boulot d’avenir.

    • C’est vrai. Et pour se donner bonne conscience, les gouvernements français ont au cours de quatre ou cinq dernières décennies, ont mis en place ce machin que l’on appelle l’UE, auquel il a délégué progressivement des pans entiers de sa souveraineté dans tous les domaines possibles et imaginables : industrie, agriculture, sociétal, l’énergie, migration, culture, relations internationales … et ce sera au tour très prochainement, si l’on n’y prend garde, la défense militaire et nucléaire. Les clés de la « maison France » ont été volontairement remis, sous forme de soumission, à l’UE, un peu comme l’ont fait en leur temps les « bourgeois de Caliais » M. Macron fait mine de s’agiter et feint défendre les intérêts de la France et des français, mais en réalité il ne peut qu’agir « à la marge ». Les carottes sont cuites pour la France ! A moins qu’il y ait un ‘sursaut national » passant par un « approfondissement » de la constitution du pays dans les sens d’une récupération de sa souveraineté nationale dans la plupart des domaines. Que pourrait faire l’UE contre ça : envoyer des chars et de canons pour mettre la France au pas ? Mettre des bâtons dans les roues de la France pour l’empêcher de passer des traités bi-latéraux avec d’autres pays UE ou pas pour empêcher les importations ou les exportations comme le prétend M. Macron ? C’est l’un des derniers chants du cygne d’un Jupiter nu et complètement désorienté.

  • bah…un peu comme les gilets jaunes…les gens voient ce qu’ils veulent voir dans le mouvement. q
    En fait les règles environnementales seraient une « aubaines » pour un secteur en tension de production ,si elles étaient universelles, bien sur.. car les contraintes font baisser la production..mais monter les prix, ce n’est pas la production le but d’un agriculteur mais le revenu.

    Les prix agricoles sont bas car la production est élevée et la concurrence rude, la transition est couteuse. sans parler de trouver du personnel prêt à refaire certains boulots.

    Mais fondamentalement dans un monde où les gens prétendent vouloir se passer d’energie fossile.. ou de pesticides ou d’engrais, l’agriculure est un metier d’avenir!!! c’est les consommateurs qui doivent se faire dues soucis!!!

    On doit aussi discuter que souvent les agriculteurs sont les pions..ils prennent le risque capitalistique et bossent..avec le sentiment de bosser pour le crédit agricole…si ils se plantent on récupère la terre..

    voire les agriculteurs comme les seuls acteurs du secteur est erroné.

    SI LES GENS VEULENT SE PASSER D’ENERGIE FOSSILE…. sauf que…c’est faux.
    ou que les gens veulent acheter « local »…c’est essentiellement faux. pas de souci pour l’agriculture…

    • mais que les gens refusent des « politiques climatiques » qui ne soient pas universelles.. ou c’est donner aux politiques le pouvoir de finir votre activité.

  • Les Khmer vert ont un poids politique démesuré par rapport à leur nombre et ils vivent dans une fiction religieuse délirante.
    Ces gens sont extrêmement dangereux !
    Chaque fois que la gauche manipule l’agriculture, il en résulte des millions de morts et leur nouvelle marotte du net zéro, du sans viande, du sans pesticide s’entrechoque avec une industrie agroalimentaire aussi infectée de docteurs maboule que l’industrie pharmaceutique.
    Vous avez aimé les « milliers d’années de recul » du charlatan Jérôme Marty, il y a les mêmes dans l’agro-alimentaire, parce que c’est la nouvelle génération formée par des écoles religieuses qui ont supprimé le doute, la démarche scientifique et les voix discordantes de leur rang. Les OGM oui, mais surtout pas par ces gens-là. J’ai un beau-frère qui travaille dans cette industrie, à côté de lui les Talibans sont des incroyants.
    .
    Les agriculteurs protestent avec raison, mais les politiques ne font que réduire les feux de la cuisson des grenouilles. L’agenda des Khmers vert et des Dr Maboule n’a pas changé d’un iota.
    Mangez de la viande, buvez du lait, mangez des produits français et soyez extrêmement vigilant. La caste des mondialistes est aussi dangereuse que l’était Mao en son temps (45 millions de morts) il est urgent de les virer du pouvoir. Votez aux Européennes, il faut renvoyer les Macrons, les Sholtz, les « verts » les rouges et les van der Hyène aux antres sulfureuses dont ils n’auraient jamais dû sortir.

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    • L’analogie avec la campagne des quatre nuisibles de Mao est en effet frappante. Mais combien d’Européens savent seulement de quoi il s’agissait ?

      • Le grand bond en avant de 1958 de Mao n a été qu une stratégie pour éliminer ses adversaires politiques au sein du parti……
        Quelle magnifique sémantique pour qualifier une violente purge
        La campagne des 4 nuisibles n en est qu un des outils
        Puis rebelotte en 1966, avec la révolution culturelle qui envoie des dizaines de millions d urbains à la campagne
        Cette comparaison entre la France contemporaine et le maoïsme est une plaisanterie……🤣🤣

        -5
        • Si on se ramasse une insulte de Doda, c’est qu’on a écrit une vérité qui dérange…

        • Non ce n’était pas qu’une « stratégie politique », vous feriez mieux d’écouter les anciens qui ont vécu cette période au lieu de balancer vos analyses puériles et vos idées reçues dont une moitié au moins proviennent encore de la propagande socialiste.
          .
          L’histoire ne se répète pas, elle bégaie. L’idéologie de base est la même, les modalités ne sont pas pareilles, mais la trajectoire est invariablement vers l’échec, la misère et l’esclavage.

        • oui et non…

          et c’est glaçant parce qu’un macron n’ets un mao.. mais pourtant nous nous acheminons doucement et démocratiquement vers un monde sans liberté économique ..
          macron na pas d’idéodologue…

          et je ne suis spas d’accord avec le fait d’accuser les écologistes , du moins politiquement..ils ne sont rien sur ce plan .. leur idéologie par contre plait et a l’avantage ‘ ou car) de pouvoir tout interdire ou tout taxer…

          le temps va venir ou macron va dire l’écologisme ça commence à bien faire…

    • C est un déferlement de ressentiments rancoeurs aigreurs haine colère violence………..Que des passions tristes…….🥵🥵🥵🥵

      -7
    • le pb des khmers verts c’est qu ils sont en formation permanente dans l’enseignement , ils ont une épreuve ,au bac dont. j’ai oublie le nom ,qui a un coefficient très important ,plus important ou équivalent que les maths … cette matière est un conditionnement aux mensonges écologiques les plus graves . On comprend que cette jeunesse soit angoissée par le futur ;on leur apprend que la fin du monde est leur avenir , pire dans toutes les administrations , la transition ecologique n’est même pas discutable, la décroissance est la seule solution et la baisse du niveau de vie obligatoire et comme si cela ne suffit pas dans chaque administration depuis la version municipale, les élus et employés sont formés à ces idées par les programmes des conseillers de lElysée… étonnons-nous nous de la situation actuelle

  • Tant que nous consacrerons autant d’argent à la transition écologique, nous ne pourrons sauver ni notre agriculture ni notre industrie.
    Le « en même temps » et la pensée magique de notre président sont une catastrophe. Sa prétention lui permet de penser qu’il suffit qu’il décide d’accélérer les innovations pour qu’elles se réalisent.
    Comment se fait-il que ce que le simple bon sens observe soit invisible pour nos dirigeants ?
    Sont-simplement abrutis ou manipulés par les lobbys, l’un n’empêchant pas l’autre ?

  • Mais heureusement qu’on peut encore importer des produits agricoles ou agro-alimentaires qui ne répondent pas intégralement aux normes françaises ou européennes!! C’est ce qui permet à la population de bénéficier de produits moins chers et limite l’inflation par le jeu de la concurrence. Si ce n’était pas le cas, ce serait la porte ouverte à encore plus de délires écolos en matière d’agriculture avec augmentation du coût à la clé. Alors oui, nos agriculteurs en font les frais.
    Mais vous croyez quoi? Qu’en limitant les importations agricoles, il n’y aurait pas de mesures de rétorsion sur les exportations françaises dans les pays impactés?
    La diminution de l’utilisation d’intrants en agriculture vers des produits moins chers, moins nocifs et plus efficaces a commencé bien avant les oukazes escrologistes, ne serait ce que parce qu’un intrant coûte cher et que les productions agricoles sont en concurrence les unes avec les autres. L’espérance de vie n’a pas cessé de s’améliorer depuis 70 ans malgré l’utilisation de tous ces « horribles » produits chimiques. Les études épidémiologiques menées sur le monde agricole (type étude Agrican) en France et aux USA, montrent un taux de cancer inférieur au reste de la population alors qu’ils sont les premiers exposés…
    De plus, quoiqu’en disent nos gaiatollahs:
    – le CO2 n’est pas à l’origine de l’optimum climatique récent.
    – que ce dernier optimum est pour l’instant inférieur aux précédents (médiéval, romain, minoen et surtout holocene) où on ne pouvait en aucun cas incriminer l’horrible CO2 anthropique ! Et la cinétique de cet optimum récent n’a rien à envier aux précédents.
    – que si certains intrants agricoles peuvent poser pb et ont été interdits, cette toxicité dépend bcp de la dose et donc de la façon dont ils sont utilisés et surtout testés en labo. Le fameux glyphosate utilisé depuis 50 ans n’a jamais vu d’étude mettre en évidence un effet nocif sur le terrain. Savez vous que la DL50 (dose létale 50 càd dose entraînant la mort de 50% de l’échantillon d’animaux utilisés pour tester le produit) du NaCl (sel de table) est supérieure à celle du glyphosate ?
    – les circuits dits courts, entraînent un surcoût sans amélioration évidente de la qualité autre que la satisfaction psychologique de l’acheteur et une satisfaction par affichage social d’une verditure de bon aloi

    Bref, on est dans l’idéologie pure. Sauf qu’on sait très bien ce que finit par donner l’idéologie appliquée au réel quand on ne tient pas compte de celui ci…

    12
    • Certes.
      Sauf qu’en phase 1 on dispose encore des produits étrangers, mais en phase 2 quand l’agriculture du pays a disparu à cause de cette concurrence déloyale, les dirigeants n’ont plus qu’à fermer le robinet du commerce pour nous rationner. Il y a des millions de raisons « du bien » pour le faire.
      Certains l’écrivent noir sur blanc à Bruxelles ou à Davos. Ce n’est même pas un plan qui est caché.
      .
      Toutes les « libertés » n’en sont pas, particulièrement quand elles ne sont accordées qu’à des concurrents étrangers alors que vous vivez dans un régime soviétoïde. Dans ce cas vos chaînes vont simplement se resserrer en supprimant toutes les échappatoires locales.
      .
      C’est un jeu de dupes et c’est la liberté de nos paysans qu’il faut exiger d’extrême urgence.
      Refuser l’ouverture en ce moment va simplement rendre visible plus tôt l’assassinat de notre paysannerie et le rationnement futur. C’est important que la population prenne conscience de ce qui se passe parce que c’est la naïveté et l’ignorance des peuples qui permet aux totalitaires de nous enfermer.

      • La concurrence déloyale n’existe pas venant de pays de l’EU qui appliquent les règles de l’EU. Le problème 1er est la France qui surtranscrit ces fameuses règles sous la dictée des escrolos français handicapant les agris français vis à vis de leurs concurrents EU. Ce n’est pas de la concurrence déloyale c’est juste de l’idéologie et de la bêtise françaises.

        • Sauf que chacun, dans l’UE, retranscrit et applique les injonctions de l’UE à sa manière et qu’il n’y a pas une règle UE et une règle française, mais autant de règles que de pays, les françaises étant plus sévères. On rigolerait un peu plus si une loi française garantissait le droit d’appliquer en France les règles d’un autre pays de l’UE si on les juge plus favorables.

          • D’accord, mais cela veut aussi dire que les règles EU ne sont donc pas d’application si stricte que cela. Ce n’est que la France qui veut être plus royaliste que le roi…

    • Une dose létale DL50 plus importante signifie que le produit est moins dangereux, pas l’inverse. En somme, Manger cinq grammes de sel est moins dangereux que cinq grammes de glyphosate, parce que sa DL50 est plus élevée.

  • L’Europe est dirigée par l’Allemagne. Nos écologistes sont pilotés par les allemands.
    Pour vendre ses produits industriels, L’Allemagne torpille l’agriculture française et autres secteurs si besoin par tous les moyens. Ce n’est ni plus ni moins qu’une guerre industrielle dans laquelle nous sommes les benêts.
    Le Mercosur n’est que la partie visible de l’iceberg. Peu importe l’importation de produits agricoles cultivés avec des pesticides puisqu’ils sont vendus par Bayer. Peu importe les subventions à la fabrication (dumping du gouvernement) des voitures électriques chinoise si les BMW, VW, et Mercedes continuent à être vendues en Chine sans taxes supplémentaires.
    Idem pour l’acier. L’acier chinois est taxé en Europe car trop concurentiel de l’acier allemand, surtout depuis l’embargo sur le gaz russe. Mais les produits finis ou semi finis (ex les lames de couteaux) ne sont pas taxés car non critiques pour l’Allemagne ; pourtant il subissent le même niveau d’emission de CO2 que l’acier brut qui les compose.
    Et pour en rajouter, L’Allemagne a infiltré nos écolos pour en rajouter tant sur l’agriculture qui est en concurrence directe avec celle de l’Allemagne, que sur le nucléaire torpillé en sous main depuis des décennies par les socialistes : Jospin a détruit cette industrie et la recherche associée et Holland et Macron ont commencé son démentellement. Sur ce sujet, on ne peut que remercier Poutine d’avoir ouvert les yeux des Français.

    • Quand vous êtes 7ème dan en effondrologie avec 20 ans d’avance sur les autres, il est plus probable que vous soyez un des maîtres du Dojo plutôt qu’un apprenti.
      Si les dirigeants français implémentent systématiquement toutes les stupides directives UE en les durcissants, c’est parce qu’ils font partie des gourous de la secte.
      L’Allemagne se défend mieux et tire la couverture à elle parce que c’est un pays plus décentralisé, moins étatisé, moins socialiste et parce que les Allemands ont encore un vieux fond de pragmatisme économique.
      .
      Rouler un Bruno le Maire n’est pas une tache particulièrement difficile, même une Palourde morte le battrait au jeu de Go.

  • Tout ça est le résultat de l’hégémonie médiatique des écolos-réchauffistes comm le GIEC, Jouzel ou Jancovici considérés comme de nouveaux messies. Alors que des centaines de climato-réalistes au moins aussi diplômés qu’eux sont tricards dans tous les grands médias.

    • Qui seront bientôt remplacés par d autres gourous
      Le buzz médiatique consomme allègrement beaucoup de nouveautés
      C est même sa raison de vivre…..

  • La France est victime du syndrome du bon élève. Qui passe son temps le nez dans les bouquins. Pour être le premier de la classe. Mais qui du coup en oublie de vivre. Se fait racketter dans la cour. Et est encore puceau au bac.

    • Aujourd’hui, un gamin intelligent pourrait avoir son bac à 11 ans. Tout en étant premier en gym, s’il y avait encore un classement, et en balançant par dessus l’épaule les patapoufs qui voudraient le racketter…

  • l’expression de zèle écologiste laisse à penser qu’il existe une bonne mesure écologiste…
    l’écologisme est contraire au développement humain.

    le seule écologisme qui vaille est celui on s’applique à soi…

    arretez de servir la soupe à cette idéologie…

  • Quel gâchis et quelle incompétence de nos dirigeants !
    Vous pourrez écrire le même article dans quelques années sur la destruction de notre filière automobile et le délire du véhicule électrique. Les ressorts et les conséquences sont les mêmes : idéologie et chute des rendements.
    Pour ce qui de l’agriculture, on peut comprendre qu’on essaie de réduire les pesticides quand c’est possible mais je ne vois pas pourquoi on devrait se passer d’engrais chimiques qui n’ont aucun impact sur la santé ou la biodiversité.
    Macron n’est pas le seul responsable de cette situation. Déjà en 2007, la plupart des candidats à l’élection présidentielle avaient signé le pacte de Nicolas Hulot, un business man saltimbanque se prenant pour un grand scientifique. Mais Macron a fait pire puisqu’il l’a nommé ministre.
    S’il s’est fait siffler au salon de l’agriculture, ce n’est pas à cause du RN, comme il l’affirme, mais bien à cause de son bilan et de son peu d’appétence à défendre les intérêts de la France.

    • Ce salon de l agriculture est une survivance du passé ou le pèlerinage médiatique fait du buzz avec du micro trottoir à gogos

      • Ce salon de l agriculture est une survivance du passé ou le pèlerinage médiatique fait du buzz avec du micro-trottoirs à tire-larigo……

  • A partir du moment où l’objectif est de créer un grand Etat appelé Europe, l’auto-suffisance alimentaire (entre autre mais pas que) n’a plus de sens au niveau d’un Département ou d’une Région. Elle est globale et s’envisage éventuellement par spécialisation : à l’Ukraine le blé, à l’Espagne les fruits et légumes etc … Rappel : exemple La pêche française a été laminée par décision au profit de l’Espagne etc … La répartition des rôles ne fait que progresser et évoluer d’ailleurs : La France était = agriculture mais finalement …

    -1
  • puisque que ça ressort, je répète
    en total désaccord avec l’expression zèle écologique ..
    l’idée quil existe un ecologisme responsable ou jen e sais quoi de raisonnable fait le lit des écologistes et est sans doute la cause de leur emprise sur les opinions et politiques sans rapport avec leur poids electoral..

    exactement comme l’accpetation sans reserve de l’idée qu’il faille réduire le inégalités de revenus. fait le jeu des KKollectivistes…

    non ni la protection de l’environnement ni la réduction des inégalités ne sont bonnes en soi..

    imaginez donc dire que vous êtes Katholique mais que le papape est dans l’exagération..

    non…l’écologisme signifie au mieux!!! l’arret du développement humain il est en opposition frontale aves l’idée de progrès..qui pose que avant tout il faut améliorer le sort de l »homme. ..
    l’écologiste se crée un ennemi qui est le destructeur d’nvironnement… toute personne qui fait un truc et particulièrement un truc nouveau.. (ruc ecolo inclus)..

    le zèle ecolo c’est la différence entre le meuretre de masse et le gégénocide..

    ça suffit…

    s..

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