Comment la Russie et l’Iran se servent de l’Afrique pour déstabiliser l’Europe

« La diplomatie africaine de Téhéran apparaît comme un miroir de la politique africaine russe » Gérard Vespierre

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 7
Source : Wikimedia Commons

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Comment la Russie et l’Iran se servent de l’Afrique pour déstabiliser l’Europe

Publié le 25 janvier 2024
- A +

Ces deux dernières années ont été marquées par des agissements coordonnés de la Russie dans la bande saharo-sahélienne, au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Mais ces avancées politiques, militaires et économiques russes, au détriment de la France, ne sont pas isolées. Elles sont accompagnées par une démarche géographiquement identique de la République islamique d’Iran. Une troisième stratégie est également à l’œuvre, à travers l’apparition de candidats populistes aux élections dans d’autres pays francophones. La France et l’Union européenne accepteront-elles cette attaque stratégique sur le flanc sud du continent européen ?

Nous assistons depuis deux ans au développement de l’activité du groupe paramilitaire russe Wagner dans trois pays de la bande saharo-sahélienne, au détriment de la présence française dans les domaines politiques et militaires.

 

Un stratégie russe globale et planifiée

Les activités de Wagner, visant à la prise du pouvoir civil par des éléments militaires, constituent la partie très visible de la stratégie russe. Cette dernière s’accompagne d’une action informationnelle au sens large, orientée directement vers la population. Elle repose sur la mise en place de leaders et de relais d’opinion, à l’exemple de Nathalie Yamb (surnommée la Dame de Sotchi) et Kémi Seba. Leur action repose sur l’utilisation intensive des réseaux sociaux, dans lesquels sont diffusées des informations spécialement formatées. Cette stratégie de communication s’appuie également sur une capacité organisationnelle et financière de mobilisation des foules, avec slogans et pancartes ciblant la présence française, dont on a vu la mise en œuvre dans les trois pays du Sahel.

[Enquête I/II] Ethnocide des Touareg et des Peuls en cours au Mali : les victimes de Wagner témoignent

Ce dispositif apparaît donc global, et en conséquence particulièrement organisé. Cela implique l’élaboration d’un véritable plan, avec le temps nécessaire à la préparation de l’ensemble du processus. Ce que nous avons vu au cours de ces deux dernières années a donc été préparé très en amont. Le premier sommet Russie-Afrique de Sotchi en octobre 2019 a constitué le lancement visible de la stratégie du retour vers l’Afrique, élargie à l’ouest du continent. Depuis 2016, le Centre pour les Études Internationales et Stratégiques (CSIS), basé à Washington, avait identifié les activités de sociétés militaires privées (SMP) russes en Centrafrique, au Soudan, au Mozambique et Madagascar. L’établissement du plan global remonte donc très probablement au début des années 2010.

Dans l’ensemble de ce plan vers le Sahel, la Russie n’agit pas seule, elle est en plus accompagnée de son allié, la République islamique d’Iran.

 

Une stratégie iranienne silencieuse

L’Iran a commencé, depuis plusieurs années également, à mettre en œuvre une stratégie politique, économique, et d’influence dans la région Sahélienne.

L’action diplomatique la plus récente vient de se dérouler en ce début d’année avec le Mali, où le Conseil National de Transition (CNT) vient d’annoncer l’ouverture dès cette année de deux facultés de l’Université d’Iran « une technique et professionnelle, l’autre, un centre d’innovation informatique ». Cette annonce a été faite après une rencontre entre le président du CNT et l’ambassadeur d’Iran, M. Salehani. Ce dernier avait été reçu il y a trois mois par le ministre de la Défense, le colonel Sadio Camara, un des hommes forts de l’équipe au pouvoir.

À cette même période, le ministre des Affaires étrangères iranien, Hossein Amir Abdollahian, recevait à Téhéran le chef de la diplomatie du Niger, Bakary Yaou Sangaré. Ce dernier a rencontré le président iranien Raïssi qui a décrit « la résistance du peuple nigérien contre les politiques hégémoniques européennes comme étant le témoignage du refus du colonialisme par l’Afrique », selon les termes du communiqué de la présidence iranienne. Le positionnement politico-diplomatique anti-français, à l’image de la stratégie du Kremlin, est clair.

En ce qui concerne le Burkina Faso, la République islamique d’Iran a signé, à Ouagadougou, toujours à l’automne dernier, huit accords de coopération. Parmi ceux-ci figure un mémorandum d’entente dans les domaines de la coopération énergétique et minière, la coopération scientifique et technique dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, et le développement de l’enseignement supérieur.

Dans la défense et la sécurité, Ouagadougou et Téhéran ont exprimé « leur volonté de coopérer dans ces domaines et décident de poursuivre les concertations à travers des canaux plus appropriés », a expliqué, dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères du Burkina Faso. La prochaine commission mixte de coopération entre les deux pays se tiendra à Téhéran en 2025. La coopération est globale et s’inscrit dans une volonté de continuité.

La diplomatie africaine de Téhéran apparaît donc comme un effet miroir de la politique africaine russe. La stratégie globale de déstabilisation de l’Afrique francophone s’inscrit également dans un troisième volet, celui de la mise en avant de candidat populiste à l’image d’Ousmane Sonko au Sénégal.

 

La perturbation populiste au Sénégal

Le populisme se définit selon Jean-Pierre Rioux, historien de la France contemporaine, comme « l’instrumentalisation de l’opinion du peuple par des personnalités politiques, et des partis, qui s’en prétendent des porte-parole, alors qu’ils appartiennent le plus souvent aux classes sociales supérieures ».

Tel apparaît Ousmane Sonko, opposant au président sortant Macky Sall. Ancien inspecteur principal à l’Inspection générale des impôts et domaines, ancien député, et actuellement maire d’une ville de plus de 200 000 habitants, Ziguinchor.

Homme de rupture, radié de son poste dans l’administration en 2016, pour manquement au devoir de réserve, il s’est politiquement positionné comme « antisystème » alors qu’il en est issu. Dans la ligne de ce positionnement, il n’apparaît pas porteur d’un programme précis, mais se concentre sur une critique systématique du président et du gouvernement.

Dans son discours, le populiste se caractérise par une stratégie d’attaque et de polémique. Telle fut son option lors de la précédente campagne électorale en 2019. Il n’a pas lésiné sur les moyens verbaux pour attaquer directement la personne de Macky Sall, le décrivant comme « un homme malhonnête, un partisan du népotisme et un dictateur qui ôte à son peuple la liberté d’expression » (Étude lexicologique de la campagne – BA Ibrahima Enseignant-chercheur, Dakar). Le président était présenté comme favorisant les intérêts français au détriment des « enfants du pays ». Utilisation, hélas trop connue, de l’argument de la France, exploiteuse des richesses au détriment des habitants. Argument russe, argument iranien…

Les tentatives de déstabilisation de l’Afrique francophone apparaissent donc au confluent de plusieurs stratégies et de plusieurs États, depuis des années. Ne faut-il pas s’interroger sur l’aveuglement et la surdité des services français qui n’ont détecté aucune de ces vibrations, et qui n’ont pu, en conséquence, ni lancer les alertes préalables, ni mettre en place les contre-feux nécessaires.

Avant son remplacement par Stéphane Séjourné, Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a sommé l’Iran d’arrêter ses ingérences au Moyen-Orient. Ne conviendrait-il pas d’élargir le champ d’observation au continent africain ?

Article publié par La Tribune le 16 Janvier 2024, offert par l’auteur à Contrepoints.

NB : le ministre français des Affaires Etrangères Stéphane Séjourné vient de rencontrer le ministre iranien des Affaires Etrangères à New York le 23 janvier. Leur poignée de main était chaleureuse et le ministre s’est abstenu de mettre en garde son homologue iranien.

Voir les commentaires (49)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (49)
  • Les seules responsables de cette situation sont la France et indirectement l’Europe. La France ne cesse de critiquer son colonialisme qui, rappelons-le, à apporté vaccins, hygiène de vie, hôpitaux, électricité, égouts, administrations, infrastructures, etc, etc, d’où cette démographie galopante en Afrique. Monsieur Macron, comme ses prédécesseurs ne cessent de parler de choses que l’éducation nationale socialiste (d’extrême gauche jospéniste très proches des idées staliniennes qui ne souhaitait pas que la France reste puissante aux portes de l’URSS) a inculqué à toute une génération que le colonialisme était un crime. Alors, si la Russie et l’Iran vont dans ce sens, et critiquent le colonialisme que même la France critique, pourquoi s’étonner ? À cela s’ajoute les leçons permanentes de démocratie gauchiste que la France ne cesse d’émettre envers ces pays souverains. Mais laissons les vivre leur indépendance comme ils l’entendent. Cette indépendance qu’ils ont choisie pour avoir les régimes qu’ils ont choisis, les corruptions qu’ils ont choisis, etc. Rappelons que ces population préfèrent leur dictature au colonialisme. La caricature de cela se trouve en Afrique du Sud : un pays sur le déclin économique mais dont la population noire n’a jamais été si heureuse que depuis que sa misère est exploitée par des noirs et non plus des blancs. C’est leur choix désormais et la Russie et l’Iran ou la Turquie l’ont bien compris.
    Et c’est bien le seul point sur lequel l’Europe dominée par l’Allemagne est en phase avec la France : supprimer l’influence française. À contrario, les anglais ne critiquent pas leurs anciennes colonies qui ainsi leur restent très attachés. Cherchez l’erreur.

  • « Ne faut-il pas s’interroger sur l’aveuglement et la surdité des services français qui n’ont détecté aucune de ces vibrations, et qui n’ont pu, en conséquence, ni lancer les alertes préalables, ni mettre en place les contre-feux nécessaires. »
    j’ai franchement des doutes que les services français n’aient rien vu. En revanche, je crains que dûment alertés, les politiques français n’aient rien voulu voir, ni rien compris.

  • Tous les moyens utilisés par l’Iran et la Russie rapportés par l’auteur pour essayer de sortir les pays africains de la sphère d’influence occidentale en général et française en particulier ont déjà été utilisés par le passé par la France et les USA pour sortir des pays de la sphère d’influence soviétique. Mais dans ce cas, c’était bien, acceptable, « normal »! Le deux poids deux mesures occidental habituel…
    Et en matière de « coups foireux », coups d’État, manœuvres diverses et variées, soutiens à des groupes peu recommandables voire terroristes ou islamistes, l’Occident n’a de leçon à donner à personne. Les USA ont armé les talibans afghans à une certaine époque. Dernièrement, ils soutiennent certains mouvements islamistes syriens et irakiens car opposés à l’Iran (cf dernier attentat en Iran). La France de Hollande a armé des mouvements d’opposition islamistes a Bashir el Assad en Syrie…etc
    Pendant longtemps, la plupart des pays ne pouvaient pas s’opposer à l’Occident et pour les populations pauvres, les attraits et les espérances du modèle socio-économique occidental permettait de faire accepter une potion souvent amère.
    C’est fini. Les temps changent. Bienvenue dans un monde de plus en plus multipolaire.
    La France n’a jamais aimé la concurrence mais elle n’a plus les moyens de sa politique extérieure africaine. Elle devra s’adapter ou disparaître du paysage international. Et au vue de l’attitude de nos gouvernants et de Macron, cela ne semble pas très bien parti…

    • On croirait ce commentaire issu d officines gauchistes……nationalistes et communistes même combat……..

      -3
    • @cyde vous pensez la potion Russo iranienne moins amère ?

      • Cela dépend pour qui… 🙂
        La potion occidentale ainsi que son goût, est parfaitement connue par tous les pays qui l’ont expérimentée. La potion irano-russe a le mérite de la nouveauté sur le marché. A tort ou a raison, bcp peuvent espérer qu’elle soit moins indigeste. L’avenir le dira. C’est surtout un échappatoire à l’hégémon occidental.
        Le seul intérêt, c’est qu’il y ait de plus en plus de potions en concurrence et que les pays puissent choisir. Cela obligera les fabriquants de potion a tenir un minimum compte des desideratas de leurs clients sous peine de voir apparaître contestations, guérillas et coup d’État sponsorisés par d’autres fabriquants… 😉
        Philosophie libérale (ou presque) appliquée au marché des influences géopolitiques dominé jusqu’ici par les USA en situation de quasi monopole depuis l’effondrement de l’URSS. Tous les monopoles ont une fin…

        • @cyde pas sûr que les locaux soient globalement gagnants de changement d hegemon, et surtout de compétition d hegemon (ça ressemble plutôt à la guerre de 100 ans dans nos campagnes ) mais bon . Quant « au pays de choisir » c est plutôt un combat de seigneurs de guerre, le « pays » ne choisit rien , il subit

        • Les iraniens, syriens, libanais, israéliens, polonais, lituanien, finlandais, lettoniens, ukrainiens, bielorusses, géorgiens……connaissent les vertus magiques de la potion amère russo iranienne
          Qu attendez vous pour aller la goûter in situ…..?????
          Les mollahs et les Omons vous attendent a bras ouverts

          -2
  •  » La France et l’Union européenne accepteront-elles cette attaque stratégique sur le flanc sud du continent européen ? » Poser la question, c’est y répondre. Elles obéiront à l’oncle Sam, comme d’hab. Et si celui-ci reste muet, attendons-nous à des « protestations véhémentes » et autres marches blanches.

    • A part le Sénégal, nous avons très peu d’intérêts dans ces pays pauvres et peu developpés.
      Le motif du terrorisme doit pouvoir être réglé chez nous, via des frontières et des expulsions efficaces.

      • « nous avons très peu d’intérêt dans ces pays pauvres et peu développés »
        Il serait peut-être plus juste de dire que nous n’avons PLUS d’intérêt. Dans le sens où la France a été remplacé par des pays plus intéressants…

        Et concernant le terrorisme, vous avez raison en théorie. Mais vu que la France n’arrive même pas à rendre les OQTF effectives… Je n’ai aucun doute sur les perspectives françaises dans ce domaine. CPEF.

      • @Sylvain c est une blague ? « Les intérêts économiques en Afrique sont essentiellement miniers et pétroliers (Angola et Nigeria). La firme Total est implantée dans 40 pays africains ; elle est le premier distributeur d’hydrocarbures, possède 7 raffineries et est présente dans plus de 10 pays dans l’exploration etc.  » (2007); « La Côte d’Ivoire demeure le 1er client de la France en UEMOA (2ème en Afrique subsaharienne), devant le Sénégal, tandis que les produits des industries agroalimentaires et pharmaceutiques demeurent notre premier poste de ventes à destination de l’Union » 2023, voulez que je continue ? Vous croyez qu on a nos légionnaires au Tchad pour rigoler ? . Finalement qd je vois le niveau de connaissance du monde peut être bien que certains méritent vraiment la situation actuelle.

        • Total et les autres vont se faire jeter à cause de la gauche occidentale. Il se pourraient même que nos régulateurs proto-soviétique interdisent le pétrole avant qu’on soit totalement mis à la porte de l’Afrique au stade ou on en est.
          Il ne faut pas se tromper d’ennemi, parce qu’en étant pro-conflit contre la « Russie », vous perpétuez le pouvoir de la caste mondialiste.

        • Je n’ai pris en compte que les pays dont parle l’article : Niger, Mali, Burkina Faso. J’ai écrit « à part le Sénégal ».
          Vous avez donc raison, il y a plein de pays en voie de développement en Afrique et avec qui le commerce est important. Mais pas ces 3 pays là, pas dans le Sahel.

          • Ils ne sont pas en « voie de développement ».
            La Corée du Sud détruite en 1970 par la guerre était en voie de développement jusque dans les années 2000, le temps de tout reconstruire et de tout relancer. Maintenant, ce petit pays a un PIB équivalent à la totalité des 54 pays d’Afrique mis ensemble.
            L’Afrique a d’énormes problèmes de corruption et d’incapacité systémique et une natalité explosive qui va engendrer de gigantesques conflits ethniques avec comme cerise sur le gâteau les ONG gauchistes et l’islam qui avance et dévaste tout sur son passage.

            • De nombreux africains sont en voie de développement comme la Côte d ivoire le Gabon, l Afrique du Sud, le Nigeria, le Botswana…….
              Les problèmes de corruption sont nombreux mais pas plus qu en russie
              Le taux de fécondité est encore très élevé au sahel, en angola, en RDC ….soit 6 enfants par femme mais il a entamé une large décrue notamment au Maghreb en Égypte au Botswana en Afrique du Sud….en dessous de 3

    • Ah l anti americanisme primaire ce sempiternel poncif recyclé a l infini en France…….

      -4
  • Ah ? Il reste encore des choses que nos castes dirigeantes n’ont pas « déstabilisé » en France et en Europe ?
    Après 40 ans de bombardements des « coalitions du bien » et de propagande haineuse de la gauche, c’est plutôt normal que les pays remplis de « colonisateurs-esclavagistes-racistes-qui-pillent-l’Afrique » se font jeter. Les chaînes publiques sont très regardées en Afrique et les Africains ont parfaitement reçu le message et parfaitement écoutés les Erasmus de retour de la Sorbonne.
    .
    Avec des amis comme la gauche occidentale, pas besoin d’ennemi franchement.

  • Il ya des limites claires à ce qu’un pays a le droit de faire à un autre aux vues du croit international existant..

    ça me fait toujours penser à la russie a tenter de changer le résultat des élections us.. ? la russie a mis des bulletins dans es urnes us? elle a piraté les logiciel de vote ? sinon quoi?

    ou les usa écoutent les politiciens européens en douce..

    sans blague????

    « déstabiliser » ou « perturber » est permis a priori…

    si on estime être en conflit avec un autre pay sque les seuls moyens de les régler pacifiquement sont inutiles, france et russie sont droit de véto, et il faut etre deux deux pour faire de la diplomatie, alors sil ya la déclaration de guerre…

    Peut être sommes nous les gentils et la russie les méchants..si ça vous chante mais le monde ne fonctionne pas ainsi.. En général on dit un pays défend ses interets comme il peut.. avec la reserve qu’en réalité les interet d’une nation s’arrête juste à son existence!!! ça vous fait une belle jambe de mourir un jour , actuellement de payer des sommes indéterminées d’impots, pour les interets du pays;.

    Mais les français couinent, ouin les americians ! oiun bruxelles, ouin les allemands, ouin les russes…
    Non, russie uraine ont choisi la guerre ,le hamas a chois la guerre ..parce que parfois ça se règle comme ça;

    si la russie est un ennemi on assume. sinon faites pas chier.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
7
Sauvegarder cet article

Notre nouveau et brillant Premier ministre se trouve propulsé à la tête d’un gouvernement chargé de gérer un pays qui s’est habitué à vivre au-dessus de ses moyens. Depuis une quarantaine d’années notre économie est à la peine et elle ne produit pas suffisamment de richesses pour satisfaire les besoins de la population : le pays, en conséquence, vit à crédit. Aussi, notre dette extérieure ne cesse-t-elle de croître et elle atteint maintenant un niveau qui inquiète les agences de notation. La tâche de notre Premier ministre est donc loin d’êtr... Poursuivre la lecture

6
Sauvegarder cet article
Inflation et plus-value dans l’immobilier

En règle générale, les calculs du prix de l’immobilier publiés dans les journaux et revues, ou cités sur les sites internet ou les chaînes de radio-télévision sont effectués sans tenir compte de l’inflation. Les interprétations des résultats qu’ils présentent n’ont guère de sens.

La hausse des prix de l’immobilier est de toute évidence incontestable, mais il est nécessaire de rétablir une mesure rationnelle et réaliste de cette augmentation.

Cette mesure est déduite de deux indices défin... Poursuivre la lecture

Ce vendredi 2 février, les États membres ont unanimement approuvé le AI Act ou Loi sur l’IA, après une procédure longue et mouvementée. En tant que tout premier cadre législatif international et contraignant sur l’IA, le texte fait beaucoup parler de lui.

La commercialisation de l’IA générative a apporté son lot d’inquiétudes, notamment en matière d’atteintes aux droits fondamentaux.

Ainsi, une course à la règlementation de l’IA, dont l’issue pourrait réajuster certains rapports de force, fait rage. Parfois critiquée pour son ap... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles