Alors que l’énergie nucléaire fait un retour en force dans le monde, l’institut Molinari, en partenariat avec Le Point, a calculé ses avantages cumulés dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Au lendemain d’une COP28 ayant officiellement reconnu, pour la première fois, le rôle prépondérant que devront jouer toutes les sources d’énergie décarbonées dans la lutte contre le réchauffement climatique, les États les plus volontaires entendent pousser leur avantage, sur deux fronts essentiels.
L’accès aux financements, d’abord : de nombreux dispositifs européens d’aide à la transition énergétique excluent encore le nucléaire, parfois explicitement.
La philosophie des politiques conduites, ensuite : aujourd’hui, dans le cadre du Green Deal européen, l’Europe s’est fixé l’objectif contraignant d’atteindre une part d’ENR dans son mix électrique d’au minimum 42,5 % en 2030, contre 32 % aujourd’hui.
Mais « les États membres qui ont déjà une électricité très décarbonée grâce au nucléaire ne peuvent pas intégrer indéfiniment des renouvelables », explique le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, déterminé à mettre sur le tapis cette aberration : avec un mix électrique de 56 grammes de CO2 par kilowattheure produit en 2022, la France est sommée de faire les mêmes efforts de déploiement de renouvelables que l’Allemagne, dont le mix électrique émettait la même année 434 g CO2 éq. /kWh, selon l’Agence fédérale de l’environnement… Soit huit fois plus !
« Nous devons nous poser la question des objectifs nationaux du paquet législatif Fit for 55, et les répartir équitablement », décrypte une source ministérielle. « Nous proposons une nouvelle directive bas carbone, qui fixerait des objectifs, non pas en termes de part de renouvelables, mais en part d’énergie décarbonée. »
Vingt-cinq années d’émissions de CO2 évitées en France
Un impératif dicté par l’efficacité : dans une étude à paraître, que Le Point a pu consulter, l’institut Molinari, un think tank libéral, calcule que le remplacement des énergies fossiles par le parc nucléaire français a permis à la France d’éviter, depuis 45 ans, environ 25 fois ses émissions en 2022.
Établie sur la base d’une production nette cumulée des réacteurs nucléaires français de 14 200 TWh depuis leur mise en service jusqu’à ce jour, et d’un mix alternatif au nucléaire qui aurait émis 752 g de CO2 de plus par kWh, l’économie d’émissions liées au nucléaire par rapport au mix alternatif représenterait 10 700 millions de tonnes d’éq. CO2 depuis le début de la commercialisation de l’électricité nucléaire, soit plus de 25 fois les émissions totales nationales de 2022 (403,8 millions de tonnes éq. CO2).
« L’apport climatique de notre parc nucléaire, depuis qu’il fonctionne, a été totalement occulté », argumente son auteur Georges Sapy, ancien ingénieur chez EDF. Il est nécessaire d’objectiver ces apports, car si les pouvoirs publics en France en ont enfin pris conscience, ce n’est pas toujours le cas dans la population, qui était encore persuadée il y a deux ans que le nucléaire était une source importante d’émissions. »
Pourtant, avec 4 g éq. CO2/kWh (liés à la construction de la centrale, à son entretien et à son démantèlement), le nucléaire émet 3 à 4 fois moins que l’éolien, et 8 à 11 fois moins que le photovoltaïque, documente le Giec. « Un parc éolien terrestre exige également, pour la même quantité d’électricité produite, une empreinte au sol 400 fois plus importante, et le facteur atteint 80 pour un parc photovoltaïque », insiste le spécialiste.
Des calculs confirmés par l’Agence de l’énergie atomique, qui estimait en 2018 que le nucléaire avait permis d’éviter, dans le monde, cinq années d’émissions totales du secteur électrique. À quelques mois des élections européennes, le débat devrait largement animer les meetings.
Vous pouvez retrouver l’article « Le nucléaire français aurait permis d’éviter 25 années d’émissions totales de CO2 » sur le site de l’Institut économique Molinari.
Voilà bien le sujet !
Pourquoi exiger du petit chouchou les mêmes efforts que du cancre ?
Que ce dernier passe déjà de 5/20 à la moyenne, avant de réclamer 19,5 à celui qui vaut 19 !
Si on n’exige pas de la France la même proportion de diminution de CO2 que de nos pires ennemis les cancres allemands, que vont faire nos écolos français toute la journée ? Vanter les mérites de la droite des années 75 ? Vous n’y pensez pas mon cher Monsieur. Nos écolos d’extrême gauche doivent avoir des causes justes à défendre pour exister : l’immigration, le voile des femmes, l’égalité par le nivellement par le bas, l’insécurité pour les gueux, etc.
À ne pas confondre avec la lutte contre la pollution de la Chine, l’amélioration de vie des français moyens, l’égalité des femmes au delà des religions, la promotion sociale, le vivre ensemble, etc. Tous ces points sont de droite. Donc pas écolos compatibles.
Si on considère que le protocole de Kyoto en 1997 est le point de départ de l’objectif de réduction des émissions de CO2 par les nations unies, il aura fallu plus d’un quart de siècle à celles-ci pour pointer le nucléaire comme moyen d’y parvenir !…
Quelle bande de branquignols à l’ONU…
En France en 1997, on était déjà à 3/4 de nucléaire dans notre mix electrique depuis plusieurs années.
En France, en 1997, la décision de stopper notre générateur expérimental de 4e génération était prise et annoncée par le premier ministre… peut-être pas la meilleure année pour le nucléaire français, vu que c’est celle où, indirectement, était décidé de ne pas fermer le cycle du combustible, donc de conserver et devoir gérer plus de déchets ultimes…
Quand va t arreter avec cette fumisterie du CO2 comme seul moteur du climat! A mauvais diagnostic, mauvais traitement
Cette « fumisterie » a permis de sauver le nucléaire.
Ne boudons pas notre plaisir.
Pas vraiment, la « fumisterie » n’a pas empêché Hollande puis Macron de décider de réduire notre parc nucléaire. C’est la hausse du prix du gaz entamée à l’automne 2021 et accélérée en février 2022 suite à l’invasion russe en ukraine qui a poussé Macron a opérer un virement à 180° sur le nucléaire.
Maintenant, c’est l’éolien et le solaire qu’il faut arrêter, on commence sérieusement à ne plus trop savoir quoi faire de l’électricité produite ces satanés moulins à vent.
Ben si ! Et c’est tout con : on l’exporte.
bof…
est il envisageable de tout électrifier et nucléariser? et si comment le faire sans passer par la case émettre du diabolique CO2 pour électrifier et nucléariser à l’echelle mondiale…
avec ensuite le MEME problème.. une fois tout électrifié ..comment se restreindre d’utiliser ces tentants fossiles…se contenter de ce qu’on a..??? c’est si facile..
et en mettant de coté que TOUT le monde partage un objectif de réduction des émissions.. voire de climat…!! Autrement dit des tas de gens se fichent de cette infirmation et des émissions mondiales de CO2..
c’est très simple pour le moment quiconque dit se soucier d’utilisation de fossiles réduit les siennes ou convainc d’autres personnes de les réduire volontairement..
Il est si douteux que les émissions mondiales soient maitrisables sans imaginer une tyrannie totalitaire mondialisée qu’il faut mettre cet objectif sur le plan personnel..
Pour le moment les gens qui crient » just stop oil » ne le font pas… et veulent juste la fin de la liberté des gens qui i ne pensent pas comme eux. ou leur pognon..
Pour le moment et encore pour un bon moment…dans chaque pays avec certes des différences , emission de CO2 = production de richesse …
les politiques d’émissions sont un autre nom de l’etatisme économique..et dans le cas d’espece d’un controle TOTAL de l’economie.
Moi je n’entends que je veux que l’etat m’autorise à prendre votre pognon…
Tiens, cette partie du rapport du GIEC a été déchirée lors de sa publication ? Marrant…
Que ce soit l’Ademe, le Giec, Edf, la Sfen… les conclusions vont toutes dans le même sens. Le nucléaire, l’hydraulique, l’éolien et le solaire dans une moindre mesure sont 10 à 100 fois moins émetteurs de CO2 que les énergies fossiles.
La partie n’est pas totalement gagnée pour le nucléaire, du fait de sa plus faible acceptabilité sociale.
Mais plus le message sur le danger du CO2 sera amplifié et colporté, plus le langage de vérité sur le nucléaire sera ineffaçable.
Car la vérité est comme la rivière : elle perce le rocher non par sa force mais par sa persévérance !
Le nucléaire assure l’indépendance énergétique de la France, certes. Mais la fixette médiatique sur le CO2 est hors sol et quasiment ridicule lorsque l’on considère les chiffres :
– stock de CO2 dans l’atmosphère : 3200 GT soit 400 ppm soit 0.04 %
– émissions mondiales de CO2 par rapport à ce stock: 40 GT soit 5 ppm soit 0.0005%
– part des émissions européennes (UE + UK) : moins de 10 % des émissions mondiales (4 GT soit 0.5 ppm soit 0.00005%)
Source (entr’autres) : https://www.youtube.com/watch?v=OaEi9b84lxg
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