Islam et immigration : un reniement libéral ?

Pour Yves Montenay, par sa défense de l’individualisme contre le communautarisme, un libéral ne peut être opposé à l’immigration. Selon lui, si certains libéraux défendent une telle position, c’est que le problème est mal posé.

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Islam et immigration : un reniement libéral ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 novembre 2023
- A +

Pour lire un point de vue différent sur la question, lire l’article de Claude Sicard : Islam et République : une cohabitation impossible ?

Les libéraux défendent la liberté, et ne devraient donc pas vouloir limiter l’immigration. Or, ce n’est pas ce qu’on observe dans la presse ou au Parlement : la crainte des conflits communautaires et du terrorisme passe avant ce principe fondateur.

La question est plus que jamais d’actualité, d’une part à l’occasion de l’examen du projet de loi sur l’immigration, d’autre part du fait de conflits communautaires, le plus récent et le plus aigu étant celui de Gaza.

Pourquoi cette contradiction ?

 

Le cas des musulmans

Je serai direct : une des contradictions entre les principes et l’attitude de nombreux libéraux en pratique est la crainte d’une forte immigration musulmane, surtout si elle est arabe ou subsaharienne, immigration qui pourrait implanter en France des valeurs non libérales, notamment en arguant que « les lois de Dieu sont supérieures aux lois françaises ».

Or, contrairement à une idée répandue aussi bien chez les musulmans que les non musulmans, il est du devoir de tout musulman de respecter les lois locales. Mahomet, qui, dans la version officielle de l’islam, était un chef de guerre et un chef d’État n’aurait pas plaisanté avec ça.

Cette obligation de respecter les lois locales est régulièrement rappelée par les lettrés, notamment à l’occasion de la consultation demandée par Nicolas Sarkozy à un dirigeant de l’université El Azhar du Caire : un musulman mécontent des lois locales doit les respecter ou émigrer vers un pays lui convenant mieux. Ce n’est bien sûr pas ce qui est prêché dans certaines mosquées, et on voit là un premier problème de notre fonctionnement démocratique…

J’en profite pour rappeler que les musulmans sont plutôt économiquement libéraux, Mahomet ayant également été un commerçant.

Cette attitude des croyants ne doit pas être confondue avec celle des autocrates qui les dirigent souvent, et qui ont tendance à abuser de leur pouvoir pour régir l’économie, avec souvent un vague marxisme comme caution intellectuelle.

C’est d’une part l’air du temps et résulte d’autre part de l’influence de pays alliés, ou de ceux où leurs dirigeants ont fait leurs études, c’est-à-dire souvent l’URSS pour les générations précédentes, la Chine prenant aujourd’hui le relais.

Ajoutons qu’une partie des universités occidentales diffuse les mêmes erreurs.

 

Le rejet de l’immigration par tous, libéraux compris

Le primat de la liberté individuelle devrait mener les libéraux, et notamment le parti Les Républicains supposé incarner les idées libérales, à une grande ouverture à l’immigration.

Or ce n’est pas le cas. En particulier Les Républicains rejette l’article 3 du projet de loi sur l’immigration en débat au Parlement, qui pourrait permettre la régularisation automatique des parsonnes sans-papiers ayant un travail régulier depuis plusieurs années dans les métiers en tension (les modalités ne sont pas encore fixées).

Dans tous les pays, je constate aujourd’hui que l’opinion publique est majoritairement hostile à l’immigration, même pour ceux dont c’est la tradition ancienne, comme les États-Unis ou l’Australie. Dans les démocraties, le souci électoral mène donc les partis politiques à s’opposer à l’immigration… sauf ceux qui, comme La France Insoumise, estiment y trouver un réservoir de voix.

Les politiques favorables à l’immigration sont venues plutôt de gouvernants, et non des peuples, ayant eu à « remplir un pays vide » comme les États-Unis, le Canada, l’Australie… ou pour résoudre une question précise : le roi de Prusse attirant les Huguenots français expulsés par Louis XIV pour développer Berlin, les Tsars peuplant les campagnes russes de la Volga par des colons allemands, le recrutement d’artilleurs souvent français par l’Empire Ottoman…

En France, les gouvernants, conscients de la faiblesse de la fécondité française, ont encouragé plusieurs vagues d’immigration depuis plus d’un siècle.

Ces vagues ont suscité alors de violentes oppositions populaires, qu’on ne comprend plus aujourd’hui : comment avons-nous pu avoir des réactions si hostiles face à l’immigration italienne, espagnole, polonaise, juive, roumaine… dont les descendants sont aujourd’hui bien assimilés, alors qu’on se lamente de l’immigration musulmane ou subsaharienne ?

Il suffit de se rapporter à la presse de l’époque pour voir que ces immigrants étaient jugés inassimilables pour toutes sortes de « raisons évidentes », notamment leur forte foi religieuse jugée archaïque, brutale, et contraire à la laïcité. Bref, les arguments qui sont repris aujourd’hui à l’encontre des musulmans.

Cela illustre mon propos sur la confusion entre assimilation et intégration : aucun migrant ne s’assimile, même le plus francophone des Vietnamiens catholiques : ce sont les enfants ou petits-enfants qui sont assimilés.

Par contre, l’intégration, c’est-à-dire la participation au fonctionnement de la société, est souvent plus rapide, même si on reste psychologiquement étranger. La confusion entre ces deux notions complique énormément toute discussion sur l’immigration.

Une véritable vague de panique se répand dans les milieux libéraux, engendrant des articles anxiogènes, ce qui me paraît être un cercle vicieux dramatique. Pour ne pas me disputer avec des amis, je ne vais pas citer ce qui me paraît être des dérapages contre-productifs, car poussant aux conflits qu’ils proclament vouloir éviter.

Il y a bien sûr deux raisons à cette panique : les communautarisations réciproques et le terrorisme. Ce sont des problèmes extrêmement importants, mais qui ne doivent pas être analysés au détriment des fondements du libéralisme.

Commençons par l’un de ces fondements : la priorité de l’individu sur le groupe.

 

Identité nationale, communautarisme et démagogie

La notion de communautarisme est ressentie négativement par les libéraux puisqu’elle traite un individu non pas en tant que tel, mais en tant que membre d’une communauté. Par contre, l’identité nationale ressentie individuellement est considérée du domaine de la liberté des idées.

On peut élargir cette notion d’identité à la religion, dans un contexte de tolérance bien sûr : l’identité religieuse a longtemps été profonde chez les chrétiens, et l’est encore pour une partie d’entre eux, notamment en Afrique ou chez les orthodoxes. Elle reste encore très profonde aujourd’hui pour une partie des juifs et des musulmans.

On voit que la contradiction n’est pas loin : une identité nationale ou religieuse commune a souvent le communautarisme comme conséquence. En pratique, et surtout chez les démagogues, pour avoir les voix des uns, il faut stigmatiser le communautarisme chez les autres… tout en le flattant chez les électeurs que l’on recherche.

Évidemment, les autres ne sont pas les mêmes d’un parti politique à l’autre. Pour certains, ces autres sont par exemple les musulmans ou les Noirs, pour d’autres ce seront les anciens colonialistes, les racistes, voire, chez certains wokes, les Blancs en général.

Beaucoup de libéraux n’échappent pas à certaines de ces contradictions, Et j’entends des convaincus évoquer « des terroristes déguisés en réfugiés », ou « des envahisseurs » pour l’arrivée à Lampedusa de rescapés du passage de la mer Méditerranée.

On est loin des considérations individuelles qui devraient être celles des libéraux : par exemple, tel passager repêché est, non pas un Noir ou un musulman, mais un individu.

C’est par exemple une Sénégalaise soufie, d’un niveau scolaire moyen, fuyant une société patriarcale. Elle a risqué sa vie après avoir en général subi plusieurs viols, parce qu’elle n’entrait pas dans une des cases administratives fixées par la loi française (être étudiant, rejoindre une famille, exercer un emploi d’au moins 2400 euros par mois) ou parce qu’elle était excédée des lenteurs, voire des brimades des employés des consulats.

C’est bien sûr un tort de ne pas suivre la voie légale, mais ça n’en fait pas pour autant une terroriste ou un envahisseur.

En tant que libéral, je pense que l’idéal serait un traitement individuel et non administratif, par exemple par un employeur potentiel.

Au passage, attention à la caricature « des immigrés bac – 5 » qui ne correspond pas en pratique au migrant-type. Les arrivants sont soit de formation supérieure, et arrivent par les voies légales, soit issus de la classe moyenne suffisamment riche pour payer des passeurs, et ayant donc en général un niveau scolaire convenable.

Et l’immigration illégale n’est probablement  « que » de dizaines de milliers de personnes par an, à comparer à une immigration légale de 200 à 300 000 personnes.

Cela par ailleurs relativise la notion de remplacement. Même en tenant compte d’une émigration de souche importante, mais non chiffrable, nous sommes plutôt dans le domaine d’un remplacement très progressif, de plus d’un siècle sur la base des tendances actuelles.

Et remplacement par qui ? Non pas par un bloc hostile, mais par des individus extrêmement variés, et très désunis même, s’agissant de la partie musulmane de l’immigration. D’autant que l’on qualifie de musulmans les originaires de pays où cette religion est officielle, alors que seule une partie l’est vraiment, et une partie de leurs descendants encore moins.

Nous sommes loin des articles alarmistes qui se multiplient.

 

La sécurité individuelle et nationale

Les libéraux, comme la majorité de la population, sont évidemment très sensibles à la sécurité individuelle et nationale, surtout lorsque des attentats ont lieu en France, ou lorsqu’ils sont particulièrement cruels, comme en Israël le 7 octobre dernier (il ne s’agit pas ici de discuter du conflit actuel, mais de rappeler un fait brut).

Et le pouvoir craint évidemment une radicalisation en faveur de chaque camp et la méfiance, voire les violences, qui pourraient s’ensuivre, alors que les juifs de France ne sont pas plus responsables des actes du gouvernement d’extrême droite israélien que les musulmans de France ne le sont des actes du Hamas.

Mais la question ici est le lien avec l’immigration. Certes la plupart (mais pas tous) des terroristes sont de la « première » ou de la « deuxième » génération». Mais faut-il « tuer tous les rouquins, parce que l’un d’entre eux a commis un attentat ? ».

La sécurité individuelle et nationale est une mission de l’État, même pour la majorité des libéraux.

Plutôt que de l’immigration, nous sommes victimes de notre tolérance démocratique dont certaines modalités sont peut-être à revoir, et de la pression anti-police d’une partie très minoritaire, mais médiatiquement puissante de la population.

Rappelons que la plupart des États, musulmans compris, sont vigoureusement anti islamistes. La répression de ces derniers est tellement forte que certains demandent même le statut de réfugiés en France : nos lois démocratiques postulent effectivement qu’est réfugié toute personne dont la vie est menacée dans son pays, ce qui est leur cas !

Il y a probablement là aussi quelque chose à revoir…

Bref ce problème fondamental de sécurité n’est pas lié à l’immigration, mais à l’islamisme.

Je sais que je vais à l’inverse du ressenti général qui confond les deux, et je note sur des réseaux sociaux ce qui me paraît être des énormités en la matière.

Il faut revenir au fondement du libéralisme, considérer l’individu et non une catégorie ethnique ou religieuse.

 

L’analyse économique… et morale

Comme tout bon libéral, je pense que la morale et l’économie sont liées. Je suis bien conscient que cette idée est minoritaire en France. Le démontrer n’est pas l’objet de cet article, et je me borne à renvoyer à une comparaison avec les autres régimes.

Cela me semble particulièrement vrai pour le fameux article 3 du projet de loi sur l’immigration dont l’objet est de régulariser les personnes sans-papiers travaillant dans des métiers en tension.

L’objectif économique est évident, mais l’objectif moral aussi : qui travaille, par exemple, depuis plus de cinq ans dans une entreprise à la satisfaction de l’employeur n’est a priori pas un voyou.

Les Républicains, parti en principe libéral, craint « un appel d’air » si cet article est adopté. Mais quel appel d’air ? Si cela attire des gens qui pensent travailler à la satisfaction générale pendant cinq ans, c’est plutôt un appel d’air positif.

De toute façon, cette nécessité est tellement évidente que si, pour des raisons électoralistes, cet article est retiré de la loi, il sera remplacé par d’autres textes, ou des instructions aux préfets.

Je remarque d’ailleurs l’hypocrisie de certains gouvernements de l’Europe du Sud, notamment l’Italie, qui se font élire sur la base d’un rejet de l’immigration, mais qui l’autorisent au coup par coup à la demande des entreprises pour ne pas couler l’économie nationale.

Autre constatation économique souvent ignorée : les immigrés soi-disant chômeurs travaillent en général. Ils sont d’ailleurs venus pour ça, ayant des dettes à rembourser ou une famille à soutenir au pays.

Qu’on me permette ce témoignage : habitant près de la gare de Lyon, donc dans un quartier riche en entreprises d’intérim, j’en remarque une qui est occupée par des Subsahariens. Constatant que cette occupation dure, je m’adresse au chef du groupe qui arbore un brassard CGT : « Quel est le problème avec cette agence ? » Réponse : « Elle refuse de nous inscrire avec les papiers des copains, contrairement à ce que font les autres ».

La question ici n’est pas la légalité de la chose, mais la constatation que les soi-disant oisifs travaillent en réalité, et sont demandés par des employeurs. De même pour de nombreux employés de maison ou nounous, indispensables aux mères de famille diplômées faisant tourner l’économie.

Tout cela n’est certes pas légal, mais ce sont souvent les lois, plus que les hommes, qui sont imparfaites.

Plus généralement, on oublie que la grande majorité des actifs immigrés ou issus de l’immigration sont au travail, éventuellement au noir, ou sous une fausse identité.

Or, tenir compte de la valeur de la production de ces actifs renverserait complètement les études sur le coût de l’immigration, qu’elles soient fantaisistes comme la plupart du temps, ou plus précisément chiffrées comme celle de Jean-Paul Gourevitch (Le coût annuel de l’immigration 2022).

 

En conclusion

Rappelons qu’il ne s’agit pas ici de débattre de ce qui est bon ou mauvais en matière d’immigration, mais de voir comment cette question s’articule avec le libéralisme, et pourquoi tant de libéraux sont effrayés par leurs propres principes.

En effet, le libéralisme est pour la liberté de circulation et d’établissement, mais les libéraux ne l’appliquent pas à l’immigration :

  • d’une part du fait d’une méconnaissance de l’activité économique des migrants
  • d’autre part du fait d’une représentation de l’islam comme un bloc hostile, alors qu’on regroupe sous ce nom un éventail d’individus allant des fanatiques aux athées, et profondément divisés en nationalités, ethnies et variantes socio-religieuses
  • enfin parce qu’ils craignent que les différences culturelles ne se reproduisent au fil des générations, alors que l’histoire nous montre que ce n’est pas le cas. Les gangs des immigrations successives n’ont pas empêché les Américains de former une grande nation.

 

Ces raisons expliquent la confusion entre la question de l’immigration et celle de la sécurité personnelle et nationale. La première est complexe, la seconde fondamentale et très simple.

Mais nous y sommes mal préparés par l’inadaptation de nos procédures démocratiques, compliquées par des oppositions idéologiques internes. On peut par exemple penser aux associations qui ont retardé ou fait annuler des décisions d’expulsion d’activistes, dont certains terroristes.

Autrement dit, le vrai problème est celui de l’ordre public. Un problème fondamental certes, mais ce n’est pas celui de l’immigration.

Les convictions personnelles en la matière sont toutes respectables. Mais elles ne sont libérales que si elles donnent primauté à l’individu, et non à sa religion ou à toute définition communautariste.

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  • Le problème avec Montenay, c’est qu’il n’est pas libéral, d’ailleurs il croit que les LR sont libéraux.
    Montenay est démographe et son dada c’est la démographie qu’il faut booster. Montenay veut une politique pro-immigration pour résoudre ce problème, ce qui n’est pas libéral mais constructiviste.
    Relire le papier de Salin sur l’immigration qui est bcp plus nuancé (L’étatisation du droit d’exclure). https://www.contrepoints.org/2013/09/21/139865-limmigration-societe-libre

    • On ne saurait mieux dire. J’ajoute que mon problème avec Montenay c’est qu’il est courtois, si bien qu’on ne peut pas lui dire en face qu’il est complètement à la masse.

      • C est vous qui decernez des brevets de libéralisme…….?????

        -6
        • Je valide les brevets de logique et d’analyse, oui. Si vous en voulez un, il vous suffit de vous montrer cohérent et respectueux des définitions communes, vous n’avez même pas besoin d’être d’accord avec moi.

  • Merci à vous pour cette analyse très fine des questions posées par l’immigration. À 87 ans bientôt, et retrouvé il y a 23 ans, une camarade de lycée (!), après veuvage réciproque ; ayant quant à elle, vécu 20 ans en Suède et 20 ans en Espagne, après épousé un espagnol, chirurgien prothésiste … Cette amie devenue, n’a jamais reconnu s’être bien assimilée, à savoir, sans problème, aux us et coutumes des populations locales fréquentées, durant ces longs séjours, et comprend fort bien les difficultés soulevées en France, par ces immigrations de toutes origines et .. religions. Autant d’ailleurs, l’intégration pas du tout évidente pour elle, encore moins par conséquent … malgré sa condition sociale, privilégiée, et sa culture et formation d’origine … (Enseignement secondaire et professorat de dessin)
    Permettez aussi cette remarque, sans grand rapport avec ce qui précède, hormis de constater, comme hier encore, le besoin évident d’avoir … de devoir (!) faire appel à des techniciens d’origine étrangère, pour effectuer des travaux de réparation courante, comme de plomberie, par exemple … Et quelle compétence !
    Encore merci à vous … et continuant d’espérer, en pensant que le travail intellectuel et … l’intelligence y contribuant désormais , au lieu que se satisfaire des seules logiques dites raisonnables, que sont celles des oppositions et contraires que nous avons connu, appuyées sur les religions, et menant sans cesse aux affrontements, finiront bien par avoir … raison de nos … pesanteurs ..
    Ultreïa, E sus eia, Deus, adjuva nos !
    Sans pour autant, plus de revendication … Grand Dieu … Non !

  • « un musulman mécontent des lois locales doit les respecter ou émigrer vers un pays lui convenant mieux ».
    On aime bien en France « tourner autour du pot »! Or ici tout est dit en quelques mots: l’immigrant/immigré qui refuse de s’intégrer en respectant les lois du pays d’accueil doit retourner dans un pays ( pas forcément celui de ses origines culturelles ou religieuses) dont les lois et le mode de vie, la culture et la religion sont en accord avec ses convictions! Tout le reste n’est que bavardages inutiles!

  • « Les libéraux défendent la liberté, et ne devraient donc pas vouloir limiter l’immigration » : curieux postulat . Quelque soit le régime politique , il est ancré dans un territoire . Nous ne sommes pas pendus en l’air en apesanteur. Arrêtons nous au début de la phrase « les libéraux défendent la liberté » : oui . Mais pour défendre , il faut bien définir où et qui on défend et avec quels moyens . Allez donc défendre le libéralisme en Arabie Saoudite ou en Algérie vous m’en direz des nouvelles . Bref , parti sur une telle fausse route (on ne sait pas qui on défend ni où et encore avec quels moyens ) , la suite de l’article est dans la même veine , j’ai bien ri du respect des loi locales par Mahomet qui ne rigolait pas , c’est sûr , il ne rigolait pas avec le respect de ses propres lois (contrairement à nous ) , je me suis bien gondolée sur le libéralisme marchand de l’islam grand esclavagiste mondial . Bon sans rire , c’est quand la retraite ?

    10
    • Le libéralisme promeut la libre circulation des marchandises capitaux services personnes et des idées …….
      Bon retour sur les bancs de l école……

      -6
      • La liberté des uns n’existe que si elle s’arrête là où commence celle des autres.

      • @Doda la liberté se défend les armes à la main . Avez vous aimé la libre circulation des nazis lors de la dernière guerre ? La libre circulation des russes en Europe de l Est . Tant que les libéraux tiendront ces discours stupides , personne ne voudra du libéralisme (avec raison) . Parlons des biens maintenant : la libre circulation de biens produits par des enfants ou des esclaves payés des queues de cerises ou bien produits par de la destruction des sols ou de mers entières (coton , mer d Aral) , avec un tel libéralisme si puriste qu’il en devient intégriste , personne ne voudra être libéral . Et d’ailleurs , c’est exactement ce qui arrive .

    • « Quelque soit le régime politique »

      Quel que soit le régime politique, merci !
      « Quelque », c’est autre chose, rien à voir.

  • « Les libéraux défendent la liberté, et ne devraient donc pas vouloir limiter l’immigration »
    Les libéraux défendent la liberté, et ne devraient donc pas vouloir limiter la liberté des Allemands de vouloir conquérir la France.
    Les libéraux défendent la liberté, et ne devraient donc pas vouloir limiter la liberté des squatters de vouloir se loger
    Les libéraux défendent la liberté, et ne devraient donc pas vouloir limiter la liberté ds resquilleurs de vouloir se déplacer
    etc.. Puissant raisonnement.

    • Pourtant de nombreux libéraux adoubent l agression russe en ukraine
      D autres défendent les manifestations pro hamas en France
      Vous mélangez allègrement les libertés collectives et les libertés individuelles

      -5
      • @doda « de nombreux libéraux adoubent l agression russe en ukraine » ah bon , qui ça ?
        « D autres défendent les manifestations pro hamas » oui moi . Ne faites vous donc aucune différence entre liberté d’opinion (défiler) et liberté d’action (envahir , trucider ) ? Je crains qu’avec vous , on parte de loin , vous devez être un rejeton de chatgpt , seul un ordi peut dire de pareilles inepties

        • Au moins ce n’est pas moi pour une fois🙂

        • Pourquoi etes vous si agressif ????
          Un libéral devrait être respectueux des autres !!!!!

          -2
          • Physiquement, oui (PNA). En paroles, pourquoi donc ? La liberté n’est pas intrinsèquement lié à la politesse ou surtout à la « modération »… C’est un concept assez extrême que la liberté, au point que même les libéraux sont nombreux à vouloir la limiter (liberté de… mais seulement si… alors que c’est liberté tout court).

  • Parfaitement d’accord que sécurité et immigration sont des domaines à gérer totalement différents par principe.
    Tout ces développements sur l’immigration sont intéressants et certainement raisonnablement justes d’un point de vue libéral. Mais un facteur pourtant fondamental est oublié, celui des quantités, en l’occurrence le nombre d’immigrés à intégrer.
    Ainsi si on décline dans chacun des domaines, sécurité, logement, éducation, soins, etc…et qu’on multiplie par le nombre d’immigrés à assimiler avec d’ailleurs un matelas plus que conséquent, rêver que notre pauvre France (PIB par tête très faible par rapport aux prétentions des dépenses) en ait les moyens, relève d’une doctrine dogmatique et absconse ou alors d’une prétention qui frise le délire.
    Ensuite on peut s’autoflageller et ne pas comprendre que la maîtresse d’école avec 25 élèves sur 30 qui ne parlent pas français à la maison, ne s’en sorte pas, que les flics commettent des bavures, dépassés par les incivilités, que les hospitaliers sont en burn out, etc…
    Encore un fois ce ne sont pas les lois qui sont imparfaites qu’on s’entête d’ailleurs à multiplier ou les pédagogies qui sont inadaptées, ou des organisations inadéquates, c’est juste un système en tension au bord de l’explosion.
    Oui ce n’est pas être raciste ou anti-libéral de dire stop, de suspendre une immigration débridée pour un temps sans doute de quelques années le temps de se remettre d’aplomb. Surtout qu’avec 6 millions de chômeurs il y a quand même du mou pour manoeuvrer en interne, non ?

    • Tout simplement, migration et immigration sont deux concepts bien différents que certains confondent. Les immigrés vivent de leur travail, dans le respect des règles et des lois. Ils sont bien peu nombreux par rapports aux migrants, qui vivent en grande majorité des aides publiques et de trafics divers. Il suffit de les voir traîner toute la journée et payer leurs dépenses avec l’argent public pour comprendre que leur formation et leur motivation pour le travail sont parfaitement usurpées. La première liberté serait de refuser toute aide aux migrants, et de cesser de prélever des charges et impôts sur les autochtones pour les financer. Ces migrants nous méprisent et rigolent de notre complaisance à nous dépouiller en leur faveur. Ne confondons pas libéralisme et libéralités.

      • Les immigrés vivant en France s intègrent très bien dans leur majorité
        Seule une petite minorité a échoué et vit d assistances, de trafics divers et de déliquescences
        Bien sur cette minorité est bien plus visible que la majorité et fait tout pour se rendre infrequentable…….

        -1
  • M. Montenay tente de mettre les libéraux face à une série de dissonances cognitives alors qu’une lecture attentive de son texte montre qu’il ne prend pas en compte une série d’éléments, comme l’aspect rétrograde des coutumes importées et parallèlement l’interdiction de les critiquer. Lorsqu’on voit l’état dans lequel se trouvent les pays quittés par ces immigrants et le fait qu’ils n’aient rien de plus pressé que d’imposer ici ce qui a fait de leurs pays d’origines des dictatures théocratique misérables et violentes, on peut émettre les plus grandes réserves.
    Autre point : cet article pose une question sous forme d’un sophisme ahurissant : « faut-il tuer tous les rouquins, parce que l’un d’entre eux a commis un attentat ? ». Ce que je demande d’abord, c’est qu’on mette hors d’état de nuire les délinquants et criminels, pas besoin de tuer « tous les rouquins » pour cela.
    De ce que j’ai pu lire sur Contrepoints jusqu’à aujourd’hui, il me semble que toute personne désirant venir gagner sa croûte honnêtement et en respectant les valeurs des autres est le bienvenu, peu importe qui il prie… ou pas. Mais l’incurie de l’état dans ses missions régaliennes fait qu’il devient évident que s’opposer en bloc à l’immigration devient un réflexe de protection. Voici, M. Montenay, la clé de la soi-disant incohérence des libéraux, que vous exposez avec un plaisir évident.

  • 1) Ce ne sont pas les articles qui sont alarmistes, ce sont les faits. 2) Qu’importe ce que dit le Coran, c’est la façon dont il est compris par les musulmans qui compte. 3) La haine portée, entre autres, par les musulmans contre l’Occident n’est pas un fantasme.

  • Ce qui est beau c’est que M. Montenay veut donner (indirectement et implicitement) des leçons de libéralisme à Hans Herman Hoppe. Je pense pourtant, selon les critères usuels de conformité à la théorie et de reconnaissance par les pairs que Hoppe est libéral, Montenay nettement moins !

  • on dit souvent , à raison à mon opinion, que le libéral vote avec ses pieds.. façon e dire que la démocratie rest toujours une forme de tyrannie..

    donc il est favorable au moins à sa propre liberté de migrer..

    le libéral relativise TOUJOURS son attachement à la nation et la la loi.. qu’il met en balance avec ce qu’il peut trouver ailleurs.. ou autre chose d’ailleurs..

    mais il se pose la question de savoir si il peut EMPIRER par la migration la situation « libérale » dans pays où il vit…(partir? où? ) n’est pas si facile…

    et là il va voter, comme les autres, sachant que c’est pour éviter le pire.

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