Donald Trump a jadis dit qu’il pourrait « tirer un coup de fusil sur la Cinquième avenue à New York » et continuerait de gagner. Bien qu’à ne pas prendre au pied de la lettre, ses paroles – peu importe ce qu’il fait, on l’adulera – sont toujours d’actualité.
En effet, il est toujours roi et maître des intentions de vote chez les électeurs Républicains, et ce malgré les nombreuses accusations (présentes et à venir) pesant sur lui. Il faut dire que le timing suspect desdites accusations a de quoi alimenter le moulin à conspirations et augmenter sa popularité – beaucoup répétant le refrain de la chasse aux sorcières.
Il montre aussi que l’argent n’est pas un gage de popularité.
En effet, Ron Desantis, son plus proche concurrent, a plus de 100 millions en banque – principalement grâce aux organisations partisanes politiques (PAC). Et pourtant, le gouverneur de la Floride est en chute libre depuis qu’il a annoncé sa candidature plus tôt cette année.
D’un sommet à 40 % il y a sept mois, il n’obtient plus qu’un maigre 14,3 % au 3 août. Si la tendance se maintient, il sera dépasser par le jeune homme d’affaires Vivek Ramaswamy, dont la popularité augmente lentement mais sûrement.
Des troubles à venir du côté de Donald Trump ?
Mais malgré sa popularité écrasante, il semble que Donald Trump en a perdu depuis 2016 et 2020.
Non seulement plusieurs électeurs sont ouverts à l’idée d’un autre candidat, y compris l’ancien vice-président Mike Pence, mais il semble que ses batailles juridiques pèsent lourdement sur ses finances personnelles.
Si le butin de guerre de Desantis est considérable, celui de Trump est presque à sec. L’un de ses principaux PAC avait amassé près de 100 millions en 2022, et disposait de 18 millions en réserve au début de l’année. Il n’en avait plus que trois selon la dernière analyse disponible. Serait-ce le début du déclin des petits dons, qui ont compté pour 48 % de ceux de 2020 ?
Trump aurait même utilisé des fonds d’un super PAC – qui n’est pas censé se coordonner avec un candidat – pour payer ses factures légales. Il y aurait même eu échange de fonds avec le PAC de Trump, opération qui serait illégale. Mais les experts ne semblent pas avoir de réponse définitive sur la légalité de l’opération.
Et à l’instar des médias démocrates qui ignorent/torturent l’information qui désavantage leur camp, les médias conservateurs ignorent cette bombe médiatique. Au 6 août, Fox News, le Daily Signal, le Washington Examiner et même Rumble n’offrent aucun résultat pertinent pour « Trump PAC money. » Même les supposés libéraux de Reason ne parlent pas de la nouvelle.
Bref, il semble que le premier débat Républicain, prévu le 23 août, sera crucial pour les opposants de Trump. Qu’ils soient d’accord ou non avec ses nombreuses accusations, ils devront faire valoir qu’ils sont meilleurs que lui s’ils veulent gagner la faveur populaire.
Si Trump devait gagner la nomination avec un tel fardeau judiciaire au-dessus de sa tête, son mandat sera encore plus pénible que le premier.
Je retiens que personne ne respecte les règles du jeu, sauf ceux qui ont le bénéfice du doute, et le débat reste sur la personne de trump..peu sur les programmes..
les candidats de ce type sont un révélateurs des problèmes des démocraties..on sait que les candidats ne respectent par leur programmes sauf pour quelques mesures symboliques et marqueurs idéologiques… on vote donc pour des personnalités, .des gueules, pour la droite ou la gauche, pour un parti… alors qu’on sait aussi que image et discours sont construits ou rectifiés par des professionnels de l’image..
trump a donc l’image d’une personne qui parle « sans filtre ».. mais ça signifie que l’on sait que les autres parlent avec des filtres!!!!!
en somme biden est une marionnette..jusque la caricature…
ce qui dit est « conseillé »..mais on ne sait pas par qui…
Le problème est que les élus ont trop de pouvoirs…pas qu’ils soient « mauvais »…