« Climatoscepticisme » sur Twitter : Hou ! les « technosolutionistes » !

La construction de l’analyse nous semble poser quelques problèmes graves.

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« Climatoscepticisme » sur Twitter : Hou ! les « technosolutionistes » !

Publié le 19 février 2023
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Une étude des comportements sur Twitter face au changement climatique révélerait une augmentation du « climatoscepticisme » en France avec un effet négatif sur la diffusion de la « bonne parole ». Elle n’est pas sans problèmes.

Sitôt publiée – sur Internet, sans revue préalable par des pairs – l’étude « Les nouveaux fronts du dénialisme et du climato-scepticisme – Deux années d’échanges Twitter passées aux macroscopes » (présentation avec résumé, texte) de David Chavalarias, Paul Bouchaud, Victor Chomel et Maziyar Panahi a été médiatisée sur Twitter et promptement relayée par des membres de la tribu de même obédience.

 

Sitôt publiée, sitôt médiatisée

Bien sûr, les médias ont été sollicités. Avec un succès qui semble relatif.

Sous la signature de Mme Audrey Garric, Le Monde titre « La France fait face à un fort regain de climatoscepticisme sur Twitter ». Un réseau social devient donc un élément majeur de la vie sociopolitique française…

En chapô, d’entrée, le déshonneur par association, même si le constat paraît légitime :

« Une importante communauté s’est structurée à partir de l’été 2022, avec plus de 10 000 comptes recensés. Selon une étude, la majorité ont relayé la propagande pro-Kremlin dans la guerre en Ukraine, beaucoup ont été antivaccin et proches de l’extrême droite. »

L’Ouest France de la nouvelle charte écolocratique a quant à lui publié « ENTRETIEN. Les climatosceptiques se multiplient sur Twitter, des chercheurs font leur portrait-robot ». Un entretien avec l’auteur principal de l’étude.

(Source)

 

Twitter, ce n’est pas la France

« Attention aux yeux !! » écrivait sur Twitter l’auteur principal David Chavalarias, directeur de recherche CNRS au Centre d’Analyse et de Mathématique Sociales (CAMS, EHESS), directeur de l’Institut des Systèmes Complexes de Paris Île-de-France (ISC-PIF, CNRS) et responsable scientifique des plateformes Politoscope et Climatoscope.

Avant d’entrer en matière, il convient de citer les mises en garde publiées en prologue de l’étude :

« Le Climatoscope analyse automatiquement des millions de tweets. […]

Les utilisateurs de Twitter ne constituent pas un échantillon représentatif des Français, l’importance relative des groupes sociaux mis en évidence dans cette étude ne reflète donc pas nécessairement leur importance au niveau national. Cependant, leurs évolutions, leurs stratégies et les rapports qu’ils entretiennent sur Twitter sont informatifs sur ce qui se passe hors-ligne et sur les autres réseaux sociaux. »

 

Rien de bien nouveau

Mais il ne faut pas seulement considérer les conclusions avec prudence pour cette raison. C’est aussi parce que la construction de l’analyse nous semble poser quelques problèmes graves.

Résumons le résumé : La France – non ! Twitter – connaît une augmentation du climatoscepticisme  ou climatodénialisme depuis l’été 2022. Cela a été mis en lien – surprise, surprise – avec l’actualité : les événements extrêmes (canicules, incendies, sécheresses, etc.), la question des approvisionnements en pétrole et gaz en lien avec la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine, et la COP27 tenue à Charm el-Cheikh (Égypte) en novembre.

Sans réelle surprise non plus, de nombreux comptes, ont propagé auparavant ou continuent de propager d’autres messages relevant de la contestation « antisystème », notamment antivax et pro-Kremlin. En bref, nous sommes dans la complosphère.

Mais il n’y a aucune mention dans l’étude de personnages qui contestent les ou des conclusions du GIEC sans relever de l’une ou l’autre des tribus complotistes.

On trouve des liens avec les confins dextres de l’échiquier politique, avec notamment quelques personnalités qu’il est inutile de citer (à part M. Éric Zemmour qui a fait l’objet d’une attention particulière). On constate aussi une présence de comptes « probablement bots » plus importante que dans le « camp d’en face » (ce qui peut laisser supposer des ingérences étrangères) et une plus grande propension à diffuser des messages « toxiques » (contenant des obscénités, insultes, menaces…).

Bref, rien de bien nouveau.

 

Une influence ? Une influence indue ?

En conclusion :

« les discours sur Twitter des communautés dénialistes et technosolutionnistes freinent probablement la dissémination des connaissances scientifiques et des conclusions du GIEC en agissant de manière négative sur l’activité en ligne des scientifiques des sciences du climat et du changement climatique. »

Prenons cela avec un grain de sel, avec philosophie : les « dénialistes » – qu’il faut bien distinguer ici des « technosolutionnistes évoluent sans nul doute dans des silos, des chambres d’écho relativement hermétiques.

D’ailleurs, quelle est leur présence et leur audience dans les médias traditionnels et dans l’opinion publique ? L’homme de la rue « climatosceptique » ou pris pour tel l’est-il parce qu’il s’est laissé convertir par Twitter ou un autre réseau social, ou parce que par exemple les discours alarmistes et surtout les politiques préconisées ne le convainquent pas ou le rebutent ?

 

Une « communauté technosolutionniste » ?

Les « dénialistes », on comprend ; mais qui sont les « technosolutionistes » qui se voient couverts de déshonneur par association, en plus d’être définis par un terme foncièrement dénigrant ?

Dans la représentation de l’espace twittérien (cf. l’image ci-dessous), leur petite galaxie se trouve à mi-chemin entre la grande nébuleuse bleue des « gens du bien » et la nébuleuse brune des « méchants » (celle-ci est du reste passablement plus petite, ce qui reflète le volume de leur activité dans la twittosphère).

source : https://iscpif.fr/climatoscope/?p=72#tab-id-1

 

La petite galaxie des « technosolutionistes » est d’un bleu violacé qui la classe dans le « camp du bien », du moins en principe, si nous comprenons bien le code couleur. Mais il y a aussi des fils qui semblent traverser l’espace intersidéral vers « pro-OGM », décidément une accointance peu recommandable… et hors sujet ici.

Bref, la galaxie est désignée plutôt deux fois qu’une (!) par « Tech Pro-nucléaire ». Elle ne comporte que deux noms, Mac Lesggy et Emma(nuelle) Ducros (M. Jean-Marc Jancovici n’en est pas, mais il est vrai que « Qu’on le veuille ou non, nous n’échapperons pas à la décroissance »).

Ces personnages se trouvent aussi doublement privés du brevet de respectabilité dans le texte de l’étude par une catégorisation en dehors des « sciences » et par un autre apparentement terrible :

« À celles-ci [la « communauté dénialiste » et les « communautés pro-sciences »] s’ajoutent une communauté technosolutionniste qui, sans nier l’origine anthropique du changement climatique, estime qu’il existe des solutions, comme le nucléaire, qui rendent superflues une partie des mesures défendues par les pro-climat ; et une petite communauté formée de partisans de Reconquête ! »

 

Des interactions complexes entre « communautés »

Les auteurs proposent des explications complexes sur les interactions entre « communautés ». Mais en bref, une action dans une tribu entraîne une réaction dans une autre. L’étude s’intéresse notamment aux directions de ces interactions, à leur volume et à leur rapidité.

Leur figure 10 montre que les « communautés » évoluent en grande partie en parallèle. Au moins en partie, une action dans l’une déclenche une action dans une autre. Du reste, on observe un reflux récent de l’activité, ce qui devrait normalement mettre un bémol au discours anxiogène.

Ces explications sont censées étayer la mise en cause des « technosolutionistes » – qui reste cependant prudente grâce à l’adverbe « probablement ».

Mais à bien y regarder, il y a – nous semble-t-il – un très étonnant biais fondamental que l’on peut déjà détecter dans l’intitulé « Tech Pro-nucléaire ».

La grande nébuleuse du « camp du bien » est un ensemble hautement hétéroclite qui regroupe des membres du GIEC et leurs amis, des médias et journalistes, des personnalités et partis politiques (dont le Parti Animaliste !), des organisations (dont L214 et PETA France !).

Une membre du GIEC qui se cantonne dans la pédagogie, l’agroclimatologue et chasseur d’orages Serge Zaka ainsi que le pronucléaire Jean-Marc Jancovici se trouvent noyés dans une palanquée de militants pro-ENR et antinucléaires (et adeptes de la catastrophique Energiewende). Pourtant, dans une série de tableaux et de graphiques, l’étude distingue le « GIEC » des « pro-climat » – un ensemble qui reste fort hétérogène.

Pourquoi alors avoir distingué les « technosolutionnistes » ou « Tech Pro-nucléaire » ? Le crime – en quelque sorte – des Mac Lesggy et Emmanuelle Ducros est de susciter des interactions avec le « camp du bien » sur le mode, non pas de l’approbation mais de la contestation. La critique argumentée des options politiques et sociétales promues sous le parapluie de la cause climatique.

Ils tiennent des propos qui plaisent aussi aux « dénialistes » ; bien sûr, ils ne partagent pas les points de vue des « dénialistes » et s’emploient même à les démonter. Mais cela suffit pour montrer un faisceau de liens avec cette « communauté » et de procéder à un apparentement audacieux avec les confins galactiques d’Éric Zemmour… le tour est joué ! Des contempteurs des deux personnages ne s’y sont pas trompés…

 

Source : https://iscpif.fr/climatoscope/?p=72#tab-id-1

(Source et source)

 

Dans ce faisceau reliant Mac Lesggy et Emma Ducros aux « dénialistes », il y a du reste, au milieu, la mention du compte parodique Sardine Ruisseau. Comprenne qui pourra…

Certes, on leur concède qu’ils ne nient pas l’origine anthropique du changement climatique ; mais ils agissent, est-il dit, « de manière négative sur l’activité en ligne des scientifiques des sciences du climat et du changement climatique ».

En fait, ils contestent surtout les discours des militants des énergies dites « renouvelables » et de la décroissance, discours promus dans cette étude au rang des « connaissances scientifiques et des conclusions du GIEC ».

Qu’ils fassent cela est impardonnable et cela valait bien la peine de créer une petite galaxie !

 

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  • ah si ils pouvait mettre en prison ceux qui pensent mal..la vie serait plus simple; ou leur retirer le droit de vote.. ou de procréer..

  • On peut très bien contester scientifiquement le changement climatique du au CO2 d’origine humaine, puisque les seules études qui l’acrédite proviennent du GIEC où seuls des scientifiques qui sont d’accord sur les conclusions sont embauchés. Et en plus les conclusions du GIEC sont systématiquement déformées par la presse écolo si elles ne vont pas dans le « bon sens ».
    En ce qui concerne la guerre en Ukraine, c’est tout simplement un État socialo-communiste, à bout de souffle, qui essaye de relancer son économie par des conquêtes de territoires adjacents, puisque le socialisme conduit à la faillite du pays. Peut-être qu’un jour la France essaiera d’envahir la Suisse…😁
    En ce qui concerne le vaccin Covid, et bien entendu uniquement celui-là, plus on avance dans le temps, plus on voit des études sur son peu d’efficacité à prévenir les cas graves sur les personnes à risque, et sa nocivité sur les personnes jeunes ne risquant rien vis-à-vis du Covid. Les cas graves des suites vaccinales ont été systématiquement non-déclarées, minimisées et cachées.
    Il ne peut pas y avoir de relations ou d’amalgames sur ces prises de position.

  • Ces climato-septiques sont un scandale !!!! Comment voulez-vous que la planète s’en sorte si les responsables (la France) de moins d’1% de la production de CO2 mondiale n’essaye pas de passer à -75% de production de CO2 pour aider les chinois, russes, américains et membres de l’OPEP grands amis des écologistes ?
    Car n’oublions pas, si nos écologistes et les ONG écologistes comme Greenpeace ou autres ne manifestent pas dans tous ces pays « non pollueurs ». C’est bien parce qu’ils sont exemplaires en matière d’écologie.

    12
  • Les Français en ont peut-être assez de ne plus pouvoir regarder un seul reportage sans qu’il ne soit question de la menace liée au réchauffement climatique.
    Ces prêches, relayés par des ignares comme les présentateurs météo, sont insupportables.
    Je me réjouis que de plus en plus de gens se rendent compte que ce n’est parce qu’une théorie est partagée par le plus grand nombre qu’elle est vraie.
    Une brillante démonstration nous a été offerte avec la vaccination Covid, que même des journalistes économiques voulaient rendre obligatoire.
    Aujourd’hui, que reste t’il de leurs certitudes ?

    14
    • C’est bien connu: les tsunamis, tremblements de terre et éruptions volcaniques sont dus au réchauffement! Ecoutez attentivement une émission traitant de ces catastrophes naturelles et vous aurez certainement la surprise ( sans surprise!) d’entendre parler du réchauffement climatique qui bien évidemment n’a aucune responsabilité! ( En fait je fait comme le GIEC, j’affirme sans avoir de preuves ni pour ni contre!).

  • Ah chic, je vais radoter : déjà dans les années 50-60, ma grand mère me disait : « ça y est ils ont détraqués le climat avec leurs bombes atomiques »…. période faste en essais nucléaires en tout genres. Alors depuis quand le climat est réglé ? Avant les années 70 les scientifiques pensaient que nous étions dans une phase de refroidissement… En fait nous ne savons rien, mais l’idéologie actuelle sert un combat contre le capitalisme. Les données scientifiques sont exploitées et publiées par un monopole au service de l’ONU, qui se mêle de la souveraineté des ses états membres.

    14
    • Dans les années 70, à la fin des 30 glorieuses, on a eu droit au rapport Meadows, scud des décroissants lancé contre le capitalisme.
      Pétard mouillé !
      Rebelotte aujourd’hui, via le CO2.
      Pendant qu’on s’écharpe pour savoir si c’est du lard ou du cochon, on oublie la vision à long terme.
      Dans 50 ans, nous n’aurons plus ni pétrole ni gaz. Donc dans 150 ans, plus de CO2 anthropique dans l’air. Quoiqu’on fasse, qu’on dise : ce problème est déjà réglé.
      La seule question qui vaille : quelle énergie demain ?
      La lutte des pro-GIEC et des anti-GIEC, ou des anti-capitalistes et des capitalistes, c’est des gamineries.
      Et si on passait enfin aux choses sérieuses ?

      • Dans 50 ans, il y aura 9 milliards d’êtres humains. À 1kg / jour de CO2 juste pour la respiration (et au repos), ça fait 9millions de tonnes de CO2 par jour, rien que pour respirer. Soit près de 3.300 millions de tonnes de CO2 par an. Qu’on peut comparer aux émissions des avions de l’ordre de 380 millions de tonnes par année. D’après vous, quelle est la source la + polluante sur terre qu’il faut réguler voire diminuer ?

        • La respiration humaine : 4 % des émissions « anthropiques » totales des GES.
          [Vos chiffres sur l’aérien sont faux, c’est bien plus, mais inférieurs, c’est vrai, à ceux de la respiration].
          Je me suis fait mal comprendre… Il n’y a pas de « il faut réduire ci ou ça ». La fin du pétrole et du gaz est inéluctable. Et avec eux, la quasi-totalité du CO2 anthropique.
          On a moins de 50 ans pour trouver l’énergie du futur.

          • Et si l’on revient au chauffage au bois, est-ce que le CO2 sera anthropique ou pas? Vaste question philosophique n’est-il pas?

  • Faut bien que jeunesse se passe, un jour ils deviendront adultes.. Je parle des adorateur de Gaia, ceux qui détestent les hommes, un jour ils opteront pour l’amour de dieu… Religion plus positive.

  • Classer des « pro-nucléaires » dans le camp des méchants est assez osé, quand on essaie de ne pas oublier que le GIEC lui-même prône une augmentation de la part du nucléaire pour la production d’électricité.
    Bon, à la décharge des auteurs de cette étude, le GIEC ne prône rien de particulier pour la France. Mais si on lui demandait son avis, il n’est pas impossible qu’il ferait comme Jancovici et qu’il dirait que la construction de moulins à vent pour remplacer des centrales nucléaires, c’est juste jeter de l’argent par les fenêtres et provoquer une augmentation des émissions de CO2. Je veux bien que, dans la mesure où il s’agit principalement d’argent du contribuable ça ne pose pas de gros problème, mais même le GIEC devrait être un peu gêné par la conséquence…
    Bref…

  • Merci pour votre analyse qui met en lumière, encore, les raccourcis faciles du camp du bien.

  • Le terme climatosceptique est bien pratique et permet de mettre toute personne contre les politiques anti croissance et anti capitaliste voulues par les « progressistes » (mais surtout pas innovateurs et créateurs de solutions).
    D’ailleurs, il est étonnant qu’aucun n’a remarqué que l’échantillon (10000) était bien faible pour publier cet article. Alors qu’avec Raoult par exemple, c’était l’un des arguments principaux pour dénigrer ses études (que lui-même qualifiait de prendre avec des pincettes car à confirmer dans le temps), le seul qui cherchait des solutions immédiates pour aider à résoudre la crise (ce qui confirme que l’innovation et la créativité sont des notions taboues depuis quelques années).

    • Et il faut aussi rappeler que Raoult ( avant qu’il ne soit classé complotiste car ça n’existait pas à l’époque!) avait prévenu dès 2003 ( avec rappel en 2010) que nous serions confrontés dès les prochaines décennies à des pandémies causées plus ou moins par les activités humaines (voyages, bioterrorisme etc….).
      Une recherche Google vous indiquera que ces avertissements faisaient suite à une étude demandée à Raoult par le ministre de la santé de l’époque ( un certain Mattei).

  • Cette apologie du « clan du bien » me fait penser à ceux qui, durant des décennies, ont encensé le communiste jusqu’à les traiter de chien ceux qui ne s’y conformaient pas.
    On connaît la suite et les 100 millions de morts qui en sont la conséquence.
    Vous l’aurez compris je suis « climato réaliste » et si le réchauffement climatique est une réalité, comme elle l’a été cycliquement durant des millions d’années, les remèdes proposés par les « climato dogmatiques » sont pire que le mal et destiner à détruire la civilisation occidentale.
    Les 200 000 milliards de dollars prévus pour 2100 seront beaucoup plus efficaces si on les utilise pour se protéger des conséquences de ce réchauffement… en attendant la prochaine période de glaciation.

    • Si on investissait plutôt ces milliards de dollars dans la recherche contre le cancer ?
      Il n’y a actuellement pas et il n’y aura pas d’urgence climatique en tout cas pas à cause du CO2.
      Voir pourquoi il n’y en aura pas à l’avenir : https://climatetverite.net/2021/08/19/les-modeles-climatiques/
      « on voit bien que le système ne peut pas s’emballer, d’autant plus que pour passer de 400 ppm à 800 ppm, au rythme actuel, il faudra 200 ans, puis pour passer de 800 à 1600 (nouveau doublement qui produirait le même effet), il faudrait 400 ans de plus, … et probablement beaucoup plus de carbone que ce que contiennent toutes les réserves de combustibles fossiles imaginables. »

      Et aussi cette vidéo qui l’explique simplement en abordant toutes les données officielles (niveau des mers, récoltes, ouragans, etc.):
      https://youtu.be/CJpFRwiw5UM

      • l’évidence du « on ».. souvent conduit au collectivisme…et ce dernier conduit souvent au plantage collectif..

    • vous énoncez ma propre opinion plus clairement que je ne saurais le faire ! Merci !

  • D’après une étude, les climatohystériques seraient reliés à des comptes proeuropéens, proaméricains, proukrainiens, pro écologistes, pro pfizer, anti raoult, pro gouvernementaux, anticapitalistes et surreprésentés chez les abonnés du Monde et de Télérama. Étonnant, non ?

  • IPCC (Intergouvernemental Panel for Climate Change) devrait être en français : PICC (Panel Intergouvernemental pour le Changement Climatique) et il faudrait y ajouter un petit « a » pour « anthropic/que », dans les deux langues, comme repris dans les statuts de cette agence.
    Les experts engagés et rémunérés par cette agence ne peuvent donc mener leurs recherches que dans deux buts bien délimités : 1/ « Le climat change, anormalement »; 2/ « Les causes de ce changement sont anthropiques »
    Or, le climat étant un « sujet » extrêmement complexe, le simple fait d’en limiter indument l’objet enlève à la démarche toute valeur scientifique. C’est comme si on demandait à des économistes d’étudier les causes du déficit d’un pays en ne considérant, par exemple, que l’augmentation du prix de l’énergie.

  • Heitz fait la même erreur que les confusionnistes qu’il dénonce : amalgame entre les promoteurs des renouvelables et les décroissants. Pas facile, hein ?
    Mais passons.
    Revenons à nos moutons.
    Qui agrègent donc climatosceptiques et technosolutionnistes. Comme le propose Dan Sanchez juste à côté, il faut comprendre le fondamental de ces gens-là.
    Ils sont fondamentalement anti-capitalistes, à des degrés divers. Le technosolutionnisme, en apportant des solutions viables, ne leur permet pas de mettre à bas le capitalisme.
    Voilà les raisons de la colère.

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