Maintenant, il va falloir du courage

A aucun moment, le courage n’a été du côté de ceux qui ont simplement suivi le groupe.

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Rêve courage motivation (Crédits : Pixabay, licence Creative Commons)

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Maintenant, il va falloir du courage

Publié le 17 février 2023
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Il faut du courage pour avoir une opinion différente car celle-ci entraîne une singularisation pas toujours agréable, loin s’en faut. Or, de ce point de vue, les années qui viennent de passer auront indubitablement marqué nombre d’individus de traces que le temps aura beaucoup de mal à effacer.

Une fois la poussière retombée, l’écume des jours passée, une fois qu’on commence à distinguer ceux qui ont justement fait preuve de courage à bon escient de ceux qui se sont aplatis ou pire, de ceux qui ont été les porte-voix des mouvements les plus grégaires et les plus agressifs, il faut pas mal de courage pour ne pas sombrer dans la facilité de distribution des bons et des mauvais points, de ne pas crier « je vous l’avais bien dit » voire « c’est bien fait ! »

En toute occasion, il faut beaucoup de courage pour admettre s’être trompé et accepter toutes les conséquences de ses décisions parfois hasardeuses. Penser différemment, émettre des opinions contraires ou différentes de celles de la majorité, c’est non seulement multiplier les occasions de faire une erreur mais aussi celles d’être ridiculisé.

On pourra par exemple prendre le cas assez éclairant de Scott Adams, un cartooniste assez célèbre en Amérique pour avoir notamment montré les tactiques employées avec succès par Donald Trump afin de quasiment piloter l’agenda des médias, et qui s’était montré particulièrement favorable à la vaccination contre le covid au point de se moquer de ses interlocuteurs les plus prudents ayant refusé les vaccins proposés. Récemment, dans une vidéo qui a eu beaucoup de couverture sur les réseaux sociaux, il a ainsi reconnu que ceux qui ont hésité et se sont tenus à l’écart de ces injections expérimentales ont probablement fait le bon choix :

Pour le dessinateur, les opposants à cette expérimentation mondiale ont fait un choix simple : en doutant systématiquement de la parole officielle réputée pour n’être ni fiable ni bienveillante en moyenne, ils ont mis toutes les chances de leur côté.

On pourra objecter au passage qu’en réalité, ceux qui n’ont pas participé à cette opération n’ont pas simplement eu de la chance mais qu’ils ont plus simplement suivi leur instinct ou noté l’illogisme des informations poussées par les autorités ; certains n’ont pas participé tout simplement parce qu’ils ont compris que la coercition ouverte ou larvée était fondamentalement mauvaise, un viol de leur conscience ou de leurs principes.

Et à aucun moment, le courage n’a été du côté de ceux qui ont simplement suivi le groupe : compte tenu de la campagne médiatique sans précédent contre les refuspiks, de l’ostracisation active et de la rétorsion à l’encontre de ceux qui doutaient, l’acceptation passive de la pression sociale n’était pas le choix courageux.

Et il va en falloir du courage pour admettre qu’on a un peu trop aimé ce système où l’on a joué au  héros devant Neflix à bouffer des chips, sans trop se fouler, sans respecter l’aventure très rocailleuse du doute, du recul devant ce qui apparaît être une expérimentation maintenant délétère. Il va falloir une grosse dose de courage pour admettre que la plupart des gens se sont précipités pour être sauvés par l’État d’un virus qui ne les tuait pas autant qu’il les a empêché de s’amuser, d’aller au cinéma ou de voyager…

Maintenant et malgré l’amoncellement d’éléments qui ne laissent plus aucun doute, il va falloir un courage hors pair pour admettre qu’injecter ce produit douteux, quasiment de force, à toute la population sans distinction était une erreur dramatique : malheureusement, le déni est encore plus facile, plus douillet (et le sera pour un moment encore).

Ce déni empêche pourtant de comprendre ce qui constitue à la fois des failles dans les raisonnements et les attitudes de certains, d’appréhender les mécanismes mis en place qui ont permis de contraindre autant de monde à se laisser injecter un produit hasardeux. Ce déni, aussi confortable soit-il actuellement, coûtera de plus en plus cher.

Et à mesure que le coût grandira, il va falloir du courage pour comprendre l’ampleur des dégâts faits aux corps, aux âmes et aux institutions.

Aux corps, avec les effets secondaires que seuls les plus obtus peuvent encore nier et qui vont continuer à toucher des millions d’humains dans les prochains mois et les prochaines années.

Aux âmes, dans la corruption des raisonnements, dans la mauvaise foi et maintenant dans ce déni des faits voire le refus de la moindre empathie pour ceux qui ont été blessés par ces bricolages thérapeutiques mal boutiqués et surtout dans l’ostracisation qu’on a fait très inutilement subir à certains (et qui continue pour une part d’entre eux, alors même que plus aucune autre raison que bassement politique ne subsiste).

Aux institutions enfin, dans la façon dont elles ont toutes été utilisées et se sont naturellement et bien sagement rangées derrière la coercition et avec les oppresseurs, et souvent en contradiction parfaite avec l’objet de leur existence même. La sauvegarde des droits fondamentaux, leur raison d’être, a été non seulement bafouée mais encouragée par chacune de ces institutions qui ont fièrement fait le jeu des gouvernants.

Oh, il va en falloir, du courage, pour admettre que le « plus jamais ça » que certains braillaient à tue-tête en évoquant les horreurs de la Seconde Guerre mondiale (ces fameuses heures sombres) ont malgré tout recommencé à se produire, que les mécanismes qui ont mené au pire ont pointé de nouveau leur nez et que beaucoup ont été – et pour certains, sont encore – du mauvais côté de la roue, à la pousser dans la direction la plus néfaste.

Il va falloir du courage pour que ceux qui ont été roulés l’admettent non pour les autres, mais surtout pour eux-mêmes afin de faire le travail nécessaire de correction qui s’impose pour éviter de répéter les mêmes erreurs.

Ce n’est vraiment pas gagné. L’erreur est souvent confortable (au moins temporairement), surtout lorsqu’elle est commise en groupe et encore plus lorsqu’elle est poussée par l’État, ce grand agent de déresponsabilisation.

Oui, souhaitons qu’après le temps de la peur vienne celui du courage.

Car sans ce courage nécessaire pour regarder les choses en face, viendra inévitablement celui de la colère.

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  • Bravo pour cet article. Souvent, lors de cette crise sanitaire et des politiques répressives j’ai pensé à mes cours de catéchisme ou le Padré nous rappelait « qu’à la fin des temps les jeunes, vous ne pourrez ni acheter, ni vendre ». Et j’ai la furieuse impression que plane à l’avenir tout ce qui m’apparaissait plutôt comme dystopique, mais qui risque de faire sens à l’avenir.

  • Il nous faudrait un peu de courage pour exiger réparation pour le personnel soignant exclu en dehors de tout cadre légal.
    Plus personne ne parle d’eux et ils doivent se sentir complètement abandonnés par leurs compatriotes.
    Cette ignominie est une honte pour notre démocratie, pour le parti au pouvoir, pour le Sénat, pour les autorités sanitaires, pour les syndicats, pour les intellectuels ou prétendus tels…

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  • Le monde ne s’explique pas en termes de peur et de courage, mais de paresse intellectuelle et de réflexion critique.

    • Oui mais comme « essayer de comprendre c’est déjà désobéir », la réflexion critique suppose un certain courage.

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      • Entièrement d’accord avec vous, l’esprit critique est peu présent chez les personnes dociles.
        Je confirme qu’il fallait un certain courage pour oser critiquer l’hystérie sanitaire, comme il en faut pour remettre en cause le catastrophisme climatique. Dans les deux cas, on est souvent bien seul face au troupeau et la sentence réservée au complotiste tombe rapidement.
        J’en ai fait l’expérience à de multiples reprises, moi qui donne facilement mon avis, même si on ne me le demande pas…

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  • Je serais curieux de savoir si l’avis de Joseph Szwarc a changé. Si finalement les comparaisons avec les heures les plus sombres de notre histoire étaient (au moins un peu) justifiées. Et si la situation des soignants suspendus n’aurait pas des points à la sienne à l’époque.
    Sur un point personnel: à partir du moment où on nous a expliqué que le vaccin était tellement bien qu’il fallait l’imposer, je me suis dit qu’il ne devait pas être si génial que ça…

  • Reste à savoir quand « l’être pensant » va disparaître. Vu comme ce siècle a commencé, va t on être encore là pour le prochain ?
    Il semblerait que la nourriture va diminuer en quantité et qualité, combien d’hommes survivront… A part les indiens d’Amazonie et de quelques îles… Tous en Corse, il y reste encore des hommes… Ou en Chine mais l’occident telle l’atlandide.. Ils sont tous devenus FOU

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  • La liberté est fragile et les evenements COVID et UKRAINE nous montrent le vrai visage de notre pseudo démocratie, sans débats contradictoires il ne peut y avoir de justice et le gouvernement en place a foulé au pied nos libertés.
    comme l’ecrit l’auteur H16 il faut du courage pour accepter son erreur mais il est toujours plus facile de rester dans le déni.

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  • Oui H16, ce qui est relevé dans cet article pour le vaccin qui n’est au final que le résultat de la pression exercée par big pharma sur sur les structures médiatico-politiques “occidentales” peut être comparé à l’unanimité des pressions exercées pour nous vendre une vision unilatérale du conflit americano-russe en Ukraine.
    En effet, qui veut bien laisser de côté l’aspect uniquement émotionnel et superficiel qu’on nous vend en politique internationale, et si on essaye de comprendre et raisonner au un niveau plus “géopolitique”, on constate que les américains ont à l’évidence tout fait ces 3 dernières décennies pour éviter tout rapprochement de l’Europe avec la Russie; … bien trop dangereux pour la perpétuation de l’état de vassalisation inconscient de l’Europe …! 

    Incidemment, ce que révèle le journaliste d’investigation Seymour Hersh sur l’origine américaine très probable du sabotage/coupure de Nordstream reliant l’Europe à la Russie est révélateur de cette phobie US …!: 
     https://www.youtube.com/watch?v=sJZUPYfz4Ck
    (Seymour Hersh est un journaliste d’investigation américain, spécialisé dans les affaires militaires américaines et les services secrets. Il écrit notamment pour The New Yorker et le New York Times.) 

    • @Bilou3531
      Tout à fait, sauf que la pression exercée par les géants de l’industrie pharmaceutique sur les hommes de l’État ne peut en aucun cas être comparée à celle exercée par ceux-ci, par la force armée, sur les citoyens des pays qu’ils contrôlent ou sur les dirigeants d’autres États (US sur vassaux européens en l’occurrence). L’intervention des hommes de l’État dans l’économie engendre inévitablement la corruption dans tous les domaines dans lesquels ils interviennent. Cependant, le pouvoir reste du côté des hommes de l’État (par définition), au détriment des citoyens et des entreprises, y compris les corruptrices. Ne nous trompons pas de cible.

      • Oui Guy, il y a bien sur le papier primauté du politique sur l’économique et le financier. Maintenant, les États-Unis si ils ont bien tenté de lutter contre les concentrations excessives avec les lois “antitrust” Sherman (en 1890), avec le Clayton act, ou avec Roosevelt, ont ces dernières décennies laissé se développer des colosses des technologies numériques et de la communication à la puissance financière et d’influence insatiable dépassant souvent les frontières de l’occident. Alors imaginez ce qui arriverait si dans ce contexte, par exemple une personnalité importante du vassal européen négociait sans surveillance avec “big pharma” après avoir pour son pays traité avec le “complexe militaro-industriel”; ou autre exemple si on réussissait à “attribuer” à un pays d’Europe un chef ayant fait ses classes dans la grande finance …

        • @Bilou3531
          Les lois prétendument « anti trusts » n’ont justement d’autre objectif que celui de favoriser les monopoles, car il ne peut y avoir de monopole sans l’usage de la violence ou la menace de son emploi, qui sont l’appanage de l’État. Aucun monopole ne peut survivre sans 2 conditions, qui toutes deux supposent la violence. La première, c’est l’interdiction d’entrée sur un marché, la deuxième étant le financement du monopole par le contribuable (faute de quoi les clients trouvent des solutions de contournement). Une illustration historique en est la violence nécessaire à la survie des monopoles d’État dans les anciens pays communistes. l’État US, comme les autres, favorise les entreprises établies au détriment des nouveaux entrants, via des taxes et ses règlements. Par ailleurs, les hommes de l’État ont intérêt à avoir à faire à un petit nombre de grandes entreprises, qu’ils peuvent contrôler facilement, plutôt qu’à une myriade de petits entrepreneurs à l’esprit indépendant. La soumission des grandes entreprises, y compris multinationales aux hommes de l’État, vient d’être encore une fois confirmée, si besoin était, par les Twitter files.

          • Guy, peu importe de savoir si dans l’absolu c’est l’œuf qui a fait la poule ou l’inverse, le soucis c’est de voir le coq Sam s’inquiéter avec agressivité pour son poulailler quand il voit le jeune coq UE risquer de prendre trop d’importance si jamais il s’entendait avec le coq Vladimir… (accessoirement, on peut observer comment le coq dominant Sam a bien tenu en main le jeune coq UE Ursule dans ses responsabilités germaniques puis bruxelloises ! on peut aussi noter que le jeune coq Manu a fait ses classes chez un bon incubateur de marque Rothschild et continue à être coaché par le coq conseil McKinsey …! )

            • @Bilou3531
              Au contraire, il importe de bien comprendre les mécanismes de la domination si on veut les combattre efficacement. Ce que vous décrivez ensuite est exact et ne fait que confirmer que c’est bien le puissant (celui qui dispose de la force armée prédominante dans la sphère qu’il contrôle), qui exerce le pouvoir. Je ne nie pas que le puissant, ici, en l’occurrence l’État US, puisse utiliser les grandes entreprises qu’il contrôle à des fins politiques, mais c’est bien lui qui ordonne à ces entreprises et non l’inverse. Supprimez la puissance militaire américaine (réelle ou supposée) et tout le reste s’écroule (domination financière et « économique »).

              • Il y a effectivement une belle constance de l’état US à tenter de vassaliser les états de sa chasse gardée européenne. Pour la France, cela s’est par exemple entre autres manifesté par une préférence “marquée” de Roosevelt pour Giraud plutôt que De Gaulle, par l’Amgot, …jusqu’à récemment l’absorption/neutralisation de pions industriels stratégiques pour nous dans le domaine nucléaire civil et militaire (Alstom E, … jusqu’à Exxelia). Par contre, on peut légitimement penser que la puissance d’influence sans cesse grandissante du “syndicat de Davos” exerce un pouvoir plus que complémentaire sur le politique US… Encore et toujours la poule et l’œuf…

                • @Bilou3531
                  Le « syndicat de Davos », qui ne prone que des mesures coercitives, n’aurait aucune chance de faire appliquer la moindre de ces mesures sans le concours du quasi monopole de la violence dont disposent les hommes de l’État, dont ils font par ailleurs largement partie. Bien sûr, il y a une interaction permanente entre les idées (et ceux qui les défendent) et la politique (ce que vous appelez la poule et l’œuf). Les idées gouvernent le monde. Cependant, à partir du moment où l’idée de l’État a été admise par le plus grand nombre, ses dirigeants disposent d’un avantage considérable pour la promotion des idées qui leur permettent de pérenniser et d’augmenter leur pouvoir, via une propagande omniprésente financée par les contribuables (« éducation nationale » obligatoire, médias, organismes de contrôle (CSA…) divers et variés, propagande imposée dans les entreprises, menaces permanentes de mesures de rétorsion contre les entreprises privées permettant la diffusion d’idées et points de vue alternatifs (par exemple Google et Facebook à leurs débuts, France Soir aujourd’hui). Le type de socialisme préconisé par les hommes de Davos (fascisme) est particulièrement favorable aux hommes de l’État car il leur permet de conjuguer contrôle de la population et enrichissement par la corruption grâce à la survivance d’entreprises pseudo privées. Ce type de socialisme est tellement efficace (de leur point de vue, pas du nôtre) qu’il a été adopté par la quasi totalité des États de la planète, Chine et Russie comprises. Enfin, le rêve d’un gouvernement mondial est celui de tous les conquérants depuis des millénaires (à chaque époque, le monde étant limité à ce qu’on en connaissait). Le gouvernement mondial (cauchemar) est le summum du projet étatique car il permet aux dirigeants de s’affranchir de la concurrence entre États.

                  • Oui Guy, il semble que l’on puisse discuter à l’infini sur qui a pris ou gardé la prépondérance. En tout état de cause, on peut sans doute tomber d’accord sur le fait que l’état profond US et le “syndicat de Davos” fonctionnent pour l’instant en symbiose presque parfaite. Les deux se sont apparemment retrouvés pour faire évoluer la vitrine électoraliste de leur système du socialisme (version démocrates US) vers le wokisme qui segmente et canalise les pulsions de lutte des individus citoyens entre eux. Génial le wokisme qui oppose les hétéros aux LGBTQIA…, le mâle blanc aux femelles de couleur, la femme à ses XX ou l’homme à ses XY, … et plein d’autres trouvailles qui mobilisent des minorités hétéroclites sur une pseudo défense de leur identité, en glissant ainsi subrepticement sous le tapis les luttes sociales contre le capital mettant au final en évidence l’alliance discrète entre socialisme et finance …

  • Mais comment prouver qu’un effet secondaire avéré vient bien du vaccin ? Ils sont tellement « classique » (myocardite, fatigue chronique, système immunitaire affaibli donc plus souvent malade, etc.).
    De plus, ceux là même qui ont suivi le groupe sortiront forcément l’argument du « si nous n’avions pas pris cette décision, ça aurait été pire ! »… tellement facile et malheureusement difficilement contrable, car pas d’argument et chiffre vraiment clair.

  • Cher H16,
    Je vous lis assidûment sur ce site depuis bien douze ans. Merci !
    C’est le plus bel edito qu’il m’ait été donné à lire… depuis que je suis en âge de lire.

  • Voilà un beau résumé d’une magnifique sentence de Alain :
    – Penser, c’est dire non.

  • Quelque chose ne me plaît pas dans cet article.
    Peut-être parce qu’il part du principe que tous ceux qui ont fini par se faire vacciner n’ont jamais été en proie au doute ? Ou alors que nous devrions tous être courageux … mais pour quel bénéfice individuel ?
    Oui c’est peut-être cela qui ne me plaît pas, il néglige la possibilité pour chaque décision individuelle d’une adaptation rationnelle à un contexte global sur lequel chacun ne peut agir individuellement, en donnant finalement et probablement malgré lui une crédibilité à ce mythe de l’intelligence collective.

    • Toutes les cartes étaient sur la table. Dès le début.
      Nous connaissions le profil des décès : 92 % avaient plus de 65 %, les 8 % restant plus de 50 ans avec comorbidités.
      Nous avions un précédent célèbre d’une zoonose épidémique respiratoire : la grippe H1N1 en 1918-1919. Trois grosses vagues meurtrières puis un truc qui devient saisonnier, à faible mortalité. Il n’y avait pas de vaccin à l’époque. Nous savions que le vaccin aurait un effet sur la mortalité globale, pas sur la durée de l’épidémie.
      Nous nous doutions bien que le vaccin n’était pas stérilisant, du fait même de son mode de fonctionnement et de la nature de la maladie.
      Nous savons que l’immunité offerte par la maladie est toujours supérieure ou égale à celle offerte par le vaccin.
      Nous savions que le gouvernement limitait, à tort, la protection du vaccin à la présence des anticorps ; nous savions que les personnes infectées pouvaient se réinfecter, mais à moindre gravité.
      Nous savions, à chaque étape, que le gouvernement mentait.
      Il est impossible de reprocher à ceux qui n’ont pas lu ces cartes ou aux profils à risque, réels ou imaginaires, leur manque de lucidité, de cohérence ou de courage. Mais à tous les autres, tous les professionnels de la politique ou du médical, de l’Oms au médecin de famille en passant par son député, tous les partisans du pass, tous les citoyens qui voyaient bien l’entourloupe ?

      • 65 ans

      • Déjà, tout cela est une simplification exagérée.

        Ensuite, les décès ne sont pas le seul élément à prendre en compte.
        Il y a les formes avec convalescence longue, les formes avec convalescence longue ET séquelles.
        Ce n’est pas parce qu’on en meurt pas que l’on a rien à craindre de ce virus.
        En l’occurence, il y a beaucoup de cas chez des personnes jeunes qui ont souffert, et présentent des séquelles importantes, parfois irréversibles.

        -3
        • Je crois qu’il a été prouvé depuis longtemps que les « covid long » étaient psychosomatique. Principalement à cause de la propagande gouvernemental qui entretenait cette peur sans aucune preuve médical pour pousser à la vaccination.

          • Vous êtes complètement dans la paranoia en fait. On croirait entendre quelqu’un qui soutient les théories du complot les plus farfelues.

            Commencer sa phrase par « ça a été prouvé depuis longtemps » sans rien démontrer et la finir par « mais c’est à cause de la propagande gouvernementale qu’on vous le cachait ».

            Relisez-vous c’est navrant.

    • « Peut-être parce qu’il part du principe que tous ceux qui ont fini par se faire vacciner n’ont jamais été en proie au doute ?  »
      Ma femme, opérée d’un cancer du sein en août 2020 avait une peur panique d’attraper le covid à cause de ses défenses immunitaires affaiblies par la chimio, et elle était prête à entendre toutes les balivernes du gvt et des médias; tantôt apocalyptiques, tantôt rassurantes par l’obligation vaccinale et ne comprenait pas que je refuse ce vaccin bricolé à la hâte. De guerre lasse, j’ai fini par céder ( 3 doses) mais seulement parce que ça facilitait la fréquentation des hôpitaux et des centres de soins et laboratoires d’analyses et me permettait de l’accompagner. Résultat des courses: 3 semaines après la troisième, nous avons attrapé le covid tous les deux, ( elle 10 jours malade avec ses 4 doses et moi juste un pêu fatigué durant 4 jours).
      Donc vacciné en traînant les pieds! et début 2022, j’ai développé un problème de vision de l’œil gauche et je me demande maintenant si ce n’est pas un effet secondaire de ce p***in de vaccin.

      • puis je savoir la nature de votre problême a l’oeil ?

        • Décollement du corps vitré ( apparition de « mouches » dans le champ de vision), et plus grave épaississement de la membrane péri rétinienne ( sorte de DMLA) avec déformation marginale de la zone active de la rétine ( d’où zone de vision floue localisée). Problème apparus environ 3 semaines après la troisième injection. Evidemment on ne peut savoir si c’est du au vaccin et si ça ne serait pas arrivé en son absence, mais le doute subsiste.

  • le sujet c’est les peurs obligatoires et surtout des peurs irrationnelles ou infondées..

    et l’irresponsabilité des gens qui vous les imposent..

    en ce qui me concerne le débat médical n’a PAS d’interet..

    ce qui m’a beaucoup plu « plu » dans l’episode vaccinal .. c’est le basculement instantanée d’ anti big pharma..dans le soutien à big pharma obligatoire;.

    soutien de la grande partie du corps médial, soutien d’une grande partie des « scientifiques » soutien d’une grande partie des medias..
    pour la foi en l’état…
    pire, ils osent dissimuler d’éventuels choix collectifs douteux .. chose rendue facile par l’absence initiale d’objectis clairs à l’interventionde l’état.

    aujourd’hui encore quand on rappelle cette évidence il est impossible en toute rigueur de connaitre le bénéfice risque d’un quelconque traitement pour un individu..
    il ne manque pas de personnes pour ..fact checker..
    la réalité est que le médecin tue  » au hasard » ( et le hasard est important ) 1 pour sauver 1000..
    la médecine repose sur l’idée que l’aléa thérapeutique est bel et bien un aléa en somme.. ce qui est sans doute faux..
    mais ça marche collectivement!!!! et à marche aussi pour le plus grand nombre.. mais la confiance! dans l’honneteté du médecin…est cruciale!!!

    nous sommes désormais si profondément en tyrannie sans tyran incarné que certains disent prefere un tyran authentique..
    macron donne la direction au peuple. mais en même temps, il fait des sondages pour savoir où le peuple veut aller.. mouvement chaotique assuré.. virage à 180°…

  • Bravo! C’est à propos ici de rappeler la question que Andersen avait déjà posée et à laquelle il apportait -avec, par exemple, Erich Kästner dans ses mémoires, quelques siècles plus tard- aussi une réponse qui est, hélas! toujours plus actuelle: pour quoi personne n’ose dire « Der Kaiser ist nackt » ?

    C’est que ceux qui ont le monople de la violence publique ne peuvent accepter une minute, une seconde même de vérité sans être immédiatement et complètement emportés par l’immense honte du mensonge qui est à la base de leur pouvoir.
    La question devient: pourquoi avons-nous encore recours à la violence publique au XXIeme siècle, cette vieille relique de la période animale de notre développement?

  • J’ai bien peur que le courage ne suffise pas, tant qu’une majorité de français n’ouvrira pas les yeux ( et l’esprit) et continuera de croire « au droit à la paresse » prôné par certains politiques et continuera de leur donner un pouvoir illimité. Et comme notre système électoral ( prétendument démocratique) est complètement verrouillé, la France ne pourra remonter qu’après être tombée au fond du trou ( et le fond se rapproche vite)! Je ne peux qu’espérer que mes enfants et petits-enfants pourront redresser la barre à temps, car moi, j’ai peu de chance de voir la suite de cette catastrophe généralisée par le cancer socialiste! 2035, c’est loin et proche à la fois, mais ceux qui auront provoqué les dégâts méritent de payer l’addition avant que l’histoire n’oublie leurs noms!

  • « Oh, il va en falloir, du courage, pour admettre que le « plus jamais ça » que certains braillaient à tue-tête en évoquant les horreurs de la Seconde Guerre mondiale (ces fameuses heures sombres) ont malgré tout recommencé à se produire, que les mécanismes qui ont mené au pire ont pointé de nouveau leur nez et que beaucoup ont été – et pour certains, sont encore – du mauvais côté de la roue, à la pousser dans la direction la plus néfaste ». Jubilatoire de clairvoyance. Merci H16.

  • Le courage ce n’est pas que maintenant mais c’est tout le temps partout et tous les jours . C’est préférer le confort (ou l’inconfort) d’être en paix avec soi même quitte à se tromper tout seul , au confort et à la facilité de la meute et à se planter en bande. Les effets de meute sont partout dans tous les domaines. Ils répondent à deux besoins : celui des apprentis « maîtres » à gagner leur position dominante, et celui des suiveurs à trouver la martingale sans se fouler et peu coûteuse en cas d’erreur (note : une martingale est toujours une imposture mais peu de gens le savent et beaucoup la cherchent inlassablement) . Alors on a eu MS Windows et sa suite , plus mauvais produit et plus cher de l’époque , alors on a eu a méthode globale et ses dérivés , alors on a les éoliennes , alors on a les voitures électriques en Allemagne , notre système de retraite , les méthodes CNV de communication , liste non exhaustive ..

  • Au titre j’ai pensé que ce serait un article intéressant, mais il s’agit juste d’un article à charge contre les vaccins COVID.

    Pourquoi l’article n’admet pas que beaucoup de ceux qui se sont vaccinés l’ont fait soit pour se protéger, soit par ce qu’ils estimaient qu’il y avait vraiment besoin de ça pour s’en sortir ?

    Le point de vue des gens qui croient au progrès technique est autant valable que celui de ceux qui remettent absolument tout en question…

    PS : j’aimerai bien voire un sondage croisé entre anti ARN messager et ceux qui pensent que l’Ukraine devrait se laisser gober.

    -2
    • @NicolasP
      L’article ne porte pas particulièrement sur les injections COVID, dont l’histoire ne fait ici que servir d’exemple illustrant le fait que le courage est rarement du côté de ceux qui suivent ce qu’ils pensent être là masse. Il n’y a aucune critique de ceux qui ont fait un choix individuel et rationnel, si tel est le cas, mais de ceux qui ont soutenu le caractère obligatoire de ces injections, négation de la libre disposition de son corps, prélude à tous les totalitarismes. Je connais personnellement de nombreuses personnes qui se sont fait injectées tout à fait volontairement et qui reconnaissent la légitimité du libre choix. J’en connais aussi beaucoup qui ont obéi, non par conviction médicale, mais pour faire partie du groupe (il fallait les voir revenir clamer leur énième injections devant celui-ci), non par conviction médicale mais par confort, pour conserver le « droit » de sortir, aller au centre commercial, au restaurant, au cinéma, au théâtre etc. Ces deux dernières catégories de personnes, sans adhérer au principe de base de tous les totalitarismes (la négation) de la libre disposition de son corps), en facilitent cependant l’avènement par leur comportement. Pour finir, ni l’auteur ni aucun commentateur avant vous n’a parlé de l’Ukraine dans cet article.

    • Désolé, si un commutateur a écrit Ukraine avant vous.

  • C’est maladroit et condescendant de considérer que les personnes vaccinées l’ont nécessairement fait par coercition, sous la pression de la puissance publique ou du big pharma.

    Certains l’ont fait par choix individuel et rationnel, en individus libres, estimant que le rapport bénéfice/risque était en faveur de la vaccination. Et dans bien des cas, à raison.

    En ce qui me concerne, ayant vu certains de mes proches souffrir de séquelles graves du covid et d’absolument aucun effet secondaire du vaccin, cela m’a laissé penser que ma génétique familiale était favorable à la vaccination : j’avais plus à perdre à attraper le virus qu’à m’y faire vacciner, tout simplement.

    Je ne regrette pas ce choix, et je n’ai besoin d’aucun courage pour m’en repentir…

    -2
    • Il était prouvé depuis le début que la maladie était plus protectrice que le vaccin. Si vous n’avez pas trouver, c’est que vous n’aviez pas chercher.

      • Sur internet, si on cherche on trouve.

        Et de toute façon, il n’y avait rien de prouvé « depuis le début », d’ailleurs aucun scientifique sérieux ne s’aventurerait à dire de telles généralités.

        C’est extrêmement pauvre comme réthorique.

        -1
    • @Dalmos
      Si votre choix était volontaire et réfléchi, vous n’êtes pas visé par cet article. Voir ma réponse à NicolasP ci-dessus.

  • Quelqu’un peut il m’expliquer quel est le putin de rapport entre ces mensonges gouvernementaux et la guerre en Ukraine ? Les commentateurs de contrepoints sont ils assez bêtes pour croire que les mensonges ne viennent que du côté des démocratie ? Allez voir les vidéos de Yuri Bezmenov, il vous expliquera très bien les techniques de manipulation du KGB. (vous savez, l’ancien job de Poutine ?)

    • @dex
      Aucun commentateur n’est assez bête pour penser que seuls certains gouvernements utilisent la propagande. Tous le font puisque leur existence même repose sur le mensonge. Le quasi monopole de la force armée est le fondement ultime du pourvoir des hommes de l’État, mais seule, elle ne suffit pas à maintenir ce pouvoir, la propagande étant son complément indispensable. L’erreur, ce n’est pas de penser que seules les pseudo démocraties font de la propagande mais que seules les dictatures en font.

    • @dex
      Aucun commentateur n’est assez … pour penser que seuls certains gouvernements utilisent la propagande. Tous le font puisque leur existence même repose sur le mensonge. Le quasi monopole de la force armée est le fondement ultime du pourvoir des hommes de l’État, mais seule, elle ne suffit pas à maintenir ce pouvoir, la propagande étant son complément indispensable. L’erreur, ce n’est pas de penser que seules les pseudo démocraties font de la propagande mais que seules les dictatures en font.

  • Les commentaires sont fermés.

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