Genre et guerre : la chair (masculine) à canon

Il serait alors temps de regarder la guerre par le biais du genre masculin afin de rendre compte l’appropriation des hommes par l’État pendant les conflits armés.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 4
Cérémonie militaire de l'armée française (Crédits : seneweb, licence CC BY 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Genre et guerre : la chair (masculine) à canon

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 30 décembre 2022
- A +

Depuis la nuit des temps, les hommes sont formatés psychologiquement pour donner leurs vies à la patrie. Tel un sacrifice à Arès, des centaines de millions de jeunes hommes furent immolés sur l’hôtel de l’héroïsme. Le monde grec confondait citoyenneté et statut militaire. Pour les Romains, Romulus – fondateur mythique de leur Cité et incarnation du citoyen romain par excellence – était fils de Mars, dieu des combats.

Tout au long du Moyen Âge, la guerre fut dominée par la figure du chevalier et les valeurs masculines qui s’y rattachent. Les guerres de croisades depuis l’an mille, tout comme la guerre de Cent Ans et les nombreux conflits dynastiques et de religion au sein de l’Europe constituèrent le scénario répété du sacrifice de millions d’hommes à la Nation. La Révolution, le Consulat, le Premier Empire, la Restauration, le Second Empire et toutes les Républiques baignèrent dans de nombreux conflits armés. Les siècles suivants ne furent pas moins dramatiques : quarante millions d’hommes ont donné leur vie dans les guerres du XXe siècle. Le XXIe siècle sera tout aussi sanglant. Du Darfour à la Syrie, de l’Afghanistan à la Guinée, du Mali au Sahel, les guerres n’ont jamais cessé et avec elles la mobilisation systématique des jeunes hommes.

L’assignation à des rôles genrés est particulièrement frappante : les hommes sont « programmés » idéologiquement pour mourir sur le champ de bataille. Il s’agit d’un élément qui structure non seulement le stéréotype masculin mais également la société tout entière au point qu’elle délègue « naturellement » aux hommes la violente tâche d’ôter la vie d’autrui et de donner la sienne pour la patrie.

Ainsi, par adhésion, par sens du devoir, par patriotisme, par obéissance, par peur ou par résignation, des millions de jeunes ont endossé l’uniforme de soldat et sont partis au front en renonçant à tout : foyer, famille, études, travail, amis… Jean, Pierre, François, Alphonse, Marcel, Louis, Joseph, Raymond… L’absence de prénoms féminins sur les monuments aux morts de nos villages est frappante. Pourtant personne ne s’en étonne. Les vivants ont intégré le monopole masculin sur la mobilité forcée, l’errance et la mort. À tel point que lorsqu’il s’agit de la guerre nous possédons une conviction limitée à propos de la nécessité du changement du système traditionnel des rapports de genre historiquement inégaux entre les femmes et les hommes.

Héritiers de siècles de conflits armés, les hommes ont été façonnés selon les besoins militaires et ont intégré l’idée sacrificielle de mourir pour la nation.

Certes les femmes aussi ont connu une mobilisation sans précédent depuis la Première Guerre mondiale et elles n’ont pas non plus été épargnées lors des massacres, des répressions, des génocides et autres atrocités associés à la guerre. Toutefois, leur rôle est bien distinct de celui des hommes. Le modèle patriarcal, celui du père protecteur, du citoyen-soldat et du combattant héroïque imposait et impose encore aux garçons de développer une identité masculine tendant à accepter l’inacceptable : la confiscation des corps pour la guerre. Pour certains, cela peut sembler normal car après tout la guerre est une affaire d’hommes. Pourtant, les femmes, elles, ne se sont pas privées d’enclencher des conflits armés sanglants : de Jeanne d’Arc à Margaret Thatcher, de Marie Tudor à Golda Meir en passant par Brunehilde, Catherine II de Russie ou encore les militantes de l’IRA Marion Coyle et d’Action directe, Nathalie Ménigon, les femmes se révèlent aussi de puissantes chefs de guerre 1.

Si depuis la Seconde Guerre mondiale, les femmes peuvent s’exposer au feu de l’ennemi, c’est toujours dans le cadre d’un recrutement professionnel et volontaire. Toutefois, elles demeurent très minoritaires dans les armées européennes2 : 5 % en Italie, 12 % en Espagne et 15 % en France et il a fallu une condamnation de la Cour de justice de l’Union européenne en 2000 pour que l’Allemagne autorise les femmes à participer aux combats armés en tant que professionnelles. Toutefois, l’obligation de service militaire n’est pas étendue aux femmes. En Europe, seule la Norvège dispose de la conscription féminine.

En matière militaire, les femmes ont obtenu progressivement les mêmes droits sans se voir pour autant soumises aux mêmes devoirs. Le cas de l’Ukraine en est une illustration. Le pays avait aboli le service militaire en 2013 pour laisser place à une armée professionnelle. Cependant quelques mois plus tard, l’égalité de sexes est rompue avec le rétablissement de la conscription obligatoire pour faire face à la guerre du Donbass.

La suite de la guerre d’Ukraine constitue un nouvel exemple de cette asymétrie de genre. Le jeudi 24 février 2022, le président Zelensky a décrété la mobilisation militaire générale afin de répondre à l’invasion russe démarrée plus tôt dans la journée : les hommes ukrainiens entre dix-huit et soixante ans ont depuis l’interdiction de quitter le pays. La loi martiale stipule que tous ceux soumis « à la conscription militaire et des réservistes », se trouvent dans l’obligation de prendre les armes. De même, le 21 septembre Poutine a annoncé la mobilisation forcée de trois cent mille réservistes (sur un potentiel de vingt-cinq millions mobilisables). Le service militaire est obligatoire aussi bien en Russie qu’en Ukraine pour tous les garçons à l’âge de dix-huit ans. De même, face au risque d’une guerre avec la Chine, Taïwan vient d’annoncer que la durée du service militaire obligatoire pour tous les hommes nés après le 1er janvier 2005 va être portée à un an, contre quatre mois actuellement.

Cette réalité n’est nullement inédite : en 1914, pour la Première Guerre mondiale et en 1939, pour la Seconde, plusieurs pays européens, dont la France, avaient décrété la mobilisation générale en envoyant de centaines de milliers de jeunes au front.

L’article 18 de la loi du 7 août 1913 sur le recrutement de l’armée précisait :

« Tout Français reconnu propre au service militaire fait partie successivement : de l’armée active pendant trois ans ; de la réserve de l’armée active pendant onze ans ; de l’armée territoriale pendant sept ans ; de la réserve de l’armée territoriale pendant sept ans ».

Presque dix millions d’hommes ont perdu leur vie au cours de la grande Guerre. La base de données « Morts pour la France » du ministère français de la Défense recense plus de 1,3 million de conscrits décédés pendant ce conflit. Il s’agissait pour la grande majorité de jeunes soldats d’infanterie. Durant la Seconde Guerre mondiale presque 18 millions d’hommes sont morts sur le champ de bataille. Les conflits armés non seulement ont massacré des hommes jeunes mais ont aussi fait diminuer drastiquement l’espérance de vie des survivants.

Comme le montre le démographe François Héran, « en deux ans, de 1913 à 1915, l’espérance de recule seulement de 3 % chez les femmes, passant de 53,5 ans à 51,7 ans mais s’effondre de 46 % chez les hommes : de 49,4 à 26,6 ans »3.

Les guerres successives (Indochine, Corée, Vietnam, Algérie, Irak, Syrie…) produisirent les mêmes résultats aussi bien en ce qui concerne la prééminence écrasante de victimes de sexe masculin que la diminution de l’espérance de vie des survivants à la sortie du conflit.

De plus, dans les années qui suivent la Première Guerre mondiale, la courbe des divorces augmente sensiblement et pour la première fois les demandes de divorce sont plus nombreuses à être formulées par les hommes que par les femmes. Loin d’être expliqué par le seul argument de l’adultère féminin, ce phénomène peut aussi se comprendre par l’aigreur accumulée en quatre ans de guerre, la difficulté à reprendre la vie commune après une séparation prolongée, même entrecoupée de quelques permissions.

Netflix a récemment produit le film À l’ouest, rien de nouveau, inspiré du roman du même nom d’Erich Maria Remarque, dans lequel l’auteur décrit les abominations de la Première Guerre mondiale et la souffrance de ces garçons réduits en charpie par l’artillerie.

Plus tard, Boris Vian chantait :

« À tous les enfants
Qui sont partis le sac au dos
Par un brumeux matin d’avril
Je voudrais faire un monument
À tous les enfants
Qui ont pleuré le sac au dos
Les yeux baissés sur leurs chagrins
Je voudrais faire un monument… »

 

Jusqu’à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, nous nous croyions installés dans la post-modernité de la guerre où la confrontation directe d’homme à homme semblait une chose du passé. Or, le retour à une forme de guerre « classique » met en évidence l’exposition perpétuelle des corps masculins à la mort. Une grande partie de ces corps ne provient pas de l’armée professionnelle mais de civils recrutés de force. Cette absence de choix constitue la plus grande violence contre le sexe masculin et ceci depuis la nuit de temps. Malheureusement, une conception partiale de la « violence de genre » tend à l’éclipser. Paradoxalement, alors que la mobilisation forcée regarde uniquement les hommes, la majorité de travaux scientifiques relatifs à la guerre sous le prisme du genre concerne exclusivement les femmes4.

Derrière les barbelés de Nuremberg, Guy Deschaume, rêvait de l’inversement des rôles de genre lorsqu’il écrit non sans ironie, « quand nous rentrerons, un jour, dans nos foyers, Mesdames, vous ne pourrez plus vous targuer d’imaginaires supériorités, sous lesquelles, naguère, vous nous écrasiez […], nous avons essayé balayage, lavage de vaisselle, lessive, ravaudage, couture, cuisine, et la vérité m’oblige à confesser qu’en toutes ces activités, nous avons dépassé les plus optimistes prévisions : la cuisine, c’est par là que vous nous teniez. Mais les rôles vont être changés ! Nous pourrons désormais vous fournir des recettes qui vous seront précieuses pendant ces temps de restrictions »5.

Les hommes souhaitent parfois ne pas appartenir au genre masculin…

Le « genre » permet de désigner la construction sociale des différences entre les sexes et les actes de violence genrés, source de préjudices et des souffrances. Il serait alors temps de regarder la guerre par le biais du genre masculin afin de rendre compte de la plus brutale des dominations et de la plus cruelle des violences, celle consistant dans l’appropriation des hommes par l’État pendant les conflits armés.

  1. Cardi, Coline, et Geneviève Pruvost. Penser la violence des femmes. La Découverte, 2012.
  2. Eulriet, Irène, Women and the Military in Europe : Comparing Public Cultures, London, Palgrave Macmillan, 2012.
  3. « Générations sacrifiées : le bilan démographique de la Grande Guerre », Population & Sociétés 2014/4 (N° 510), pages 1 à 4.
  4. En indiquant comme mots clés « genre et guerre » ou « genre et conflits armés » dans les principales bases de données (Cairn, Brill, HAL…) on ne trouve aucun texte concernant la violence faite aux hommes, en revanche nombreux articles sont consacrés aux « femmes combattantes », à « la participation des femmes à la guerre », à « l’expérience vécue de la guerre par les femmes » aux « veuves de guerre » ou encore au « viol des femmes dans les conflits armés » ….
  5. Deschaumes, G., Derrière les barbelés de Nuremberg, Flammarion, 1947, page 175.
Voir les commentaires (13)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (13)
  • Tout ceci est parfaitement exact.
    Cependant l’article ne donne pas d’explication à ce phénomène. La psychologie évolutionnaire en donne une. Les femmes et les hommes sont le produit d’une sélection sexuelle, qui remonte au paléolithique, et qui a favorisé chez les hommes la violence et la prise de risque. Par exemple par le niveau de testostérone.
    Bien sûr expliquer ne signifie pas justifier.

    • Pour ma part j’ai une autre explication.

      Il suffit d’un homme pour engendrer 300 enfants par an. Alors qu’une femme ne peut pas en avoir plus d’un par an.
      Un peuple peut donc continuer à exister si les femmes restent à l’arrière car il ne suffit que de peu d’hommes pour la perpétuation de l’espece.

      Si on dit toujours « les femmes et les enfants d’abord » quand il s’agit de sauvetage c’est bien pour ça.

      Les femmes représentent l’avenir et si elles ne veulent/peuvent plus enfanter c’est la fin.

    • C’est simplement que pour l’évolution, les hommes sont moins importants que les femmes. Perdre 50% des hommes dans une tribu est beaucoup moins grave que de perdre 50% des femmes. Ainsi la sélection se fait plus sur les hommes, car leur mort a moins de conséquences.
      Ainsi, « les femmes et les enfants d’abord », les hommes à la guerre et dans tous les travaux dangereux.

      • Les trois intervenants précédents parlent de sélection naturelle de type darwinien. La situation chez l’Homme est qu’il y a égalité des chances de reproduction quel que soit le sexe. Les caractères sélectionnés globalement seront portés par les deux sexes. Cependant, si des caractères sont portés spécifiquement par le chromosome Y que seul l’homme mâle possède, il pourra y avoir spécialisation génétique des hommes mâles. Car même les caractères portés par X sont communs aux deux sexes et la sélection qui porterait dessus aurait des effets sur l’ensemble de la population.
        Si un régime de reproduction consistait à ce qu’un seul mâle engendre un grand nombre d’individus avec un grand nombre de femmes (exemple donné par le 2ème intervenant), on aurait une consanguinité telle qu’il y aurait dégénérescence de telles populations après quelques générations. Je doute que la sélection, qui porterait alors sur les femmes, devienne plus importante que la dégénérescence.
        Il est vrai que les situations intermédiaires (3èm intervenant), lorsqu’une perte porte quasi totalement sur les hommes mâles, la population peut la supporter, mieux que s’il s’agissait de pertes comparables de femmes, puisque ce sont elles qui sont le facteur limitant de la reproduction (un bébé par an, pendant maximum 20 ans environ!). Par ailleurs, si la sélection porte sur un nombre plus faible d’hommes mâles, son efficacité sera plus faible, mais cela ne concerne que le chromosome Y. L’efficacité de la sélection est fonction de l’effectif total 2N s’il y a autant d’individus de chaque sexe et pour les caractères communs, ou de N1 + N2 s’il y a des effectifs différents. La sélection sur les caractères portés par Y est fonction de l’effectif de ce chromosome, soit N2, nombre d’hommes mâles.

  • Heureusement, avec Sandrine Rousseau cela va changer. Après le slogan égalitariste « la femme au boulot, l’homme au bistrot » pour ramener l’égalité des salaires H/F et le droit à la paresse de ceux qui travaillent, on attend d’elle qu’elle propose une loi demandant, en cas de guerre, la femme au front (avec le foulard pour montrer sa liberté) et l’homme aux des tâches ménagères pour rattraper cette inégalité en temps de paix. 😄😄🤣😂🤣. « La chaire à canon ne doit plus être sexiste ou genrée » telle doit être le nouveau slogan des féministes défilant dans les rues.

  • Le patriotisme, le nationalisme,la circonscription sont des aberrations qui entrave la liberté de l individu.
    De fait des gens élus par le peuple se permettent,et sont souvent enclins à prendre des décisions irrationnelles au nom d une cause mortifère quel qu elle soit et le peuple pleure ses morts.
    Toute les familles sont frappées par le deuil et la misère en tant de guerre.
    Et comble du cynisme en tant de paix ont nous demande d aller aux commémorations .
    Vraiment l horreur absolu n est ce pas.

  • Ce sont les hommes, et les femmes, avides de pouvoir, qui déclenchent des guerres et qui ne les font jamais. Pour que ceux qui ne veulent ps les faire er surtout pas y participer au départ, il leur faut faire appel à des stratagèmes : ceux décrits dans l’article. Quelques hommes se sont battus pour l’honneur, la.gloire, mais la plupart se sont battus par obligation. Défendre sa vie est un instinct, défendre sa famille et ses proches un devoir et les seuls qui vaillent de se battre à mort.

    Aux USA, J. Biden vient de remettre le fait que les soldats hommes devenus des femmes soient au feu en cas de combat. Ça ne leur plaît pas apparemment.

    • A une époque, bien révolue aujourd’hui, les rois et autres nobles de haut rang allaient eux-même au front, avec le risque d’y laisser leur peau. Les privilèges de la noblesse étaient donc un peu la contrepartie des risques assumés en temps de guerre. J’aimerais bien voir aujourd’hui Monsieur Macron défier Monsieur Poutine dans un duel à l’épée, ou à ce qu’ils voudront. Ca épargnerait les vies de bien des gens qui n’ont rien demandé, et ce serait sûrement plus efficace que d’ordonner aux entreprises Françaises d’abandonner leurs usines Russes.

  • la nature est sexiste…

    l’homme est un animal social et culturel..

    on a le pouvoir d’agir sur nos culture..et tenter de les rendre plus ou moins sexiste..plus ou moins ceci ou cela;..

    le libéral ne demande que la liberté de se choisir une aliénation pas d’y renoncer.

    je ni pas de problème EN SOI avec les différences homme femmes culturelles.. ou avec la culture en général..

    donc oui…les hommes font tout ça..et??? vous ave mieux?

  • Ou quand on découvre qu’il y a la guerre en Ukraine seulement seulement en 2022… Par contre, personne ne semble au courant de la guerre en Syrie, au Yémen, au Mali, et d’autres pays dans le monde, même l’ONU ne doit pas être au courant, sans parler des médias, qui ne rapporte aucune information sur ces sujets… Remarque ce n’est pas « à la porte de l’Europe » (pour le coup, le terme « Europe » semble important pour les médias…)

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

1
Sauvegarder cet article

Un article de Llewellyn H. Rockwell Jr.

Aujourd’hui, les guerres font rage en Ukraine et au Moyen-Orient. Quelle attitude les libertariens devraient-ils adopter face à ces guerres ? Est-il conforme aux principes libertariens de soutenir le camp qui, selon vous, a les meilleurs arguments ? Pouvez-vous inciter ce camp à tout mettre en œuvre pour remporter la victoire ?

Murray Rothbard, le plus grand de tous les théoriciens libertariens, ne le pensait pas. Et cela est vrai, même si vous avez correctement évalué le conflit. Regardon... Poursuivre la lecture

2
Sauvegarder cet article

Définir le contenu des programmes d’enseignement n’est pas simple. Il faut choisir et donc éliminer. Les priorités sont variables selon les milieux sociaux, les croyances idéologiques ou religieuses, les engagements politiques.

Mais le choix fondamental reste toujours le même.

Dans une démocratie, l’école doit-elle instruire ou éduquer ? En réalité, il faut nécessairement répondre : les deux, mon général. Tout est une question de nuances dans ce domaine.

 

Pas d’instruction sans éducation

Que l’on se situe au ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles